Lettre n° 960
Par la grâce de D.ieu,
25 Adar Cheni 5711,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav I.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je vous joins le fascicule édité à l’occasion du 2 Nissan, date de la Hilloula du Rabbi Rachab. Vous le mettrez sans doute à la disposition du plus grand nombre et il sera, en particulier, étudié pendant le Chabbat, Parchat Ha’hodech, Roch ‘Hodech Nissan et le lendemain, jour de la Hilloula. En effet, la causerie figurant dans ce fascicule développe l’explication suivante.
Les disciples de celui dont nous célébrons la Hilloula, leurs enfants et petits enfants, possèdent sa force, celle de l’homme qui enseigne la Torah aux enfants des autres. Ils sont donc engagés envers cet enseignant, celui dont nous célébrons la Hilloula.
Bien plus encore, ceux qui l’ont uniquement vu(2) possèdent également cette force, celle de l’enseignant qu’il fut.
Plus encore, ceux qui ne l’ont pas vu n’en ont pas moins sa force, celle de l’homme qui les délègue. Grâce à cette force, ils sont ses émissaires, s’identifiant à celui qui les mandate.
On peut, en ce sens, distinguer plusieurs niveaux(3).
L’émissaire peut recevoir l’autorisation et le pouvoir d’agir pour le compte de celui qui le délègue. Pour autant, il s’agit bien de sa propre action, car il conserve une personnalité propre, qui se marque dans tous les domaines. Néanmoins, il désire mener à bien la mission qui lui est confiée.
On peut aussi charger l’émissaire d’agir, de sorte que son action appartienne à celui qui le délègue. Dans le cadre de la mission qui lui est confiée, celui-ci ne peut donc plus rien réaliser pour son propre compte. Il incarne la force de celui qui le délègue.
On peut aussi insuffler à l’émissaire une force qui lui fait perdre toute existence indépendante. Dès lors, celui-ci est, à proprement parler, celui qui le délègue.
Chacun appartient à l’une de ces catégories et reçoit donc, dans le cadre de celle-ci, une pleine responsabilité.
Conformément aux propos de mon beau-père, le Rabbi, dans cette causerie, “ nous devons avoir conscience des forces qui sont mises à notre disposition et puisse D.ieu nous venir en aide ” pour leur donner une application concrète, pour atteindre l’objectif recherché et, selon l’explication de celui dont nous célébrons la Hilloula, pour devenir “ une bougie lumineuse ”, en tous les aspects développés dans l’introduction de ce fascicule.
Avec ma bénédiction et en saluant toute votre communauté,
Notes
(1) Cette lettre “ collective personnelle ” fut adressée à différentes personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le traité Erouvin 13b, le Yerouchalmi Beïtsa, chapitre 5, paragraphe 2 : J’ai eu le mérite d’être un érudit de la Torah uniquement parce que je l’ai vu ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ On peut, en effet, soumettre sa personnalité sans en faire abstraction ou, au contraire, en faire totalement abstraction. Ainsi, le Beïnoni, l’homme moyen du Tanya ne fait que repousser ses mauvais sentiments, selon le chapitre 35 du Tanya et il raisonne par les forces de son propre intellect, d’après le chapitre 37. Il n’en est pas de même pour le Juste. On trouvera des illustrations de tout cela dans la partie révélée de la Torah aux traités Guittin 29b et Kiddouchin 43a. Vous consulterez aussi le Léka’h Tov, du Rav Y. Engel, qui explique tout cela par le détail, au premier principe ”.
25 Adar Cheni 5711,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav I.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je vous joins le fascicule édité à l’occasion du 2 Nissan, date de la Hilloula du Rabbi Rachab. Vous le mettrez sans doute à la disposition du plus grand nombre et il sera, en particulier, étudié pendant le Chabbat, Parchat Ha’hodech, Roch ‘Hodech Nissan et le lendemain, jour de la Hilloula. En effet, la causerie figurant dans ce fascicule développe l’explication suivante.
Les disciples de celui dont nous célébrons la Hilloula, leurs enfants et petits enfants, possèdent sa force, celle de l’homme qui enseigne la Torah aux enfants des autres. Ils sont donc engagés envers cet enseignant, celui dont nous célébrons la Hilloula.
Bien plus encore, ceux qui l’ont uniquement vu(2) possèdent également cette force, celle de l’enseignant qu’il fut.
Plus encore, ceux qui ne l’ont pas vu n’en ont pas moins sa force, celle de l’homme qui les délègue. Grâce à cette force, ils sont ses émissaires, s’identifiant à celui qui les mandate.
On peut, en ce sens, distinguer plusieurs niveaux(3).
L’émissaire peut recevoir l’autorisation et le pouvoir d’agir pour le compte de celui qui le délègue. Pour autant, il s’agit bien de sa propre action, car il conserve une personnalité propre, qui se marque dans tous les domaines. Néanmoins, il désire mener à bien la mission qui lui est confiée.
On peut aussi charger l’émissaire d’agir, de sorte que son action appartienne à celui qui le délègue. Dans le cadre de la mission qui lui est confiée, celui-ci ne peut donc plus rien réaliser pour son propre compte. Il incarne la force de celui qui le délègue.
On peut aussi insuffler à l’émissaire une force qui lui fait perdre toute existence indépendante. Dès lors, celui-ci est, à proprement parler, celui qui le délègue.
Chacun appartient à l’une de ces catégories et reçoit donc, dans le cadre de celle-ci, une pleine responsabilité.
Conformément aux propos de mon beau-père, le Rabbi, dans cette causerie, “ nous devons avoir conscience des forces qui sont mises à notre disposition et puisse D.ieu nous venir en aide ” pour leur donner une application concrète, pour atteindre l’objectif recherché et, selon l’explication de celui dont nous célébrons la Hilloula, pour devenir “ une bougie lumineuse ”, en tous les aspects développés dans l’introduction de ce fascicule.
Avec ma bénédiction et en saluant toute votre communauté,
Notes
(1) Cette lettre “ collective personnelle ” fut adressée à différentes personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le traité Erouvin 13b, le Yerouchalmi Beïtsa, chapitre 5, paragraphe 2 : J’ai eu le mérite d’être un érudit de la Torah uniquement parce que je l’ai vu ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ On peut, en effet, soumettre sa personnalité sans en faire abstraction ou, au contraire, en faire totalement abstraction. Ainsi, le Beïnoni, l’homme moyen du Tanya ne fait que repousser ses mauvais sentiments, selon le chapitre 35 du Tanya et il raisonne par les forces de son propre intellect, d’après le chapitre 37. Il n’en est pas de même pour le Juste. On trouvera des illustrations de tout cela dans la partie révélée de la Torah aux traités Guittin 29b et Kiddouchin 43a. Vous consulterez aussi le Léka’h Tov, du Rav Y. Engel, qui explique tout cela par le détail, au premier principe ”.