Rambam 3 Chapitres
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
19 Tichri 5785 / 10.21.2024
Lois relatives à l’impureté de la lèpre : Chapitre Cinq
1. Celui qui a une blessure sur la peu, et sa peau se détache du fait de la blessure ; si cette blessure est due au feu, par exemple, s’il s’est brûlé avec une braise ou avec de la cendre brûlante, avec du métal, ou avec une pierre portée à chaud par le feu ou quelque chose de semblable, cela est appelé une brûlure. Et si la blessure n’est pas due au feu, qu’il se soit blessé par une pierre, par du bois, ou par quelque chose de semblable, ou que la blessure soit due à une maladie du corps, par exemple,
2. S’il a brûlé une broche et s’est blessé avec celle-ci, [on détermine la nature de sa blessure de la manière suivante :] si son extrémité [de la lance] est taraudée, cela est une brûlure. Et si son extrémité est pointue, il y a doute si c’est une brûlure ou une inflammation. S’il se blesse avec les eaux [thermiques] de Tibériade ou avec les résidus d’olive, et ce qui est semblable, cela est une inflammation.
3. L’inflammation et la brûlure, tant que ce sont des blessures fraîches, elles sont désignées comme rebelles [c'est-à-dire sur la chair vive] et ne confèrent pas l’impureté en tant que plaies [lépreuses]. Quand l’inflammation et la blessure cicatrisent et guérissent entièrement, bien qu’il y ait sur cette partie [de la peau] une cicatrice qui ne ressemble pas au reste de la peau, elle est considérée comme la peau en tous points, et contracte l’impureté par trois signes, et il y a [pour celles-ci] un enfermement [prévu] de deux semaines, comme nous l’avons expliqué.
4. Quand l’inflammation et la brûlure commencent à cicatriser et à guérir, et qu’il se forme dessus une fine couche comme la peau de l’ail, cela correspond à « l’inflammation et la brûlure partiellement guéries » mentionnées dans la Thora, et elles confèrent l’impureté par deux signes : les poils blancs ou l’expansion, et il n’y a qu’une seule semaine d’enfermement [prévue pour la cicatrisation]. Comment cela s'applique-t-il ? Une bahérète qui se trouve au milieu de la cicatrisation d’une inflammation ou [la cicatrisation] d’une brûlure, s’il y a à l’intérieur d’elle des poils blancs, [l’état d’affection lépreuse] est confirmé. S’il n’y a pas de poils blancs, elle est enfermée pendant une semaine, et on l’examine à la fin de la semaine : si des poils [blancs] sont apparus ou elle s’est étendue, [l’état d’affection lépreuse] est confirmé. Et s’il n’y a rien qui est apparu, elle est déclarée pure. Si elle s’étend après avoir été déclarée pure ou si elle présente des poils blancs, [l’état d’impureté] est confirmé.
5. L’inflammation et la brûlure ne sont pas associées l’une avec l’autre. C’est pourquoi, l’écriture les a séparées pour dire qu’elles ne sont pas associées l’une avec l’autre et ne s’étendent pas l’une vers l’autre, et ne s’étendent pas à la peau, et une bahérète à l’intérieur de la peau ne s’étend pas à elles. Comment cela s'applique-t-il ? S’il y a une inflammation à côté d’une blessure, et une bahérète de la taille d’une fève à l’intérieur des deux, cela est pur. S’il y a [une telle bahérète] à l’intérieur de l’une d’elles, et qu’elle s’étend à la seconde, ou qu’elle s’étend à la peau, cela est pur. S’il y a une bahérète dans la peau et qu’elle s’étend à l’une d’elles, cela n’est pas [considéré comme] une expansion. S’il y a dans sa paume [de la main] une inflammation en cours de guérison et à l’intérieur d’elle une bahérète de la taille d’une fève, elle doit être enfermée, car bien qu’elle ne soit pas susceptible [de présenter] des poils blancs, ni de s’étendre [de manière à conférer l’impureté], il est à craindre qu’il présente une autre inflammation à côté et qu’elle s’étende à l’intérieur de celle-ci.
6. Une inflammation où s’est présentée une brûlure, la brûlure annule l’inflammation. Et une brûlure où s’est présentée une inflammation, l’inflammation annule la brûlure. Dans le cas où l’on ne sait pas s’il y avait une inflammation ou une brûlure, cela ne porte pas à conséquence, car toutes deux sont un même signe [d’impureté], et représente la même impureté, et l’Ecriture ne les a distinguées que pour dire qu’elles ne s’associent pas.
7. S’il a été enfermé du fait d’une bahérète à l’intérieur d’une inflammation et qu’à la fin de la semaine, elle [l’inflammation] est devenue de la peau [normale], ou s’il a été enfermé [du fait d’une bahérète] sur la peau et qu’à la fin de la semaine, il y a eu une inflammation [à cet endroit], elle doit être examinée comme au début [c'est-à-dire comme une nouvelle plaie]
8. Une personne qui a perdu tous les cheveux de sa tête, du fait d’une maladie, du fait d’une blessure qui empêche la pousse de cheveux, parce qu’il a consommé des produits qui causent la perte des cheveux ou parce qu’il s’est enduit d’un produit qui a causé la perte de ses cheveux, bien qu’ils soient susceptibles de repousser à l’avenir, étant donné qu’elle a perdu tous les cheveux de sa tête à l’instant présent, elle est désignée comme kéréa’h ou guibéa’h. Si ses cheveux entre le sommet de la tête et la partie inclinée arrière jusqu’à la [première] vertèbre de la nuque tombent, elle est désignée comme kéréa’h [calvitie arrière]. Et si [ses cheveux] tombent sur le sommet de la tête et la partie inclinée avant jusqu’au front, elle est appelée guibéa’h [calvitie frontale].
9. Le calvitie frontale et le devant de la tête contractent l’impureté par deux signes : de la chair saine et l’expansion [de a plaie], et il y a deux semaines [d’enfermement prévues], ainsi qu’il est dit, à ce sujet : « comme l’aspect de la lèpre sur la peau ». Et étant donné qu’il n’y a pas de cheveux, les cheveux blancs ne sont pas un signe d’impureté. Et comment confèrent-ils l’impureté par deux signes et durant deux semaines ? S’il y a une bahérète sur la calvitie arrière ou sur la calvitie frontale et qu’il y a dessus de la chair saine, [l’affection lépreuse est] confirmée. S’il n’y a pas de chair saine, on l’enferme et on l’examine à la fin de la semaine ; si de la chair saine ou une expansion est apparue, [l’affection lépreuse] est confirmée. S’il n’y a rien qui apparaît, on l’enferme une seconde semaine. Si elle présente de la chair saine ou une expansion, on confirme [l’affection lépreuse]. Si elle n’y a aucune apparition, elle est enfermée une seconde semaine ; si elle s’étend ou présente de la chair saine, on confirme [l’affection lépreuse], et si elle ne présente rien, elle est déclarée pure. Et si elle s’étend ou présente de la chair saine après avoir été déclarée pure, on confirme [l’affection lépreuse].
10. La calvitie arrière et la calvitie frontale ne sont pas associées l’une avec l’autre, ainsi qu’il est dit : « dans sa calvitie arrière ou dans sa calvitie frontale » ; cela nous enseigne qu’il y a deux sortes de calvities et qu’elles ne s’étendent pas l’une à l’autre, ni au reste de la peau, et une bahérète de la peau ne s’étend pas à l’intérieur de celles-ci.
11. La calvitie arrière ou frontale ou les poils de poils de la barbe qui sont tombés et une inflammation ou une brûlure s’est formée contractent l’impureté comme une inflammation ou une brûlure sur la peau, car la tête ou la barbe qui perdent leurs poils ou leurs cheveux sont considérés comme la peau en tous points, si ce n’est qu’ils ne contractent pas l’impureté par des poils blancs. La tête et la barbe [d’un enfant] avant qu’ils présentent des poils [c'est-à-dire] quand ils n’ont encore jamais présenté de poils, et de même, la chair qui pend sur la tête et sur la barbe ont le même statut que la peau et contractent l’impureté par les trois signes et par deux semaines. Et de même, la barbe d’une femme et d’un homme impuissant avant qu’ils présentent des poils, sont considérés comme la peau. Et s’ils présentent des poils, ils sont considérés comme la barbe d’un homme [normal] qui contracte l’impureté par des nétek, comme cela sera expliqué, et non par une bahérète.
2. S’il a brûlé une broche et s’est blessé avec celle-ci, [on détermine la nature de sa blessure de la manière suivante :] si son extrémité [de la lance] est taraudée, cela est une brûlure. Et si son extrémité est pointue, il y a doute si c’est une brûlure ou une inflammation. S’il se blesse avec les eaux [thermiques] de Tibériade ou avec les résidus d’olive, et ce qui est semblable, cela est une inflammation.
3. L’inflammation et la brûlure, tant que ce sont des blessures fraîches, elles sont désignées comme rebelles [c'est-à-dire sur la chair vive] et ne confèrent pas l’impureté en tant que plaies [lépreuses]. Quand l’inflammation et la blessure cicatrisent et guérissent entièrement, bien qu’il y ait sur cette partie [de la peau] une cicatrice qui ne ressemble pas au reste de la peau, elle est considérée comme la peau en tous points, et contracte l’impureté par trois signes, et il y a [pour celles-ci] un enfermement [prévu] de deux semaines, comme nous l’avons expliqué.
4. Quand l’inflammation et la brûlure commencent à cicatriser et à guérir, et qu’il se forme dessus une fine couche comme la peau de l’ail, cela correspond à « l’inflammation et la brûlure partiellement guéries » mentionnées dans la Thora, et elles confèrent l’impureté par deux signes : les poils blancs ou l’expansion, et il n’y a qu’une seule semaine d’enfermement [prévue pour la cicatrisation]. Comment cela s'applique-t-il ? Une bahérète qui se trouve au milieu de la cicatrisation d’une inflammation ou [la cicatrisation] d’une brûlure, s’il y a à l’intérieur d’elle des poils blancs, [l’état d’affection lépreuse] est confirmé. S’il n’y a pas de poils blancs, elle est enfermée pendant une semaine, et on l’examine à la fin de la semaine : si des poils [blancs] sont apparus ou elle s’est étendue, [l’état d’affection lépreuse] est confirmé. Et s’il n’y a rien qui est apparu, elle est déclarée pure. Si elle s’étend après avoir été déclarée pure ou si elle présente des poils blancs, [l’état d’impureté] est confirmé.
5. L’inflammation et la brûlure ne sont pas associées l’une avec l’autre. C’est pourquoi, l’écriture les a séparées pour dire qu’elles ne sont pas associées l’une avec l’autre et ne s’étendent pas l’une vers l’autre, et ne s’étendent pas à la peau, et une bahérète à l’intérieur de la peau ne s’étend pas à elles. Comment cela s'applique-t-il ? S’il y a une inflammation à côté d’une blessure, et une bahérète de la taille d’une fève à l’intérieur des deux, cela est pur. S’il y a [une telle bahérète] à l’intérieur de l’une d’elles, et qu’elle s’étend à la seconde, ou qu’elle s’étend à la peau, cela est pur. S’il y a une bahérète dans la peau et qu’elle s’étend à l’une d’elles, cela n’est pas [considéré comme] une expansion. S’il y a dans sa paume [de la main] une inflammation en cours de guérison et à l’intérieur d’elle une bahérète de la taille d’une fève, elle doit être enfermée, car bien qu’elle ne soit pas susceptible [de présenter] des poils blancs, ni de s’étendre [de manière à conférer l’impureté], il est à craindre qu’il présente une autre inflammation à côté et qu’elle s’étende à l’intérieur de celle-ci.
6. Une inflammation où s’est présentée une brûlure, la brûlure annule l’inflammation. Et une brûlure où s’est présentée une inflammation, l’inflammation annule la brûlure. Dans le cas où l’on ne sait pas s’il y avait une inflammation ou une brûlure, cela ne porte pas à conséquence, car toutes deux sont un même signe [d’impureté], et représente la même impureté, et l’Ecriture ne les a distinguées que pour dire qu’elles ne s’associent pas.
7. S’il a été enfermé du fait d’une bahérète à l’intérieur d’une inflammation et qu’à la fin de la semaine, elle [l’inflammation] est devenue de la peau [normale], ou s’il a été enfermé [du fait d’une bahérète] sur la peau et qu’à la fin de la semaine, il y a eu une inflammation [à cet endroit], elle doit être examinée comme au début [c'est-à-dire comme une nouvelle plaie]
8. Une personne qui a perdu tous les cheveux de sa tête, du fait d’une maladie, du fait d’une blessure qui empêche la pousse de cheveux, parce qu’il a consommé des produits qui causent la perte des cheveux ou parce qu’il s’est enduit d’un produit qui a causé la perte de ses cheveux, bien qu’ils soient susceptibles de repousser à l’avenir, étant donné qu’elle a perdu tous les cheveux de sa tête à l’instant présent, elle est désignée comme kéréa’h ou guibéa’h. Si ses cheveux entre le sommet de la tête et la partie inclinée arrière jusqu’à la [première] vertèbre de la nuque tombent, elle est désignée comme kéréa’h [calvitie arrière]. Et si [ses cheveux] tombent sur le sommet de la tête et la partie inclinée avant jusqu’au front, elle est appelée guibéa’h [calvitie frontale].
9. Le calvitie frontale et le devant de la tête contractent l’impureté par deux signes : de la chair saine et l’expansion [de a plaie], et il y a deux semaines [d’enfermement prévues], ainsi qu’il est dit, à ce sujet : « comme l’aspect de la lèpre sur la peau ». Et étant donné qu’il n’y a pas de cheveux, les cheveux blancs ne sont pas un signe d’impureté. Et comment confèrent-ils l’impureté par deux signes et durant deux semaines ? S’il y a une bahérète sur la calvitie arrière ou sur la calvitie frontale et qu’il y a dessus de la chair saine, [l’affection lépreuse est] confirmée. S’il n’y a pas de chair saine, on l’enferme et on l’examine à la fin de la semaine ; si de la chair saine ou une expansion est apparue, [l’affection lépreuse] est confirmée. S’il n’y a rien qui apparaît, on l’enferme une seconde semaine. Si elle présente de la chair saine ou une expansion, on confirme [l’affection lépreuse]. Si elle n’y a aucune apparition, elle est enfermée une seconde semaine ; si elle s’étend ou présente de la chair saine, on confirme [l’affection lépreuse], et si elle ne présente rien, elle est déclarée pure. Et si elle s’étend ou présente de la chair saine après avoir été déclarée pure, on confirme [l’affection lépreuse].
10. La calvitie arrière et la calvitie frontale ne sont pas associées l’une avec l’autre, ainsi qu’il est dit : « dans sa calvitie arrière ou dans sa calvitie frontale » ; cela nous enseigne qu’il y a deux sortes de calvities et qu’elles ne s’étendent pas l’une à l’autre, ni au reste de la peau, et une bahérète de la peau ne s’étend pas à l’intérieur de celles-ci.
11. La calvitie arrière ou frontale ou les poils de poils de la barbe qui sont tombés et une inflammation ou une brûlure s’est formée contractent l’impureté comme une inflammation ou une brûlure sur la peau, car la tête ou la barbe qui perdent leurs poils ou leurs cheveux sont considérés comme la peau en tous points, si ce n’est qu’ils ne contractent pas l’impureté par des poils blancs. La tête et la barbe [d’un enfant] avant qu’ils présentent des poils [c'est-à-dire] quand ils n’ont encore jamais présenté de poils, et de même, la chair qui pend sur la tête et sur la barbe ont le même statut que la peau et contractent l’impureté par les trois signes et par deux semaines. Et de même, la barbe d’une femme et d’un homme impuissant avant qu’ils présentent des poils, sont considérés comme la peau. Et s’ils présentent des poils, ils sont considérés comme la barbe d’un homme [normal] qui contracte l’impureté par des nétek, comme cela sera expliqué, et non par une bahérète.
Lois relatives à l’impureté de la lèpre : Chapitre Six
1. Tels sont les parties chez l’homme qui ne contractent pas l’impureté par une bahérète : l’intérieur de l’œil, l’intérieur de l’oreille, l’intérieur du nez, l’intérieur de la bouche, les plis [de la peau] du ventre et les plis [de la peau] du cou, en dessous du sein, les aisselles, la paume de la main, l’ongle, la tête, et la barbe garnies de cheveux et de poils, l’inflammation et la brûlure rebelles [c'est-à-dire qui sont encore découvertes et n’ont pas commencé à guérir], toutes ces parties ne contractent pas l’impureté par les plaies [de lèpre] et ne sont pas associées aux plaies [de lèpre], la plaie [de lèpre] ne s’étend pas à elles, et elles ne contractent pas l’impureté par la chair saine. Elles ne limitent pas la propagation de la lèpre sur l’ensemble du corps, ainsi qu’il est dit : « sur la peau de sa chair », et toutes celles-ci ne sont pas de la peau découvertes, mais certaines ne sont pas de la peau, et d’autres sont de la peau mais sont recouvertes et ne sont pas dévoilées. Et le rouge des lèvres est considéré comme une partie intérieure et ne contracte pas l’impureté par les plaies.
2. La tête et la barbe qui perdent tous leurs poils, et l’inflammation et la brûlure qui guérissent partiellement contractent l’impureté par une bahérète, comme nous l’avons expliqué, et ne sont pas associés l’un avec l’autre, et une plaie [de lèpre] sur la peau ne s’étend pas à eux, et ils ne contractent pas l’impureté par de la chair saine. Toutefois, ils empêchent [la purification] par la transformation de tout[e la peau] en blanc.
3. La bahérète qui est proche de la tête, de l’œil, de l’oreille ou de quelque [membre] semblable, ou d’une inflammation, ou d’une brûlure est pure, ainsi qu’il est dit : « et le cohen examinera la plaie sur la peau de la chair » ; il faut que tout ce qui est extérieur à la plaie soit sur la peau et susceptible de s’étendre.
4. Telles sont les bahérète qui sont pures : un non juif qui a une bahérète et qui se convertit. Si elle [la bahérète] sur le fœtus, et qu’il naît, [ou] sur un pli [de la peau] et qu’il se découvre, sur la tête ou sur la barbe et que tous les cheveux et poils tombent, et que la bahérète se découvre, [ou] si elle est dans une inflammation ou dans une brûlure encore vives et qu’elles cicatrisent [même complètement], elles sont pures. Et de même, s’il y a une bahérète sur la tête ou la barbe [d’un enfant] avant qu’elles présentent des cheveux et de poils et qu’ils présentent des poils, et que les poils tombent, ou s’il y a une bahérète sur la peau et qu’il se forme à cet endroit une inflammation ou une brûlure, et qu’elle redevient normale, comme la peau, bien qu’il y ait eu au début et à la fin un cas d’impureté, étant donné, étant donné qu’elle était pure au milieu, elle est pure. Si son apparence change, qu’elle devienne plus éclatante ou plus terne, on l’examine comme au début. Quel est le cas ? Un non juif qui a une bahérète [d’apparence] semblable à la membrane d’un œuf, et après qu’il se convertit, celle-ci devient comme la neige, ou si elle est semblable à la neige, et après qu’il se convertit, elle devient semblable à la membrane d’un œuf, elle est examinée comme au début [comme une nouvelle plaie]. Et de même pour un enfant qui vient de naître, un pli qui se découvre, la tête et la barbe qui perdent leurs cheveux, et l’inflammation et la brûlure qui redeviennent normales ; si l’apparence de ces bahérète changent, elles sont examinées comme au début. Et sinon, elles sont pures.
5. Tout doute concernant les plaies, à l’exception des deux doutes précédemment cités [à savoir, le cas du doute si la bahérète a précédé ou si les poils blancs ont précédé], est pur, avant qu’ils soient déclarés impurs. Par contre, une fois qu’ils sont déclarés impurs, un cas de doute est impur. Comment cela s'applique-t-il ? Deux personnes qui se rendent auprès du cohen, l’un ayant une bahérète de la taille d’une fève, l’autre ayant [une bahérète] de la taille d’un séla et il [le cohen] les enferme, et à la fin de la semaine, les deux ont [une bahérète] de la taille d’un séla, et on ne sait pas [la bahérète] duquel s’est étendue, il est pur, car bien qu’il soit certain que la plaie s’est étendue chez l’un, étant donné que l’on ne sait pas laquelle s’est étendue, il est pur, jusqu’à ce que l’on sache par quelle [bahérète] il est devenu impur.
6. Dès qu’il est déclaré impur, il est impur [même] quand il y a un doute. Quel est le cas ? Deux personnes qui se présentent chez le cohen, l’une ayant une bahérète de la taille d’une fève et l’autre [ayant une bahérète] de la taille d’un séla, et on les enferme. A la fin de la semaine, les deux ont [une bahérète] de taille supérieure à un séla, les deux sont impurs. Si les deux reprennent la taille d’un séla, ce qui signifie que l’expansion [de la bahérète] de l’un d’eux s’est retirée, étant donné que l’on ne sait pas lequel, les deux sont impurs jusqu’à ce que [la bahérète] des deux reprennent la taille d’une fève. C’est le sens de ce qu’ils [les sages] ont dit : « dès qu’il est déclaré impur, un cas de doute est [considéré comme] impur ». Et de même, celui qui avait une bahérète à l’intérieur de laquelle des poils blancs ayant précédé la bahérète [qui ne sont donc pas un signe d’impureté] et des poils blancs devenus ainsi du fait de la bahérète [qui sont un signe d’impureté], et on [le cohen] ne sait pas distinguer ceux qui ont précédé de ceux qui ont été transformés [par la bahérète], s’il ce doute est né durant la période d’enfermement [c'est-à-dire qu’après la période d’enfermement, il trouve quatre poils, dont deux ont précédé et deux sont apparus], il est pur [car il ne connaît pas le signe d’impureté]. Et si [ce doute naît] après la confirmation [de l’état d’affection lépreuse], il est impur ; bien que l’un de ces poils ait disparu et qu’il ne sait pas lequel, si c’est celui qui était un signe d’impureté ou l’autre.
2. La tête et la barbe qui perdent tous leurs poils, et l’inflammation et la brûlure qui guérissent partiellement contractent l’impureté par une bahérète, comme nous l’avons expliqué, et ne sont pas associés l’un avec l’autre, et une plaie [de lèpre] sur la peau ne s’étend pas à eux, et ils ne contractent pas l’impureté par de la chair saine. Toutefois, ils empêchent [la purification] par la transformation de tout[e la peau] en blanc.
3. La bahérète qui est proche de la tête, de l’œil, de l’oreille ou de quelque [membre] semblable, ou d’une inflammation, ou d’une brûlure est pure, ainsi qu’il est dit : « et le cohen examinera la plaie sur la peau de la chair » ; il faut que tout ce qui est extérieur à la plaie soit sur la peau et susceptible de s’étendre.
4. Telles sont les bahérète qui sont pures : un non juif qui a une bahérète et qui se convertit. Si elle [la bahérète] sur le fœtus, et qu’il naît, [ou] sur un pli [de la peau] et qu’il se découvre, sur la tête ou sur la barbe et que tous les cheveux et poils tombent, et que la bahérète se découvre, [ou] si elle est dans une inflammation ou dans une brûlure encore vives et qu’elles cicatrisent [même complètement], elles sont pures. Et de même, s’il y a une bahérète sur la tête ou la barbe [d’un enfant] avant qu’elles présentent des cheveux et de poils et qu’ils présentent des poils, et que les poils tombent, ou s’il y a une bahérète sur la peau et qu’il se forme à cet endroit une inflammation ou une brûlure, et qu’elle redevient normale, comme la peau, bien qu’il y ait eu au début et à la fin un cas d’impureté, étant donné, étant donné qu’elle était pure au milieu, elle est pure. Si son apparence change, qu’elle devienne plus éclatante ou plus terne, on l’examine comme au début. Quel est le cas ? Un non juif qui a une bahérète [d’apparence] semblable à la membrane d’un œuf, et après qu’il se convertit, celle-ci devient comme la neige, ou si elle est semblable à la neige, et après qu’il se convertit, elle devient semblable à la membrane d’un œuf, elle est examinée comme au début [comme une nouvelle plaie]. Et de même pour un enfant qui vient de naître, un pli qui se découvre, la tête et la barbe qui perdent leurs cheveux, et l’inflammation et la brûlure qui redeviennent normales ; si l’apparence de ces bahérète changent, elles sont examinées comme au début. Et sinon, elles sont pures.
5. Tout doute concernant les plaies, à l’exception des deux doutes précédemment cités [à savoir, le cas du doute si la bahérète a précédé ou si les poils blancs ont précédé], est pur, avant qu’ils soient déclarés impurs. Par contre, une fois qu’ils sont déclarés impurs, un cas de doute est impur. Comment cela s'applique-t-il ? Deux personnes qui se rendent auprès du cohen, l’un ayant une bahérète de la taille d’une fève, l’autre ayant [une bahérète] de la taille d’un séla et il [le cohen] les enferme, et à la fin de la semaine, les deux ont [une bahérète] de la taille d’un séla, et on ne sait pas [la bahérète] duquel s’est étendue, il est pur, car bien qu’il soit certain que la plaie s’est étendue chez l’un, étant donné que l’on ne sait pas laquelle s’est étendue, il est pur, jusqu’à ce que l’on sache par quelle [bahérète] il est devenu impur.
6. Dès qu’il est déclaré impur, il est impur [même] quand il y a un doute. Quel est le cas ? Deux personnes qui se présentent chez le cohen, l’une ayant une bahérète de la taille d’une fève et l’autre [ayant une bahérète] de la taille d’un séla, et on les enferme. A la fin de la semaine, les deux ont [une bahérète] de taille supérieure à un séla, les deux sont impurs. Si les deux reprennent la taille d’un séla, ce qui signifie que l’expansion [de la bahérète] de l’un d’eux s’est retirée, étant donné que l’on ne sait pas lequel, les deux sont impurs jusqu’à ce que [la bahérète] des deux reprennent la taille d’une fève. C’est le sens de ce qu’ils [les sages] ont dit : « dès qu’il est déclaré impur, un cas de doute est [considéré comme] impur ». Et de même, celui qui avait une bahérète à l’intérieur de laquelle des poils blancs ayant précédé la bahérète [qui ne sont donc pas un signe d’impureté] et des poils blancs devenus ainsi du fait de la bahérète [qui sont un signe d’impureté], et on [le cohen] ne sait pas distinguer ceux qui ont précédé de ceux qui ont été transformés [par la bahérète], s’il ce doute est né durant la période d’enfermement [c'est-à-dire qu’après la période d’enfermement, il trouve quatre poils, dont deux ont précédé et deux sont apparus], il est pur [car il ne connaît pas le signe d’impureté]. Et si [ce doute naît] après la confirmation [de l’état d’affection lépreuse], il est impur ; bien que l’un de ces poils ait disparu et qu’il ne sait pas lequel, si c’est celui qui était un signe d’impureté ou l’autre.
Lois relatives à l’impureté de la lèpre : Chapitre Sept
1. Celui qui avait une bahérète [dont le statut] est confirmé par l’un des signes d’impureté, a priori [dès le premier examen] ou après enfermement, ou qui était enfermé, puis [dans tous ces cas], l’affection lépreuse s’est étendue à tout [son corps] et il est devenu blanc, qu’il soit devenu ainsi durant son enfermement ou après [que l’affection lépreuse] ait été confirmée, il est pur. Par contre, s’il a été enfermé et n’a pas présenté de signe d’impureté, et a été déclaré pur, et après cela, l’affection lépreuse s’est étendue à tout [son corps], son statut d’impureté est confirmé.
2. Celui qui se présente pour la première fois alors qu’il est devenu entièrement blanc, [on lui applique la règle suivante :] s’il a de la chair saine ou deux poils blancs, on confirme [son état d’impureté]. Et s’il n’a pas de signe [d’impureté], on l’enferme une première semaine ; s’il présente des poils blancs ou de la chair saine, on confirme [son impureté]. S’il ne présente rien, on l’enferme une seconde semaine ; s’il ne présente pas de signe d’impureté, il est pur, car la loi qui régit cette grande bahérète est la même que celle de la petite. Si on confirme [son affection lépreuse] du fait de poils blancs qui se sont présentés [sur cette bahérète] et qu’ils noircissent tous les deux ou l’un d’eux, raccourcissent tous les deux ou l’un d’eux, une inflammation [s’est présenté] a côté d’eux ou de l’un d’eux, une inflammation a entouré les deux ou l’un d’eux, ou ils ont été partagés par une inflammation, une brûlure, une brûlure partiellement guérie ou une affection cutanée blanche terne, il est pur. S’il présente d’autres poils blancs ou de la chair saine, il est impur, parce qu’il est venu a priori entièrement blanc. [Cela concerne aussi bien] celui dont l’affection lépreuse s’est étendue à tout [son corps] en une seule fois que celui dont [l’affection] s’est étendue petit à petit jusqu’à ce qu’il devienne entièrement blanc ; si [cela s’est produit] durant sa période d’enfermement ou après la confirmation [de son état d’impureté], il est pur. Et si [cela s’est produit] après qu’il ait été déclaré pur, il est impur. Et s’il [se présente comme cela] a priori, on l’enferme. [Cela s’applique] qu’il ait entièrement une seule apparence [de blanc] ou qu’il soit entièrement blanc avec les quatre apparences de blancet les quatre [apparence de patoukh [teinte rouge mélangée au blanc], toutes [ces apparences] sont associées, pour ce qui est de le déclarer pur comme de le déclarer impur, comme nous l’avons expliqué.
3. S’il a une bahérète de la taille d’une fève, dans laquelle se trouve de la chair saine de la taille d’une lentille, et [son état d’affection lépreuse] est confirmé du fait de la chair saine, et l’affection lépreuse gagne tout son corps, puis, la chair saine disparaît, ou la chair saine disparaît en premier lieu et l’affection lépreuse gagne ensuite tout son corps, il est pur, même s’il présente des poils blancs. S’il présente de la chair saine, il est impur, ainsi qu’il est dit ; « et le jour où il apparaît de la chair saine, il sera impur », et ce, à condition qu’elle [la chair saine] ait une surface d’une lentille sur une lentille ou plus. S’il y a une bahérète à l’intérieur de laquelle des poils blancs et que [l’affection lépreuse] est confirmée par ces poils blancs, puis qu’elle s’étend à tout son corps, bien que ces poils blancs soient restés, il est pur, ainsi qu’il est dit : « et le jour où il apparaît de la chair saine, il sera impur » ; une personne devenue entièrement blanche contracte l’impureté par la chair saine après [que son statut] ait été confirmé ou après avoir été enfermé[e], et ne contracte pas l’impureté par des poils blancs. Si on confirme [son état d’impureté] par une expansion [de la bahérète], puis, qu’elle s’étend à tout son corps, il est pur. Et si de la chair saine est visible, il est impur.
4. Même les extrémités des membres qui ne contractent pas l’impureté par de la chair saine au milieu de la bahérète, contractent l’impureté et empêchent [la purification par] le fait qu’il devient entièrement blanc. Comment cela s'applique-t-il ? Un [homme ayant une affection lépreuse qui a été] confirmé[e] ou enfermé, dont tout le corps est devenu blanc par l’affection lépreuse, à l’exception d’une surface de la taille d’une lentille de chair saine, même à l’extrémité de l’un des membres, [son statut de lépreux] est confirmé. S’il prend sur tout son corps une apparence d’affection lépreuse, à l’exception [d’une surface égale à] la taille d’une lentille, même à l’extrémité de l’un des membres, où s’est présenté une affection cutanée blanche terne, son impureté est confirmée, ainsi qu’il est dit : « et que l’affection lépreuse recouvre » ; [il faut que ce soit l’affection lépreuse qui recouvre son corps,] non une affection cutanée blanche terne. Même s’il y a une partie de la chair de [cette surface de] la taille d’une lentille est de la chair saine et une partie une affection cutanée blanche terne, cela est un signe d’impureté. S’il prend sur tout son corps une apparence d’affection lépreuse et est déclaré pur, puis, sa chair reprend l’apparence d’une affection cutanée blanche terne, il est pur jusqu’à ce qu’apparaisse de la chair saine, ainsi qu’il est dit : « et le jour où il apparaît de la chair saine » ; non une affection cutanée blanche terne. Si [après qu’il soit devenu entièrement blanc et pur,] une surface de la taille d’une lentille [de sa peau] devient en partie de la chair saine et en partie une affection cutanée blanche terne, cela n’est pas un signe d’impureté, et il reste pur.
5. Toute personne impure dont l’affection lépreuse s’est étendue sur tout le corps est pure. Quand la taille d’une lentille de chair saine se découvre, elle devient impure. Si elle est de nouveau couverte par l’affection lépreuse, elle est pure. Si elle se découvre de nouveau, elle devient impure, même [si ce processus se produit] cent fois. Si la chair saine commence et continue à se découvrir, de sorte que l’affection lépreuse est diminuée, elle est impure jusqu’à ce que l’affection lépreuse devienne inférieure à la taille d’une fève.
6. Tout[e région du corps] susceptible de contracter l’impureté par la plaie de bahérète empêche [la purification] par la transformation de tout[e la peau] en blanc. Et tout[e région du corps] qui n’est pas susceptible de contracter l’impureté par la plaie de bahérète n’empêche pas [sa purification]. Comment cela s'applique-t-il ? Si elle [la bahérète] s’étend à tout son corps, mais non à sa tête, à sa barbe, a une inflammation ou une brûlure vives, ou s’il reste moins de la taille d’une lentille de chair saine à côté de l’inflammation ou de la brûlure vives ou [à côté] de la tête ou de la barbe, il est pur. Si la tête et la barbe perdent ensuite tous leurs cheveux et poils, et de même, si l’inflammation et la brûlure redeviennent normales et cicatrisent, il est impur jusqu’à ce que l’affection lépreuse s’étendent à ces régions [du corps], parce qu’elles sont susceptibles [de contracter l’impureté] par une bahérète. S’il y a deux bahérète, l’une qui a un signe d’impureté et l’autre qui est pure, et celle qui est pure s’étend vers celle qui est impure, puis, sur tout le corps, il est pur, parce que son impureté était confirmée [cf. § 2], bien que ce soit la [bahérète] pure qui s’est étendue. Plus encore, même si l’une est sur sa lèvre supérieure et l’autre sur sa lèvre inférieure, ou sur des deux doigts ou sur les deux paupières de ses yeux, et lorsqu’elles sont juxtaposées l’une à l’autre, les deux bahérète paraissent en être une seule, étant donné qu’elle s’étend à tout [le corps], il est pur.
7. Certains obtiennent un bénéfice de montrer leur plaie [de lèpre] au cohen en la montrant tôt sans tarder, et d’autres sont perdants en la montrant. Comment cela s'applique-t-il ? Une personne [dont l’affection lépreuse] était confirmée et dont disparaissent les signes d’impureté et elle [l’affection lépreuse] s’étend à tout son corps avant qu’elle ait le temps de la montrer au cohen, elle est pure. Et si elle l’avait montré avant au cohen et qu’il l’avait déclarée pure avant qu’elle s’étende [sur tout le corps] et qu’elle s’était étendue après qu’il l’ait déclarée pure, elle aurait [vu son affection lépreuse être] confirmée, comme nous l’avons expliqué. Si elle a une bahérète et qu’il n’y a aucun [signe d’impureté], et qu’elle s’étend sur tout son corps avant qu’elle ait le temps de la montrer au cohen, elle est impure et doit être enfermée. Et si elle l’avait montrée avant au cohen, et qu’il l’avait enfermée avant qu’elle s’étende [sur tout son corps] et qu’elle s’était étendue durant la période d’enfermement, elle aurait été pure, comme nous l’avons expliqué.
2. Celui qui se présente pour la première fois alors qu’il est devenu entièrement blanc, [on lui applique la règle suivante :] s’il a de la chair saine ou deux poils blancs, on confirme [son état d’impureté]. Et s’il n’a pas de signe [d’impureté], on l’enferme une première semaine ; s’il présente des poils blancs ou de la chair saine, on confirme [son impureté]. S’il ne présente rien, on l’enferme une seconde semaine ; s’il ne présente pas de signe d’impureté, il est pur, car la loi qui régit cette grande bahérète est la même que celle de la petite. Si on confirme [son affection lépreuse] du fait de poils blancs qui se sont présentés [sur cette bahérète] et qu’ils noircissent tous les deux ou l’un d’eux, raccourcissent tous les deux ou l’un d’eux, une inflammation [s’est présenté] a côté d’eux ou de l’un d’eux, une inflammation a entouré les deux ou l’un d’eux, ou ils ont été partagés par une inflammation, une brûlure, une brûlure partiellement guérie ou une affection cutanée blanche terne, il est pur. S’il présente d’autres poils blancs ou de la chair saine, il est impur, parce qu’il est venu a priori entièrement blanc. [Cela concerne aussi bien] celui dont l’affection lépreuse s’est étendue à tout [son corps] en une seule fois que celui dont [l’affection] s’est étendue petit à petit jusqu’à ce qu’il devienne entièrement blanc ; si [cela s’est produit] durant sa période d’enfermement ou après la confirmation [de son état d’impureté], il est pur. Et si [cela s’est produit] après qu’il ait été déclaré pur, il est impur. Et s’il [se présente comme cela] a priori, on l’enferme. [Cela s’applique] qu’il ait entièrement une seule apparence [de blanc] ou qu’il soit entièrement blanc avec les quatre apparences de blancet les quatre [apparence de patoukh [teinte rouge mélangée au blanc], toutes [ces apparences] sont associées, pour ce qui est de le déclarer pur comme de le déclarer impur, comme nous l’avons expliqué.
3. S’il a une bahérète de la taille d’une fève, dans laquelle se trouve de la chair saine de la taille d’une lentille, et [son état d’affection lépreuse] est confirmé du fait de la chair saine, et l’affection lépreuse gagne tout son corps, puis, la chair saine disparaît, ou la chair saine disparaît en premier lieu et l’affection lépreuse gagne ensuite tout son corps, il est pur, même s’il présente des poils blancs. S’il présente de la chair saine, il est impur, ainsi qu’il est dit ; « et le jour où il apparaît de la chair saine, il sera impur », et ce, à condition qu’elle [la chair saine] ait une surface d’une lentille sur une lentille ou plus. S’il y a une bahérète à l’intérieur de laquelle des poils blancs et que [l’affection lépreuse] est confirmée par ces poils blancs, puis qu’elle s’étend à tout son corps, bien que ces poils blancs soient restés, il est pur, ainsi qu’il est dit : « et le jour où il apparaît de la chair saine, il sera impur » ; une personne devenue entièrement blanche contracte l’impureté par la chair saine après [que son statut] ait été confirmé ou après avoir été enfermé[e], et ne contracte pas l’impureté par des poils blancs. Si on confirme [son état d’impureté] par une expansion [de la bahérète], puis, qu’elle s’étend à tout son corps, il est pur. Et si de la chair saine est visible, il est impur.
4. Même les extrémités des membres qui ne contractent pas l’impureté par de la chair saine au milieu de la bahérète, contractent l’impureté et empêchent [la purification par] le fait qu’il devient entièrement blanc. Comment cela s'applique-t-il ? Un [homme ayant une affection lépreuse qui a été] confirmé[e] ou enfermé, dont tout le corps est devenu blanc par l’affection lépreuse, à l’exception d’une surface de la taille d’une lentille de chair saine, même à l’extrémité de l’un des membres, [son statut de lépreux] est confirmé. S’il prend sur tout son corps une apparence d’affection lépreuse, à l’exception [d’une surface égale à] la taille d’une lentille, même à l’extrémité de l’un des membres, où s’est présenté une affection cutanée blanche terne, son impureté est confirmée, ainsi qu’il est dit : « et que l’affection lépreuse recouvre » ; [il faut que ce soit l’affection lépreuse qui recouvre son corps,] non une affection cutanée blanche terne. Même s’il y a une partie de la chair de [cette surface de] la taille d’une lentille est de la chair saine et une partie une affection cutanée blanche terne, cela est un signe d’impureté. S’il prend sur tout son corps une apparence d’affection lépreuse et est déclaré pur, puis, sa chair reprend l’apparence d’une affection cutanée blanche terne, il est pur jusqu’à ce qu’apparaisse de la chair saine, ainsi qu’il est dit : « et le jour où il apparaît de la chair saine » ; non une affection cutanée blanche terne. Si [après qu’il soit devenu entièrement blanc et pur,] une surface de la taille d’une lentille [de sa peau] devient en partie de la chair saine et en partie une affection cutanée blanche terne, cela n’est pas un signe d’impureté, et il reste pur.
5. Toute personne impure dont l’affection lépreuse s’est étendue sur tout le corps est pure. Quand la taille d’une lentille de chair saine se découvre, elle devient impure. Si elle est de nouveau couverte par l’affection lépreuse, elle est pure. Si elle se découvre de nouveau, elle devient impure, même [si ce processus se produit] cent fois. Si la chair saine commence et continue à se découvrir, de sorte que l’affection lépreuse est diminuée, elle est impure jusqu’à ce que l’affection lépreuse devienne inférieure à la taille d’une fève.
6. Tout[e région du corps] susceptible de contracter l’impureté par la plaie de bahérète empêche [la purification] par la transformation de tout[e la peau] en blanc. Et tout[e région du corps] qui n’est pas susceptible de contracter l’impureté par la plaie de bahérète n’empêche pas [sa purification]. Comment cela s'applique-t-il ? Si elle [la bahérète] s’étend à tout son corps, mais non à sa tête, à sa barbe, a une inflammation ou une brûlure vives, ou s’il reste moins de la taille d’une lentille de chair saine à côté de l’inflammation ou de la brûlure vives ou [à côté] de la tête ou de la barbe, il est pur. Si la tête et la barbe perdent ensuite tous leurs cheveux et poils, et de même, si l’inflammation et la brûlure redeviennent normales et cicatrisent, il est impur jusqu’à ce que l’affection lépreuse s’étendent à ces régions [du corps], parce qu’elles sont susceptibles [de contracter l’impureté] par une bahérète. S’il y a deux bahérète, l’une qui a un signe d’impureté et l’autre qui est pure, et celle qui est pure s’étend vers celle qui est impure, puis, sur tout le corps, il est pur, parce que son impureté était confirmée [cf. § 2], bien que ce soit la [bahérète] pure qui s’est étendue. Plus encore, même si l’une est sur sa lèvre supérieure et l’autre sur sa lèvre inférieure, ou sur des deux doigts ou sur les deux paupières de ses yeux, et lorsqu’elles sont juxtaposées l’une à l’autre, les deux bahérète paraissent en être une seule, étant donné qu’elle s’étend à tout [le corps], il est pur.
7. Certains obtiennent un bénéfice de montrer leur plaie [de lèpre] au cohen en la montrant tôt sans tarder, et d’autres sont perdants en la montrant. Comment cela s'applique-t-il ? Une personne [dont l’affection lépreuse] était confirmée et dont disparaissent les signes d’impureté et elle [l’affection lépreuse] s’étend à tout son corps avant qu’elle ait le temps de la montrer au cohen, elle est pure. Et si elle l’avait montré avant au cohen et qu’il l’avait déclarée pure avant qu’elle s’étende [sur tout le corps] et qu’elle s’était étendue après qu’il l’ait déclarée pure, elle aurait [vu son affection lépreuse être] confirmée, comme nous l’avons expliqué. Si elle a une bahérète et qu’il n’y a aucun [signe d’impureté], et qu’elle s’étend sur tout son corps avant qu’elle ait le temps de la montrer au cohen, elle est impure et doit être enfermée. Et si elle l’avait montrée avant au cohen, et qu’il l’avait enfermée avant qu’elle s’étende [sur tout son corps] et qu’elle s’était étendue durant la période d’enfermement, elle aurait été pure, comme nous l’avons expliqué.