Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
Lois relatives à l’impureté du cadavre : Chapitre Vingt-trois
2. Un homme qui se trouve dans un tonneau fermé hermétiquement est pur, même s’il [le tonneau] sert de golel pour un tombeau. Et il me semble qu’ils [les sages] n’ont pas décrété qu’un récipient en argile ne préserve pas un homme [de l’impureté], parce que c’est un cas qui n’est pas fréquent, et dans tous les cas peu fréquents, ils n’ont pas appliqué de décret.
3. Les récipients en argile que l’on utilise pour les cendres de la vache [rousse] ou pour les offrandes, les ignorants sont dignes de confiance en ce qui concerne leur pureté, parce qu’ils y font très attention et c’est pourquoi, ils préservent tout [ce qu’ils contiennent de l’impureté] par une fermeture hermétique, bien qu’ils soient en argile.
4. Soit une ouverture entre la maison et l’étage, et une impureté se trouve dans la maison et une marmite [en argile] est posée sur l’ouverture, ayant un trou suffisant pour laisser pénétrer un liquide [l’eau], la marmite est impure, et l’étage est pur. Si elle est entière [sans trou], tout ce qui est à l’étage parmi les aliments, les boissons et les ustensiles en argile est pur, mais l’homme et les ustensiles [purifiés en étant] rincés [dans le bain rituel] sont impurs, car un récipient en argile ne fait séparation que pour les aliments, les boissons, et les récipients en argile. Et tout ce qui est à l’étage [parmi les aliments, les boissons et les ustensiles en argile] est pur, comme s’ils se trouvaient dans un récipient en argile fermé hermétiquement. Ils [les sages] ont déclaré impur l’homme qui se trouve à cet étage-là, parce que c’est un cas fréquent. C’est pourquoi, s’il y a à cet étage-là un récipient en métal ou un [récipient] semblable rempli de liquides, le récipient est impur pendant sept [jours] et les liquides sont purs. S’il y avait une femme en train de pétrir [une pâte] dans une auge en bois, la femme et l’auge sont impures pendant sept [jours] et la pâte est pure tout le temps qu’elle s’en occupe. Si elle s’en détache, et qu’elle la touche de nouveau [la pâte], elle la rend impure. Et de même, si elle met la pâte ou les boissons dans un autre récipient parmi les récipients [purifiés en étant] rincés [dans le bain rituel], qui sont à l’étage, elles [la pâte et les boissons] deviennent impures par le contact avec l’autre récipient. S’il y avait sur cette ouverture [entre la maison et l’étage] d’autres ustensiles qui préservent [de l’impureté] par une fermeture hermétique qui ne contractent pas l’impureté, comme nous l’avons expliqué, et c’est pourquoi le contact avec un ignorant ne les rend pas impurs, ou s’il y avait un récipient en argile étant pur pour la vache rousse ou pour les offrandes, de sorte que tous [même les ignorants] sont dignes de confiance en ce qui concerne leur état de pureté, cela préserve [de l’impureté] tout ce qui se trouve à l’étage. Si une tente est dressée à l’étage [avec du tissu supplémentaire qui] repose plat sur l’ouverture entre la maison et l’étage, cela préserve [de l’impureté ce qu’il y a à l’étage, bien qu’il n’y ait pas le toit [de la tente] sur l’ouverture, parce qu’une tente préserve [de l’impureté] en recouvrant [simplement], comme nous l’avons expliqué [cf. ch. 21 § 3].