Lettre n° 979

Par la grâce de D.ieu,
12 Nissan 5711,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai appris que vous n’étiez pas en bonne santé et que vous souffriez du pied. Je vous adresse donc ma bénédiction pour que vous recouvriez la santé, en général et soyez délivré de cette douleur, en particulier. J’espère que vous pourrez me donner de bonnes nouvelles, en la matière.

Vous savez sans doute ce qu’explique Igueret Hakodech, au premier chapitre. Ce texte dit que la foi(1) est qualifiée de “ hanches ” et de “ pieds ”, grâce auxquels le corps peut tenir debout. La fête de Pessa’h approche. Or, c’est précisément par le mérite de la foi que nos ancêtres quittèrent l’Egypte. C’est pour cela que nous mangeons de la Matsa, “ aliment de la foi ”, qui raffermit celle de chaque Juif.

Le corps et l’âme d’un Juif sont liés l’un à l’autre, comme l’explique le fascicule édité à l’occasion de Pessa’h. Or, tous deux sont nourris par la Matsa, “ aliment de la foi ”, en particulier les hanches et les pieds, matériels et spirituels(2). Je vous souhaite donc une prompte guérison.

Je vous adresse ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse, pour que vous ayez une bonne installation, matérielle et spirituelle.

Vous trouverez ci-joint le fascicule édité à l’occasion de Pessa’h, avec la lettre collective qui l’accompagne(3).

Notes

(1) Voir, sur la relation entre la maladie et la foi, la lettre n°334.
(2) Qui sont la foi.
(3) La lettre n°971.