Sefer Hamitsvot

Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.

20 Mena'hem Av 5784 / 08.24.2024

Cours N° 151

Mitsva négative N° 85 :
C'est l'interdiction qui nous a été faite de fabriquer un encens semblable à celui en usage dans le Sanctuaire, c'est-à-dire contenant des ingrédients mélangés dans les mêmes proportions avec l'intention de le brûler, comme il est dit: "Vous n'en ferez point un semblable pour votre usage".
On nous explique que celui qui transgresse cette interdiction en fabriquant un encens semblable dans l'intention d'en aspirer l'odeur répandue est passible de la peine de retranchement car il est écrit: ""Quiconque en fera un pareil pour en aspirer l'odeur sera retranché de son peuple". Cette phrase concerne celui qui agit intentionnellement. Dans le cas contraire, il est tenu d'offrir un sacrifice expiatoire fixe.
Les dispositions relatives à ce commandement ont été expliquées au début du Traité Keritoth.

Mitsva négative N° 82 :
C'est l'interdiction qui nous a été faite d'offrir quelque sacrifice que ce soit sur l'autel d'or du Sanctuaire, comme il est dit: "Vous n'y offrirez point un parfum profané ni holocauste ni oblation et vous n'y répandrez aucune libation".
Toute personne y offrant un sacrifice différent de ce qui lui est propre ou en y répandant du sang est passible de bastonnade.

Mitsva positive N° 34 :
Il s'agit du commandement ordonné aux prêtres de porter l'Arche sur leurs épaules, lorsqu'ils veulent la transporter d'un endroit à l'autre. Ce commandement est tiré du verset: "[Quant aux enfants de Kehat, il ne leur en donna point:] chargés du service des objets sacrés, ils devaient les porter sur l'épaule". Bien que cet ordre ait été alors donné aux Lévites, c'est uniquement en raison du nombre limité de prêtres (aptes au service sacré) qu'il y avait alors, car Aaron était le premier Grand Prêtre. Cependant, l'accomplissement de ce commandement incombe en réalité aux prêtres et c'est eux qui doivent porter l'Arche, ainsi que cela ressort clairement des livres de Josué et de Samuel. Lorsque David ordonna [aux prêtres et aux Lévites] de transporter l'Arche pour la deuxième fois, il dit: "Les Lévites portèrent l'Arche de D.ieu comme l'avait prescrit Moïse sur l'ordre de l'Eternel, à savoir sur l'épaule, au moyen de barres". Il en est de même lorsqu'il est question, dans les Chroniques, du partage des prêtres en vingt-quatre groupes: "Tel fut leur sectionnement quant au service qui leur incombait d'entrer dans la maison du Seigneur, conformément aux règles suivies par Aaron leur père, telles que l'Eternel, D.ieu d'Israël, les lui avait prescrites". Nos Maîtres ont expliqué ce verset en disant qu'il constitue une allusion à la tâche des prêtres qui consiste à porter l'Arche sur les épaules et que c'est cela que l'Eternel, D.ieu d'Israël, leur avait prescrit. Le Sifri dit: "Selon les consignes... que le D.ieu d'Israël leur avait ordonnées; où a-t-il ordonné cela? Dans le verset: Quant aux enfants de Kehath, [il ne leur en donna point: chargés du service des objets sacrés,] ils devaient les porter sur l'épaule". De là il ressort clairement qu'il s'agit d'un des [613] commandements.

Mitsva négative N° 86 :
C'est l'interdiction qui nous a été enjointe de retirer les barres engagées dans les anneaux de l'Arche Sainte, comme il est dit: "Les barres engagées dans les anneaux de l'arche ne doivent pas la quitter. Celui qui transgresse cette interdiction est puni de bastonnade.
A la fin du Traité Makkoth, nos Sages, en énumérant ceux qui sont passibles de bastonnade, déclarent ce qui suit: "Ne devrait-il pas inclure [dans cette liste] celui qui retire les barres [engagées dans les anneaux] de l'Arche Sainte? Ils entendent par là que lui aussi est passible de bastonnade. En effet, l'interdiction est exprimée ainsi: "[Elles] ne doivent point la quitter... Il t'apparaît donc clairement qu'il s'agit d'un commandement négatif dont la transgression entraîne la bastonnade.