Rambam 1 Chapitre

Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.

5 Tévet 5785 / 01.05.2025

Lois relatives à l’impureté de la lèpre : Chapitre Quatre

1. L’expansion [de la plaie] confère l’impureté dans une mesure minime, à condition que l’expansion ait l’apparence d’une des plaies [lépreuses]. Par contre, si l’expansion a l’apparence d’une affection cutanée blanche terne, cela n’est pas une expansion [qui confère l’impureté]. Et l’expansion n’est un signe d’impureté que si elle s’étend à l’extérieur de la plaie. Mais si elle s’étend à l’intérieur de la plaie, elle est considérée comme auparavant. Quel est le cas ? Une bahérète à l’intérieur de laquelle se trouve de la chair saine de taille inférieure à la taille d’une lentille, et qui est enfermée, et à la fin de la semaine, la chair saine voit sa taille diminuée [à l’intérieur de la bahérète du fait de l’expansion de la bahérète] ou disparaît entièrement, cela n’es pas une expansion, car la bahérète ne s’étend pas à l’intérieur mais à l’extérieur.

2. L’expansion n’est un signe d’impureté que si elle se produit après enfermement. Mais si elle se produit et que le cohen voit la plaie qui s’étend, il ne confirme pas [l’affection lépreuse], mais l’enferme jusqu’à la fin de la semaine après quoi il l’examine.

3. La bahérète ne s’étend pas [c'est-à-dire qu’elle ne confère pas l’impureté si elle s’étend] à l’intérieur d’une inflammation, ni à l’intérieur d’une brûlure, ni à l’intérieur de la peau saine de la peau saine d’une inflammation, ni à l’intérieur de la peau saine d’une brûlure, ni à la tête, ni à la barbe, bien qu’il ait perdu tous ses cheveux et poils, ainsi qu’il est dit : « et si la mispa’hat s’étend à la peau ». Par conte, une bahérète qui s’étend à l’intérieur d’une affection cutanée blanche terne, cela est [considéré comme] une expansion [qui confère l’impureté].

4. Quand une inflammation, une brûlure, une affection cutanée blanche terne, de la chair saine à l’intérieur d’une l’inflammation, et de la chair saine à l’intérieur de la brûlure font séparation entre la plaie de base et son expansion, cela n’est pas un signe d’impureté. Si l’on l’enferme [une seconde fois] et qu’ils [ces séparations] disparaissent, de sorte que l’expansion se trouve être juxtaposée à la plaie de base, cela est [une affection lépreuse] confirmé[e].

5. Une bahérète de la taille d’une fève qui s’étend sur la moitié de la taille d’une fève et il disparaît de la plaie de base [de l’autre côté une partie correspondant à] la moitié de la taille d’une fève, bien qu’il reste de la plaie de base avec l’expansion plus que la taille d’une fève, cela est pur. Si elle avait la taille d’une fève et qu’elle s’est étendue sur plus de la taille d’une fève, et la plaie de base a disparu, on examine celle-ci comme au début. Quand il y a une bahérète de la taille d’une fève et qu’on l’enferme et que la bahérète disparaît à a in des jours d’enfermement, et qu’une bahérète se présente à cet endroit de la même taille [que la première], elle est considérée comme auparavant [c'est-à-dire que l’on exige un seul enfermement et non deux, car elle a le même statut que la première]. Si elle diminue (durant les jours d’enfermement) et qu’elle s’étend et reprend sa taille initiale, ou s’étend et diminue, de sorte qu’elle reprend sa taille initiale, elle est enfermée [de nouveau si cela se produit après le premier enfermement] ou déclarée pure [si cela se produit après le second enfermement].

6. Une bahérète de la taille d’une fève qui s’étend sur la mesure de la taille d’une fève, et de la chair saine ou des poils blancs se présentent dans l’expansion, et la plaie de base disparaît, on examine [la plaie] initialement [et non comme l’expansion de la plaie précédente]. S’il y a une bahérète de la taille d’une fève et qu’on l’enferme, et à la fin de la semaine [d’enfermement], elle a la taille d’un séla, et on doute s’il s’agit de la même [plaie qui s’est étendue] ou si c’est une autre [plaie] qui se présente a priori, il est impur.

7. Une bahérète de la taille d’une fève, dont une bande [de peau atteinte] fait saillie, si elle [cette bande] a une largeur de deux poils, elle est liée [à la bahérète, c'est-à-dire considérée comme celle-ci] pour ce qui est des poils blancs et l’expansion, mais non pour ce qui est de la chair saine, car la chair saine n’est un signe d’impureté que si elle est entourée par la bahérète et il y a entre l’extrémité de la chair saine et l’extrémité de la bahérète une largeur de deux poils. S’il y a deux bahérète et i,e bande qui les relie, elles ne sont pas associés. Quand on enferme [une bahérète] semaine après semaine [c'est-à-dire deux fois], qu’elle ne présente pas de signe d’impureté et qu’on la déclare pure, et après l’avoir déclaré pure, la plaie s’étend très légèrement, il [le statut du lépreux] est confirmé.

8. Une bahérète qui est déclarée pure après enferment ou après confirmation, dont disparaissent les signes d’impureté, n’est plus enfermée [c'est-à-dire que si elle présente de nouveau un signe d’impureté, elle est immédiatement enfermée].

9. Une bahérète qui a diminué après avoir été déclarée pure et qui a repris sa taille initiale, ou qui s’est étendue, et qui a repris sa taille initiale, reste pure.

10. Une bahérète de la taille d’une fève, à l’intérieur de laquelle de la chair saine de la taille d’une lentille, et des poils blancs à l’intérieur de la chair saine, et [dont l’affection lèpreuse] confirmée, et après cette confirmation, la chair saine disparaît, il est impur, du fait des poils blancs. Si les poils blancs disparaissent, il est impur du fait de la chair saine. Si les poils blancs se trouvent au milieu de la bahérète, et disparaissent, il est impur du fait de la chair saine. Si la chair saine disparaît, il est impur, du fait des poils blancs.

11. [Dans le cas d’]une bahérète à l’intérieur de laquelle se trouve de la chair saine, et qui s’étend, quand la chair saine disparaît, il est impur, du fait de l’expansion. Si cette expansion disparaît, il est impure du fait de la chair saine. Et il en est de même pour les poils blancs et l’expansion. Si [l’affection lépreuse a été] confirmé[e] par des poils blancs et que ces poils ont disparu, et que de nouveaux poils blancs ont poussé, ou de la chair saine est apparue, ou [la plaie] s’est étendue, ou [dans le cas où l’affection lépreuse a été] confirmé[e] par de la chair saine, et qu’une autre chair saine ou des poils blancs sont apparus ou [la plaie] s’est étendue, ou [dans le cas où l’affection lépreuse a été] confirmé[e] par une expansion et cette expansion a disparu et [la plaie s’est de nouveau] étendue, ou de la chair saine ou des poils blancs sont apparus, cela reste impur comme auparavant ; qu’il s’agisse d’une personne impure [dont l’affection lépreuse] a été confirmée a priori [sans enfermement préalable] ou confirmée à la fin de la première semaine ou à la fin de la seconde semaine, ou après qu’elle [la plaie] ait été déclarée pure, étant donné qu’elle a été confirmée, il [le lépreux] n’est pur que lorsqu’il ne reste plus aucun signe d’impureté, [à savoir] aucun signe de confirmation [chair saine ou poils blancs], et aucun autre signe [expansion de la plaie].