Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Douze
2. [Dans le dernier cas évoqué au § précédent,] si l’impureté est au-dessus, tous les ustensiles qui sont en dessous sont purs, parce que le ohel fait séparation devant l’impureté, et les ustensiles [faits] d’excréments [mélangés avec de la terre], les ustensiles en pierre, et les ustensiles en terre qui ont une [grande] capacité sont considérés comme des ohel et ne sont pas considérés comme des ustensiles, c’est pourquoi, ils font séparation devant l’impureté.
3. Une planche posée sur un four nouveau et qui dépasse de tous les côtés d’un téfah, si l’impureté est en dessous de la planche, les ustensiles qui sont au-dessus sont purs. Si l’impureté est au-dessus, les ustensiles qui sont en dessous sont purs, parce qu’un four nouveau n’est pas considéré comme un ustensile dans ce contexte. Et s’il est ancien, tout est impur.
4. Une planche posée sur deux fours, même s’ils sont anciens, et qui dépasse [d’un téfah] à l’extérieur de chaque four [et non sur les côtés], et il y a une impureté en dessous d’elle, entre les deux fours, [seul l’espace] entre eux [les deux fours] est impur, mais les ustensiles qui sont en dessous des deux extrémités [de la planche] extérieures aux fours, sont purs, parce que cela est considéré comme deux ohel [séparés] l’un à côté de l’autre. Et de même, [dans le cas d’]une planche posée sur un four et qui fait saillie d’un téfah de part et d’autres, et non sur les côtés, et il y a une impureté sur un côté, les ustensiles qui sont du second côté sont purs [parce que le four fait séparation entre les ohel].
5. Un homme qui porte un ustensile, par exemple un aiguillon ou quelque chose de semblable, et un côté de l’ustensile recouvre une impureté, s’il a une circonférence d’un téfah, bien que sa largeur [son diamètre] soit seulement d’un doigt et un tiers, cela rend impur celui qui le porte et cela lui communique l’impureté par ordre rabbinique, car ils [les sages] ont décrété l’impureté pour ce [un ustensile] qui a une circonférence d’un téfah pour [éviter une transgression dans le cas d’un ustensile ayant] une largeur d’un téfah. Mais il ne communique pas l’impureté aux ustensiles qui sont en dessous de lui et aux autres personnes qu’il recouvre ceux-ci ainsi que l’impureté ; il faut [pour communiquer l’impureté dans ces cas] qu’il ait une largeur d’un téfah.
6. Les cercueils en bois dans lesquels on met le cadavre ne sont pas considérés comme une tombe, mais s’il y a entre le couvercle du cercueil et le cadavre un espace d’un téfah, il [le cercueil] fait séparation et celui qui se tient au-dessus du cercueil est pur selon la Thora. [Néanmoins,] malgré le fait que la majorité des cercueils ont à l’intérieur un espace d’un téfah [cube en plus de l’espace qu’occupe le cadavre], étant donné qu’il y en a qui n’ont pas un téfah [d’espace], ils [les sages] ont décrété [l’impureté] sur tous les cercueils, [à savoir qu’]ils ne font pas séparation [entre l’impureté et l’extérieur], et celui qui marche sur un cercueil est considéré comme s’il touchait un cadavre ou un tombeau.
7. Une poutre qui repose sur deux murs et une impureté se trouve en dessous, si elle a [une largeur d’]un téfah, elle communique l’impureté en dessous de toute sa surface, et tous les ustensiles ou les hommes qui sont en dessous d’elle sont impurs, bien qu’elle n’ait pas [une largeur] uniforme et soit inférieure à un téfah sur une partie [de sa surface], parce qu’une partie [de la poutre] est une partie d’un ohel. Et si elle n’a pas [une largeur d’]un téfah, l’impureté transperce [la poutre] et s’élève et transperce [la poutre] et descend, comme nous l’avons expliqué. Quelle doit être son périmètre pour qu’elle ait [une largeur d’]un téfah ? Si elle est ronde, [sa circonférence doit être de] trois téfahim. Et si elle est carrée, [son périmètre doit être de] quatre téfahim.
8. Un séa [ustensile de mesure cylindrique creux] qui repose sur le côté à découvert ne communique l’impureté en dessous de toute sa surface que s’il a une circonférence approximative de quatre téfahim et demi, de sorte que l’arête supérieure ait une hauteur d’un téfah et demi, et que la surface d’un téfah sur un téfah [à l’intérieur du séa] soit haute d’un téfah [du sol]. C’est pourquoi, s’il est posé à un demi téfah du sol, et que sa circonférence est de trois [téfahim], il communique l’impureté. Et de même, un pilier cylindrique posé à terre ne communique l’impureté sous sa paroi que s’il a une circonférence de 24 téfahim. Et s’il n’a pas une circonférence de 24 [téfahim], l’impureté transperce et monte, et transperce et descend. Le fait qu’ils [les sages] ont exigé [une circonférence de] 24 téfahim [pour que le pilier communique l’impureté] est fondé sur les principes de base que les sages ont pris comme référence pour les comptes liés aux lois, [à savoir que] tout [cercle] qui a une circonférence de trois [téfahim] a une largeur [c'est-à-dire un diamètre] d’un téfah. Et tout carré d’un téfah d’arête a une diagonale d’un téfah et 2/5. C’est pourquoi, si la circonférence du pilier est de 24 téfahim, sa paroi abrite une surface d’un téfah sur un téfah et un peu plus, car ces comptes sont des approximations.