Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
27 Kislev 5785 / 12.28.2024
Lois relatives à la vache rousse : Chapitre Onze
1. Comment purifie-t-on une personne devenue impure par un cadavre avec l’eau d’aspersion ? Un homme prend trois racines d’origan avec leur racine et les attache en un bouquet, et à chaque branche, il y a une tige ; il trempe les extrémités des tiges dans l’eau d’aspersion qui est dans le récipient, avec l’intention [adéquate] et fait aspersion sur un homme ou sur des récipients le troisième jour et le septième jour [à compter du jour de leur impureté] après le lever du soleil. Et s’il a fait aspersion après l’aube, cela est valide. Et après avoir reçu l’aspersion le septième jour, il [la personne impure] s’immerge le jour, attend le coucher du soleil, et est pur au soir. S’il a trempé l’origan la nuit et a fait aspersion le jour, ou s’il a trempé l’origan le jour et fait aspersion la nuit, son aspersion est invalide et l’eau communique l’impureté en tant qu’eau lustrale, comme cela sera expliqué ; il faut qu’il trempe l’origan dans l’eau et en fasse aspersion le troisième et le septième jour après le lever du soleil. Et s’il a passé outre et fait [aspersion] après l’aube, cela est valide, comme nous l’avons expliqué.
2. Celui qui est devenu impur par un cadavre et a attendu plusieurs jours sans aspersion, lorsqu’il se présente pour l’aspersion, compte trois jours devant nous, et on fait aspersion sur lui le troisième et le septième [jours], et il s’immerge au septième [jour] et attend le coucher du soleil. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour un ignorant qui vient recevoir l’aspersion, car même s’il dit : « aujourd’hui est mon troisième [jour] », il n’est pas digne de confiance, de crainte qu’il soit devenu impur le jour même, c’est pourquoi, il doit faire le décompte devant nous. Par contre, quand un ‘haver vient recevoir l’aspersion, on fait aspersion sur lui ou sur ses ustensiles immédiatement. Celui qui a reçu l’aspersion le troisième et non le septième [jour], et a attendu plusieurs jours, s’immerge [dans le bain rituel] quand il désire après le septième [jour], le jour ou la nuit, et on fait aspersion sur lui le jour, avant ou après l’immersion. Même s’il s’est immergé le neuvième soir ou le dixième soir, on fait aspersion sur lui au lendemain après le lever du soleil.
3. Tous ceux qui deviennent impurs [par un cadavre] reçoivent l’aspersion. Comment cela s'applique-t-il ? Les hommes zav, les femmes zava, les femmes nidda, et les femmes accouchées qui deviennent impurs par un cadavre, on fait aspersion sur eux le troisième et le septième [jour] et ils sont purs de l’impureté du cadavre, bien qu’ils véhiculent une autre impureté, ainsi qu’il est dit : « et le pur fera aspersion sur l’impur le troisième jour » ; tu en déduis que l’aspersion est effective pour lui, bien qu’il soit impur. Et de même, l’incirconcis reçoit l’aspersion. Quel est le cas ? Un incirconcis qui est devenu impur par un cadavre et qui a reçu l’aspersion le troisième et le septième [jour] est pur de l’impureté du cadavre, et quand il se circoncis, il s’immerge et peut manger des offrandes au soir.
4. Le commandement de l’origan consiste à ce qu’il y ait trois branches jusqu’à la racine, chaque branche ayant une tige ; il y a donc trois tiges, et [il faut au moins qu’il] reste deux [branches, c'est-à-dire que s’il y a une branche qui se perd, on peut a priori faire aspersion avec les deux restantes], ou s’il en prend deux [branches] a priori et les attache, cela est valide. Si les tiges se détachent et que les feuilles tombent, même s’il ne reste qu’une infime partie de chaque tige, cela est valide, car [une branche d’]origan [est valide même s’il en] reste une infime partie. [Dans le cas d’]une racine qui a trois branches, on les sépare, puis, on attache les trois, car le commandement veut que ce soit un bouquet, bien que cela ne soit pas explicitement mentionné dans la Thora. Si on les a séparées et qu’on ne les a pas attachées, ou si on les a attachées sans les séparer, ou si on ne les a ni séparées, ni attachées et qu’on a fait aspersion avec, cela est valide. Un origan qui est court [de sorte que lorsqu’on le tient dans la main, il n’atteint pas l’eau], on l’attache avec un fil sur un fuseau ou quelque chose de semblable et on le trempe dans l’eau [en tenant le fuseau], on le remonte, on saisit l’origan et on fait aspersion. Si on doute d’avoir fait aspersion avec le fil ou avec le fuseau, ou avec la tige [de l’origan], l’aspersion est invalide.
5. On ne fait pas aspersion avec la partie qui puise, ni avec la partie qui renferme la semence, mais avec les tiges. Qu’est-ce que la partie qui puise ? Ce sont les bourgeons qui n’ont pas mûri [qui sont très tendres]. Et celui qui a reçu l’aspersion faite avec ces bourgeons non développés et est entré dans le Temple est exempt. À partir de quand fait-on aspersion, avec l’origan ? Dès qu’il fait sortir un bouton. Et un[e branche d’]origan qui a été utilisé[e] pour asperger l’eau d’aspersion est valide pour purifier une personne atteinte d’affection lépreuse. Tout type d’ezov qui a un nom auxiliaire est invalide. Et le ezov que l’on désigne comme ezov tout court est celui qui est valide ; il s’agit de l’origan que les hommes mangent. Mais ceux qui sont désignés ezov grec, ezoz ko’hali, et le ezov du désert sont invalides.
6. Le ezov faisant l’objet d’un culte idolâtre, ou provenant d’une ville dont la plupart des habitants se sont adonnés à l’idolâtrie, ou d’une idole, ou qui est de la térouma impure est invalide. S’il est de la térouma pure, on ne doit pas faire aspersion [avec celui-ci]. Et si on a fait aspersion, cela est valide.
7. De l’origan que l’on a cueilli pour le bois [et non pour le consommer, de sorte qu’il ne contracte pas l’impureté], et des liquides sont tombés dessus, on l’essuie et il est valide pour l’aspersion. Si on l’a cueilli pour le consommer, bien qu’on l’ait essuyé, il est invalide, parce qu’il est devenu impur pour l’aspersion, car tous les liquides et tous les aliments et tous les ustensiles [qui n’ont pas été surveillés comme il se doit pour l’eau lustrale] sont considérés comme impurs en ce qui concerne [l’eau] lustrale, comme nous l’avons expliqué. Si on l’a cueilli pour [l’eau] lustrale, il est considéré comme cueilli pour le bois, et si des liquides tombent dessus, on l’essuie et on peut l’utiliser pour l’aspersion.
2. Celui qui est devenu impur par un cadavre et a attendu plusieurs jours sans aspersion, lorsqu’il se présente pour l’aspersion, compte trois jours devant nous, et on fait aspersion sur lui le troisième et le septième [jours], et il s’immerge au septième [jour] et attend le coucher du soleil. Dans quel cas cela s’applique-t-il ? Pour un ignorant qui vient recevoir l’aspersion, car même s’il dit : « aujourd’hui est mon troisième [jour] », il n’est pas digne de confiance, de crainte qu’il soit devenu impur le jour même, c’est pourquoi, il doit faire le décompte devant nous. Par contre, quand un ‘haver vient recevoir l’aspersion, on fait aspersion sur lui ou sur ses ustensiles immédiatement. Celui qui a reçu l’aspersion le troisième et non le septième [jour], et a attendu plusieurs jours, s’immerge [dans le bain rituel] quand il désire après le septième [jour], le jour ou la nuit, et on fait aspersion sur lui le jour, avant ou après l’immersion. Même s’il s’est immergé le neuvième soir ou le dixième soir, on fait aspersion sur lui au lendemain après le lever du soleil.
3. Tous ceux qui deviennent impurs [par un cadavre] reçoivent l’aspersion. Comment cela s'applique-t-il ? Les hommes zav, les femmes zava, les femmes nidda, et les femmes accouchées qui deviennent impurs par un cadavre, on fait aspersion sur eux le troisième et le septième [jour] et ils sont purs de l’impureté du cadavre, bien qu’ils véhiculent une autre impureté, ainsi qu’il est dit : « et le pur fera aspersion sur l’impur le troisième jour » ; tu en déduis que l’aspersion est effective pour lui, bien qu’il soit impur. Et de même, l’incirconcis reçoit l’aspersion. Quel est le cas ? Un incirconcis qui est devenu impur par un cadavre et qui a reçu l’aspersion le troisième et le septième [jour] est pur de l’impureté du cadavre, et quand il se circoncis, il s’immerge et peut manger des offrandes au soir.
4. Le commandement de l’origan consiste à ce qu’il y ait trois branches jusqu’à la racine, chaque branche ayant une tige ; il y a donc trois tiges, et [il faut au moins qu’il] reste deux [branches, c'est-à-dire que s’il y a une branche qui se perd, on peut a priori faire aspersion avec les deux restantes], ou s’il en prend deux [branches] a priori et les attache, cela est valide. Si les tiges se détachent et que les feuilles tombent, même s’il ne reste qu’une infime partie de chaque tige, cela est valide, car [une branche d’]origan [est valide même s’il en] reste une infime partie. [Dans le cas d’]une racine qui a trois branches, on les sépare, puis, on attache les trois, car le commandement veut que ce soit un bouquet, bien que cela ne soit pas explicitement mentionné dans la Thora. Si on les a séparées et qu’on ne les a pas attachées, ou si on les a attachées sans les séparer, ou si on ne les a ni séparées, ni attachées et qu’on a fait aspersion avec, cela est valide. Un origan qui est court [de sorte que lorsqu’on le tient dans la main, il n’atteint pas l’eau], on l’attache avec un fil sur un fuseau ou quelque chose de semblable et on le trempe dans l’eau [en tenant le fuseau], on le remonte, on saisit l’origan et on fait aspersion. Si on doute d’avoir fait aspersion avec le fil ou avec le fuseau, ou avec la tige [de l’origan], l’aspersion est invalide.
5. On ne fait pas aspersion avec la partie qui puise, ni avec la partie qui renferme la semence, mais avec les tiges. Qu’est-ce que la partie qui puise ? Ce sont les bourgeons qui n’ont pas mûri [qui sont très tendres]. Et celui qui a reçu l’aspersion faite avec ces bourgeons non développés et est entré dans le Temple est exempt. À partir de quand fait-on aspersion, avec l’origan ? Dès qu’il fait sortir un bouton. Et un[e branche d’]origan qui a été utilisé[e] pour asperger l’eau d’aspersion est valide pour purifier une personne atteinte d’affection lépreuse. Tout type d’ezov qui a un nom auxiliaire est invalide. Et le ezov que l’on désigne comme ezov tout court est celui qui est valide ; il s’agit de l’origan que les hommes mangent. Mais ceux qui sont désignés ezov grec, ezoz ko’hali, et le ezov du désert sont invalides.
6. Le ezov faisant l’objet d’un culte idolâtre, ou provenant d’une ville dont la plupart des habitants se sont adonnés à l’idolâtrie, ou d’une idole, ou qui est de la térouma impure est invalide. S’il est de la térouma pure, on ne doit pas faire aspersion [avec celui-ci]. Et si on a fait aspersion, cela est valide.
7. De l’origan que l’on a cueilli pour le bois [et non pour le consommer, de sorte qu’il ne contracte pas l’impureté], et des liquides sont tombés dessus, on l’essuie et il est valide pour l’aspersion. Si on l’a cueilli pour le consommer, bien qu’on l’ait essuyé, il est invalide, parce qu’il est devenu impur pour l’aspersion, car tous les liquides et tous les aliments et tous les ustensiles [qui n’ont pas été surveillés comme il se doit pour l’eau lustrale] sont considérés comme impurs en ce qui concerne [l’eau] lustrale, comme nous l’avons expliqué. Si on l’a cueilli pour [l’eau] lustrale, il est considéré comme cueilli pour le bois, et si des liquides tombent dessus, on l’essuie et on peut l’utiliser pour l’aspersion.