Lettre n° 983
Par la grâce de D.ieu,
13 Nissan 5711,
Brooklyn,
Aux membres de la communauté et aux responsables de
la synagogue de rite Ari Zal, à Montréal,
auxquels D.ieu accordera longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, en son temps, votre lettre du 29 Chevat. J’ai été satisfait d’apprendre que les paroles d’encouragement prononcées devant vous par le distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, Rav Moché ‘Haïm Sapotshinski, ont reçu un écho favorable. De fait, je n’avais aucun doute, en la matière, car, commentant le verset “ je dors, mais mon cœur est en éveil ”, nos Sages disent : “ Je dors en exil, mais mon cœur est en éveil pour la Torah et les Mitsvot ”.
J’espère aussi, et c’est bien là le point le plus important, que cet écho favorable aura un effet concret, dans les trois domaines dont mon beau-père, le Rabbi, a maintes fois souligné l’importance, l’amour de D.ieu, l’amour de la Torah et l’amour d’Israël.
Nous approchons de Pessa’h et vous connaissez sans doute le récit de nos Sages, à propos de la sortie d’Egypte. Les six cent milles enfants d’Israël devaient alors être tous présents. Si un seul d’entre eux avait été absent, ceci aurait affecté tous les autres, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Un enseignement en découle pour nous. Nous devons garder présente à l’esprit la nécessité de rapprocher chacun, homme ou femme, jeune ou vieux, de la Torah et du Judaïsme. Il faut investir toutes ses forces en cela car une telle action concerne non seulement la personne à laquelle elle s’adresse, mais aussi toutes les autres.
Une pratique, dès le début de Pessa’h, fait allusion à tout cela. Avant de commencer la célébration du Séder, on proclame : “ celui qui a faim, qu’il vienne et mange, celui qui est dans le besoin, qu’il vienne et célèbre Pessa’h ”. Il faut interpréter ces termes au sens littéral, faisant allusion à l’aide matériel, mais ils s’appliquent également à l’aide morale que l’on peut apporter aux autres. C’est seulement après avoir dit cela que l’on peut affirmer : “ L’an prochain, nous serons dans la terre d’Israël. Cette année, nous sommes esclaves, mais l’an prochain, nous serons libres ”.
Je souhaite à chacun d’entre vous et aux membres de votre famille un Pessa’h cachère et joyeux. J’espère avoir de vos bonnes nouvelles, dans tous les domaines. Très prochainement, nous aurons le mérite d’assister à la réalisation de la promesse selon laquelle “ l’an prochain, nous serons libres, en la terre d’Israël ”, avec notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours, Amen.
Avec ma bénédiction pour une fête cachère et joyeuse,
13 Nissan 5711,
Brooklyn,
Aux membres de la communauté et aux responsables de
la synagogue de rite Ari Zal, à Montréal,
auxquels D.ieu accordera longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, en son temps, votre lettre du 29 Chevat. J’ai été satisfait d’apprendre que les paroles d’encouragement prononcées devant vous par le distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, Rav Moché ‘Haïm Sapotshinski, ont reçu un écho favorable. De fait, je n’avais aucun doute, en la matière, car, commentant le verset “ je dors, mais mon cœur est en éveil ”, nos Sages disent : “ Je dors en exil, mais mon cœur est en éveil pour la Torah et les Mitsvot ”.
J’espère aussi, et c’est bien là le point le plus important, que cet écho favorable aura un effet concret, dans les trois domaines dont mon beau-père, le Rabbi, a maintes fois souligné l’importance, l’amour de D.ieu, l’amour de la Torah et l’amour d’Israël.
Nous approchons de Pessa’h et vous connaissez sans doute le récit de nos Sages, à propos de la sortie d’Egypte. Les six cent milles enfants d’Israël devaient alors être tous présents. Si un seul d’entre eux avait été absent, ceci aurait affecté tous les autres, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Un enseignement en découle pour nous. Nous devons garder présente à l’esprit la nécessité de rapprocher chacun, homme ou femme, jeune ou vieux, de la Torah et du Judaïsme. Il faut investir toutes ses forces en cela car une telle action concerne non seulement la personne à laquelle elle s’adresse, mais aussi toutes les autres.
Une pratique, dès le début de Pessa’h, fait allusion à tout cela. Avant de commencer la célébration du Séder, on proclame : “ celui qui a faim, qu’il vienne et mange, celui qui est dans le besoin, qu’il vienne et célèbre Pessa’h ”. Il faut interpréter ces termes au sens littéral, faisant allusion à l’aide matériel, mais ils s’appliquent également à l’aide morale que l’on peut apporter aux autres. C’est seulement après avoir dit cela que l’on peut affirmer : “ L’an prochain, nous serons dans la terre d’Israël. Cette année, nous sommes esclaves, mais l’an prochain, nous serons libres ”.
Je souhaite à chacun d’entre vous et aux membres de votre famille un Pessa’h cachère et joyeux. J’espère avoir de vos bonnes nouvelles, dans tous les domaines. Très prochainement, nous aurons le mérite d’assister à la réalisation de la promesse selon laquelle “ l’an prochain, nous serons libres, en la terre d’Israël ”, avec notre juste Machia’h, très bientôt et de nos jours, Amen.
Avec ma bénédiction pour une fête cachère et joyeuse,