Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
27 Mena'hem Av 5784 / 08.31.2024
Lois relatives aux sacrifices quotidiens et supplémentaires : Chapitre Quatre
1. Toutes ces tâches qu’ils [les cohanim] font chaque jour [c'est-à-dire toutes les offrandes communautaires], ils les font au tirage au sort. Comment faisaient-ils ? Tous les cohanim de la maison paternelle du jour entrent dans la Loge de Pierre de taille après le lever de l’aube, revêtus des vêtements de prêtrise. Et le préposé sur le tirage au sort est avec eux, et ils se tiennent en cercle. Le préposé ôte le turban de la tête l’un d’eux et le remet [immédiatement], et c’est l’homme par lequel on commence à compter pour faire le tirage au sort, comme cela sera expliqué.
2. Les hommes [cohanim] qui officient [ont eu le mérite d’officier par le tirage au sort] sortent au service, et le reste des cohanim sont envoyés chez les bedeaux [du Temple chargés d’habiller les cohanim] et ils dévêtent leurs vêtements de prêtrise. Ils ne gardent que les caleçons jusqu’à ce qu’ils aient revêtu leurs vêtements profanes, puis, ôtent les caleçons saints, et les bedeaux remettent les vêtements sur les fenêtres.
3. Comment tire-t-on au sort ? Ils se tiennent en cercle et se mettent d’accord sur un nombre : quatre-vingt, cent, mille ou n’importe quel nombre. Le prépose leur dit [alors] : « levez le doigt», et ils sortent un ou deux doigts. S’il [un cohen] a sorti [trois doigts], on lui compte les trois. Et on ne compte pas le pouce dans le Temple à cause des fraudeurs ; en effet, le pouce est un [doigt] court, et il est facile de le sortir et de le replier, [par conséquent,] celui qui sort son pouce, on ne le lui compte pas. Et le préposé commence à compter à partir de l’homme désigné dont il a ôté le turban au début. Il compte les doigts et recommence jusqu’à ce qu’il parvienne au nombre décidé. Et l’homme sur le doigt duquel tombe le compte est celui qui désigné en premier pour le service par le tirage au sort.
4. Pourquoi fait-on le décompte du nombre décidé sur les doigts sortis et non sur les hommes eux-mêmes ? Parce qu’il est défendu de compter les juifs, si ce n’est au moyen d’autre chose, comme il est dit : « et il les compta avec des agneaux ».
5. On faisait quatre tirage au sort chaque jour le matin ; le premier tirage au sort [désignait] celui qui allait déblayer [les cendres de] l’autel. Quand ils font le [premier] tirage au sort, et que l’un a le mérite de déblayer [les cendres de l’autel], c’est lui qui dispose le bûcher, qui monte les deux bûches de bois sur l’autel et qui introduit une pelle pleine de [braises de] feu de l’autel extérieur sur l’autel d’or pour y offrir l’encens.
6. Le deuxième tirage au sort, il y a treize gagnants en fonction de leur disposition. Comment [cela se déroule-t-il] ? Le préposé leur dit : « levez le doigt » et fait le décompte de la manière précédemment décrite. Et celui qui est le premier gagnant égorge le sacrifice quotidien du matin. Le second, qui se tient à côté de lui [à droite] reçoit le sang du sacrifice quotidien et l’asperge. Le troisième proche du second enlève les cendres de l’autel intérieur, qui est l’autel de l’encens, et le quatrième, qui est à côté, nettoie le candélabre, et allume les lampes, et le cinquième monte la tête du sacrifice quotidien et sa jambe [droite] sur la rampe, le sixième monte les deux bras [pattes avant], le septième monte la pointe et la jambe [gauche]. Le huitième monte la poitrine et le cou, le neuvième monte les deux parois [costales], le dixième monte les entrailles, le onzième monte la fine fleur de farine [comme oblation] des [qui accompagne les] libations, le douzième monte les ‘havitine [du grand prêtre], et le treizième monte le vin des libations.
7. Le troisième tirage au sort, le préposé dit à tous les membres de la maison paternelle du jour : « celui qui n’a jamais brûlé l’encens de sa vie, qu’il se présente et participe au tirage au sort ». Ceux-ci [les personnes concernées] se rassemblent auprès du préposé et tirent au sort, et celui qui gagne ce tirage au sort a le mérite de brûler l’encens.
8. Pour le quatrième tirage au sort, tous se rassemblent et tirent au sort pour déterminer celui qui va monter les membres de la rampe sur l’autel. Ils font le tirage au sort et il y a un gagnant. Pour le sacrifice quotidien de l’après-midi, on ne fait pas d’autre tirage au sort. Plutôt, chaque cohen qui a droit à une des tâches le matin y a droit l’après-midi, à l’exception de l’encens, pour lequel on fait un autre tirage au sort l’après-midi, et tous les membres de la maison paternelle qui n’ont jamais brûlé l’encens se rassemblent et font un tirage au sort [entre eux]. Et si tous ont déjà brûlé [au moins une fois] l’encens, ils font le troisième tirage au sort le matin, et celui qui a droit [à cette tâche] le matin brûle [l’encens] l’après-midi.
9. Le chabbat, où il y a les sacrifices quotidiens et supplémentaires, les deux cuillers d’oliban [qui accompagnent les pains de propositions, soit des tâches supplémentaires], comment officient-ils ? Les membres de la maison paternelle du « corps de garde » sortant font un tirage au sort le matin et offrent le sacrifice quotidien du matin, et les deux agneaux supplémentaires apportés en holocauste comme sacrifice supplémentaire. Et quiconque a eu droit à une des tâches liées au sacrifice quotidien du matin y a droit [à cette tâche] pour les deux agneaux du sacrifice supplémentaire. Et l’autre « corps de garde » qui entre le chabbat fait d’autres tirages au sort pour le sacrifice quotidien de l’après-midi. Et ils partagent ensemble les pains de propositions.
10. Ils ne mangent pas le pain avant d’avoir brûlé les deux cuillers d’oliban sur le feu. Et l’oliban doit être salé comme les autres sacrifices.
11. Après le sacrifice supplémentaire, ils brûlent les deux cuillers [d’oliban], et deux cohanim offrent les deux cuillers [d’oliban].
12. Comment partagent-ils les pains de propositions tous les chabbat de l’année ? Le « corps de garde » entrant prend six pains et le « corps de garde » sortant prend six [pains]. Ceux qui entrent partagent entre eux au Nord, parce qu’ils sont prêts au service. Et ceux qui sortent partagent au Sud. Et lorsqu’il y a une des trois fêtes de pèlerinage qui tombe un chabbat, et de même, le chabbat durant la fête de Souccot, tous les « corps de gardes » partagent également les pains de proposition. Et de même, si le premier jour de Souccot tombe dimanche, tous les « corps de garde » partagent également la veille du jour de fête qui est chabbat les pains de propositions, parce qu’ils sont venus plus tôt pour le service. Et de même, si le dernier jour de fête tombe la veille de chabbat, tous les « corps de garde » partagent également les pains de proposition le chabbat à l’issu de la fête. Et ceci est une institution [des sages] pour que les cohanim s’attardent [et passent chabbat] afin de partager les pains de propositions, [de sorte que] si l’un des membres du « corps de garde » [devant officier] ne se présente pas, on en trouve un autre.
13. S’il y a un jour qui sépare le chabbat de la fête, par exemple, si le premier jour de Souccot tombe lundi ou le dernier jour de fête jeudi ou que le jour de Chavouot tombe lundi ou jeudi, [le chabbat qui précède la fête] le « corps de garde » dont le temps [de service] est déterminé sur cette semaine [passée] prend dix pains et celui [le corps de garde] qui entre en prend deux [dans le cas où la fête tombe un lundi et vice-versa dans le cas où la fête tombe un jeudi le chabbat qui suit la fête], parce qu’il ne leur reste [au corps de garde entrant ou sortant selon le cas] qu’un jour où ils officient seuls, qui est la veille de chabbat ou dimanche [selon le cas], et ils font preuve de paresse et seuls très peu viennent.
14. Le grand prêtre prend toujours la moitié des pains dont chaque « corps de garde » a eu droit, ainsi qu’il est dit : « et ce sera pour Aaron et pour ses fils » ; la moitié pour Aaron et la moitié pour ses fils. Et le grand prêtre ne prend pas un morceau, car cela n’est pas son honneur.
2. Les hommes [cohanim] qui officient [ont eu le mérite d’officier par le tirage au sort] sortent au service, et le reste des cohanim sont envoyés chez les bedeaux [du Temple chargés d’habiller les cohanim] et ils dévêtent leurs vêtements de prêtrise. Ils ne gardent que les caleçons jusqu’à ce qu’ils aient revêtu leurs vêtements profanes, puis, ôtent les caleçons saints, et les bedeaux remettent les vêtements sur les fenêtres.
3. Comment tire-t-on au sort ? Ils se tiennent en cercle et se mettent d’accord sur un nombre : quatre-vingt, cent, mille ou n’importe quel nombre. Le prépose leur dit [alors] : « levez le doigt», et ils sortent un ou deux doigts. S’il [un cohen] a sorti [trois doigts], on lui compte les trois. Et on ne compte pas le pouce dans le Temple à cause des fraudeurs ; en effet, le pouce est un [doigt] court, et il est facile de le sortir et de le replier, [par conséquent,] celui qui sort son pouce, on ne le lui compte pas. Et le préposé commence à compter à partir de l’homme désigné dont il a ôté le turban au début. Il compte les doigts et recommence jusqu’à ce qu’il parvienne au nombre décidé. Et l’homme sur le doigt duquel tombe le compte est celui qui désigné en premier pour le service par le tirage au sort.
4. Pourquoi fait-on le décompte du nombre décidé sur les doigts sortis et non sur les hommes eux-mêmes ? Parce qu’il est défendu de compter les juifs, si ce n’est au moyen d’autre chose, comme il est dit : « et il les compta avec des agneaux ».
5. On faisait quatre tirage au sort chaque jour le matin ; le premier tirage au sort [désignait] celui qui allait déblayer [les cendres de] l’autel. Quand ils font le [premier] tirage au sort, et que l’un a le mérite de déblayer [les cendres de l’autel], c’est lui qui dispose le bûcher, qui monte les deux bûches de bois sur l’autel et qui introduit une pelle pleine de [braises de] feu de l’autel extérieur sur l’autel d’or pour y offrir l’encens.
6. Le deuxième tirage au sort, il y a treize gagnants en fonction de leur disposition. Comment [cela se déroule-t-il] ? Le préposé leur dit : « levez le doigt » et fait le décompte de la manière précédemment décrite. Et celui qui est le premier gagnant égorge le sacrifice quotidien du matin. Le second, qui se tient à côté de lui [à droite] reçoit le sang du sacrifice quotidien et l’asperge. Le troisième proche du second enlève les cendres de l’autel intérieur, qui est l’autel de l’encens, et le quatrième, qui est à côté, nettoie le candélabre, et allume les lampes, et le cinquième monte la tête du sacrifice quotidien et sa jambe [droite] sur la rampe, le sixième monte les deux bras [pattes avant], le septième monte la pointe et la jambe [gauche]. Le huitième monte la poitrine et le cou, le neuvième monte les deux parois [costales], le dixième monte les entrailles, le onzième monte la fine fleur de farine [comme oblation] des [qui accompagne les] libations, le douzième monte les ‘havitine [du grand prêtre], et le treizième monte le vin des libations.
7. Le troisième tirage au sort, le préposé dit à tous les membres de la maison paternelle du jour : « celui qui n’a jamais brûlé l’encens de sa vie, qu’il se présente et participe au tirage au sort ». Ceux-ci [les personnes concernées] se rassemblent auprès du préposé et tirent au sort, et celui qui gagne ce tirage au sort a le mérite de brûler l’encens.
8. Pour le quatrième tirage au sort, tous se rassemblent et tirent au sort pour déterminer celui qui va monter les membres de la rampe sur l’autel. Ils font le tirage au sort et il y a un gagnant. Pour le sacrifice quotidien de l’après-midi, on ne fait pas d’autre tirage au sort. Plutôt, chaque cohen qui a droit à une des tâches le matin y a droit l’après-midi, à l’exception de l’encens, pour lequel on fait un autre tirage au sort l’après-midi, et tous les membres de la maison paternelle qui n’ont jamais brûlé l’encens se rassemblent et font un tirage au sort [entre eux]. Et si tous ont déjà brûlé [au moins une fois] l’encens, ils font le troisième tirage au sort le matin, et celui qui a droit [à cette tâche] le matin brûle [l’encens] l’après-midi.
9. Le chabbat, où il y a les sacrifices quotidiens et supplémentaires, les deux cuillers d’oliban [qui accompagnent les pains de propositions, soit des tâches supplémentaires], comment officient-ils ? Les membres de la maison paternelle du « corps de garde » sortant font un tirage au sort le matin et offrent le sacrifice quotidien du matin, et les deux agneaux supplémentaires apportés en holocauste comme sacrifice supplémentaire. Et quiconque a eu droit à une des tâches liées au sacrifice quotidien du matin y a droit [à cette tâche] pour les deux agneaux du sacrifice supplémentaire. Et l’autre « corps de garde » qui entre le chabbat fait d’autres tirages au sort pour le sacrifice quotidien de l’après-midi. Et ils partagent ensemble les pains de propositions.
10. Ils ne mangent pas le pain avant d’avoir brûlé les deux cuillers d’oliban sur le feu. Et l’oliban doit être salé comme les autres sacrifices.
11. Après le sacrifice supplémentaire, ils brûlent les deux cuillers [d’oliban], et deux cohanim offrent les deux cuillers [d’oliban].
12. Comment partagent-ils les pains de propositions tous les chabbat de l’année ? Le « corps de garde » entrant prend six pains et le « corps de garde » sortant prend six [pains]. Ceux qui entrent partagent entre eux au Nord, parce qu’ils sont prêts au service. Et ceux qui sortent partagent au Sud. Et lorsqu’il y a une des trois fêtes de pèlerinage qui tombe un chabbat, et de même, le chabbat durant la fête de Souccot, tous les « corps de gardes » partagent également les pains de proposition. Et de même, si le premier jour de Souccot tombe dimanche, tous les « corps de garde » partagent également la veille du jour de fête qui est chabbat les pains de propositions, parce qu’ils sont venus plus tôt pour le service. Et de même, si le dernier jour de fête tombe la veille de chabbat, tous les « corps de garde » partagent également les pains de proposition le chabbat à l’issu de la fête. Et ceci est une institution [des sages] pour que les cohanim s’attardent [et passent chabbat] afin de partager les pains de propositions, [de sorte que] si l’un des membres du « corps de garde » [devant officier] ne se présente pas, on en trouve un autre.
13. S’il y a un jour qui sépare le chabbat de la fête, par exemple, si le premier jour de Souccot tombe lundi ou le dernier jour de fête jeudi ou que le jour de Chavouot tombe lundi ou jeudi, [le chabbat qui précède la fête] le « corps de garde » dont le temps [de service] est déterminé sur cette semaine [passée] prend dix pains et celui [le corps de garde] qui entre en prend deux [dans le cas où la fête tombe un lundi et vice-versa dans le cas où la fête tombe un jeudi le chabbat qui suit la fête], parce qu’il ne leur reste [au corps de garde entrant ou sortant selon le cas] qu’un jour où ils officient seuls, qui est la veille de chabbat ou dimanche [selon le cas], et ils font preuve de paresse et seuls très peu viennent.
14. Le grand prêtre prend toujours la moitié des pains dont chaque « corps de garde » a eu droit, ainsi qu’il est dit : « et ce sera pour Aaron et pour ses fils » ; la moitié pour Aaron et la moitié pour ses fils. Et le grand prêtre ne prend pas un morceau, car cela n’est pas son honneur.