Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
5 Kislev 5785 / 12.06.2024
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Quatorze
1. Une impureté ne pénètre et ne sort d’un ohel que par une ouverture d’un téfah sur un téfah. Comment cela s'applique-t-il ? Une ouverture qui sépare deux maisons ou une maison et un étage, si elle a une surface d’un téfah sur un téfah et qu’une impureté se trouve dans l’un d’eux [dans l’une des deux maisons ou dans la maison ou l’étage], la seconde maison est impure. Si l’ouverture n’a pas [une surface d’]un téfah [sur un téfah], l’impureté n’en sort pas et ne pénètre pas dans le second ohel. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour une ouverture qu’un homme a faite pour un usage général. Mais une ouverture qu’un homme a faite pour laisser pénétrer la lumière, la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est un poundione, et l’impureté sort par celle-ci. Comment cela s'applique-t-il ? S’il y a une impureté dans la maison et qu’un homme vient et s’appuie sur cette fenêtre [faite] pour la lumière ou pose dessus un ustensile, ou est recouvert par un ohel adjacent au mur [où se trouve la fenêtre], tout ce qui est à l’intérieur du ohel devient impur parce que l’impureté sort par celui-ci. Et une ouverture qui est faite pour [laisse pénétrer] la lumière est celle qui n’est pas recouverte par un toit au-dessus mais est découverte au soleil.
2. Une ouverture qui n’a pas été faite par un homme, par exemple, qui a été creusée par l’eau ou par des petits animaux ou qui est due à l’érosion, ou une ouverture qui a été bouchée par un bouche-trou, et le bouche-trou a été retiré, ou qui avait du verre [qui la fermait] et il a été brisé, la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est [la taille d’]un poing [du géant appelé Ben Batia’h], ce qui correspond à la taille d’une grande tête d’un homme, à condition qu’il n’ait pas eu l’intention [de s’en servir] pour son utilisation. Mais s’il a eu l’intention de l’utiliser, la mesure [minimale pour laisser passer l’impureté] est un téfah. S’il a eu l’intention [de laisser pénétrer] la lumière, la mesure [minimale] est la taille d’un poundione, car l’intention dans ce cas est considérée comme un acte.
3. Une ouverture pour la lumière que l’on a commencé à boucher et que l’on n’a pas terminé [de boucher] parce qu’il n’y avait pas de ciment, ou parce que l’on a été appelé par un ami ou parce que la nuit du chabbat a commencé, et il est resté une petite partie [de cette ouverture], s’il est resté une hauteur de deux largeurs de doigt sur une largeur de pouce, cela communique l’impureté. [S’il est resté] moins que cela, cela est considéré comme bouché.
4. Une grande ouverture faite pour [laisser passer] la lumière dans laquelle il y a un treillage [tissé de roseaux] ou quelque chose de semblable, s’il y a à un endroit la taille d’un poundione, cela communique l’impureté et cela fait sortir l’impureté. Si les trous du treillage sont fins et qu’aucun d’eux n’a pas la taille d’un poundione, elle est considérée comme fermée. Et de même, une ouverture faite pour un usage [général] dans laquelle il y a des treillages s’il y a à un endroit une surface carrée d’un téfah sur un téfah, cela communique et cela laisse sortir [l’impureté]. Et sinon, elle [l’ouverture] est considérée comme si elle était bouchée.
5. Une fenêtre découverte, la mesure [minimale pour que l’impureté y pénètre] est la taille d’un poundione, parce qu’elle n’est faite que pour [laisser passer] la lumière, comme nous l’avons expliqué. Si on construit une maison à l’extérieur [devant la fenêtre], et que cette fenêtre est [maintenant] sous un toit, et est entre les deux maisons, la mesure [minimale pour que l’impureté y pénètre] est [une surface d’]un téfah [sur un téfah]. Si le plafond [de la seconde maison] est situé au milieu de la fenêtre [de la première, c'est-à-dire qu’il bloque la partie inférieure de la fenêtre, tandis que la lumière pénètre par la partie supérieure], la [mesure minimale dans la] partie inférieure en dessous du toit est un téfah, et la [mesure minimale dans la] partie supérieure au-dessus du toit est la taille d’un poundione, parce qu’elle est découverte.
6. Un trou au milieu de la porte ou [une porte] dans laquelle le menuisier a laissé un espace découvert en haut ou en bas, ou a fermé [la porte] et n’a pas terminé de la serrer, de sorte qu’il est resté un espace découvert entre les deux portes, ou il a fermé la porte et le vent l’a ouverte, dans tous ces cas, si l’ouverture fait la taille d’un poing [cf. § 2], l’impureté peut sortir et peut pénétrer par cet espace ouvert. Et s’il n’y a pas la taille d’un poing, elle est considérée comme bouchée.
7. Celui qui fait un trou dans le mur pour y poser un jonc ou un grand clou ou pour y observer les passants ou pour discuter avec un ami, cela est considéré comme une fenêtre faite pour un usage [général] et la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est un téfah.
2. Une ouverture qui n’a pas été faite par un homme, par exemple, qui a été creusée par l’eau ou par des petits animaux ou qui est due à l’érosion, ou une ouverture qui a été bouchée par un bouche-trou, et le bouche-trou a été retiré, ou qui avait du verre [qui la fermait] et il a été brisé, la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est [la taille d’]un poing [du géant appelé Ben Batia’h], ce qui correspond à la taille d’une grande tête d’un homme, à condition qu’il n’ait pas eu l’intention [de s’en servir] pour son utilisation. Mais s’il a eu l’intention de l’utiliser, la mesure [minimale pour laisser passer l’impureté] est un téfah. S’il a eu l’intention [de laisser pénétrer] la lumière, la mesure [minimale] est la taille d’un poundione, car l’intention dans ce cas est considérée comme un acte.
3. Une ouverture pour la lumière que l’on a commencé à boucher et que l’on n’a pas terminé [de boucher] parce qu’il n’y avait pas de ciment, ou parce que l’on a été appelé par un ami ou parce que la nuit du chabbat a commencé, et il est resté une petite partie [de cette ouverture], s’il est resté une hauteur de deux largeurs de doigt sur une largeur de pouce, cela communique l’impureté. [S’il est resté] moins que cela, cela est considéré comme bouché.
4. Une grande ouverture faite pour [laisser passer] la lumière dans laquelle il y a un treillage [tissé de roseaux] ou quelque chose de semblable, s’il y a à un endroit la taille d’un poundione, cela communique l’impureté et cela fait sortir l’impureté. Si les trous du treillage sont fins et qu’aucun d’eux n’a pas la taille d’un poundione, elle est considérée comme fermée. Et de même, une ouverture faite pour un usage [général] dans laquelle il y a des treillages s’il y a à un endroit une surface carrée d’un téfah sur un téfah, cela communique et cela laisse sortir [l’impureté]. Et sinon, elle [l’ouverture] est considérée comme si elle était bouchée.
5. Une fenêtre découverte, la mesure [minimale pour que l’impureté y pénètre] est la taille d’un poundione, parce qu’elle n’est faite que pour [laisser passer] la lumière, comme nous l’avons expliqué. Si on construit une maison à l’extérieur [devant la fenêtre], et que cette fenêtre est [maintenant] sous un toit, et est entre les deux maisons, la mesure [minimale pour que l’impureté y pénètre] est [une surface d’]un téfah [sur un téfah]. Si le plafond [de la seconde maison] est situé au milieu de la fenêtre [de la première, c'est-à-dire qu’il bloque la partie inférieure de la fenêtre, tandis que la lumière pénètre par la partie supérieure], la [mesure minimale dans la] partie inférieure en dessous du toit est un téfah, et la [mesure minimale dans la] partie supérieure au-dessus du toit est la taille d’un poundione, parce qu’elle est découverte.
6. Un trou au milieu de la porte ou [une porte] dans laquelle le menuisier a laissé un espace découvert en haut ou en bas, ou a fermé [la porte] et n’a pas terminé de la serrer, de sorte qu’il est resté un espace découvert entre les deux portes, ou il a fermé la porte et le vent l’a ouverte, dans tous ces cas, si l’ouverture fait la taille d’un poing [cf. § 2], l’impureté peut sortir et peut pénétrer par cet espace ouvert. Et s’il n’y a pas la taille d’un poing, elle est considérée comme bouchée.
7. Celui qui fait un trou dans le mur pour y poser un jonc ou un grand clou ou pour y observer les passants ou pour discuter avec un ami, cela est considéré comme une fenêtre faite pour un usage [général] et la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est un téfah.