Rambam 3 Chapitres

Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.

3 Kislev 5784 / 11.16.2023

Lois relatives à l’impureté de la lèpre : Chapitre Deux

1. Le poil blanc qui est un signe d’impureté pour la plaie lépreuse, il ne doit pas y avoir moins de deux poils. Quelle doit être leur longueur ? Suffisamment pour qu’ils puissent être pris par les ciseaux. Si un [poil] est long et que l’autre est plus court que cette mesure, ou que l’un est noir et l’autre blanc, ou qu’il y a un [pli] qui est fendu en haut et qui paraît comme deux, ou si la base est noire et l’extrémité est blanche, cela est pur. Si la base est blanche et que l’extrémité est noire, bien que la teinte de blanc, cela est impur.

2. Les deux poils blancs qui sont au milieu de la plaie [lépreuse], bien qu’il y ait un poil noir au milieu et qu’ils soient éparpillés de part et d’autre, ce sont des signes d’impureté. Même si la plaie [lépreuse] a exactement la taille d’une fève, l’emplacement du poil noir ne la diminue pas. Et que les deux poils soient au milieu de la bahérète avec celle-ci qui les entoure ou qu’ils soient à l’extrémité, il est impur. Par contre, s’ils sont sur le côté à l’extérieur, cela est pur ; il faut [pour qu’il y ait un état d’impureté] que la peau où poussent les deux poils blancs soit blanche. Si les deux poils sont [c'est-à-dire poussent] au milieu de la plaie [lépreuse], et reposent à l’extérieur de celle-ci, cela est impur. S’ils sont à l’extérieur et qu’ils reposent à l’intérieur, cela n’est pas un signe d’impureté.

3. Le blanc des poils contamine, quelle que soit son apparence ; qu’ils soient blancs comme la neige ou qu’ils soient d’un blanc très terne, étant donné que leur apparence est blanche, cela est impur.

4. Les poils blancs ne sont un signe d’impureté que s’ils sont à l’intérieur de la bahérète. Quel est le cas ? Une bahérète à l’intérieur de laquelle se trouve une inflammation, une brûlure, une affectation cutanée [pure], la chair guérie d’une inflammation ou la chair guérie d’une brûlure, et deux poils blancs au milieu de l’inflammation, ou de la brûlure, ou de l’affection cutanée à l’intérieur de la plaie [lépreuse], ils ne sont pas un signe d’impureté, et cela est considéré comme un bahérète qui n’a pas de poil blanc et il [le lépreux] doit être enfermé, bien que la bahérète entoure l’inflammation, la brûlure, la chair guérie de ceux-ci ou l’affection cutanée où se trouvent les deux poils. Et de même, s’il y a une inflammation, une brûlure, la chair guérie de ceux-ci ou une affection cutanée qui entoure les deux poils [de sorte que la bahérète est elle-même partagée en deux parties], ils ne sont pas un signe d’impureté, et la bahérète est considérée comme une bahérète où il n’y a pas de poil blanc et il [le lépreux] doit être enfermé.

5. Si l’inflammation, l’affection cutanée, ou la brûlure qui entourait les poils blancs, ou sur laquelle ils [les poils blancs] reposaient, ou qui passait entre eux a disparu, de sorte que les deux poils se trouvent au milieu de la bahérète à la fin de la première semaine, ou à la fin de la seconde semaine, il est [un lépreux dont le statut est] confirmé.

6. Les poils blancs ne sont un signe d’impureté que si la bahérète se présente avant, ainsi qu’il est dit : « et elle a fait devenir un poil blanc » ; il faut que ce soit la bahérète qui le fait changer [de couleur]. Par contre, si les poils blancs se présentent avant la bahérète, elle est considérée comme une bahérète qui n’a pas de signe d’impureté et il doit être enfermé.

7. Quand il y a une bahérète à l’intérieur de laquelle un poil blanc et qu’il [la personne en question] est confirmé [être lépreux], puis, que la bahérète disparaît et laisse à sa place des poils blancs et qu’il est déclaré pur, puis, que se présente une autre bahérète à la place de la première, avec ces poils blancs à l’intérieur, ils sont appelés : « poils en dépôt », et ne sont pas un signe d’impureté, comme il est dit : « et elle a fait devenir un poil blanc » ; il faut qu’elle [la bahérète] le transforme et non qu’une autre [bahérète] l’ait transformé.

8. S’il y a une bahérète de la taille d’une fève, avec à l’intérieur deux poils et qu’il est confirmé, et que [l’affection] disparaît [sur la surface de] la moitié d’une fève, et que les deux poils [blancs] restent sur la [surface de la] moitié d’une fève, puis, que se présente [une autre bahérète] de la moitié de la taille d’une fève à l’endroit où a disparu [la première], de sorte qu’il y a deux poils [blancs] dans une bahérète de la taille d’une fève, ils ne sont pas un signe d’impureté ; il faut que les deux poils [blancs] se trouvent sur une seule bahérète.

9. [Dans le cas d’]une bahérète de la moitié de la taille d’une fève qui ne contient rien [aucun poil], et une bahérète de la moitié de la taille d’une fève se présente, juxtaposée, avec un poil [blanc], il doit être enfermé. [Dans le cas d’]une bahérète de la moitié de la taille d’une fève qui contient un poil [blanc], et une bahérète qui contient un poil blanc se présente [à côté], il doit être enfermé. [Dans le cas d’]une bahérète de la moitié de la taille d’une fève qui contient deux poils [blancs], et une bahérète de la moitié de la taille d’une fève qui contient un poil [blanc] se présente [à côté], il doit être enfermé. [Dans le cas d’]une bahérète de la moitié de la taille d’une fève qui ne contient rien [aucun poil], et une bahérète de la moitié de la taille d’une fève se présente avec deux poils, il est [un lépreux] confirmé, car la bahérète [entière, de la taille d’une fève] a précédé les deux poils blancs. S’il y a doute si c’est les poils blancs qui ont précédé ou la bahérète, il est impur ; et il me semble, que son impureté relève d’un doute.

Lois relatives à l’impureté de la lèpre : Chapitre Trois

1. La chair saine [autre milieu d’une bahérète] n’est un signe d’impureté que si elle a la surface d’une graine de lentille sur une graine de lentille. Quelle est cette mesure ? [La surface] où pousse quatre poils, deux en longueur et deux en largeur, et ce, à condition que la chair saine soit au milieu de la bahérète et que la bahérète l’entoure entièrement, et dépasse [de chaque côté] la chair saine sur [une longueur de] deux poils ou davantage. Par contre, si la chair saine est sur un côté de la bahérète, elle n’est pas un signe d’impureté. Si elle est éparpillée, par exemple, s’il y avait de la chair saine de la taille d’une graine de moutarde à un endroit, et de la chair saine de la taille d’une graine de moutarde à un autre endroit, bien que tout soit au milieu de la bahérète, elles ne sont pas associées pour [constituer le volume d’une] lentille, à moins qu’il y ait à un seul endroit au milieu de la bahérète la taille d’une lentille carrée ou plus.

2. La chair saine contamine, quelle que soit son apparence, rouge, noire, ou blanche, à condition que le blanc n’ait pas l’une des quatre apparences précédemment définies.

3. La chair saine n’est un signe d’impureté que si elle est au milieu de la bahérète même. Quel est le cas ? Une bahérète au milieu de laquelle se trouve une inflammation, une brûlure, de la chair saine ou une affection cutanée, de la chair guérie [d’une inflammation ou d’une brûlure], ou une affection cutanée, et la chair saine se trouve au milieu de l’inflammation, au milieu de la brûlure, au milieu de la chair guérie de celles-ci, ou au milieu de l’affection cutanée blanche, bien que la chair sainte soit située à l’intérieur de la bahérète, elle n’est pas un signe d’impureté, parce qu’elle est au milieu de l’inflammation, de la brûlure, de l’affection cutanée blanche, ou de la chair guérie. Et de même, si l’inflammation ou sa chair guérie, et la brûlure ou sa chair guérie, ou une affection cutanée a entouré la chair saine, ou si l’une d’elles est juxtaposée à la chair saine ou que l’une d’elles coupe la chair saine en pénétrant à l’intérieur de celle-ci, cela n’est pas un signe d’impureté, et cela est considéré comme une bahérète qui n’a pas de signe [d’impureté] et il doit être enfermé. Si l’inflammation ou la brûlure ou l’affection cutanée blanche qui étaient en dessous de la chair saine, ou qui étaient sur le côté, ou qui l’entouraient ou qui pénétraient à l’intérieur ont disparu, de sorte que la chair saine est seule au milieu de la bahérète à la fin de la première ou à la fin de la seconde semaine, [son statut de lépreux] est confirmé. Si elles ne disparaissent pas, il est exempté.

4. La chair saine est toujours un signe d’impureté, qu’elle ait précédé la bahérète ou que la bahérète l’ait précédée, parce qu’il n’est pas dit, la concernant : « et elle a fait devenir [un poil blanc]. Ce qui est dit dans la Thora : « et elle a fait devenir un poil blanc, et de la chair saine, dans la se’ète » ne signifie pas que les deux [symptômes], le poil [blanc] et la chair saine, sont nécessaires ; plutôt, chacun d’eux est un signe d’impureté, et le poil blanc n’est mentionné avec la chair saine que pour donner une mesure à la chair saine, à savoir qu’elle ait la taille [suffisante] pour que puisse y apparaître [le symptôme du poil blanc qui correspond à] deux poils.

5. [Dans le cas d’]une bahérète qui a exactement la taille d’une fève, et au milieu de la chair saine qui a exactement la taille d’une graine de la taille, il [le statut de lépreux] est confirmé. Si la bahérète diminue ou que la chair saine diminue, il est pur. Et de même, si la chair saine augmente dans cette bahérète là, il est pur, car la bahérète ne devient impure par la chair saine que si elle dépasse la chair saine sur le largeur de deux poils de tous les côtés. Si la chaire saine est inférieure à une la taille d’une lentille, et qu’elle s’étend jusqu’à la taille d’une lentille, il [le statut de lépreux] est confirmé. Si la chair saine diminue ou disparaît [c'est-à-dire que la bahérète s’étend sur toute sa surface], elle [la bahérète] est comme auparavant et cela n’est pas un signe d’impureté [en tant qu’expansion].

6. La bahérète qui a une taille supérieure à celle d’une fève, à l’intérieur de laquelle se trouve de la chair saine qui a une taille supérieure à celle d’une lentille, et elles augmentent ou diminuent, cela est [reste] impur, à condition que la bahérète ne devienne pas inférieure à la taille d’une fève, et que la chair saine [ne devienne pas inférieure] à la taille d’une lentille.

7. Une bahérète de la taille d’une fève avec à l’intérieur de la chair saine de la taille d’une lentille ou plus qui l’entoure à l’extérieur et une seconde bahérète entoure la chair saine, la bahérète intérieure est enfermée, car elle n’a pas de signe d’impureté, et la bahérète extérieure est confirmée, car la chair saine se trouve au milieu. Si la chair saine qui est entre elles diminue ou disparaît entièrement, qu’elle diminue de l’extérieur ou de l’intérieur [c'est-à-dire que la bahérète extérieur s’étende ou que la bahérète intérieure s’étende de manière à ce que la chair saine disparaisse], les deux [bahérète] sont considérées comme une seule bahérète qui n’a pas de signe d’impureté.

8. Une bahérète qui est à l’extrémité de l’un des membres, avec de la chair saine au milieu de la bahérète à l’extrémité du membre n’est pas un signe d’impureté, parce que la chair saine partage la plaie, et il se trouve deux parties incurvées de part et d’autre ; or, il est dit concernant les plaies [de lèpre] : « et le cohen la verra » ; il faut qu’il puisse la voir entièrement. Telles sont les extrémités des membres qui ne confèrent pas un statut d’impureté par de la chair saine ? Les extrémités des doigts, des mains et des pieds, les extrémités des oreilles et l’extrémité du nez, l’extrémité de l’urètre, les extrémités des seins des femmes. Par contre, les extrémités de poitrine chez l’homme ainsi que les verrues et la peau qui pend communiquent l’impureté par de la chair saine [au milieu de la bahérète].

9. Et toutes les extrémités de ces membres, si leur emplacement est plat sur la taille d’une fève, ils confère un statut d’impureté par les plaies. Mais s’ils sont incurvés comme la majorité des hommes, ils sont purs. Comment cela s'applique-t-il ? Une bahérète sur l’extrémité du nez [d’une personne] qui s’étend de façon incurvée de part et d’autre, est pure, ainsi qu’il est dit : « et le cohen la verra » ; il faut qu’il la voit entièrement d’un seul coup [d’œil].

Lois relatives à l’impureté de la lèpre : Chapitre Quatre

1. L’expansion [de la plaie] confère l’impureté dans une mesure minime, à condition que l’expansion ait l’apparence d’une des plaies [lépreuses]. Par contre, si l’expansion a l’apparence d’une affection cutanée blanche terne, cela n’est pas une expansion [qui confère l’impureté]. Et l’expansion n’est un signe d’impureté que si elle s’étend à l’extérieur de la plaie. Mais si elle s’étend à l’intérieur de la plaie, elle est considérée comme auparavant. Quel est le cas ? Une bahérète à l’intérieur de laquelle se trouve de la chair saine de taille inférieure à la taille d’une lentille, et qui est enfermée, et à la fin de la semaine, la chair saine voit sa taille diminuée [à l’intérieur de la bahérète du fait de l’expansion de la bahérète] ou disparaît entièrement, cela n’es pas une expansion, car la bahérète ne s’étend pas à l’intérieur mais à l’extérieur.

2. L’expansion n’est un signe d’impureté que si elle se produit après enfermement. Mais si elle se produit et que le cohen voit la plaie qui s’étend, il ne confirme pas [l’affection lépreuse], mais l’enferme jusqu’à la fin de la semaine après quoi il l’examine.

3. La bahérète ne s’étend pas [c'est-à-dire qu’elle ne confère pas l’impureté si elle s’étend] à l’intérieur d’une inflammation, ni à l’intérieur d’une brûlure, ni à l’intérieur de la peau saine de la peau saine d’une inflammation, ni à l’intérieur de la peau saine d’une brûlure, ni à la tête, ni à la barbe, bien qu’il ait perdu tous ses cheveux et poils, ainsi qu’il est dit : « et si la mispa’hat s’étend à la peau ». Par conte, une bahérète qui s’étend à l’intérieur d’une affection cutanée blanche terne, cela est [considéré comme] une expansion [qui confère l’impureté].

4. Quand une inflammation, une brûlure, une affection cutanée blanche terne, de la chair saine à l’intérieur d’une l’inflammation, et de la chair saine à l’intérieur de la brûlure font séparation entre la plaie de base et son expansion, cela n’est pas un signe d’impureté. Si l’on l’enferme [une seconde fois] et qu’ils [ces séparations] disparaissent, de sorte que l’expansion se trouve être juxtaposée à la plaie de base, cela est [une affection lépreuse] confirmé[e].

5. Une bahérète de la taille d’une fève qui s’étend sur la moitié de la taille d’une fève et il disparaît de la plaie de base [de l’autre côté une partie correspondant à] la moitié de la taille d’une fève, bien qu’il reste de la plaie de base avec l’expansion plus que la taille d’une fève, cela est pur. Si elle avait la taille d’une fève et qu’elle s’est étendue sur plus de la taille d’une fève, et la plaie de base a disparu, on examine celle-ci comme au début. Quand il y a une bahérète de la taille d’une fève et qu’on l’enferme et que la bahérète disparaît à a in des jours d’enfermement, et qu’une bahérète se présente à cet endroit de la même taille [que la première], elle est considérée comme auparavant [c'est-à-dire que l’on exige un seul enfermement et non deux, car elle a le même statut que la première]. Si elle diminue (durant les jours d’enfermement) et qu’elle s’étend et reprend sa taille initiale, ou s’étend et diminue, de sorte qu’elle reprend sa taille initiale, elle est enfermée [de nouveau si cela se produit après le premier enfermement] ou déclarée pure [si cela se produit après le second enfermement].

6. Une bahérète de la taille d’une fève qui s’étend sur la mesure de la taille d’une fève, et de la chair saine ou des poils blancs se présentent dans l’expansion, et la plaie de base disparaît, on examine [la plaie] initialement [et non comme l’expansion de la plaie précédente]. S’il y a une bahérète de la taille d’une fève et qu’on l’enferme, et à la fin de la semaine [d’enfermement], elle a la taille d’un séla, et on doute s’il s’agit de la même [plaie qui s’est étendue] ou si c’est une autre [plaie] qui se présente a priori, il est impur.

7. Une bahérète de la taille d’une fève, dont une bande [de peau atteinte] fait saillie, si elle [cette bande] a une largeur de deux poils, elle est liée [à la bahérète, c'est-à-dire considérée comme celle-ci] pour ce qui est des poils blancs et l’expansion, mais non pour ce qui est de la chair saine, car la chair saine n’est un signe d’impureté que si elle est entourée par la bahérète et il y a entre l’extrémité de la chair saine et l’extrémité de la bahérète une largeur de deux poils. S’il y a deux bahérète et i,e bande qui les relie, elles ne sont pas associés. Quand on enferme [une bahérète] semaine après semaine [c'est-à-dire deux fois], qu’elle ne présente pas de signe d’impureté et qu’on la déclare pure, et après l’avoir déclaré pure, la plaie s’étend très légèrement, il [le statut du lépreux] est confirmé.

8. Une bahérète qui est déclarée pure après enferment ou après confirmation, dont disparaissent les signes d’impureté, n’est plus enfermée [c'est-à-dire que si elle présente de nouveau un signe d’impureté, elle est immédiatement enfermée].

9. Une bahérète qui a diminué après avoir été déclarée pure et qui a repris sa taille initiale, ou qui s’est étendue, et qui a repris sa taille initiale, reste pure.

10. Une bahérète de la taille d’une fève, à l’intérieur de laquelle de la chair saine de la taille d’une lentille, et des poils blancs à l’intérieur de la chair saine, et [dont l’affection lèpreuse] confirmée, et après cette confirmation, la chair saine disparaît, il est impur, du fait des poils blancs. Si les poils blancs disparaissent, il est impur du fait de la chair saine. Si les poils blancs se trouvent au milieu de la bahérète, et disparaissent, il est impur du fait de la chair saine. Si la chair saine disparaît, il est impur, du fait des poils blancs.

11. [Dans le cas d’]une bahérète à l’intérieur de laquelle se trouve de la chair saine, et qui s’étend, quand la chair saine disparaît, il est impur, du fait de l’expansion. Si cette expansion disparaît, il est impure du fait de la chair saine. Et il en est de même pour les poils blancs et l’expansion. Si [l’affection lépreuse a été] confirmé[e] par des poils blancs et que ces poils ont disparu, et que de nouveaux poils blancs ont poussé, ou de la chair saine est apparue, ou [la plaie] s’est étendue, ou [dans le cas où l’affection lépreuse a été] confirmé[e] par de la chair saine, et qu’une autre chair saine ou des poils blancs sont apparus ou [la plaie] s’est étendue, ou [dans le cas où l’affection lépreuse a été] confirmé[e] par une expansion et cette expansion a disparu et [la plaie s’est de nouveau] étendue, ou de la chair saine ou des poils blancs sont apparus, cela reste impur comme auparavant ; qu’il s’agisse d’une personne impure [dont l’affection lépreuse] a été confirmée a priori [sans enfermement préalable] ou confirmée à la fin de la première semaine ou à la fin de la seconde semaine, ou après qu’elle [la plaie] ait été déclarée pure, étant donné qu’elle a été confirmée, il [le lépreux] n’est pur que lorsqu’il ne reste plus aucun signe d’impureté, [à savoir] aucun signe de confirmation [chair saine ou poils blancs], et aucun autre signe [expansion de la plaie].