Sefer Hamitsvot
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
1 Kislev 5785 / 12.02.2024
Cours N° 251
Mitsva négative N° 247 :
Il nous est interdit d'usurper les dettes qui nous incombent, en les retenant ou en refusant de les payer, ainsi qu'il est dit: "Ne commets point d'extorsion sur ton prochain, point de rapine".
Un vol peut être défini comme le fait de soustraire une chose appartenant à autrui par ruse et de manière clandestine, ce qui nous est interdit par le verset: "Vous ne commettrez point de vol...", comme nous l'avons expliqué. Quant au brigandage, il consiste à s'emparer ouvertement et par la force du bien d'un tiers, à l'exemple de bandits de grands chemins, ce qui est également prohibé dans la Torah en ces termes: "Ne commets point de rapine". Pour ce qui est de l'extorsion, elle se produit lorsque l'on doit une certaine somme à quelqu'un, c'est-à-dire qu'on a en sa possession un montant, appartenant à autrui, et dont on est responsable, que l'on conserve sans le restituer à l'ayant droit, en employant la force ou non, mais uniquement grâce à un abus ou à une ruse; une telle attitude nous est aussi défendue de la manière suivante par la Torah: "Ne commets points d'extorsion sur ton prochain...", texte qui est ainsi commenté dans le Sifra: "Ne commets point d'extorsion: ...cette expression vise les cas où l'on doit de l'argent à autrui, par exemple, quand on retient le salaire d'un ouvrier". Il en va de même dans tous les cas analogues. Si le Sifra a cité comme exemple le salaire d'un ouvrier, c'est uniquement en raison du fait qu'il représente une dette incontestablement due à celui-ci, bien qu'il ne t'ait pas confié son argent et que tu n'en aies pas reçu de lui; en dépit de cela, dès lors que tu lui dois un montant déterminé, il t'est interdit de le retenir.
L'interdit, ayant le même objet, est répété en donnant aussi l'exemple précité, dans le verset suivant: "Ne cause point de tort au journalier [pauvre et nécessiteux]". Cela veut dire: ne cause point de tort au journalier parce qu'il est pauvre et nécessiteux. Le but est le même dans un autre texte de la Torah: "...avant que le soleil se couche, car il est pauvre".
Le Sifri s'exprime ainsi: "Ne cause point de tort au journalier pauvre et nécessiteux: n'est-il pas déjà écrit dans la Torah: Ne commets point de rapine? [Ce verset est ajouté] pour nous enseigner que quiconque retient le salaire d'un ouvrier transgresse [simultanément les commandements négatifs suivants]: ne cause point de tort, ne commets point de rapine et que le salaire du journalier ne reste point, ainsi que [le commandement positif]: Le jour même, tu lui remettras son salaire". Le Sifri explique en outre le sens des mots "pauvre et nécessiteux" de la manière suivante: "Moi [l'Eternel] Je punis plus rapidement lorsqu'il s'agit du pauvre et du nécessiteux..."
La règle est la même pour celui qui commet une extorsion que pour le brigand, ainsi qu'il est dit: "[Si un individu pèche...] en déniant à son prochain un dépôt, ou une valeur remise en ses mains, ou un objet ravi, ou en détenant quelque chose à son prochain...".
Il nous est interdit d'usurper les dettes qui nous incombent, en les retenant ou en refusant de les payer, ainsi qu'il est dit: "Ne commets point d'extorsion sur ton prochain, point de rapine".
Un vol peut être défini comme le fait de soustraire une chose appartenant à autrui par ruse et de manière clandestine, ce qui nous est interdit par le verset: "Vous ne commettrez point de vol...", comme nous l'avons expliqué. Quant au brigandage, il consiste à s'emparer ouvertement et par la force du bien d'un tiers, à l'exemple de bandits de grands chemins, ce qui est également prohibé dans la Torah en ces termes: "Ne commets point de rapine". Pour ce qui est de l'extorsion, elle se produit lorsque l'on doit une certaine somme à quelqu'un, c'est-à-dire qu'on a en sa possession un montant, appartenant à autrui, et dont on est responsable, que l'on conserve sans le restituer à l'ayant droit, en employant la force ou non, mais uniquement grâce à un abus ou à une ruse; une telle attitude nous est aussi défendue de la manière suivante par la Torah: "Ne commets points d'extorsion sur ton prochain...", texte qui est ainsi commenté dans le Sifra: "Ne commets point d'extorsion: ...cette expression vise les cas où l'on doit de l'argent à autrui, par exemple, quand on retient le salaire d'un ouvrier". Il en va de même dans tous les cas analogues. Si le Sifra a cité comme exemple le salaire d'un ouvrier, c'est uniquement en raison du fait qu'il représente une dette incontestablement due à celui-ci, bien qu'il ne t'ait pas confié son argent et que tu n'en aies pas reçu de lui; en dépit de cela, dès lors que tu lui dois un montant déterminé, il t'est interdit de le retenir.
L'interdit, ayant le même objet, est répété en donnant aussi l'exemple précité, dans le verset suivant: "Ne cause point de tort au journalier [pauvre et nécessiteux]". Cela veut dire: ne cause point de tort au journalier parce qu'il est pauvre et nécessiteux. Le but est le même dans un autre texte de la Torah: "...avant que le soleil se couche, car il est pauvre".
Le Sifri s'exprime ainsi: "Ne cause point de tort au journalier pauvre et nécessiteux: n'est-il pas déjà écrit dans la Torah: Ne commets point de rapine? [Ce verset est ajouté] pour nous enseigner que quiconque retient le salaire d'un ouvrier transgresse [simultanément les commandements négatifs suivants]: ne cause point de tort, ne commets point de rapine et que le salaire du journalier ne reste point, ainsi que [le commandement positif]: Le jour même, tu lui remettras son salaire". Le Sifri explique en outre le sens des mots "pauvre et nécessiteux" de la manière suivante: "Moi [l'Eternel] Je punis plus rapidement lorsqu'il s'agit du pauvre et du nécessiteux..."
La règle est la même pour celui qui commet une extorsion que pour le brigand, ainsi qu'il est dit: "[Si un individu pèche...] en déniant à son prochain un dépôt, ou une valeur remise en ses mains, ou un objet ravi, ou en détenant quelque chose à son prochain...".