Rambam 3 Chapitres
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
25 Tichri 5785 / 10.27.2024
Lois relatives à ceux qui contaminent la couche et le siège : Chapitre Sept
1. Le zav contamine la couche et le siège et la selle de cinq façons : debout, assis, étendu, suspendu, appuyé. Quel est le cas ? Un ustensile qui sert de couche, de siège ou de selle, même s’il est en dessous d’une pierre, si l’un de ceux qui contaminent la couche se tient sur la pierre, s’assoit dessus ou s’étend ou s’appuie dessus, ou se suspend dessus, étant donné qu’il est porté par cet ustensile, il [cet ustensile] devient impur et prend le statut de père d’impureté, et chacune de ces cinq façons est désignée partout comme le foulage.
2. Et de même, la couche et la selle contaminent l’homme de sept façons : des cinq façons précédemment énumérées, par le contact et en étant portées. Comment cela s'applique-t-il ? La couche ou la selle qu’un zav a foulée [c'est-à-dire qu’il est assis, étendu, debout ou appuyé sur la couche ou suspendu à elle] et qui est ainsi devenue impure, celui qui la touche ou qui la porte est impur. Et de même, celui qui s’assoit dessus, ou qui se tient debout ou s’étend [dessus], ou se suspend [à celle-ci] ou s’appuie [dessus], bien qu’il y ait une pierre qui fait séparation entre la personne pure, et la [couche ou selle] foulée [par le zav], il devient impur, ainsi qu’il est dit : « et celui qui s’assiérait sur l’objet sur lequel s’assiéra le zav ». Par tradition orale, ils [les sages] ont appris que l’endroit sur lequel le zav s’assoit et qu’il rend impur, si une personne pure s’assoit dessus, elle devient impure. De même que le zav contamine la selle et la couche qui sont en dessous de la pierre [sur laquelle il est assis], ainsi, une personne pure devient impure par la couche ou par la selle [foulée par un zav] qui est en dessous d’une pierre, bien que le zav ne se trouve pas sur la couche, et cet homme, qui est au-dessus de [la couche] foulée [par un zav] contamine les vêtements tant qu’il est en contact avec ce qui le rend impur [cette couche], comme nous l’avons expliqué.
3. Un zav ne contamine la couche que si la majeure partie de son corps repose sur la couche, le siège ou la selle. Et de même, une personne pure qui foule [une couche] foulée par un zav ne contracte l’impureté par cette [couche] foulée que si la majeure partie de son corps repose dessus. Par contre, si une petite partie de son corps repose dessus, dès lors qu’il ne la touche pas, il est pur. Comment cela s'applique-t-il ? [Si une petite partie du corps d’]une personne impure [un zav] repose sur une couche, et une petite partie du corps d’une personne pure repose sur cette couche, la couche est pure, et la personne pure dont une petite partie du corps a reposé dessus est pure. Quand la majeure partie du corps d’une personne impure [un zav] repose sur une petite partie d’une couche ou d’une selle, toute la couche ou toute la selle devient impure. Et de même, quand la majeure partie du corps d’une personne pure sur une petite partie [d’une couche] foulée [par un zav], elle devient impure, bien qu’elle n’ait reposé sur une petite partie de la couche.
4. Quand un zav est étendu sur cinq bancs disposés dans le sens de la longueur [c'est-à-dire que le zav est étendu sur ceux-ci dans le sens de la largeur], ils sont impurs, car la majeure partie de son corps repose sur chacun d’eux [puisque chaque banc supporte toute la largeur de son corps]. S’ils sont disposés dans le sens de la largeur [c'est-à-dire que le zav est étendu dans le sens de la longueur et la largeur de son corps s’étend sur la largeur de ceux-ci], ils sont purs, car la majeure partie de son corps ne repose pas sur chacun d’eux. Et s’il dort dessus, quelle que soit [leur disposition], ils sont impurs, de crainte qu’il se soit retourné dessus, de sorte que la majorité de son corps ait reposé sur chacun d’eux. S’il est étendu sur six ustensiles qui servent de couches : les deux mains sur deux, les deux pieds sur deux, la tête sur un et le corps sur un, n’est impur en tant que couche [d’un zav] que celui qui est en dessous de son corps, car la majeure partie de son corps repose dessus. S’il se tient debout sur deux couches, un pied sur l’une et un pied sur l’autre, les deux sont impures.
5. S’il est assis sur un lit et qu’il y a quatre couches en dessous des quatre pieds du lit, toutes sont impures, parce qu’il [le lit] ne peut pas tenir sur trois [pieds].
6. S’il chevauche sur un animal et qu’il y a quatre couches sous ses quatre pieds, toutes sont pures, parce que l’animal peut tenir sur trois [pieds]. Le quatrième [pied] a donc pour rôle d’aider [les autres], et ce qui aide n’est pas efficace, et étant donné que chaque [pied du lit] est susceptible d’aider [les autres], et que l’on ne sait pas lequel sur quelle jambe ou quel pied il ne s’appuyait pas, il n’y a aucune impureté présumée dans l’une d’elles [des couches] et c’est pourquoi, elles sont toutes pures. C’est pourquoi, si une couche se trouve en dessous des deux bras [pattes avant] de l’animal ou en dessous de ses deux jambes [pattes arrière] ou en dessous d’un bras et d’une jambe, elle est impure, car il est certain que le zav a été porté sur cette couche, car l’animal ne peut pas tenir sur deux [pattes].
7. Quand un individu impur [un zav] s’assoit sur la poutre d’un pressoir, tous les ustensiles qui sont à l’intérieur du mur qui entoure [les olives pour qu’elles soient maintenues ensemble] sont impurs, parce qu’ils sont écrasés en dessous de la poutre [et le zav est porté dessus], mais s’il [le zav] est assis sur une presse de laveur, les ustensiles [vêtements] qui sont en dessous de la planche de la presse sont purs, parce qu’elle est relâchée et la presse repose donc sur ses pieds, non sur les ustensiles qui sont en dessous d’elle, car si un homme désire introduire un couteau ou un [instrument] semblable entre les ustensiles qui sont en dessous de la presse et la presse, il peut le faire, bien qu’elle soit attachée.
8. Un zav qui foule un ustensile qui ne sert ni de couche, ni de siège, ni de selle, bien qu’il soit apte à faire office de couche, étant donné qu’il n’est pas en contact avec celui-ci, il est pur, car on peut lui dire [au zav] : « lève-toi pour que nous fassions notre travail avec cet ustensile ». Comment cela s'applique-t-il ? S’il renverse un séa [ustensile de mesure], et s’assoit dessus, [ou] renverse une auge et s’assoit dessus ou s’assoit sur un rideau ou sur la voile d’un bateau, ils sont purs, ainsi qu’il est dit : « sur lequel s’assiéra » ; [cela s’applique pour un ustensile] fait pour s’asseoir, et non pour [un ustensile] dont on peut lui dire : « lève-toi pour que nous fassions notre travail [avec ceci] », parce qu’un tel ustensile n’est pas fait pour s’asseoir. Si un ustensile est utilisé pour d’asseoir en même temps que la fonction à laquelle il sert, il contracte l’impureté par le foulage [d’un zav], par exemple, un voile, un chemisier, une cape, un sac [en peau utilisé par les bergers] et une outre [en peau], bien que chacun de ces [ustensiles] ne soit pas a priori fait pour s’étendre [dessus], il peut servir de couche en même temps de sa fonction, et de même pour tout ce qui est semblable. Et dans les lois sur les ustensiles, j’énumèrerai tous les ustensiles qui contractent l’impureté en étant foulés [par un zav], et les ustensiles qui ne contractent pas l’impureté en étant foulés [par un zav], et quel ustensile peut être utilisé pour s’asseoir, quel [ustensile] peut être utilisé pour s’étendre, et quel [ustensile] peut servir à chevaucher.
2. Et de même, la couche et la selle contaminent l’homme de sept façons : des cinq façons précédemment énumérées, par le contact et en étant portées. Comment cela s'applique-t-il ? La couche ou la selle qu’un zav a foulée [c'est-à-dire qu’il est assis, étendu, debout ou appuyé sur la couche ou suspendu à elle] et qui est ainsi devenue impure, celui qui la touche ou qui la porte est impur. Et de même, celui qui s’assoit dessus, ou qui se tient debout ou s’étend [dessus], ou se suspend [à celle-ci] ou s’appuie [dessus], bien qu’il y ait une pierre qui fait séparation entre la personne pure, et la [couche ou selle] foulée [par le zav], il devient impur, ainsi qu’il est dit : « et celui qui s’assiérait sur l’objet sur lequel s’assiéra le zav ». Par tradition orale, ils [les sages] ont appris que l’endroit sur lequel le zav s’assoit et qu’il rend impur, si une personne pure s’assoit dessus, elle devient impure. De même que le zav contamine la selle et la couche qui sont en dessous de la pierre [sur laquelle il est assis], ainsi, une personne pure devient impure par la couche ou par la selle [foulée par un zav] qui est en dessous d’une pierre, bien que le zav ne se trouve pas sur la couche, et cet homme, qui est au-dessus de [la couche] foulée [par un zav] contamine les vêtements tant qu’il est en contact avec ce qui le rend impur [cette couche], comme nous l’avons expliqué.
3. Un zav ne contamine la couche que si la majeure partie de son corps repose sur la couche, le siège ou la selle. Et de même, une personne pure qui foule [une couche] foulée par un zav ne contracte l’impureté par cette [couche] foulée que si la majeure partie de son corps repose dessus. Par contre, si une petite partie de son corps repose dessus, dès lors qu’il ne la touche pas, il est pur. Comment cela s'applique-t-il ? [Si une petite partie du corps d’]une personne impure [un zav] repose sur une couche, et une petite partie du corps d’une personne pure repose sur cette couche, la couche est pure, et la personne pure dont une petite partie du corps a reposé dessus est pure. Quand la majeure partie du corps d’une personne impure [un zav] repose sur une petite partie d’une couche ou d’une selle, toute la couche ou toute la selle devient impure. Et de même, quand la majeure partie du corps d’une personne pure sur une petite partie [d’une couche] foulée [par un zav], elle devient impure, bien qu’elle n’ait reposé sur une petite partie de la couche.
4. Quand un zav est étendu sur cinq bancs disposés dans le sens de la longueur [c'est-à-dire que le zav est étendu sur ceux-ci dans le sens de la largeur], ils sont impurs, car la majeure partie de son corps repose sur chacun d’eux [puisque chaque banc supporte toute la largeur de son corps]. S’ils sont disposés dans le sens de la largeur [c'est-à-dire que le zav est étendu dans le sens de la longueur et la largeur de son corps s’étend sur la largeur de ceux-ci], ils sont purs, car la majeure partie de son corps ne repose pas sur chacun d’eux. Et s’il dort dessus, quelle que soit [leur disposition], ils sont impurs, de crainte qu’il se soit retourné dessus, de sorte que la majorité de son corps ait reposé sur chacun d’eux. S’il est étendu sur six ustensiles qui servent de couches : les deux mains sur deux, les deux pieds sur deux, la tête sur un et le corps sur un, n’est impur en tant que couche [d’un zav] que celui qui est en dessous de son corps, car la majeure partie de son corps repose dessus. S’il se tient debout sur deux couches, un pied sur l’une et un pied sur l’autre, les deux sont impures.
5. S’il est assis sur un lit et qu’il y a quatre couches en dessous des quatre pieds du lit, toutes sont impures, parce qu’il [le lit] ne peut pas tenir sur trois [pieds].
6. S’il chevauche sur un animal et qu’il y a quatre couches sous ses quatre pieds, toutes sont pures, parce que l’animal peut tenir sur trois [pieds]. Le quatrième [pied] a donc pour rôle d’aider [les autres], et ce qui aide n’est pas efficace, et étant donné que chaque [pied du lit] est susceptible d’aider [les autres], et que l’on ne sait pas lequel sur quelle jambe ou quel pied il ne s’appuyait pas, il n’y a aucune impureté présumée dans l’une d’elles [des couches] et c’est pourquoi, elles sont toutes pures. C’est pourquoi, si une couche se trouve en dessous des deux bras [pattes avant] de l’animal ou en dessous de ses deux jambes [pattes arrière] ou en dessous d’un bras et d’une jambe, elle est impure, car il est certain que le zav a été porté sur cette couche, car l’animal ne peut pas tenir sur deux [pattes].
7. Quand un individu impur [un zav] s’assoit sur la poutre d’un pressoir, tous les ustensiles qui sont à l’intérieur du mur qui entoure [les olives pour qu’elles soient maintenues ensemble] sont impurs, parce qu’ils sont écrasés en dessous de la poutre [et le zav est porté dessus], mais s’il [le zav] est assis sur une presse de laveur, les ustensiles [vêtements] qui sont en dessous de la planche de la presse sont purs, parce qu’elle est relâchée et la presse repose donc sur ses pieds, non sur les ustensiles qui sont en dessous d’elle, car si un homme désire introduire un couteau ou un [instrument] semblable entre les ustensiles qui sont en dessous de la presse et la presse, il peut le faire, bien qu’elle soit attachée.
8. Un zav qui foule un ustensile qui ne sert ni de couche, ni de siège, ni de selle, bien qu’il soit apte à faire office de couche, étant donné qu’il n’est pas en contact avec celui-ci, il est pur, car on peut lui dire [au zav] : « lève-toi pour que nous fassions notre travail avec cet ustensile ». Comment cela s'applique-t-il ? S’il renverse un séa [ustensile de mesure], et s’assoit dessus, [ou] renverse une auge et s’assoit dessus ou s’assoit sur un rideau ou sur la voile d’un bateau, ils sont purs, ainsi qu’il est dit : « sur lequel s’assiéra » ; [cela s’applique pour un ustensile] fait pour s’asseoir, et non pour [un ustensile] dont on peut lui dire : « lève-toi pour que nous fassions notre travail [avec ceci] », parce qu’un tel ustensile n’est pas fait pour s’asseoir. Si un ustensile est utilisé pour d’asseoir en même temps que la fonction à laquelle il sert, il contracte l’impureté par le foulage [d’un zav], par exemple, un voile, un chemisier, une cape, un sac [en peau utilisé par les bergers] et une outre [en peau], bien que chacun de ces [ustensiles] ne soit pas a priori fait pour s’étendre [dessus], il peut servir de couche en même temps de sa fonction, et de même pour tout ce qui est semblable. Et dans les lois sur les ustensiles, j’énumèrerai tous les ustensiles qui contractent l’impureté en étant foulés [par un zav], et les ustensiles qui ne contractent pas l’impureté en étant foulés [par un zav], et quel ustensile peut être utilisé pour s’asseoir, quel [ustensile] peut être utilisé pour s’étendre, et quel [ustensile] peut servir à chevaucher.
Lois relatives à ceux qui contaminent la couche et le siège : Chapitre Huit
1. Nous avons déjà expliqué au début de ce livre, que si l’homme déplace une impureté qui transmet l’impureté en étant portée, il devient impur pour avoir porté. Par contre, si la [source d’]’impureté fait bouger l’homme, il ne devient pas impur.
2. Il n’y a pas parmi tous les pères d’impureté une impureté qui contamine un homme pur ou des ustensiles purs en les faisant bouger, à l’exception du zav et de ceux qui ont le même statut que lui seulement. Et ceci est [la mesure d’]impureté supplémentaire qui existe chez le zav, dont il n’y a point de semblable dans toute la Thora, car s’il [le zav] déplace des choses pures, elles sont impures. Quel est le cas ? S’il y a une poutre posée sur une clôture, et un homme pur ou des ustensiles, même des récipients en argile à l’extrémité, et que le zav fait bouger la seconde extrémité, étant donné qu’ils [les ustensiles à l’autre extrémité] sont mus par le zav, cela est considéré comme s’il les avait touchés et ils sont impurs et ont le statut de premier [degré] d’impureté selon la Thora, et il est inutile de dire que si le zav porte un homme ou des ustensiles, il les contamine. Et le zav, la [femme] zava, et la [femme] nidda, la femme accouchée ont le même statut par rapport à toutes ces règles. Tu apprends donc qu’un homme pur qui fait bouger un zav devient impur pour avoir porté un zav, et quand un zav fait bouger un homme ou des ustensiles, même des récipients en argile purs, ils sont impurs, parce que le fait d’être mû par un zav est considéré pour les autres comme s’ils avaient été en contact en eux.
3. Il y a une mesure de rigueur supplémentaire concernant le déplacement du zav par rapport à son contact : car quand il touche un récipient en argile fermé hermétiquement, celui-ci est pur, et s’il le déplace, il le contamine. Et de même, des récipients en argile qui sont creux comme un ballon comme les poêles de ville avant qu’elles aient une ouverture , si un zav les déplace, ils sont impurs bien qu’ils soient purs dans la tente d’un cadavre, parce qu’ils sont comme des récipients en argile fermés hermétiquement dont l’ouverture est bouchée. Et de même, [dans le cas d’]une aiguille qui est absorbée dans un morceau de bois, et [d’]un anneau qui est absorbé dans une brique et un zav déplace le morceau de bois ou la brique, les ustensiles qui sont absorbés à l’intérieur [en l’occurrence, l’aiguille et l’anneau] deviennent impurs. Et de même pour tout ce qui est semblable.
4. Quand un zav introduit sa main ou son pied à l’intérieur d’un récipient en argile, étant donné qu’il ne le touche pas à l’intérieur et ne le déplace pas, il est pur, car une nidda et ceux qui ont le même statut qu’elle ne transmettent pas l’impureté par les membres.
5. Un zav qui a un roseau saisi dans un pli [de son corps], et qui fait bouger par l’extrémité de ce roseau un homme ou un ustensile, ils sont purs, ainsi qu’il est dit : « et tout individu que le zav touchera sans avoir mincé ses mains dans l’eau » ; par tradition orale, ils [les sages] ont appris que ce verset fait référence à ce qui est déplacé par un zav, et emploie le terme toucher pour nous enseigner que de même que le contact se fait par les mains ou par tout ce qui ressemble aux mains parmi les autres parties découvertes du corps, ainsi, pour [transmettre l’impureté par] le déplacement, il faut qu’il déplace par une partie dévoilée de son corps, et non par une partie cachée. Si le roseau se trouve dans le pli [du corps] d’une personne pure, et qu’elle fait bouger avec celui-ci un zav, elle est impure, car celui qui fait bouger une impureté est considéré comme s’il la portait, et de même que celui qui la porte [une impureté] par une partie cachée [de son corps] est impur, comme nous l’avons expliqué au début de ce livre, ainsi, celui qui déplace [une impureté] par une partie cachée [du corps] est impur.
6. Quand un zav se trouve dans le plateau d’une balance, et qu’un ustensile qui sert de couche ou de selle se trouve dans l’autre plateau, si le zav fait pencher la balance, il est considéré comme un ustensile qui a été en contact avec lui [le zav] puisqu’il l’a déplacé. Si c’est lui [cet ustensile] qui fait pencher la balance, il est impur en tant que couche et devient un père [d’impureté], pour avoir porté le zav, et cela est considéré comme s’il [le zav] s’était tenu dessus. S’il y a dans l’autre plateau d’autres types d’ustensiles, des aliments, des liquides ou un homme, que ce soient eux qui font pencher la balance ou le zav qui fait pencher la balance, ils sont tous premier [degré] d’impureté.
7. Quand un zav et un individu pur s’assoient sur un banc ou sur une planche qui vacillent [ne sont pas stables], ou qui montent sur un arbre qui n’est pas stable, c'est-à-dire dont l’épaisseur du tronc n’est pas suffisante pour contenir le quart d’un kav, ou qui montent sur une branche qui n’est pas stable, c'est-à-dire qui bouge quand on la recouvre [de la main] et que l’on appuie, ou qui montent sur une échelle égyptienne qui n’est pas fixée avec un clou, ou qui montent sur une rampe [de bateau], une poutre, ou une porte alors que celles-ci ne sont pas attachées avec du plâtre, il [l’individu pur] est impur, parce qu’ils sont remués par eux est cela est considéré comme si le zav avait fait bouger la personne pure qui l’accompagne. Par contre, s’ils s’assoient dans un grand bateau qui ne bouge pas par [l’action de] l’homme [c'est-à-dire qui n’est pas remué quand un homme monte dessus], ou sur une planche ou un banc qui ne vacillent pas, ou sur un arbre ou une branche stable, ou sur une échelle égyptienne fixée par un clou, ou sur une rampe [d’un bateau], une poutre ou une porte attachées avec de l’argile, même s’ils montent du même côté, il [l’individu pur] est pur.
8. Quand un zav et un individu pur ferment ou ouvrent ensemble une porte, il [l’individu pur] est pur. Quand l’un ferme et que l’autre ouvre, il [l’individu pur] devient impur. Quand l’un remonte l’autre d’une fosse, si c’est l’[homme] impur [le zav] qui remonte l’[homme] pur, il le contamine pour l’avoir déplacé. Si c’est l’[homme] pur qui remonte l’[homme] impur [le zav], il devient impur en le portant, comme nous l’avons expliqué.
9. Quand un zav et une personne pure étendent des cordes, si l’un tire d’un côté et l’autre de l’autre, il [la personne pure] devient impur. S’ils tissent, qu’ils soient debout ou assis, ou moulent ou déchargent un âne, ou le chargent, [la règle suivante est appliquée :] si c’est une charge lourde, il est impur. Et si la charge est légère, il est pur.
10. Une personne pure qui frappe un zav est pure. Et un zav qui frappe une personne pure la contamine, car si la personne pure reculait, la personne impure [le zav] tomberait ; il est [par conséquent] considéré [en le frappant] comme s’il s’appuyait sur lui, et c’est pourquoi, même les vêtements de la personne pure sont impurs [parce qu’il a été foulé par un zav].
11. [Dans les cas suivants :] une partie du corps d’un zav repose sur une personne pure, [ou] une partie du corps d’une personne pure repose sur un zav, il [la personne pure] devient impur. Quel est le cas ? Le zav qui pose son doigt sur une personne pure, ou une personne pure qui pose son doigt sur un zav, bien qu’il y ait une pierre, une poutre, ou quelque chose de semblable qui fasse séparation entre eux, il [cette personne pure] est impur. Et de même, quand une personne pure porte des parties attachées au corps du zav ou qu’un zav porte des parties attachées au corps d’une personne pure, il est impur, comme si chacun d’eux avait porté l’autre. Voici les parties qui sont attachées au corps : les dents, les ongles, et les poils et cheveux, et il me semble que cette impureté est d’ordre rabbinique.
2. Il n’y a pas parmi tous les pères d’impureté une impureté qui contamine un homme pur ou des ustensiles purs en les faisant bouger, à l’exception du zav et de ceux qui ont le même statut que lui seulement. Et ceci est [la mesure d’]impureté supplémentaire qui existe chez le zav, dont il n’y a point de semblable dans toute la Thora, car s’il [le zav] déplace des choses pures, elles sont impures. Quel est le cas ? S’il y a une poutre posée sur une clôture, et un homme pur ou des ustensiles, même des récipients en argile à l’extrémité, et que le zav fait bouger la seconde extrémité, étant donné qu’ils [les ustensiles à l’autre extrémité] sont mus par le zav, cela est considéré comme s’il les avait touchés et ils sont impurs et ont le statut de premier [degré] d’impureté selon la Thora, et il est inutile de dire que si le zav porte un homme ou des ustensiles, il les contamine. Et le zav, la [femme] zava, et la [femme] nidda, la femme accouchée ont le même statut par rapport à toutes ces règles. Tu apprends donc qu’un homme pur qui fait bouger un zav devient impur pour avoir porté un zav, et quand un zav fait bouger un homme ou des ustensiles, même des récipients en argile purs, ils sont impurs, parce que le fait d’être mû par un zav est considéré pour les autres comme s’ils avaient été en contact en eux.
3. Il y a une mesure de rigueur supplémentaire concernant le déplacement du zav par rapport à son contact : car quand il touche un récipient en argile fermé hermétiquement, celui-ci est pur, et s’il le déplace, il le contamine. Et de même, des récipients en argile qui sont creux comme un ballon comme les poêles de ville avant qu’elles aient une ouverture , si un zav les déplace, ils sont impurs bien qu’ils soient purs dans la tente d’un cadavre, parce qu’ils sont comme des récipients en argile fermés hermétiquement dont l’ouverture est bouchée. Et de même, [dans le cas d’]une aiguille qui est absorbée dans un morceau de bois, et [d’]un anneau qui est absorbé dans une brique et un zav déplace le morceau de bois ou la brique, les ustensiles qui sont absorbés à l’intérieur [en l’occurrence, l’aiguille et l’anneau] deviennent impurs. Et de même pour tout ce qui est semblable.
4. Quand un zav introduit sa main ou son pied à l’intérieur d’un récipient en argile, étant donné qu’il ne le touche pas à l’intérieur et ne le déplace pas, il est pur, car une nidda et ceux qui ont le même statut qu’elle ne transmettent pas l’impureté par les membres.
5. Un zav qui a un roseau saisi dans un pli [de son corps], et qui fait bouger par l’extrémité de ce roseau un homme ou un ustensile, ils sont purs, ainsi qu’il est dit : « et tout individu que le zav touchera sans avoir mincé ses mains dans l’eau » ; par tradition orale, ils [les sages] ont appris que ce verset fait référence à ce qui est déplacé par un zav, et emploie le terme toucher pour nous enseigner que de même que le contact se fait par les mains ou par tout ce qui ressemble aux mains parmi les autres parties découvertes du corps, ainsi, pour [transmettre l’impureté par] le déplacement, il faut qu’il déplace par une partie dévoilée de son corps, et non par une partie cachée. Si le roseau se trouve dans le pli [du corps] d’une personne pure, et qu’elle fait bouger avec celui-ci un zav, elle est impure, car celui qui fait bouger une impureté est considéré comme s’il la portait, et de même que celui qui la porte [une impureté] par une partie cachée [de son corps] est impur, comme nous l’avons expliqué au début de ce livre, ainsi, celui qui déplace [une impureté] par une partie cachée [du corps] est impur.
6. Quand un zav se trouve dans le plateau d’une balance, et qu’un ustensile qui sert de couche ou de selle se trouve dans l’autre plateau, si le zav fait pencher la balance, il est considéré comme un ustensile qui a été en contact avec lui [le zav] puisqu’il l’a déplacé. Si c’est lui [cet ustensile] qui fait pencher la balance, il est impur en tant que couche et devient un père [d’impureté], pour avoir porté le zav, et cela est considéré comme s’il [le zav] s’était tenu dessus. S’il y a dans l’autre plateau d’autres types d’ustensiles, des aliments, des liquides ou un homme, que ce soient eux qui font pencher la balance ou le zav qui fait pencher la balance, ils sont tous premier [degré] d’impureté.
7. Quand un zav et un individu pur s’assoient sur un banc ou sur une planche qui vacillent [ne sont pas stables], ou qui montent sur un arbre qui n’est pas stable, c'est-à-dire dont l’épaisseur du tronc n’est pas suffisante pour contenir le quart d’un kav, ou qui montent sur une branche qui n’est pas stable, c'est-à-dire qui bouge quand on la recouvre [de la main] et que l’on appuie, ou qui montent sur une échelle égyptienne qui n’est pas fixée avec un clou, ou qui montent sur une rampe [de bateau], une poutre, ou une porte alors que celles-ci ne sont pas attachées avec du plâtre, il [l’individu pur] est impur, parce qu’ils sont remués par eux est cela est considéré comme si le zav avait fait bouger la personne pure qui l’accompagne. Par contre, s’ils s’assoient dans un grand bateau qui ne bouge pas par [l’action de] l’homme [c'est-à-dire qui n’est pas remué quand un homme monte dessus], ou sur une planche ou un banc qui ne vacillent pas, ou sur un arbre ou une branche stable, ou sur une échelle égyptienne fixée par un clou, ou sur une rampe [d’un bateau], une poutre ou une porte attachées avec de l’argile, même s’ils montent du même côté, il [l’individu pur] est pur.
8. Quand un zav et un individu pur ferment ou ouvrent ensemble une porte, il [l’individu pur] est pur. Quand l’un ferme et que l’autre ouvre, il [l’individu pur] devient impur. Quand l’un remonte l’autre d’une fosse, si c’est l’[homme] impur [le zav] qui remonte l’[homme] pur, il le contamine pour l’avoir déplacé. Si c’est l’[homme] pur qui remonte l’[homme] impur [le zav], il devient impur en le portant, comme nous l’avons expliqué.
9. Quand un zav et une personne pure étendent des cordes, si l’un tire d’un côté et l’autre de l’autre, il [la personne pure] devient impur. S’ils tissent, qu’ils soient debout ou assis, ou moulent ou déchargent un âne, ou le chargent, [la règle suivante est appliquée :] si c’est une charge lourde, il est impur. Et si la charge est légère, il est pur.
10. Une personne pure qui frappe un zav est pure. Et un zav qui frappe une personne pure la contamine, car si la personne pure reculait, la personne impure [le zav] tomberait ; il est [par conséquent] considéré [en le frappant] comme s’il s’appuyait sur lui, et c’est pourquoi, même les vêtements de la personne pure sont impurs [parce qu’il a été foulé par un zav].
11. [Dans les cas suivants :] une partie du corps d’un zav repose sur une personne pure, [ou] une partie du corps d’une personne pure repose sur un zav, il [la personne pure] devient impur. Quel est le cas ? Le zav qui pose son doigt sur une personne pure, ou une personne pure qui pose son doigt sur un zav, bien qu’il y ait une pierre, une poutre, ou quelque chose de semblable qui fasse séparation entre eux, il [cette personne pure] est impur. Et de même, quand une personne pure porte des parties attachées au corps du zav ou qu’un zav porte des parties attachées au corps d’une personne pure, il est impur, comme si chacun d’eux avait porté l’autre. Voici les parties qui sont attachées au corps : les dents, les ongles, et les poils et cheveux, et il me semble que cette impureté est d’ordre rabbinique.
Lois relatives à ceux qui contaminent la couche et le siège : Chapitre Neuf
1. Une chose qui est attachée à la terre [un produit de la terre] ou qui est fixée avec des clous, si elle est stable et ferme et que le zav frappe dessus, et, par ce coup, fait bouger un ustensile ou des aliments ou des boissons ou les fait tomber, ils sont purs. Et si elle [cette chose] n’est pas ferme et stable, mais se remue, et qu’un zav frappe dessus et fait tomber ou bouger, par l’impact de son coup, des ustensiles, des aliments ou des boissons, ils sont impurs, comme s’il les avait déplacés, car c’est par son impact qu’ils sont tombés. Telle est la règle générale : tout ce qui tombe par l’impact de son mouvement est impur, [et ce qui tombe] par l’impact des vibrations et pur. Quel est le cas ? S’il frappe sur un arbre ou une branche qui n’est pas stable ou sur une échelle égyptienne qui n’est pas fixée par un clou ou sur une poutre, une porte ou une rampe [de bateau] qui ne sont pas attachées avec de l’argile, ou frappe sur une cheville [qui sert à bloquer la porte], une serrure, une rame, et, en frappant, fait tomber des aliments, des boissons, ou des ustensiles, même s’il les fait [simplement] bouger et qu’ils ne tombent pas, ils sont impurs. Par contre, s’il frappe sur un arbre ou sur une branche qui est stable, ou sur une échelle fixée avec un clou, sur une rampe, sur une porte, ou sur une poutre attachée avec de l’argile, ou sur une poutre principale [poutre posée sur les piliers et qui supporte plusieurs poutres] ou sur un four, et, en frappant, fait bouger des ustensiles, des aliments, ou des boissons, même s’il les fait tomber, ils sont purs. Et de même pour tout ce qui est semblable.
2. Soit un four avec du pain collé à l’intérieur, il [un zav] frappe sur le four, et un morceau de pain tombe ; même si c’est de la térouma, il est pur. Et si [une partie] de l’argile cuite du four est collée au pain tombé, même s’il est profane, il est impur.
3. La couche et la selle ne contaminent les ustensiles ou les aliments et boissons que par le contact. Par contre, si les ustensiles ou aliments et boissons sont au-dessus de la [couche] foulée [par le zav] ou la [couche] foulée est au-dessus d’eux, même s’il n’y a qu’un papyrus qui fait séparation entre eux, étant donné qu’il n’est pas en contact avec eux, ils sont purs. Et de même, la couche [du zav] fait bouger des ustensiles ou des aliments ou boissons [comme dans le cas de la balance], ils sont purs.
4. Quand un zav et une personne pure s’assoient dans un petit bateau susceptible de tanguer par une personne ou sur un radeau ou chevauchent sur un animal, bien que leurs vêtements ne soient pas en contact, les vêtements de la personne pure sont impurs [pour avoir été] foulés [par un zav] et leur impureté relève d’un doute, de crainte que le zav les ait foulés [c'est-à-dire que la personne pure ait par son poids soulevé le zav, comme le cas de la balance au ch. 8 § 6]. Et de même, quand une [femme] nidda s’assoit avec une personne pure sur un lit, ses vêtements sont impurs [pour avoir été] foulés, à l’exception de son couvre-chef. Et de même [dans le cas du bateau], les vêtements qui sont en haut du mât du bateau sont purs.
5. Celui qui pousse un moulin dans lequel se trouve un non juif ou un zav ou une personne ayant le même statut, ses vêtements sont impurs [pour avoir été] foulés [par un zav]. À quel type de moulin ont-ils [les sages] fait référence ? Un moulin qui remue la terre au point de faire bouger une personne qui s’y trouve [à côté] de sa place. Et il est évident que cette impureté relève d’un doute, de crainte qu’il ait fait bouger le zav.
2. Soit un four avec du pain collé à l’intérieur, il [un zav] frappe sur le four, et un morceau de pain tombe ; même si c’est de la térouma, il est pur. Et si [une partie] de l’argile cuite du four est collée au pain tombé, même s’il est profane, il est impur.
3. La couche et la selle ne contaminent les ustensiles ou les aliments et boissons que par le contact. Par contre, si les ustensiles ou aliments et boissons sont au-dessus de la [couche] foulée [par le zav] ou la [couche] foulée est au-dessus d’eux, même s’il n’y a qu’un papyrus qui fait séparation entre eux, étant donné qu’il n’est pas en contact avec eux, ils sont purs. Et de même, la couche [du zav] fait bouger des ustensiles ou des aliments ou boissons [comme dans le cas de la balance], ils sont purs.
4. Quand un zav et une personne pure s’assoient dans un petit bateau susceptible de tanguer par une personne ou sur un radeau ou chevauchent sur un animal, bien que leurs vêtements ne soient pas en contact, les vêtements de la personne pure sont impurs [pour avoir été] foulés [par un zav] et leur impureté relève d’un doute, de crainte que le zav les ait foulés [c'est-à-dire que la personne pure ait par son poids soulevé le zav, comme le cas de la balance au ch. 8 § 6]. Et de même, quand une [femme] nidda s’assoit avec une personne pure sur un lit, ses vêtements sont impurs [pour avoir été] foulés, à l’exception de son couvre-chef. Et de même [dans le cas du bateau], les vêtements qui sont en haut du mât du bateau sont purs.
5. Celui qui pousse un moulin dans lequel se trouve un non juif ou un zav ou une personne ayant le même statut, ses vêtements sont impurs [pour avoir été] foulés [par un zav]. À quel type de moulin ont-ils [les sages] fait référence ? Un moulin qui remue la terre au point de faire bouger une personne qui s’y trouve [à côté] de sa place. Et il est évident que cette impureté relève d’un doute, de crainte qu’il ait fait bouger le zav.