Lettre n° 972
Par la grâce de D.ieu,
11 Nissan 5711,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav I.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de la fête de Pessa’h, que vous mettrez à la disposition de votre entourage, pour que tous l’étudient, afin d’en tirer un enseignement, de l’appliquer et d’agir en fonction de la conclusion qu’il énonce, pour soi-même comme pour son prochain. L’âme divine doit exercer son influence sur l’âme animale, tout comme on le ferait envers son prochain(2).
Ces propos, prononcés lors de la causerie de ‘Hol Hamoéd Pessa’h, qui est reproduite dans le présent fascicule, étaient adressés aux recteurs et aux directeurs de Yechivot. En outre, ils concernaient spécifiquement l’Amérique. Il s’agit, néanmoins, d’un enseignement très clair, pour quiconque(3) est susceptible d’exercer une influence, selon l’expression de notre maître, mon beau-père, le Rabbi, dans cette causerie :
“ Vous devez être conscients de la responsabilité que la divine Providence vous a confiée.
Lorsqu’un jeune érudit de la Torah se trouve dans une ville, tous doivent pouvoir prendre conscience qu’un Juif intègre est présent en ce lieu.
Vous devez vous occuper de la jeunesse ”.
Ceci concerne les quatre catégories d’enfants(4), le sage et l’impie, le naïf ou bien le sot(5) et celui qui ne sait pas poser de questions, sans aucune exception, ainsi qu’il est dit : “ Je multiplierai(6) sa descendance ”.
En acceptant cette responsabilité et en l’assumant de la manière qui convient à chacun et à chacune, on peut attirer et réaliser la bénédiction qui est exprimée à la fin de cette causerie, selon laquelle D.ieu accorde la réussite, pour mener à bien la mission et accomplir tout cela.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et en saluant toute votre communauté,
M. Schneerson,
* * *
J’ai reçu(7), avec plaisir, le compte rendu(8) de notre délégué, le Rav B. G.(9), décrivant ce que vous avez accompli, en plus de ce que vous m’avez écrit directement. Et “ l’on doit connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté ”(10).
Dans notre situation actuelle, il nous est impossible d’exercer notre action auprès de tous ceux qui ont besoin d’une bonne éducation. En conséquence, il est clair que la priorité doit être accordée à ceux qui sont à même de recevoir la plus pure, c’est à dire, par exemple, ceux qui ne mêlent pas les études sacrées et profanes ou bien à ceux qui ne reçoivent aucune éducation.
Il faut apporter un soin particulier à former les maîtres et les éducateurs, par des cours adaptés.
* * *
Le Pessa’h se distingue de tous les autres sacrifices parce qu’il est essentiel que l’homme le consomme. Il souligne donc l’importance de l’action concrète, d’agir avec son corps matériel, dans sa vie physique(11).
C’est ce qu’explique l’introduction de ce fascicule, à propos de la Matsa, d’après la grande séquence de discours ‘hassidiques Veka’ha.
Notes
(1) Cette lettre “ collective personnelle ” fut adressée à plusieurs personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Tanya, chapitre 29 et le discours intitulé “ cette Matsa ”, dans le présent fascicule, à la fin du premier chapitre ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le Midrash Béréchit Rabba, chapitre 29, paragraphe 14 et le Midrash Me’hilta Chemot, chapitre 15, paragraphe 21 ”.
(4) Dont il est question dans la Haggada de Pessa’h.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon la version du Yerouchalmi Pessa’him, chapitre 10, paragraphe 4 ”.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Arbé, Je multiplierai, a la même valeur numérique que le mot Ben, fils, multiplié par quatre, selon le Chaar Halikoutim et le Likouteï Torah du Ari Zal, au début de la Parchat Bo, le Peri Ets ‘Haïm, à la porte du Chema Israël, chapitre 28 ”.
(7) Ce paragraphe fut ajouté à la lettre adressée au Rav Chlomo Matusof. Voir, à son propos, la lettre n°818.
(8) Voir, à ce propos, la lettre n°970.
(9) Le Rav Binyamin Gorodetski, de Paris.
(10) Ces réalisations doivent donc être multipliées.
(11) Voir, à ce propos, la lettre n°985.
11 Nissan 5711,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav I.(1),
Je vous salue et vous bénis,
Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de la fête de Pessa’h, que vous mettrez à la disposition de votre entourage, pour que tous l’étudient, afin d’en tirer un enseignement, de l’appliquer et d’agir en fonction de la conclusion qu’il énonce, pour soi-même comme pour son prochain. L’âme divine doit exercer son influence sur l’âme animale, tout comme on le ferait envers son prochain(2).
Ces propos, prononcés lors de la causerie de ‘Hol Hamoéd Pessa’h, qui est reproduite dans le présent fascicule, étaient adressés aux recteurs et aux directeurs de Yechivot. En outre, ils concernaient spécifiquement l’Amérique. Il s’agit, néanmoins, d’un enseignement très clair, pour quiconque(3) est susceptible d’exercer une influence, selon l’expression de notre maître, mon beau-père, le Rabbi, dans cette causerie :
“ Vous devez être conscients de la responsabilité que la divine Providence vous a confiée.
Lorsqu’un jeune érudit de la Torah se trouve dans une ville, tous doivent pouvoir prendre conscience qu’un Juif intègre est présent en ce lieu.
Vous devez vous occuper de la jeunesse ”.
Ceci concerne les quatre catégories d’enfants(4), le sage et l’impie, le naïf ou bien le sot(5) et celui qui ne sait pas poser de questions, sans aucune exception, ainsi qu’il est dit : “ Je multiplierai(6) sa descendance ”.
En acceptant cette responsabilité et en l’assumant de la manière qui convient à chacun et à chacune, on peut attirer et réaliser la bénédiction qui est exprimée à la fin de cette causerie, selon laquelle D.ieu accorde la réussite, pour mener à bien la mission et accomplir tout cela.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et en saluant toute votre communauté,
M. Schneerson,
* * *
J’ai reçu(7), avec plaisir, le compte rendu(8) de notre délégué, le Rav B. G.(9), décrivant ce que vous avez accompli, en plus de ce que vous m’avez écrit directement. Et “ l’on doit connaître l’élévation dans le domaine de la sainteté ”(10).
Dans notre situation actuelle, il nous est impossible d’exercer notre action auprès de tous ceux qui ont besoin d’une bonne éducation. En conséquence, il est clair que la priorité doit être accordée à ceux qui sont à même de recevoir la plus pure, c’est à dire, par exemple, ceux qui ne mêlent pas les études sacrées et profanes ou bien à ceux qui ne reçoivent aucune éducation.
Il faut apporter un soin particulier à former les maîtres et les éducateurs, par des cours adaptés.
* * *
Le Pessa’h se distingue de tous les autres sacrifices parce qu’il est essentiel que l’homme le consomme. Il souligne donc l’importance de l’action concrète, d’agir avec son corps matériel, dans sa vie physique(11).
C’est ce qu’explique l’introduction de ce fascicule, à propos de la Matsa, d’après la grande séquence de discours ‘hassidiques Veka’ha.
Notes
(1) Cette lettre “ collective personnelle ” fut adressée à plusieurs personnes. Voir, à ce propos, la lettre n°481.
(2) Le Rabbi note, en bas de page : “ Voir le Tanya, chapitre 29 et le discours intitulé “ cette Matsa ”, dans le présent fascicule, à la fin du premier chapitre ”.
(3) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon le Midrash Béréchit Rabba, chapitre 29, paragraphe 14 et le Midrash Me’hilta Chemot, chapitre 15, paragraphe 21 ”.
(4) Dont il est question dans la Haggada de Pessa’h.
(5) Le Rabbi note, en bas de page : “ Selon la version du Yerouchalmi Pessa’him, chapitre 10, paragraphe 4 ”.
(6) Le Rabbi note, en bas de page : “ Arbé, Je multiplierai, a la même valeur numérique que le mot Ben, fils, multiplié par quatre, selon le Chaar Halikoutim et le Likouteï Torah du Ari Zal, au début de la Parchat Bo, le Peri Ets ‘Haïm, à la porte du Chema Israël, chapitre 28 ”.
(7) Ce paragraphe fut ajouté à la lettre adressée au Rav Chlomo Matusof. Voir, à son propos, la lettre n°818.
(8) Voir, à ce propos, la lettre n°970.
(9) Le Rav Binyamin Gorodetski, de Paris.
(10) Ces réalisations doivent donc être multipliées.
(11) Voir, à ce propos, la lettre n°985.