Lettre n° 955
Par la grâce de D.ieu,
21 Adar Cheni 5711,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai appris avec peine, par votre mari, le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, se consacre aux besoins communautaires et multiplie les accomplissements positifs, Rav ..., que vous êtes découragée et avez du mal à vous ressaisir, après le malheur qui vous a douloureusement frappée.
De façon générale, tous les Juifs, hommes ou femmes, sont des “ croyants, fils de croyants ”. En d’autres termes, tous ont foi et comprennent même intellectuellement que D.ieu, et seulement Lui, dirige le monde.
Les Juifs croient également, d’une foi parfaite, que D.ieu est la perfection du D.ieu.
Vous avez sans doute connaissance de l’explication de mon beau-père, le Rabbi, qu’il cita, au nom du Baal Chem Tov. Il précise que chaque Juif, homme ou femme, est chéri de D.ieu, comme un père aime son fils unique. De fait, Son amour est encore plus intense, mais nous avançons cette métaphore, car nous sommes incapables d’imaginer un amour plus intense que celui-là.
On peut déduire de ce qui vient d’être dit que tout ce que D.ieu fait est pour le bien. Il souhaite le mettre à la disposition des Juifs, non seulement dans la dimension spirituelle, mais aussi matériellement. Il en résulte que ce bien n’est pas uniquement moral, mais aussi physique.
Comme je l’ai dit, tous les Juifs ont foi en cela et le comprennent même par leur intellect.
Néanmoins, il peut parfois arriver que cette idée reste au stade de la foi et de la compréhension, sans être ressentie par le cœur. On en conclut donc que certaines situations doivent provoquer le découragement et la tristesse, ce qu’à D.ieu ne plaise. L’événement est alors perçu en fonction de cette idée, alors qu’en réalité, il est également pour le bien, mais cet aspect échappe à la raison.
De même, il est parfois possible que la finalité de cette situation, responsable de la mauvaise impression, qui est la perfection du bien, reste également cachée à l’œil des hommes et se trouve même totalement occultée.
En revanche, lorsque l’on fait un effort sur sa propre personne, quand on se concentre pour introduire la foi et la perception intellectuelle dans le sentiment du cœur, pour comprendre qu’il ne peut en être autrement, on se dit que tout ce que D.ieu fait est nécessairement un bien évident.
La récompense divine, en effet, est “ mesure pour mesure ”, en fonction de ce que l’homme accomplit. D.ieu révélera donc pour tous, et en particulier pour celui qui est concerné, le bien caché dans l’événement, de sorte qu’on puisse le voir, de ses yeux de chair.
Bien évidemment, un immense effort est nécessaire pour se convaincre soi-même. Il est, cependant, plus aisé de le fournir, pour ceux qui sont issus d’une famille ‘hassidique, ont épousé des ‘Hassidim, conduisent leur foyer dans un esprit ‘hassidique, en se pénétrant de l’esprit de la ‘Hassidout et de ses pratiques.
Je souhaite que D.ieu vous montre, de même qu’à votre mari et à votre fils, la perfection du bien que sécrètent les différents événements de votre vie, même si vous n’en avez pas encore eu conscience. Ainsi, tous ensemble, vous serez heureux, matériellement et spirituellement.
Avec ma bénédiction,
21 Adar Cheni 5711,
Brooklyn,
Je vous bénis et vous salue,
J’ai appris avec peine, par votre mari, le Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, se consacre aux besoins communautaires et multiplie les accomplissements positifs, Rav ..., que vous êtes découragée et avez du mal à vous ressaisir, après le malheur qui vous a douloureusement frappée.
De façon générale, tous les Juifs, hommes ou femmes, sont des “ croyants, fils de croyants ”. En d’autres termes, tous ont foi et comprennent même intellectuellement que D.ieu, et seulement Lui, dirige le monde.
Les Juifs croient également, d’une foi parfaite, que D.ieu est la perfection du D.ieu.
Vous avez sans doute connaissance de l’explication de mon beau-père, le Rabbi, qu’il cita, au nom du Baal Chem Tov. Il précise que chaque Juif, homme ou femme, est chéri de D.ieu, comme un père aime son fils unique. De fait, Son amour est encore plus intense, mais nous avançons cette métaphore, car nous sommes incapables d’imaginer un amour plus intense que celui-là.
On peut déduire de ce qui vient d’être dit que tout ce que D.ieu fait est pour le bien. Il souhaite le mettre à la disposition des Juifs, non seulement dans la dimension spirituelle, mais aussi matériellement. Il en résulte que ce bien n’est pas uniquement moral, mais aussi physique.
Comme je l’ai dit, tous les Juifs ont foi en cela et le comprennent même par leur intellect.
Néanmoins, il peut parfois arriver que cette idée reste au stade de la foi et de la compréhension, sans être ressentie par le cœur. On en conclut donc que certaines situations doivent provoquer le découragement et la tristesse, ce qu’à D.ieu ne plaise. L’événement est alors perçu en fonction de cette idée, alors qu’en réalité, il est également pour le bien, mais cet aspect échappe à la raison.
De même, il est parfois possible que la finalité de cette situation, responsable de la mauvaise impression, qui est la perfection du bien, reste également cachée à l’œil des hommes et se trouve même totalement occultée.
En revanche, lorsque l’on fait un effort sur sa propre personne, quand on se concentre pour introduire la foi et la perception intellectuelle dans le sentiment du cœur, pour comprendre qu’il ne peut en être autrement, on se dit que tout ce que D.ieu fait est nécessairement un bien évident.
La récompense divine, en effet, est “ mesure pour mesure ”, en fonction de ce que l’homme accomplit. D.ieu révélera donc pour tous, et en particulier pour celui qui est concerné, le bien caché dans l’événement, de sorte qu’on puisse le voir, de ses yeux de chair.
Bien évidemment, un immense effort est nécessaire pour se convaincre soi-même. Il est, cependant, plus aisé de le fournir, pour ceux qui sont issus d’une famille ‘hassidique, ont épousé des ‘Hassidim, conduisent leur foyer dans un esprit ‘hassidique, en se pénétrant de l’esprit de la ‘Hassidout et de ses pratiques.
Je souhaite que D.ieu vous montre, de même qu’à votre mari et à votre fils, la perfection du bien que sécrètent les différents événements de votre vie, même si vous n’en avez pas encore eu conscience. Ainsi, tous ensemble, vous serez heureux, matériellement et spirituellement.
Avec ma bénédiction,