Sefer Hamitsvot

Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.

21 Tamouz 5784 / 07.27.2024

Cours N° 123

Mitsva positive N° 121 :
Il s'agit du commandement qui nous incombe de laisser la glanure, ainsi qu'il est dit: "Tu ne ramasseras point les glanes de ta moisson. Abandonne-les au pauvre et à l'étranger". Il s'agit aussi d'un interdit juxtaposé à un commandement positif, comme c'est expliqué dans le Traité Makkoth au sujet du coin du champ.
Les dispositions relatives à ce commandement sont expliquées dans le Traité Péah. La Torah en limite l'application au pays [d'Israël].

Mitsva négative N° 211 :
Il nous est interdit de ramasser les épis tombés [dans les sillons] pendant la moisson: il faut au contraire les laisser au pauvres. Voici le texte de la Torah à ce sujet: "...et tu ne ramasseras pas les glanes de ta moisson".
Il s'agit aussi d'un interdit juxtaposé à un commandement positif, ainsi que nous l'avons expliqué à propos du "coin". Les dispositions y relatives sont exposées dans le Traité Péa.

Mitsva positive N° 123 :
Il s'agit du commandement qui nous a été enjoint de ne pas grappiller dans notre vigne lors des vendanges, mais de laisser aux pauvres les "Oleloth", ainsi qu'il est dit: "Abandonne-les au pauvre et à l'étranger" après avoir mentionné les “Oleloth”.
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées dans le Traité Péah et la Torah ne nous ordonne de ne l'appliquer que dans le pays [d'Israël].

Mitsva négative N° 212 :
C'est l'interdiction qui nous est faite de prendre tous les fruits du vignoble en vendangeant, ainsi formulée dans la Torah: "Tu ne grappilleras point ta vigne..." Au contraire, nous devons laisser aux pauvres les grains isolés dont la grappe ne s'est pas développée complètement.
Cette défense ne s'applique pas aux autres arbres, même ceux qui ressemblent à la vigne. En effet, la Torah énonce l'interdiction suivante: "Quand tu gauleras ton olivier, n'y glane pas après coup", ce qui signifie uniquement l'olive qui a été oubliée, et c'est [précisément] de l'olive que l'on a tiré la règle des fruits oubliés, applicable également pour les autres arbres.
Il s'agit aussi d'un interdit juxtaposé à un commandement positif.
Les dispositions y relatives sont expliquées dans le Traité Péa.