Lettre n° 975
Par la grâce de D.ieu,
11 Nissan 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A l’occasion de Pessa’h qui approche(1), je voudrais vous exprimer mes souhaits pour une fête cachère et joyeuse.
Nos Sages soulignent que l’un des faits qui hâta la délivrance fut l’âpreté de l’esclavage. Celui-ci conduisit de la servitude vers la liberté. Bien plus, chaque fois que les enfants d’Israël n’avaient pas confectionné suffisamment de briques, des enfants juifs étaient scellés dans les murs, à la place de celles-ci . Ces enfants, murés vivants, pleuraient, hurlaient, sans qu’on puisse les sauver. Et, leur cri s’éleva vers D.ieu.
Au delà des faits, on peut découvrir ici un enseignement lié à l’existence morale, concernant les enfants qui sont privés de maison juive, d’une vie juive emplie de la lumière que la Torah apporte, qui sont confiés à des maisons étrangères, des foyers égyptiens dans lesquels la pénombre règne.
Or, si l’esclavage physique est amer, combien plus l’est la servitude morale.
Nous allons célébrer le temps de notre liberté. Chacun et chacune d’entre nous doit donc se délivrer de tout ce qui conduit à s’embourber en Egypte, ce qu’à D.ieu ne plaise. On doit, en particulier, s’efforcer, chacun et chacune selon ses possibilités, de libérer les autres Juifs de cette terrible servitude morale, de les conduire de l’obscurité vers l’intense lumière. On peut y parvenir grâce à une bonne éducation, entièrement liée au domaine de la sainteté.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
* * *
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Chimchon Raphaël,
que l’on appelle docteur Weiss,
J’ai lu avec plaisir votre article dans le mensuel Hakérem(2). Vous consulterez le Goulot Alyot, qui commente la Michna sur laquelle porte votre analyse.
Notes
(1) Une lettre identique fut adressée à plusieurs personnes.
(2) Mensuel sur l’actualité rabbinique. Il s’agit de la livraison d’Adar Richon 5711, à la page 46. Cet article porte sur l’eau du bain rituel.
11 Nissan 5711,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
A l’occasion de Pessa’h qui approche(1), je voudrais vous exprimer mes souhaits pour une fête cachère et joyeuse.
Nos Sages soulignent que l’un des faits qui hâta la délivrance fut l’âpreté de l’esclavage. Celui-ci conduisit de la servitude vers la liberté. Bien plus, chaque fois que les enfants d’Israël n’avaient pas confectionné suffisamment de briques, des enfants juifs étaient scellés dans les murs, à la place de celles-ci . Ces enfants, murés vivants, pleuraient, hurlaient, sans qu’on puisse les sauver. Et, leur cri s’éleva vers D.ieu.
Au delà des faits, on peut découvrir ici un enseignement lié à l’existence morale, concernant les enfants qui sont privés de maison juive, d’une vie juive emplie de la lumière que la Torah apporte, qui sont confiés à des maisons étrangères, des foyers égyptiens dans lesquels la pénombre règne.
Or, si l’esclavage physique est amer, combien plus l’est la servitude morale.
Nous allons célébrer le temps de notre liberté. Chacun et chacune d’entre nous doit donc se délivrer de tout ce qui conduit à s’embourber en Egypte, ce qu’à D.ieu ne plaise. On doit, en particulier, s’efforcer, chacun et chacune selon ses possibilités, de libérer les autres Juifs de cette terrible servitude morale, de les conduire de l’obscurité vers l’intense lumière. On peut y parvenir grâce à une bonne éducation, entièrement liée au domaine de la sainteté.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,
* * *
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Chimchon Raphaël,
que l’on appelle docteur Weiss,
J’ai lu avec plaisir votre article dans le mensuel Hakérem(2). Vous consulterez le Goulot Alyot, qui commente la Michna sur laquelle porte votre analyse.
Notes
(1) Une lettre identique fut adressée à plusieurs personnes.
(2) Mensuel sur l’actualité rabbinique. Il s’agit de la livraison d’Adar Richon 5711, à la page 46. Cet article porte sur l’eau du bain rituel.