Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
28 Tichri 5785 / 10.30.2024
Lois relatives aux [fautes] involontaires
Elles comprennent cinq commandements positifs :
a) qu’un individuel offre un sacrifice expiatoire fixe pour une [faute] involontaire b) que celui qui ne sait pas s’il a fauté ou non offre un sacrifice de culpabilité jusqu’à ce qu’il sache et apporte son sacrifice expiatoire, et celui-ci est appelé : le sacrifice de culpabilité incertaine c) qu’un pêcheur offre un sacrifice de culpabilité pour certaines fautes déterminées, et celui-ci est appelé : le sacrifice de culpabilité certaine d) qu’un pêcheur apporte un sacrifice pour certaines fautes déterminées, si elle est riche : un animal, et si elle est pauvre : un volatile ou un dixième de eifa, et celui-ci est appelé : un sacrifice de nature variable e) que le [les membres du] Sanhédrin offrent un sacrifice s’ils commettent une erreur et donnent une directive contraire à la loi concernant l’une des [fautes] graves.
Et l'explication de ces commandements se trouve dans les chapitres que voici :
Premier Chapitre
1. Quiconque transgresse par inadvertance l’un des commandements négatifs qui comprend un acte, pour lequel on est passible de retranchement, est obligé d’offrir un sacrifice expiatoire, et il est un commandement positif qu’il offre son sacrifice expiatoire pour son inadvertance.
2. Tout commandement pour lequel on est passible de retranchement [si on a transgressé] délibérément, on est passible d’[apporter] un sacrifice expiatoire dans un cas de [transgression par] inadvertance, à l’exception de trois fautes : maudire [D.ieu], négliger la circoncision, [ne pas offrir] le sacrifice Pascal. [On n’offre pas de sacrifice expiatoire pour] le sacrifice Pascal et la circoncision parce que ce sont des commandements positifs, et un sacrifice expiatoire n’est apporté que dans le cas d’une erreur concernant un [commandement] négatif, ainsi qu’il est dit : « [en faisant] une des choses que l’Eterne-l a ordonné de ne pas faire [et se rende coupable] », celui qui maudit [D.ieu], parce qu’il n’y a pas d’acte, et il est dit : « pour celui qui agit par inadvertance », ce qui exclut celui qui maudit [D.ieu], parce que cela n’implique pas d’acte. C’est pourquoi, celui qui accepte une idole comme dieu, bien qu’il soit passible de retranchement s’il agit délibérément et soit lapidé [s’il est mis en garde], s’il accepte [cette idole comme dieu] par inadvertance, il est exempt du sacrifice, parce qu’il n’a pas réalisé d’acte, et il est dit : « en faisant une ».
3. Toutes les [fautes] de la Thora où la peine de retranchement est impliquée, à l’exception des trois cas précédemment évoqués, si un particulier transgresse l’une d’elles par inadvertance, il apporte un sacrifice expiatoire de nature fixe, à l’exception [des cas suivants :] une personne impure qui a mangé une offrande, et une personne impure qui est entrée dans le Temple, où les deux n’apportent pas de sacrifice expiatoire de nature fixe mais un sacrifice de nature variable, comme cela sera expliqué.
4. Un sacrifice expiatoire de nature fixe est celui qui consiste en un animal seulement, et un sacrifice de nature variable est un sacrifice qui n’est pas fixe [mais dépend des moyens de chacun :] s’il [la personne concernée] est riche, il apporte un animal en sacrifice expiatoire, et s’il est pauvre, il apporte un volatile ou un dixième de eifa, comme cela sera expliqué. Tu apprends donc que toutes les fautes pour lesquelles un individuel apporte dans un cas de [transgression par] inadvertance un sacrifice expiatoire fixe sont au nombre de quarante-trois ; ce sont : 1), celui qui a des rapports avec sa mère, 2) celui qui a des rapports avec sa belle-mère, 3) celui qui a des rapports avec la grand-mère maternelle [de sa femme], 4) celui qui a des rapports avec la grand-mère paternelle [de sa femme], 5) celui qui a des rapports avec sa fille, 6) celui qui a des rapports avec la fille de sa fille, 7) celui qui a des rapports avec la fille de son fils, 8) celui qui a des rapports avec la fille de sa femme [même si elle n’est pas sa fille], 9) celui qui a des rapports avec la fille de sa fille [de sa femme], 10) celui qui a des rapports avec la fille de son fils [de sa femme], 11) celui qui a des rapports avec sa sœur [par son père ou par sa mère] 12) celui qui a des rapports avec sa sœur qui est la fille de la femme de son père, 13) celui qui a des rapports avec la sœur de son père, 14) celui qui a des rapports avec la sœur de sa mère, 15) celui qui a des rapports avec la sœur de sa femme [du vivant de celle-ci], 16) celui qui a des rapports avec la femme de son père [même si elle n’est pas sa mère], 17) celui qui a des rapports avec la femme du frère de son père, 18) celui qui a des rapports avec sa bru, 19) celui qui a des rapports avec la femme de son frère, 20) celui qui a des rapports avec une femme mariée, 21) celui qui a des rapports avec une [femme] nidda, 22) celui qui a des rapports avec un homme, 23) celui qui a des rapports avec son père, 24) celui qui a des rapports avec le frère de son père, 25) celui qui a des rapports avec un animal, 26) une femme qui subit [a des rapports avec] un animal. Tous les cas où la peine de retranchement est impliquée en ce qui concerne les relations illicites sont donc au nombre de vingt-trois , et en ce qui concerne les autres fautes, dix-sept, les voici : 1) celui qui sert une idole par un acte, 2) celui qui donne de sa descendance à Molekh, 3) celui qui suit les pratiques de Ov, 4) celui qui suit les pratiques de Idoni par un acte, 5) celui qui profane le chabbat, 6) celui qui accomplit un travail le jour de Kippour, 7) celui qui mange et boit le jour de Kippour, 8) celui qui mange [d’une offrande] notar, 9) celui qui consomme du levain à Pessa’h, 10) celui qui mange de la graisse, 11) celui qui consomme du sang, 12) celui qui mange [d’une offrande] pigoul, 13) celui qui abat des sacrifices à l’extérieur de l’enceinte [du Temple], 14) celui qui offre un sacrifice en-dehors de l’enceinte [du Temple], 15) celui qui confectionne une huile d’onction [avec les mêmes ingrédients dans les mêmes proportions pour s’enduire le corps], 16) celui qui confectionne un encens [similaire pour profiter de son odeur], 17) celui qui s’enduit de l’huile d’onction, soit quarante-trois fautes pour lesquelles on apporte un sacrifice expiatoire de nature fixe dans un cas d’inadvertance. Quel sacrifice une personne ayant [transgressé] par inadvertance apporte-t-elle [un sacrifice expiatoire] dans l’un de ces cas ? Si elle a [commis une faute] liée à l’idolâtrie par inadvertance, elle apporte une chèvre âgée d’un an [c'est-à-dire dans sa première année] comme sacrifice expiatoire, dont il est fait référence dans la section : « Chela’h Lekha », que le pêcheur soit un homme ordinaire, le roi, le grand prêtre ou le [prêtre] oint pour la guerre ; tous ont le même statut en ce qui concerne une [faute par] inadvertance liée à l’idolâtrie. Par contre, s’il a, par inadvertance, [commis] l’une des quarante-deux autres [fautes], [la règle suivante est appliquée :] s’il est un homme ordinaire, il apporte un bouc mâle ou une brebis, qui est le sacrifice d’ « un individu parmi le peuple » mentionné dans la section Vaykra. Et si c’est le roi qui [faute] par inadvertance dans l’un de ces cas, il apporte un bouc comme sacrifice expiatoire. Si c’est le prêtre oint [pour la guerre qui faute], il apporte un taureau comme sacrifice expiatoire, et celui-ci est brûlé, comme cela a été expliqué.
5. [Cette loi s’applique] pour un individuel comme pour une collectivité, ainsi qu’il est dit : « une seule loi sera pour vous, pour celui qui agit par inadvertance ». Comment cela s'applique-t-il ? Si les habitants d’une contrée ont [fauté] par inadvertance et ont pensé qu’aujourd’hui [un jour défini] était un jour profane alors que c’était le jour de Kippour, et tous ont mangé et ont fait un travail, chacun d’entre eux apporte deux sacrifices expiatoires, des moutons ou des boucs. Et de même, si tous [ont commis une faute] par inadvertance et ont brûlé [un encens] à une idole, chacun de ceux qui ont servi [cette idole] apporte une chèvre âgée d’un an [c'est-à-dire dans sa première année] comme sacrifice expiatoire.
a) qu’un individuel offre un sacrifice expiatoire fixe pour une [faute] involontaire b) que celui qui ne sait pas s’il a fauté ou non offre un sacrifice de culpabilité jusqu’à ce qu’il sache et apporte son sacrifice expiatoire, et celui-ci est appelé : le sacrifice de culpabilité incertaine c) qu’un pêcheur offre un sacrifice de culpabilité pour certaines fautes déterminées, et celui-ci est appelé : le sacrifice de culpabilité certaine d) qu’un pêcheur apporte un sacrifice pour certaines fautes déterminées, si elle est riche : un animal, et si elle est pauvre : un volatile ou un dixième de eifa, et celui-ci est appelé : un sacrifice de nature variable e) que le [les membres du] Sanhédrin offrent un sacrifice s’ils commettent une erreur et donnent une directive contraire à la loi concernant l’une des [fautes] graves.
Et l'explication de ces commandements se trouve dans les chapitres que voici :
Premier Chapitre
1. Quiconque transgresse par inadvertance l’un des commandements négatifs qui comprend un acte, pour lequel on est passible de retranchement, est obligé d’offrir un sacrifice expiatoire, et il est un commandement positif qu’il offre son sacrifice expiatoire pour son inadvertance.
2. Tout commandement pour lequel on est passible de retranchement [si on a transgressé] délibérément, on est passible d’[apporter] un sacrifice expiatoire dans un cas de [transgression par] inadvertance, à l’exception de trois fautes : maudire [D.ieu], négliger la circoncision, [ne pas offrir] le sacrifice Pascal. [On n’offre pas de sacrifice expiatoire pour] le sacrifice Pascal et la circoncision parce que ce sont des commandements positifs, et un sacrifice expiatoire n’est apporté que dans le cas d’une erreur concernant un [commandement] négatif, ainsi qu’il est dit : « [en faisant] une des choses que l’Eterne-l a ordonné de ne pas faire [et se rende coupable] », celui qui maudit [D.ieu], parce qu’il n’y a pas d’acte, et il est dit : « pour celui qui agit par inadvertance », ce qui exclut celui qui maudit [D.ieu], parce que cela n’implique pas d’acte. C’est pourquoi, celui qui accepte une idole comme dieu, bien qu’il soit passible de retranchement s’il agit délibérément et soit lapidé [s’il est mis en garde], s’il accepte [cette idole comme dieu] par inadvertance, il est exempt du sacrifice, parce qu’il n’a pas réalisé d’acte, et il est dit : « en faisant une ».
3. Toutes les [fautes] de la Thora où la peine de retranchement est impliquée, à l’exception des trois cas précédemment évoqués, si un particulier transgresse l’une d’elles par inadvertance, il apporte un sacrifice expiatoire de nature fixe, à l’exception [des cas suivants :] une personne impure qui a mangé une offrande, et une personne impure qui est entrée dans le Temple, où les deux n’apportent pas de sacrifice expiatoire de nature fixe mais un sacrifice de nature variable, comme cela sera expliqué.
4. Un sacrifice expiatoire de nature fixe est celui qui consiste en un animal seulement, et un sacrifice de nature variable est un sacrifice qui n’est pas fixe [mais dépend des moyens de chacun :] s’il [la personne concernée] est riche, il apporte un animal en sacrifice expiatoire, et s’il est pauvre, il apporte un volatile ou un dixième de eifa, comme cela sera expliqué. Tu apprends donc que toutes les fautes pour lesquelles un individuel apporte dans un cas de [transgression par] inadvertance un sacrifice expiatoire fixe sont au nombre de quarante-trois ; ce sont : 1), celui qui a des rapports avec sa mère, 2) celui qui a des rapports avec sa belle-mère, 3) celui qui a des rapports avec la grand-mère maternelle [de sa femme], 4) celui qui a des rapports avec la grand-mère paternelle [de sa femme], 5) celui qui a des rapports avec sa fille, 6) celui qui a des rapports avec la fille de sa fille, 7) celui qui a des rapports avec la fille de son fils, 8) celui qui a des rapports avec la fille de sa femme [même si elle n’est pas sa fille], 9) celui qui a des rapports avec la fille de sa fille [de sa femme], 10) celui qui a des rapports avec la fille de son fils [de sa femme], 11) celui qui a des rapports avec sa sœur [par son père ou par sa mère] 12) celui qui a des rapports avec sa sœur qui est la fille de la femme de son père, 13) celui qui a des rapports avec la sœur de son père, 14) celui qui a des rapports avec la sœur de sa mère, 15) celui qui a des rapports avec la sœur de sa femme [du vivant de celle-ci], 16) celui qui a des rapports avec la femme de son père [même si elle n’est pas sa mère], 17) celui qui a des rapports avec la femme du frère de son père, 18) celui qui a des rapports avec sa bru, 19) celui qui a des rapports avec la femme de son frère, 20) celui qui a des rapports avec une femme mariée, 21) celui qui a des rapports avec une [femme] nidda, 22) celui qui a des rapports avec un homme, 23) celui qui a des rapports avec son père, 24) celui qui a des rapports avec le frère de son père, 25) celui qui a des rapports avec un animal, 26) une femme qui subit [a des rapports avec] un animal. Tous les cas où la peine de retranchement est impliquée en ce qui concerne les relations illicites sont donc au nombre de vingt-trois , et en ce qui concerne les autres fautes, dix-sept, les voici : 1) celui qui sert une idole par un acte, 2) celui qui donne de sa descendance à Molekh, 3) celui qui suit les pratiques de Ov, 4) celui qui suit les pratiques de Idoni par un acte, 5) celui qui profane le chabbat, 6) celui qui accomplit un travail le jour de Kippour, 7) celui qui mange et boit le jour de Kippour, 8) celui qui mange [d’une offrande] notar, 9) celui qui consomme du levain à Pessa’h, 10) celui qui mange de la graisse, 11) celui qui consomme du sang, 12) celui qui mange [d’une offrande] pigoul, 13) celui qui abat des sacrifices à l’extérieur de l’enceinte [du Temple], 14) celui qui offre un sacrifice en-dehors de l’enceinte [du Temple], 15) celui qui confectionne une huile d’onction [avec les mêmes ingrédients dans les mêmes proportions pour s’enduire le corps], 16) celui qui confectionne un encens [similaire pour profiter de son odeur], 17) celui qui s’enduit de l’huile d’onction, soit quarante-trois fautes pour lesquelles on apporte un sacrifice expiatoire de nature fixe dans un cas d’inadvertance. Quel sacrifice une personne ayant [transgressé] par inadvertance apporte-t-elle [un sacrifice expiatoire] dans l’un de ces cas ? Si elle a [commis une faute] liée à l’idolâtrie par inadvertance, elle apporte une chèvre âgée d’un an [c'est-à-dire dans sa première année] comme sacrifice expiatoire, dont il est fait référence dans la section : « Chela’h Lekha », que le pêcheur soit un homme ordinaire, le roi, le grand prêtre ou le [prêtre] oint pour la guerre ; tous ont le même statut en ce qui concerne une [faute par] inadvertance liée à l’idolâtrie. Par contre, s’il a, par inadvertance, [commis] l’une des quarante-deux autres [fautes], [la règle suivante est appliquée :] s’il est un homme ordinaire, il apporte un bouc mâle ou une brebis, qui est le sacrifice d’ « un individu parmi le peuple » mentionné dans la section Vaykra. Et si c’est le roi qui [faute] par inadvertance dans l’un de ces cas, il apporte un bouc comme sacrifice expiatoire. Si c’est le prêtre oint [pour la guerre qui faute], il apporte un taureau comme sacrifice expiatoire, et celui-ci est brûlé, comme cela a été expliqué.
5. [Cette loi s’applique] pour un individuel comme pour une collectivité, ainsi qu’il est dit : « une seule loi sera pour vous, pour celui qui agit par inadvertance ». Comment cela s'applique-t-il ? Si les habitants d’une contrée ont [fauté] par inadvertance et ont pensé qu’aujourd’hui [un jour défini] était un jour profane alors que c’était le jour de Kippour, et tous ont mangé et ont fait un travail, chacun d’entre eux apporte deux sacrifices expiatoires, des moutons ou des boucs. Et de même, si tous [ont commis une faute] par inadvertance et ont brûlé [un encens] à une idole, chacun de ceux qui ont servi [cette idole] apporte une chèvre âgée d’un an [c'est-à-dire dans sa première année] comme sacrifice expiatoire.