Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
13 Kislev 5785 / 12.14.2024
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Vingt-deux
1. Les fonds des fûts [il s’agit de grands fûts, portés au moyen de sorte d’anse dans la partie inférieure, et qui a une concavité au fond] et les fonds des récipients [c'est-à-dire le récipient du côté extérieur du fond du récipient], et leurs parois extérieures ne préservent pas [de l’impureté ce qu’ils contiennent quand ils sont] fermés hermétiquement dans la tente d’un cadavre. Si on les coupe et qu’on les polit et qu’on en fait des ustensiles, ils préservent [de l’impureté ce qu’ils contiennent quand ils sont] fermés hermétiquement, car seuls les ustensiles préservent [de l’impureté ce qu’ils contiennent quand ils sont] fermés hermétiquement.
2. Un ustensile en argile que l’on a rempli de terre glaise sur la moitié ne perd pas son statut d’ustensile. Et si on y enfonce [dans cet ustensile] des ustensiles, il préserve [de l’impureté].
3. Un ustensile en argile préserve [de l’impureté quand il est] fermé hermétiquement, à moins qu’il ait un trou de la taille d’une grenade, et pour un grand [récipient], il faut qu’il soit ébréché sur sa majeure partie. Quel est le cas ? Un grand ustensile qui est ébréché sur sa moitié, et que l’on ferme hermétiquement, et on bouche la brèche avec [un produit] tsamid patil, préserve [de l’impureté ce qu’il contient], bien qu’il ne soit pas considéré comme un récipient en ce qui concerne l’impureté. Par contre, un récipient fermé hermétiquement qui est troué ou fendu, et dont on ne bouche pas le trou devient impur et ne préserve pas [de l’impureté]. Quelle doit être la taille du trou [pour qu’il ne préserve pas l’impureté s’il n’est pas bouché] ? Si c’est un ustensile qui est utilisé pour la nourriture, la taille est [un trou suffisant] pour faire sortir une olive. S’il est utilisé pour les liquides, la taille est [un trou suffisant] pour laisser pénétrer un liquide . Ce [l’ustensile] qui est fait pour l’un [la nourriture] et pour l’autre [les liquides], on y applique les mesures rigoureuses.Et dès qu’il a un trou [suffisant] pour laisser pénétrer un liquide, il ne préserve plus [de l’impureté] jusqu’à ce que le trou soit bouché ou diminué.
4. Un four qui avait un couvercle sur son ouverture, était fermé hermétiquement, et était posé dans le ohel d’un cadavre, et le four a été fendu ; si la fente a la taille de l’extrémité d’un aiguillon, c'est-à-dire un périmètre d’un téfa’h, le four devient impur, bien que le aiguillon ne puisse pas être introduit dans la fente, mais ait la même taille qu’elle. [Si la fente est] inférieure à cela, le four est pur. Si le couvercle qui le recouvre se fend suffisament pour que l’extrémité d’un aiguillon puisse être introduite, il est impur. [Si la fente est] inférieure à cela, il est préservé [de l’impureté quand il est] fermé hermétiquement. Si la fente est ronde, on ne la considère pas comme si était allongée, mais sa taille [minimale pour qu’elle porte à conséquence] est celle de l’extrémité d’un aiguillon.
5. Un four fermé hermétiquement qui a été troué dans son œil [trou fait pour laisser s’échapper la fumée] qui avait été enduit [et bouché], si le trou est tel qu’un fuseau peut y être introduit et retiré en brûlant [sans s’éteindre quand il est retiré], il [le four] devient impur. Et si le trou est inférieur à cela, il est préservé [de l’impureté].
6. Si le four a eu un trou sur le côté [de cet œil à l’endroit où le four est enduit plutôt qu’au milieu], la taille [minimale de ce trou pour qu’il ne préserve plus de l’impureté les ustensiles à l’intérieur de lui-même quand il est fermé hermétiquement est] la taille suffisante pour qu’un fuseau puisse être introduit et sorti sans brûler [même s’il s’éteint, ceci est un trou de plus petite taille que le trou évoqué au § précédent]. Et de même, le couvercle d’un tonneau qui a eu un trou, la taille [minimale de ce trou pour qu’il ne préserve plus de l’impureté] est [un trou suffisant] pour que puisse pénétrer le second nœud du seigle dans le trou, et les grands fûts qui ont eu un trou, la taille [du trou] doit être suffisante pour que pénètre le second nœud d’un roseau. [Si la taille du trou est] inférieure à cela, ils sont purs [fermés hermétiquement]. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Quand ils sont faits pour le vin. Mais s’ils sont faits pour d’autres boissons, même s’ils ont eu un trou de taille minime, ils deviennent impurs, et la fermeture hermétique n’a d’effet que si le trou est bouché. Et même quand ils sont faits pour le vin, ils [les sages] n’ont appliqué [ce principe] que s’ils n’ont pas été troués par un homme. Mais s’ils ont été faits par un homme, même s’ils sont de taille minime, ils sont impurs, et ils ne préservent de l’impureté que si le trou est bouché.
7. Un tonneau qui est rempli de boissons pures, avec un tube d’argile à l’intérieur de lui [qui ressort pour aspirer le vin], et le tonneau est fermé hermétiquement, et posé dans la tente d’un cadavre, le tonneau et les boissons sont purs [bien que le tube soit ouvert vers l’extérieur], et le tube est impur, parce que son extrémité est dans le tonnneau fermé et sa deuxième extrémité est ouverte sur le ohel du cadavre et n’est pas bouchée ; bien qu’elle soit tordue, la forme tordue n’est pas considérée comme bouchée
.
8. Un tonneau qui est fermé hermétiquement qui a eu un trou sur le côté et la lie bouche le trou préserve [de l’impureté ce qui est à l’intérieur de lui]. Si on a bouché [avec de l’argile ou quelque chose de semblable] la moitié du trou et que [la lie] a bouché la moitié, il y a doute s’il préserve [de l’impureté] ou non. Si on a bouché le trou avec une branche de vigne, [cela ne préserve pas de l’impureté] avant que l’on enduise [de d’argile] sur les côtés [pour boucher l’espace entre la paroi du tonneau et la branche], si on a bouché [le trou] avec deux morceaux de bois [branches de vigne coupées dans la longueur] avant d’avoir enduit [de tsamid patil] sur les côtés, et entre une branche et l’autre. Et de même, une planche qui recouvre un four et on enduit sur les côtés, cela préserve [de l’impureté]. S’il y a deux planches, il faut que l’on enduise les côtés et entre les planches. Si on attache les deux planches avec des cloux en bois ou quelque chose de semblable, ou si on enroule autour d’elles du chougmine [sorte d’écorce d’arbre], il n’est pas nécessaire d’enduire au milieu. Avec quoi [quel produit] scelle-t-on [les ustensiles pour qu’ils préservent de l’impureté] ? Avec de la chaux, de l’argile de l’argile pilée mélangée avec de l’eau, du gypse, de la poix, de la cire, de l’argile, des excréments, de l’argile épais [qui colle], et tout ce qui peut être enduit. On ne scelle ni avec de l’étain ni avec du plomb, parce qu’ils recouvrent mais n’attachent pas. On peut sceller avec des figues sèches grasses qui ne sont pas aptes [à contracter l’impureté], et avec une pâte qui a été pétrie avec du jus de fruits, afin que cela ne devienne pas impur, car un produit impur ne fait pas séparation.
9. Le couvercle d’un tonneau qui vacille, bien qu’il ne s’échappe pas [de l’ouverture du tonneau], ne préserve pas [de l’impureté], car la jointure n’est pas ferme. Une boule ou un rouleau de jonc que l’on a posé sur un tonneau et on a enduit les côtés du tonneau ne préserve pas [le contenu du tonneau de l’impureté du fait des trous], à moins que l’on enduise toute la boule et tout le rouleau de bas en haut [c'est-à-dire toute la partie qui ressort du tonneau]. Et de même pour un morceau de tissu que l’on a attaché sur un récipient. S’il est en papier ou en peau et qu’on l’attache avec un fil, si on enduit [le récipient] sur les côtés, cela préserve [de l’impureté].
10. Une outre en peau de poisson ou en papier avec laquelle on a enveloppé un tonneau et que l’on a attachée en dessous [du fond du tonneau] préserve [de l’impureté]. Et si on ne l’a pas attaché, bien que l’on ait enduit les côtés, cela ne préserve pas [de l’impureté].
11. Un tonneau enduit de poix dont la couche supérieure d’argile a été pelée et la poix se maintient, et on a posé le couvercle sur la poix, et on l’a serré de telle façon qu’il colle sur la poix, et la poix se tient entre le couvercle et le fond du tonneau, cela préserve [de l’impureté]. Et de même pour les ustensiles pour la saumure et ceux qui sont semblables parmi les choses qui peuvent être enduites, où le produit enduit est entre le couvercle et le récipient comme une bordure, étant donné que tous sont collés, cela préserve [de l’impureté].
2. Un ustensile en argile que l’on a rempli de terre glaise sur la moitié ne perd pas son statut d’ustensile. Et si on y enfonce [dans cet ustensile] des ustensiles, il préserve [de l’impureté].
3. Un ustensile en argile préserve [de l’impureté quand il est] fermé hermétiquement, à moins qu’il ait un trou de la taille d’une grenade, et pour un grand [récipient], il faut qu’il soit ébréché sur sa majeure partie. Quel est le cas ? Un grand ustensile qui est ébréché sur sa moitié, et que l’on ferme hermétiquement, et on bouche la brèche avec [un produit] tsamid patil, préserve [de l’impureté ce qu’il contient], bien qu’il ne soit pas considéré comme un récipient en ce qui concerne l’impureté. Par contre, un récipient fermé hermétiquement qui est troué ou fendu, et dont on ne bouche pas le trou devient impur et ne préserve pas [de l’impureté]. Quelle doit être la taille du trou [pour qu’il ne préserve pas l’impureté s’il n’est pas bouché] ? Si c’est un ustensile qui est utilisé pour la nourriture, la taille est [un trou suffisant] pour faire sortir une olive. S’il est utilisé pour les liquides, la taille est [un trou suffisant] pour laisser pénétrer un liquide . Ce [l’ustensile] qui est fait pour l’un [la nourriture] et pour l’autre [les liquides], on y applique les mesures rigoureuses.Et dès qu’il a un trou [suffisant] pour laisser pénétrer un liquide, il ne préserve plus [de l’impureté] jusqu’à ce que le trou soit bouché ou diminué.
4. Un four qui avait un couvercle sur son ouverture, était fermé hermétiquement, et était posé dans le ohel d’un cadavre, et le four a été fendu ; si la fente a la taille de l’extrémité d’un aiguillon, c'est-à-dire un périmètre d’un téfa’h, le four devient impur, bien que le aiguillon ne puisse pas être introduit dans la fente, mais ait la même taille qu’elle. [Si la fente est] inférieure à cela, le four est pur. Si le couvercle qui le recouvre se fend suffisament pour que l’extrémité d’un aiguillon puisse être introduite, il est impur. [Si la fente est] inférieure à cela, il est préservé [de l’impureté quand il est] fermé hermétiquement. Si la fente est ronde, on ne la considère pas comme si était allongée, mais sa taille [minimale pour qu’elle porte à conséquence] est celle de l’extrémité d’un aiguillon.
5. Un four fermé hermétiquement qui a été troué dans son œil [trou fait pour laisser s’échapper la fumée] qui avait été enduit [et bouché], si le trou est tel qu’un fuseau peut y être introduit et retiré en brûlant [sans s’éteindre quand il est retiré], il [le four] devient impur. Et si le trou est inférieur à cela, il est préservé [de l’impureté].
6. Si le four a eu un trou sur le côté [de cet œil à l’endroit où le four est enduit plutôt qu’au milieu], la taille [minimale de ce trou pour qu’il ne préserve plus de l’impureté les ustensiles à l’intérieur de lui-même quand il est fermé hermétiquement est] la taille suffisante pour qu’un fuseau puisse être introduit et sorti sans brûler [même s’il s’éteint, ceci est un trou de plus petite taille que le trou évoqué au § précédent]. Et de même, le couvercle d’un tonneau qui a eu un trou, la taille [minimale de ce trou pour qu’il ne préserve plus de l’impureté] est [un trou suffisant] pour que puisse pénétrer le second nœud du seigle dans le trou, et les grands fûts qui ont eu un trou, la taille [du trou] doit être suffisante pour que pénètre le second nœud d’un roseau. [Si la taille du trou est] inférieure à cela, ils sont purs [fermés hermétiquement]. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Quand ils sont faits pour le vin. Mais s’ils sont faits pour d’autres boissons, même s’ils ont eu un trou de taille minime, ils deviennent impurs, et la fermeture hermétique n’a d’effet que si le trou est bouché. Et même quand ils sont faits pour le vin, ils [les sages] n’ont appliqué [ce principe] que s’ils n’ont pas été troués par un homme. Mais s’ils ont été faits par un homme, même s’ils sont de taille minime, ils sont impurs, et ils ne préservent de l’impureté que si le trou est bouché.
7. Un tonneau qui est rempli de boissons pures, avec un tube d’argile à l’intérieur de lui [qui ressort pour aspirer le vin], et le tonneau est fermé hermétiquement, et posé dans la tente d’un cadavre, le tonneau et les boissons sont purs [bien que le tube soit ouvert vers l’extérieur], et le tube est impur, parce que son extrémité est dans le tonnneau fermé et sa deuxième extrémité est ouverte sur le ohel du cadavre et n’est pas bouchée ; bien qu’elle soit tordue, la forme tordue n’est pas considérée comme bouchée
.
8. Un tonneau qui est fermé hermétiquement qui a eu un trou sur le côté et la lie bouche le trou préserve [de l’impureté ce qui est à l’intérieur de lui]. Si on a bouché [avec de l’argile ou quelque chose de semblable] la moitié du trou et que [la lie] a bouché la moitié, il y a doute s’il préserve [de l’impureté] ou non. Si on a bouché le trou avec une branche de vigne, [cela ne préserve pas de l’impureté] avant que l’on enduise [de d’argile] sur les côtés [pour boucher l’espace entre la paroi du tonneau et la branche], si on a bouché [le trou] avec deux morceaux de bois [branches de vigne coupées dans la longueur] avant d’avoir enduit [de tsamid patil] sur les côtés, et entre une branche et l’autre. Et de même, une planche qui recouvre un four et on enduit sur les côtés, cela préserve [de l’impureté]. S’il y a deux planches, il faut que l’on enduise les côtés et entre les planches. Si on attache les deux planches avec des cloux en bois ou quelque chose de semblable, ou si on enroule autour d’elles du chougmine [sorte d’écorce d’arbre], il n’est pas nécessaire d’enduire au milieu. Avec quoi [quel produit] scelle-t-on [les ustensiles pour qu’ils préservent de l’impureté] ? Avec de la chaux, de l’argile de l’argile pilée mélangée avec de l’eau, du gypse, de la poix, de la cire, de l’argile, des excréments, de l’argile épais [qui colle], et tout ce qui peut être enduit. On ne scelle ni avec de l’étain ni avec du plomb, parce qu’ils recouvrent mais n’attachent pas. On peut sceller avec des figues sèches grasses qui ne sont pas aptes [à contracter l’impureté], et avec une pâte qui a été pétrie avec du jus de fruits, afin que cela ne devienne pas impur, car un produit impur ne fait pas séparation.
9. Le couvercle d’un tonneau qui vacille, bien qu’il ne s’échappe pas [de l’ouverture du tonneau], ne préserve pas [de l’impureté], car la jointure n’est pas ferme. Une boule ou un rouleau de jonc que l’on a posé sur un tonneau et on a enduit les côtés du tonneau ne préserve pas [le contenu du tonneau de l’impureté du fait des trous], à moins que l’on enduise toute la boule et tout le rouleau de bas en haut [c'est-à-dire toute la partie qui ressort du tonneau]. Et de même pour un morceau de tissu que l’on a attaché sur un récipient. S’il est en papier ou en peau et qu’on l’attache avec un fil, si on enduit [le récipient] sur les côtés, cela préserve [de l’impureté].
10. Une outre en peau de poisson ou en papier avec laquelle on a enveloppé un tonneau et que l’on a attachée en dessous [du fond du tonneau] préserve [de l’impureté]. Et si on ne l’a pas attaché, bien que l’on ait enduit les côtés, cela ne préserve pas [de l’impureté].
11. Un tonneau enduit de poix dont la couche supérieure d’argile a été pelée et la poix se maintient, et on a posé le couvercle sur la poix, et on l’a serré de telle façon qu’il colle sur la poix, et la poix se tient entre le couvercle et le fond du tonneau, cela préserve [de l’impureté]. Et de même pour les ustensiles pour la saumure et ceux qui sont semblables parmi les choses qui peuvent être enduites, où le produit enduit est entre le couvercle et le récipient comme une bordure, étant donné que tous sont collés, cela préserve [de l’impureté].