Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
7 Kislev 5785 / 12.08.2024
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Seize
1. [Soit le cas suivant :] une lucarne est au milieu du toit d’une maison, qu’elle ait un espace d’un téfah ou non, et une impureté est en dessous du toit de la maison ; ce qui est en face de la lucarne est pur, parce que cela est découvert, et le reste de la maison est impur. Si l’impureté est en dessous de la lucarne seulement, toute la maison est pure. Si une partie de l’impureté est en dessous du toit et une partie est en dessous de la lucarne, [la règle suivante est appliquée :] si la lucarne a une surface d’un téfah [sur un téfah], toute la maison est impure, et ce qui est face à l’impureté est impur. Si elle [la lucarne] n’a pas une surface d’un téfah [sur un téfah], si [la taille de] l’impureté est suffisamment importante pour que si elle est partagée, il y ait la quantité [minimale] en dessous du toit et la quantité [minimale] en dessous de la lucarne, tout est impur. Et sinon, la maison est impure et ce qui est face à la lucarne est pur. Si la lucarne a une surface d’un téfah [sur un téfah] et qu’un homme met son pied sur la lucarne [bouchant ainsi l’espace de la lucarne], tout devient un seul ohel, et que l’impureté soit en dessous du toit seulement ou en dessous de la lucarne seulement, tout est impur : la maison et ce qui est en face de la lucarne, et l’homme qui mêle l’impureté [dans la maison] est impur, parce qu’il recouvre l’impureté. Si la lucarne n’a pas une surface d’un téfah [sur un téfah], et que l’impureté est en dessous du toit, celui qui met son pied au-dessus [de la lucarne] est pur, parce que l’impureté ne sort pas par [une ouverture de] moins d’un téfah. Si l’impureté est en dessous de la lucarne, [on applique la règle suivante :] si l’impureté a précédé son pied, il est impur, parce qu’il a recouvert l’impureté. Si son pied a précédé l’impureté, il est pur, car son pied est une partie du ohel, et l’impureté ne sort pas vers lui.
2. S’il y avait le volume d’une olive d’un cadavre dans la bouche d’un corbeau et qu’il a recouvert une lucarne, de sorte que le volume d’une olive [du cadavre] se trouvait dans l’espace de la lucarne, bien qu’il n’y ait pas une ouverture d’un téfah [sur un téfah], la maison est impure.
3. Soit une maison et une lucarne au milieu du plafond de la maison, et un étage au-dessus, et une autre lucarne se trouve au milieu du toit de l’étage, et les lucarnes dont situées l’une au-dessus de l’autre, qu’il y ait dans les lucarnes une ouverture d’un téfah [sur un téfah], ou qu’il n’y ait pas une ouverture d’un téfah [sur un téfah], et une impureté se trouve dans la maison, ce qui est en face des lucarnes est pur, et le reste [de ce qui se trouve dans la maison et à l’étage] est impur. Si l’impureté est en face des lucarnes, la maison entière [y compris l’étage] est pure. Si les lucarnes ont une ouverture d’un téfah [sur un téfah], et que l’impureté est en dessous du toit de la maison ou face aux lucarnes, et que l’on a placé un élément susceptible de contracter l’impureté sur la lucarne de la maison ou sur la lucarne de l’étage, tout est impur, car une chose impure ne peut pas faire séparation. Si on a placé un élément qui ne contracte pas l’impureté sur la lucarne de la maison, la maison est impure et l’étage est pur. Si on l’a placé sur la lucarne de l’étage, la maison et l’étage sont impurs, et ce qui est en face [de la lucarne] jusqu’au ciel est pur. S’il n’y a pas une ouverture d’un téfah [sur un téfah] dans les lucarnes et que l’impureté se trouve en dessous du toit de la maison, que l’on ait placé une chose susceptible de contracter l’impureté ou une chose qui ne contracte pas l’impureté, sur la lucarne de la maison ou sur la lucarne de l’étage, seule la maison est impure [et non l’étage] car l’impureté ne sort pas vers l’étage par [une ouverture de] moins d’un téfah. Si l’impureté est [dans la maison] en face des lucarnes et que l’on a placé un élément susceptible de contracter l’impureté au-dessus ou en dessous [de la lucarne de la maison], la maison et l’étage sont impurs, car l’impureté a été mêlée [dans toute la maison]. Si on a placé un élément qui ne contracte pas l’impureté au-dessus ou en dessous, seule la maison est impure. Et toutes ces lois concernent celui qui fait une lucarne. Par contre, un toit qui a été diminué de lui-même, la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est un poing [cf. ch. 14 § 2], comme nous l’avons expliqué.
4. Celui qui diminue la couche d’argile [qu’il y a entre les poutres du plafond de la maison], de sorte qu’il forme une ouverture dans le plafond de la maison [entre la maison et l’étage] afin que puisse y pénétrer le pied du lit d’enfant [enveloppé de métal], et le pied du lit bouche l’ouverture, si elle [la lucarne] a une surface d’un téfah [sur un téfah] et l’impureté se trouve dans la maison, même l’étage est impur, car un ustensile susceptible de contracter l’impureté ne fait pas séparation. Et si elle n’a pas une surface d’un téfah [sur un téfa’h], l’étage est pur, et le pied [du lit] qui est en dessous est impur, comme des ustensiles qui recouvrent [un cadavre]. Si la couche d’argile s’ouvre [se défait] d’elle-même, la mesure [minimale pour que pénètre l’impureté] est la taille d’un poing, comme nous l’avons expliqué.
5. Soit une lucarne au milieu du toit de la maison et une marmite [en argile] est posée sur le sol, et est positionnée face à la lucarne, de sorte que si elle était montée, elle sortirait juste de la lucarne, et une impureté se trouve en dessous de la marmite écrasée [c'est-à-dire sans avoir un espace d’un téfah] entre elle [le marmite] et le sol, ou l’impureté se trouve dans la marmite ou au-dessus, l’impureté transperce et monte et transperce et descend, et seul ce qui est situé en face d’elle est impur et la maison est entièrement pure. Si la marmite est à une hauteur d’un téfah du sol et l’impureté est en dessous d’elle ou en dessous du toit de la maison, la maison est entièrement impure et ce qui est en dessous de la marmite est impur, car cela [le toit de la maison avec la marmite] est un ohel, mais l’intérieur de la marmite et sa paroi extérieure sont purs, car un récipient en argile ne contracte pas impur par sa paroi extérieure, et l’espace intérieur de la marmite est découvert. S’il y a un ustensile à l’intérieur ou au-dessus de celle-ci, il est pur. Si l’impureté est à l’intérieur ou au-dessus d’elle, toute la maison est pure, car l’impureté est face à la lucarne seulement. Si la marmite est en dessous de la lucarne et que la lucarne est plus grande que la marmite, de sorte que si l’on sort la marmite par la lucarne, il y aura entre elle et les parois de la lucarne un téfah, bien que la marmite soit à un téfah du sol et que l’impureté soit à l’intérieur d’elle, au-dessus, ou en dessous, la maison est pure. Si la marmite est posée sur le seuil de la maison, de sorte que si on la monte, il y aura un téfah [de cette marmite] à l’intérieur du linteau, et il y a une impureté « écrasée » en dessous d’elle, à l’intérieur d’elle ou au-dessus d’elle, l’impureté transperce et s’élève et transperce et descend. Si elle est à une hauteur d’un téfah du sol et qu’une impureté est en dessous d’elle ou dans la maison, ce qui est en dessous d’elle et dans la maison est impur, car tout est un seul ohel, et ce qui est à l’intérieur d’elle et au-dessus d’elle est pure. Si l’impureté est à l’intérieur d’elle ou au-dessus d’elle, la maison est impure, parce qu’elle touche un téfah à l’intérieur du linteau [si on la monte droite]. Et de même, ce qui est en dessous d’elle est impur, parce que l’impureté sort par le dessus de la maison puisque tout est un seul ohel. C’est pourquoi, si elle ne touche pas un téfah dans le linteau, parce qu’elle est située sur le côté du linteau et une impureté est en dessous d’elle, n’est impur que ce qui est en dessous d’elle mais la maison est pure.
6. Les poutres d’une maison et d’un étage qui n’ont pas de toiture [c'est-à-dire de couche d’argile ou de planches entre les poutres], et qui sont positionnées chaque poutre en face de l’autre [les poutres de la maison en face des poutres de l’étage], et l’espace [entre les poutres de la maison] est positionné face à l’espace [entre les poutres de l’étage], et une impureté se trouve en dessous de l’une d’elles [d’une des poutres de la maison], ce qui est en dessous d’elle seulement est impur. Si l’impureté est située entre la [poutre] inférieure et la [poutre] supérieure, l’espace entre les deux seulement est impur. Si l’impureté est au-dessus de la [poutre] supérieure, ce qui est face à elle jusqu’au ciel est impur. Si les poutres supérieures sont positionnées face à l’espace entre les poutres inférieures et l’impureté est en dessous de l’une d’elles, ce qui est en dessous de toutes [les poutres] est impur. Si l’impureté est au-dessus de la poutre supérieure, ce qui est face à l’impureté jusqu’au ciel est impur. Si les poutres n’ont pas [une surface d’]un téfah [sur un téfah], qu’elles soient positionnées l’une au-dessus de l’autre, ou que les [poutres] supérieures soient face à l’espace [entre les poutres] inférieures, et l’impureté est en dessous d’elles, entre elles ou au-dessus d’elles, l’impureté transperce et monte, et transperce et descend, et ne rend impur que ce qui est en face d’elle, parce que toute impureté qui n’est pas en dessous d’une surface d’un téfah [sur un téfah] haute d’un téfah est considérée comme écrasée. Une maison dont le toit et les murs se sont fendus, et sont devenus deux parties, et l’impureté est située dans la partie extérieure, où se trouve la porte, les ustensiles qui sont dans la partie intérieure sont tous purs. Si l’impureté est située dans la partie intérieure, si la largeur de la fente est celle d’un fil à plomb, les ustensiles qui sont dans la partie extérieure sont purs. Et si [la largeur de la fissure] est inférieure à cela, ils sont impurs.
7. Soit une excédra qui s’est fendue [c'est-à-dire que le toit s’est fendu] et une impureté se trouve d’un côté, les ustensiles qui sont du second côté sont purs, car ce sont deux ohel l’un à côté de l’autre, avec un espace entre eux, puisque la fente est sur tout le toit. Si on pose le pied ou un roseau au-dessus de la fente, l’impureté est mêlée [dans tout l’espace de l’excédra]. Si on pose le roseau sur le sol en face de la fente, même [si on pose] un grand récipient, il ne mêle pas l’impureté [dans toute la excédra], à moins qu’il soit haut d’un téfah en dessous de la fente. Si un homme est étendu à terre en dessous de la fente, il mêle l’impureté, car un homme est creux, et la partie supérieure [de son corps] est considérée comme un ohel qui a une hauteur d’un téfah. Et de même, s’il y a en dessous de la fente des vêtements pliés posés sur le sol l’un sur l’autre, et le [vêtement] supérieur est situé à plus d’un téfah du sol, cela mêle l’impureté, et tous les vêtements qui sont en dessous sont considérés comme des ustensiles en dessous d’un ohel.
2. S’il y avait le volume d’une olive d’un cadavre dans la bouche d’un corbeau et qu’il a recouvert une lucarne, de sorte que le volume d’une olive [du cadavre] se trouvait dans l’espace de la lucarne, bien qu’il n’y ait pas une ouverture d’un téfah [sur un téfah], la maison est impure.
3. Soit une maison et une lucarne au milieu du plafond de la maison, et un étage au-dessus, et une autre lucarne se trouve au milieu du toit de l’étage, et les lucarnes dont situées l’une au-dessus de l’autre, qu’il y ait dans les lucarnes une ouverture d’un téfah [sur un téfah], ou qu’il n’y ait pas une ouverture d’un téfah [sur un téfah], et une impureté se trouve dans la maison, ce qui est en face des lucarnes est pur, et le reste [de ce qui se trouve dans la maison et à l’étage] est impur. Si l’impureté est en face des lucarnes, la maison entière [y compris l’étage] est pure. Si les lucarnes ont une ouverture d’un téfah [sur un téfah], et que l’impureté est en dessous du toit de la maison ou face aux lucarnes, et que l’on a placé un élément susceptible de contracter l’impureté sur la lucarne de la maison ou sur la lucarne de l’étage, tout est impur, car une chose impure ne peut pas faire séparation. Si on a placé un élément qui ne contracte pas l’impureté sur la lucarne de la maison, la maison est impure et l’étage est pur. Si on l’a placé sur la lucarne de l’étage, la maison et l’étage sont impurs, et ce qui est en face [de la lucarne] jusqu’au ciel est pur. S’il n’y a pas une ouverture d’un téfah [sur un téfah] dans les lucarnes et que l’impureté se trouve en dessous du toit de la maison, que l’on ait placé une chose susceptible de contracter l’impureté ou une chose qui ne contracte pas l’impureté, sur la lucarne de la maison ou sur la lucarne de l’étage, seule la maison est impure [et non l’étage] car l’impureté ne sort pas vers l’étage par [une ouverture de] moins d’un téfah. Si l’impureté est [dans la maison] en face des lucarnes et que l’on a placé un élément susceptible de contracter l’impureté au-dessus ou en dessous [de la lucarne de la maison], la maison et l’étage sont impurs, car l’impureté a été mêlée [dans toute la maison]. Si on a placé un élément qui ne contracte pas l’impureté au-dessus ou en dessous, seule la maison est impure. Et toutes ces lois concernent celui qui fait une lucarne. Par contre, un toit qui a été diminué de lui-même, la mesure [minimale pour laisser pénétrer l’impureté] est un poing [cf. ch. 14 § 2], comme nous l’avons expliqué.
4. Celui qui diminue la couche d’argile [qu’il y a entre les poutres du plafond de la maison], de sorte qu’il forme une ouverture dans le plafond de la maison [entre la maison et l’étage] afin que puisse y pénétrer le pied du lit d’enfant [enveloppé de métal], et le pied du lit bouche l’ouverture, si elle [la lucarne] a une surface d’un téfah [sur un téfah] et l’impureté se trouve dans la maison, même l’étage est impur, car un ustensile susceptible de contracter l’impureté ne fait pas séparation. Et si elle n’a pas une surface d’un téfah [sur un téfa’h], l’étage est pur, et le pied [du lit] qui est en dessous est impur, comme des ustensiles qui recouvrent [un cadavre]. Si la couche d’argile s’ouvre [se défait] d’elle-même, la mesure [minimale pour que pénètre l’impureté] est la taille d’un poing, comme nous l’avons expliqué.
5. Soit une lucarne au milieu du toit de la maison et une marmite [en argile] est posée sur le sol, et est positionnée face à la lucarne, de sorte que si elle était montée, elle sortirait juste de la lucarne, et une impureté se trouve en dessous de la marmite écrasée [c'est-à-dire sans avoir un espace d’un téfah] entre elle [le marmite] et le sol, ou l’impureté se trouve dans la marmite ou au-dessus, l’impureté transperce et monte et transperce et descend, et seul ce qui est situé en face d’elle est impur et la maison est entièrement pure. Si la marmite est à une hauteur d’un téfah du sol et l’impureté est en dessous d’elle ou en dessous du toit de la maison, la maison est entièrement impure et ce qui est en dessous de la marmite est impur, car cela [le toit de la maison avec la marmite] est un ohel, mais l’intérieur de la marmite et sa paroi extérieure sont purs, car un récipient en argile ne contracte pas impur par sa paroi extérieure, et l’espace intérieur de la marmite est découvert. S’il y a un ustensile à l’intérieur ou au-dessus de celle-ci, il est pur. Si l’impureté est à l’intérieur ou au-dessus d’elle, toute la maison est pure, car l’impureté est face à la lucarne seulement. Si la marmite est en dessous de la lucarne et que la lucarne est plus grande que la marmite, de sorte que si l’on sort la marmite par la lucarne, il y aura entre elle et les parois de la lucarne un téfah, bien que la marmite soit à un téfah du sol et que l’impureté soit à l’intérieur d’elle, au-dessus, ou en dessous, la maison est pure. Si la marmite est posée sur le seuil de la maison, de sorte que si on la monte, il y aura un téfah [de cette marmite] à l’intérieur du linteau, et il y a une impureté « écrasée » en dessous d’elle, à l’intérieur d’elle ou au-dessus d’elle, l’impureté transperce et s’élève et transperce et descend. Si elle est à une hauteur d’un téfah du sol et qu’une impureté est en dessous d’elle ou dans la maison, ce qui est en dessous d’elle et dans la maison est impur, car tout est un seul ohel, et ce qui est à l’intérieur d’elle et au-dessus d’elle est pure. Si l’impureté est à l’intérieur d’elle ou au-dessus d’elle, la maison est impure, parce qu’elle touche un téfah à l’intérieur du linteau [si on la monte droite]. Et de même, ce qui est en dessous d’elle est impur, parce que l’impureté sort par le dessus de la maison puisque tout est un seul ohel. C’est pourquoi, si elle ne touche pas un téfah dans le linteau, parce qu’elle est située sur le côté du linteau et une impureté est en dessous d’elle, n’est impur que ce qui est en dessous d’elle mais la maison est pure.
6. Les poutres d’une maison et d’un étage qui n’ont pas de toiture [c'est-à-dire de couche d’argile ou de planches entre les poutres], et qui sont positionnées chaque poutre en face de l’autre [les poutres de la maison en face des poutres de l’étage], et l’espace [entre les poutres de la maison] est positionné face à l’espace [entre les poutres de l’étage], et une impureté se trouve en dessous de l’une d’elles [d’une des poutres de la maison], ce qui est en dessous d’elle seulement est impur. Si l’impureté est située entre la [poutre] inférieure et la [poutre] supérieure, l’espace entre les deux seulement est impur. Si l’impureté est au-dessus de la [poutre] supérieure, ce qui est face à elle jusqu’au ciel est impur. Si les poutres supérieures sont positionnées face à l’espace entre les poutres inférieures et l’impureté est en dessous de l’une d’elles, ce qui est en dessous de toutes [les poutres] est impur. Si l’impureté est au-dessus de la poutre supérieure, ce qui est face à l’impureté jusqu’au ciel est impur. Si les poutres n’ont pas [une surface d’]un téfah [sur un téfah], qu’elles soient positionnées l’une au-dessus de l’autre, ou que les [poutres] supérieures soient face à l’espace [entre les poutres] inférieures, et l’impureté est en dessous d’elles, entre elles ou au-dessus d’elles, l’impureté transperce et monte, et transperce et descend, et ne rend impur que ce qui est en face d’elle, parce que toute impureté qui n’est pas en dessous d’une surface d’un téfah [sur un téfah] haute d’un téfah est considérée comme écrasée. Une maison dont le toit et les murs se sont fendus, et sont devenus deux parties, et l’impureté est située dans la partie extérieure, où se trouve la porte, les ustensiles qui sont dans la partie intérieure sont tous purs. Si l’impureté est située dans la partie intérieure, si la largeur de la fente est celle d’un fil à plomb, les ustensiles qui sont dans la partie extérieure sont purs. Et si [la largeur de la fissure] est inférieure à cela, ils sont impurs.
7. Soit une excédra qui s’est fendue [c'est-à-dire que le toit s’est fendu] et une impureté se trouve d’un côté, les ustensiles qui sont du second côté sont purs, car ce sont deux ohel l’un à côté de l’autre, avec un espace entre eux, puisque la fente est sur tout le toit. Si on pose le pied ou un roseau au-dessus de la fente, l’impureté est mêlée [dans tout l’espace de l’excédra]. Si on pose le roseau sur le sol en face de la fente, même [si on pose] un grand récipient, il ne mêle pas l’impureté [dans toute la excédra], à moins qu’il soit haut d’un téfah en dessous de la fente. Si un homme est étendu à terre en dessous de la fente, il mêle l’impureté, car un homme est creux, et la partie supérieure [de son corps] est considérée comme un ohel qui a une hauteur d’un téfah. Et de même, s’il y a en dessous de la fente des vêtements pliés posés sur le sol l’un sur l’autre, et le [vêtement] supérieur est situé à plus d’un téfah du sol, cela mêle l’impureté, et tous les vêtements qui sont en dessous sont considérés comme des ustensiles en dessous d’un ohel.