Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
21 Kislev 5785 / 12.22.2024
Lois relatives à la vache rousse : Chapitre Cinq
1. Tous ceux qui s’occupent de la vache [rousse] du début à la fin rendent leurs vêtements impurs tout le temps du cérémonial, ainsi qu’il est dit, à propos de celui qui l’abat et qui jette le bois de cèdre : « il lavera ses vêtements (…) et il lavera son corps », et il est dit au sujet de celui qui la brûle : « et celui qui recueille la cendre de la vache lavera [ses vêtements] ; cela nous enseigne que tous ceux qui s’occupent de la vache [rousse] du début à la fin [du cérémonial] rendent leurs vêtements impurs, et doivent s’immerger [dans le bain rituel] et attendre jusqu’au d’après la loi de la Thora. Par contre, celui qui la surveille au moment de son cérémonial contamine ses vêtements par ordre rabbinique ; ceci est un décret, de crainte qu’il déplace un membre [de la vache rousse et devienne impur selon la Thora].
2. A chaque fois qu’il est dit dans la Thora : « il lavera ses vêtements », cela ne nous pas enseigne seulement que les vêtements qui sont sur lui sont impurs, mais que tout vêtement ou ustensile que touche cette personne impure pendant qu’elle est en contact avec ce qui la rend impure devient impur. Mais [s’il touche] après s’être séparé de ce qui le rend impur, il ne rend pas les vêtements impurs. Comment cela s'applique-t-il ? Un [homme] qui porte une carcasse [d’un animal], les vêtements qu’il porte comme les ustensiles qu’il touche pendant qu’il la porte sont impurs, et sont un premier degré d’impureté. Et de même, celui qui porte [la carcasse] est un premier degré [d’impureté]. Quand il se sépare de ce qui le rend impur en jetant la carcasse, il reste un premier degré [d’impureté] comme il était. Et s’il touche un ustensile ou un vêtement, il ne le rend pas impur, car un dérivé d’impureté ne rend pas les ustensiles impurs, comme nous l’avons expliqué au début de ce livre. Et de même pour tout ce qui est semblable à une carcasse [dont l’impureté est la même]. Et de même, tous ceux qui s’occupent de la vache [rousse], s’il [l’un d’eux] touche un vêtement ou un ustensile au moment de l’abattage ou au moment de la combustion, ils sont impurs. Toutefois, après s’être détachés du cérémonial, bien qu’il ne se soit pas encore immergé [dans le bain rituel], s’il touche un ustensile, il ne le rend pas impur, parce qu’il est un dérivé d’impureté, et la vache [rousse] elle-même ne rend impur ni l’homme, ni les ustensiles qui sont en contact avec elle, mais seulement celui qui s’en occupe est impur et doit s’immerger, et rend les vêtements impurs tout le temps qu’il s’en occupe.
3. Dans quel cas cela s’applique-t-il [à savoir que celui qui s’en occupe devient impur] ? Si elle [la vache rousse] est brûlée conformément au commandement. Mais si elle est devenue invalide, celui qui s’en occupe est pur. Si une invalidité se produit durant son abattage, elle ne rend pas impurs les vêtements [de celui qui s’en occupe]. Si une invalidité se produit au cours de l’aspersion [du sang], quiconque s’en est occupé avant son invalidité a rendu impur les vêtements [qu’il a touché à ce moment]. [Mais celui qui s’en occupe] après qu’elle soit devenue invalide ne rend pas impurs les vêtements.
4. Quand on finit de recueillir les cendres [de la vache rousse], celui qui s’occupe ensuite de partager les et de les cacher, et celui qui les touche est pur. Et cela [ces règles susmentionnées] ne s’applique pas seulement à la vache [rousse], mais à tous les sacrifices expiatoires brûlés parmi les taureaux et les boucs, celui qui les brûle rend impurs les vêtements au moment de la combustion [des sacrifices] jusqu’à ce qu’ils deviennent de la cendre, car il est dit, concernant le taureau et le bouc du jour de Kippour : « celui qui les brûle lavera [ses vêtements] ». Par tradition orale, ils [les sages] ont appris que ceci est une analogie pour tous les [sacrifices expiatoires] brûlés, [qui nous enseigne] qu’ils rendent impurs les vêtements jusqu’à ce qu’ils deviennent de la cendre. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? S’ils ne sont pas devenus invalides et ont été brûlés conformément au commandement au « dépôt des cendres » [cf. lois sur la cérémonie des sacrifices ch. 7 § 4]. Mais s’ils sont devenus invalides dans l’enceinte [du Temple], ils y sont brûlés, comme les offrandes invalides, et celui qui les brûle est pur. Et de même, celui qui s’en occupe [des sacrifices expiatoires brûlés] après qu’ils sont devenus de la cendre ne rend pas les vêtements impurs. Qu’appelle-t-on celui qui brûle ? Celui qui aide à la combustion, par exemple, qui retourne la chair, jette du bois, retourne le feu ??, attise les braises pour ranimer le feu, ou quelque chose de semblable. Parce contre, celui qui allume le feu [avec du bois] et celui dispose le bûcher sont purs. Voici ce qu’ils [les sages] ont appris par tradition : celui qui porte les taureaux et les boucs pour les emmener au « dépôt des cendres » et les y brûler est impur et rend les vêtements impurs d’après la Thora tant qu’il est occupé à les emmener et il doit s’immerger et attendre le coucher du soleil, comme celui qui envoie le bouc à Azazel, qui rend impur tous les vêtements et ustensiles qui sont sur lui alors qu’il est occupé d’envoyer [le bouc], ainsi qu’il est dit : « et celui qui envoie le bouc à Azazel lavera ses habits ».
5. A partir de quand ceux qui portent les taureaux et les boucs rendent-ils les vêtements impurs ? Dès qu’ils sortent à l’extérieur de la muraille de l’enceinte [du Temple]. S’ils les portaient avec des bâtons et qu’une partie des porteurs sont sortis à l’extérieur de la muraille de l’enceinte et les derniers ne sont pas sortis, ceux qui sont sortis rendent les vêtements impurs, et ceux qui ne sont pas encore sortis ne rendent pas les vêtements impurs avant d’être sortis. S’ils sont sortis et sont rentrés [de nouveau] dans l’enceinte, [et qu’une nouvelle équipe a pris le relais,] ceux qui les portent dans l’enceinte sont purs jusqu’à ce qu’ils sortent. S’il [une personne de la nouvelle équipe] se tient à l’extérieur de l’enceinte et les tire après qu’ils soient revenus [dans l’enceinte], étant donné qu’ils ont déjà été sortis à l’extérieur, et que celui qui les tire se trouve à l’extérieur, il est impur par doute.
6. A partir de quand celui qui envoie le bouc [à Azazel] rend-il les vêtements impurs ? Dès qu’il sort à l’extérieur de la muraille de Jérusalem jusqu’à ce qu’il le jette [le bouc] à Azazel [d’une falaise]. Mais après qu’il l’ait jeté, s’il touche des ustensiles ou des vêtements, ils sont purs.
7. Ce qui touche les taureaux et les boucs brûlés eux-mêmes, même après qu’ils soient sortis, qu’il s’agisse d’un homme ou d’ustensiles, d’aliments ou de liquides, tout est pur. Et de même, s’ils sont en contact avec le bouc envoyé [à Azazel], même lorsqu’il y est emmené, ils sont purs, car ceux-ci [les sacrifices expiatoires brûlés et le bouc envoyé ne rendent impur que celui qui s’en occupe, ainsi qu’il est dit : « et celui qui les brûle lavera ses vêtements ». Mais celui qui les touche est pur.
2. A chaque fois qu’il est dit dans la Thora : « il lavera ses vêtements », cela ne nous pas enseigne seulement que les vêtements qui sont sur lui sont impurs, mais que tout vêtement ou ustensile que touche cette personne impure pendant qu’elle est en contact avec ce qui la rend impure devient impur. Mais [s’il touche] après s’être séparé de ce qui le rend impur, il ne rend pas les vêtements impurs. Comment cela s'applique-t-il ? Un [homme] qui porte une carcasse [d’un animal], les vêtements qu’il porte comme les ustensiles qu’il touche pendant qu’il la porte sont impurs, et sont un premier degré d’impureté. Et de même, celui qui porte [la carcasse] est un premier degré [d’impureté]. Quand il se sépare de ce qui le rend impur en jetant la carcasse, il reste un premier degré [d’impureté] comme il était. Et s’il touche un ustensile ou un vêtement, il ne le rend pas impur, car un dérivé d’impureté ne rend pas les ustensiles impurs, comme nous l’avons expliqué au début de ce livre. Et de même pour tout ce qui est semblable à une carcasse [dont l’impureté est la même]. Et de même, tous ceux qui s’occupent de la vache [rousse], s’il [l’un d’eux] touche un vêtement ou un ustensile au moment de l’abattage ou au moment de la combustion, ils sont impurs. Toutefois, après s’être détachés du cérémonial, bien qu’il ne se soit pas encore immergé [dans le bain rituel], s’il touche un ustensile, il ne le rend pas impur, parce qu’il est un dérivé d’impureté, et la vache [rousse] elle-même ne rend impur ni l’homme, ni les ustensiles qui sont en contact avec elle, mais seulement celui qui s’en occupe est impur et doit s’immerger, et rend les vêtements impurs tout le temps qu’il s’en occupe.
3. Dans quel cas cela s’applique-t-il [à savoir que celui qui s’en occupe devient impur] ? Si elle [la vache rousse] est brûlée conformément au commandement. Mais si elle est devenue invalide, celui qui s’en occupe est pur. Si une invalidité se produit durant son abattage, elle ne rend pas impurs les vêtements [de celui qui s’en occupe]. Si une invalidité se produit au cours de l’aspersion [du sang], quiconque s’en est occupé avant son invalidité a rendu impur les vêtements [qu’il a touché à ce moment]. [Mais celui qui s’en occupe] après qu’elle soit devenue invalide ne rend pas impurs les vêtements.
4. Quand on finit de recueillir les cendres [de la vache rousse], celui qui s’occupe ensuite de partager les et de les cacher, et celui qui les touche est pur. Et cela [ces règles susmentionnées] ne s’applique pas seulement à la vache [rousse], mais à tous les sacrifices expiatoires brûlés parmi les taureaux et les boucs, celui qui les brûle rend impurs les vêtements au moment de la combustion [des sacrifices] jusqu’à ce qu’ils deviennent de la cendre, car il est dit, concernant le taureau et le bouc du jour de Kippour : « celui qui les brûle lavera [ses vêtements] ». Par tradition orale, ils [les sages] ont appris que ceci est une analogie pour tous les [sacrifices expiatoires] brûlés, [qui nous enseigne] qu’ils rendent impurs les vêtements jusqu’à ce qu’ils deviennent de la cendre. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? S’ils ne sont pas devenus invalides et ont été brûlés conformément au commandement au « dépôt des cendres » [cf. lois sur la cérémonie des sacrifices ch. 7 § 4]. Mais s’ils sont devenus invalides dans l’enceinte [du Temple], ils y sont brûlés, comme les offrandes invalides, et celui qui les brûle est pur. Et de même, celui qui s’en occupe [des sacrifices expiatoires brûlés] après qu’ils sont devenus de la cendre ne rend pas les vêtements impurs. Qu’appelle-t-on celui qui brûle ? Celui qui aide à la combustion, par exemple, qui retourne la chair, jette du bois, retourne le feu ??, attise les braises pour ranimer le feu, ou quelque chose de semblable. Parce contre, celui qui allume le feu [avec du bois] et celui dispose le bûcher sont purs. Voici ce qu’ils [les sages] ont appris par tradition : celui qui porte les taureaux et les boucs pour les emmener au « dépôt des cendres » et les y brûler est impur et rend les vêtements impurs d’après la Thora tant qu’il est occupé à les emmener et il doit s’immerger et attendre le coucher du soleil, comme celui qui envoie le bouc à Azazel, qui rend impur tous les vêtements et ustensiles qui sont sur lui alors qu’il est occupé d’envoyer [le bouc], ainsi qu’il est dit : « et celui qui envoie le bouc à Azazel lavera ses habits ».
5. A partir de quand ceux qui portent les taureaux et les boucs rendent-ils les vêtements impurs ? Dès qu’ils sortent à l’extérieur de la muraille de l’enceinte [du Temple]. S’ils les portaient avec des bâtons et qu’une partie des porteurs sont sortis à l’extérieur de la muraille de l’enceinte et les derniers ne sont pas sortis, ceux qui sont sortis rendent les vêtements impurs, et ceux qui ne sont pas encore sortis ne rendent pas les vêtements impurs avant d’être sortis. S’ils sont sortis et sont rentrés [de nouveau] dans l’enceinte, [et qu’une nouvelle équipe a pris le relais,] ceux qui les portent dans l’enceinte sont purs jusqu’à ce qu’ils sortent. S’il [une personne de la nouvelle équipe] se tient à l’extérieur de l’enceinte et les tire après qu’ils soient revenus [dans l’enceinte], étant donné qu’ils ont déjà été sortis à l’extérieur, et que celui qui les tire se trouve à l’extérieur, il est impur par doute.
6. A partir de quand celui qui envoie le bouc [à Azazel] rend-il les vêtements impurs ? Dès qu’il sort à l’extérieur de la muraille de Jérusalem jusqu’à ce qu’il le jette [le bouc] à Azazel [d’une falaise]. Mais après qu’il l’ait jeté, s’il touche des ustensiles ou des vêtements, ils sont purs.
7. Ce qui touche les taureaux et les boucs brûlés eux-mêmes, même après qu’ils soient sortis, qu’il s’agisse d’un homme ou d’ustensiles, d’aliments ou de liquides, tout est pur. Et de même, s’ils sont en contact avec le bouc envoyé [à Azazel], même lorsqu’il y est emmené, ils sont purs, car ceux-ci [les sacrifices expiatoires brûlés et le bouc envoyé ne rendent impur que celui qui s’en occupe, ainsi qu’il est dit : « et celui qui les brûle lavera ses vêtements ». Mais celui qui les touche est pur.