Lettre n° 973

Par la grâce de D.ieu,
11 Nissan 5711,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Aryé Zéev(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre télégramme, par lequel vous m’interrogez sur le second jour de la fête que l’on célèbre en exil(2). J’en suis un peu surpris, car cette question devrait être adressée à un Rav. Néanmoins, puisque vous vous êtes adressé à moi, j’y répondrai ici.

J’ai vu certaines personnes se comporter comme s’ils résidaient en Erets Israël(3), dès lors que leur famille était restée en Terre Sainte et qu’elles mêmes avaient l’intention de retourner dans ce pays. Néanmoins, on s’efforcera que ce comportement ne soit pas public(4). Ceci contredit l’avis du Chaar Hacollel, à son début.

Vous devez savoir que mon beau-père, le Rabbi, ne m’a pas donné un enseignement tranché sur cette question, mais j’ai vu plusieurs personnes de Terre Sainte, venus passer les fêtes près du Rabbi, qui avaient adopté cette pratique et le Rabbi en avait connaissance.

Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de Pessa’h et la lettre collective qui y est jointe(5).

Je conclus en vous adressant ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et pour connaître la réussite dans votre mission sacrée.

En saluant tous les vôtres,

Notes

(1) Le Rav A. Z. Lipsker, de Terre Sainte. Voir, à son propos, la lettre n°910.
(2) Celui qui réside en Erets Israël et se trouve en visite à l’extérieur de ce pays doit-il célébrer un jour de fête ou deux ?
(3) Et célébrer un seul jour de fête.
(4) Qu’il n’y ait pas de transgression publique du second jour.
(5) La lettre n°971.