Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
8 Tévet 5785 / 01.08.2025
Lois relatives à l’impureté de la lèpre : Chapitre Sept
1. Celui qui avait une bahérète [dont le statut] est confirmé par l’un des signes d’impureté, a priori [dès le premier examen] ou après enfermement, ou qui était enfermé, puis [dans tous ces cas], l’affection lépreuse s’est étendue à tout [son corps] et il est devenu blanc, qu’il soit devenu ainsi durant son enfermement ou après [que l’affection lépreuse] ait été confirmée, il est pur. Par contre, s’il a été enfermé et n’a pas présenté de signe d’impureté, et a été déclaré pur, et après cela, l’affection lépreuse s’est étendue à tout [son corps], son statut d’impureté est confirmé.
2. Celui qui se présente pour la première fois alors qu’il est devenu entièrement blanc, [on lui applique la règle suivante :] s’il a de la chair saine ou deux poils blancs, on confirme [son état d’impureté]. Et s’il n’a pas de signe [d’impureté], on l’enferme une première semaine ; s’il présente des poils blancs ou de la chair saine, on confirme [son impureté]. S’il ne présente rien, on l’enferme une seconde semaine ; s’il ne présente pas de signe d’impureté, il est pur, car la loi qui régit cette grande bahérète est la même que celle de la petite. Si on confirme [son affection lépreuse] du fait de poils blancs qui se sont présentés [sur cette bahérète] et qu’ils noircissent tous les deux ou l’un d’eux, raccourcissent tous les deux ou l’un d’eux, une inflammation [s’est présenté] a côté d’eux ou de l’un d’eux, une inflammation a entouré les deux ou l’un d’eux, ou ils ont été partagés par une inflammation, une brûlure, une brûlure partiellement guérie ou une affection cutanée blanche terne, il est pur. S’il présente d’autres poils blancs ou de la chair saine, il est impur, parce qu’il est venu a priori entièrement blanc. [Cela concerne aussi bien] celui dont l’affection lépreuse s’est étendue à tout [son corps] en une seule fois que celui dont [l’affection] s’est étendue petit à petit jusqu’à ce qu’il devienne entièrement blanc ; si [cela s’est produit] durant sa période d’enfermement ou après la confirmation [de son état d’impureté], il est pur. Et si [cela s’est produit] après qu’il ait été déclaré pur, il est impur. Et s’il [se présente comme cela] a priori, on l’enferme. [Cela s’applique] qu’il ait entièrement une seule apparence [de blanc] ou qu’il soit entièrement blanc avec les quatre apparences de blancet les quatre [apparence de patoukh [teinte rouge mélangée au blanc], toutes [ces apparences] sont associées, pour ce qui est de le déclarer pur comme de le déclarer impur, comme nous l’avons expliqué.
3. S’il a une bahérète de la taille d’une fève, dans laquelle se trouve de la chair saine de la taille d’une lentille, et [son état d’affection lépreuse] est confirmé du fait de la chair saine, et l’affection lépreuse gagne tout son corps, puis, la chair saine disparaît, ou la chair saine disparaît en premier lieu et l’affection lépreuse gagne ensuite tout son corps, il est pur, même s’il présente des poils blancs. S’il présente de la chair saine, il est impur, ainsi qu’il est dit ; « et le jour où il apparaît de la chair saine, il sera impur », et ce, à condition qu’elle [la chair saine] ait une surface d’une lentille sur une lentille ou plus. S’il y a une bahérète à l’intérieur de laquelle des poils blancs et que [l’affection lépreuse] est confirmée par ces poils blancs, puis qu’elle s’étend à tout son corps, bien que ces poils blancs soient restés, il est pur, ainsi qu’il est dit : « et le jour où il apparaît de la chair saine, il sera impur » ; une personne devenue entièrement blanche contracte l’impureté par la chair saine après [que son statut] ait été confirmé ou après avoir été enfermé[e], et ne contracte pas l’impureté par des poils blancs. Si on confirme [son état d’impureté] par une expansion [de la bahérète], puis, qu’elle s’étend à tout son corps, il est pur. Et si de la chair saine est visible, il est impur.
4. Même les extrémités des membres qui ne contractent pas l’impureté par de la chair saine au milieu de la bahérète, contractent l’impureté et empêchent [la purification par] le fait qu’il devient entièrement blanc. Comment cela s'applique-t-il ? Un [homme ayant une affection lépreuse qui a été] confirmé[e] ou enfermé, dont tout le corps est devenu blanc par l’affection lépreuse, à l’exception d’une surface de la taille d’une lentille de chair saine, même à l’extrémité de l’un des membres, [son statut de lépreux] est confirmé. S’il prend sur tout son corps une apparence d’affection lépreuse, à l’exception [d’une surface égale à] la taille d’une lentille, même à l’extrémité de l’un des membres, où s’est présenté une affection cutanée blanche terne, son impureté est confirmée, ainsi qu’il est dit : « et que l’affection lépreuse recouvre » ; [il faut que ce soit l’affection lépreuse qui recouvre son corps,] non une affection cutanée blanche terne. Même s’il y a une partie de la chair de [cette surface de] la taille d’une lentille est de la chair saine et une partie une affection cutanée blanche terne, cela est un signe d’impureté. S’il prend sur tout son corps une apparence d’affection lépreuse et est déclaré pur, puis, sa chair reprend l’apparence d’une affection cutanée blanche terne, il est pur jusqu’à ce qu’apparaisse de la chair saine, ainsi qu’il est dit : « et le jour où il apparaît de la chair saine » ; non une affection cutanée blanche terne. Si [après qu’il soit devenu entièrement blanc et pur,] une surface de la taille d’une lentille [de sa peau] devient en partie de la chair saine et en partie une affection cutanée blanche terne, cela n’est pas un signe d’impureté, et il reste pur.
5. Toute personne impure dont l’affection lépreuse s’est étendue sur tout le corps est pure. Quand la taille d’une lentille de chair saine se découvre, elle devient impure. Si elle est de nouveau couverte par l’affection lépreuse, elle est pure. Si elle se découvre de nouveau, elle devient impure, même [si ce processus se produit] cent fois. Si la chair saine commence et continue à se découvrir, de sorte que l’affection lépreuse est diminuée, elle est impure jusqu’à ce que l’affection lépreuse devienne inférieure à la taille d’une fève.
6. Tout[e région du corps] susceptible de contracter l’impureté par la plaie de bahérète empêche [la purification] par la transformation de tout[e la peau] en blanc. Et tout[e région du corps] qui n’est pas susceptible de contracter l’impureté par la plaie de bahérète n’empêche pas [sa purification]. Comment cela s'applique-t-il ? Si elle [la bahérète] s’étend à tout son corps, mais non à sa tête, à sa barbe, a une inflammation ou une brûlure vives, ou s’il reste moins de la taille d’une lentille de chair saine à côté de l’inflammation ou de la brûlure vives ou [à côté] de la tête ou de la barbe, il est pur. Si la tête et la barbe perdent ensuite tous leurs cheveux et poils, et de même, si l’inflammation et la brûlure redeviennent normales et cicatrisent, il est impur jusqu’à ce que l’affection lépreuse s’étendent à ces régions [du corps], parce qu’elles sont susceptibles [de contracter l’impureté] par une bahérète. S’il y a deux bahérète, l’une qui a un signe d’impureté et l’autre qui est pure, et celle qui est pure s’étend vers celle qui est impure, puis, sur tout le corps, il est pur, parce que son impureté était confirmée [cf. § 2], bien que ce soit la [bahérète] pure qui s’est étendue. Plus encore, même si l’une est sur sa lèvre supérieure et l’autre sur sa lèvre inférieure, ou sur des deux doigts ou sur les deux paupières de ses yeux, et lorsqu’elles sont juxtaposées l’une à l’autre, les deux bahérète paraissent en être une seule, étant donné qu’elle s’étend à tout [le corps], il est pur.
7. Certains obtiennent un bénéfice de montrer leur plaie [de lèpre] au cohen en la montrant tôt sans tarder, et d’autres sont perdants en la montrant. Comment cela s'applique-t-il ? Une personne [dont l’affection lépreuse] était confirmée et dont disparaissent les signes d’impureté et elle [l’affection lépreuse] s’étend à tout son corps avant qu’elle ait le temps de la montrer au cohen, elle est pure. Et si elle l’avait montré avant au cohen et qu’il l’avait déclarée pure avant qu’elle s’étende [sur tout le corps] et qu’elle s’était étendue après qu’il l’ait déclarée pure, elle aurait [vu son affection lépreuse être] confirmée, comme nous l’avons expliqué. Si elle a une bahérète et qu’il n’y a aucun [signe d’impureté], et qu’elle s’étend sur tout son corps avant qu’elle ait le temps de la montrer au cohen, elle est impure et doit être enfermée. Et si elle l’avait montrée avant au cohen, et qu’il l’avait enfermée avant qu’elle s’étende [sur tout son corps] et qu’elle s’était étendue durant la période d’enfermement, elle aurait été pure, comme nous l’avons expliqué.
2. Celui qui se présente pour la première fois alors qu’il est devenu entièrement blanc, [on lui applique la règle suivante :] s’il a de la chair saine ou deux poils blancs, on confirme [son état d’impureté]. Et s’il n’a pas de signe [d’impureté], on l’enferme une première semaine ; s’il présente des poils blancs ou de la chair saine, on confirme [son impureté]. S’il ne présente rien, on l’enferme une seconde semaine ; s’il ne présente pas de signe d’impureté, il est pur, car la loi qui régit cette grande bahérète est la même que celle de la petite. Si on confirme [son affection lépreuse] du fait de poils blancs qui se sont présentés [sur cette bahérète] et qu’ils noircissent tous les deux ou l’un d’eux, raccourcissent tous les deux ou l’un d’eux, une inflammation [s’est présenté] a côté d’eux ou de l’un d’eux, une inflammation a entouré les deux ou l’un d’eux, ou ils ont été partagés par une inflammation, une brûlure, une brûlure partiellement guérie ou une affection cutanée blanche terne, il est pur. S’il présente d’autres poils blancs ou de la chair saine, il est impur, parce qu’il est venu a priori entièrement blanc. [Cela concerne aussi bien] celui dont l’affection lépreuse s’est étendue à tout [son corps] en une seule fois que celui dont [l’affection] s’est étendue petit à petit jusqu’à ce qu’il devienne entièrement blanc ; si [cela s’est produit] durant sa période d’enfermement ou après la confirmation [de son état d’impureté], il est pur. Et si [cela s’est produit] après qu’il ait été déclaré pur, il est impur. Et s’il [se présente comme cela] a priori, on l’enferme. [Cela s’applique] qu’il ait entièrement une seule apparence [de blanc] ou qu’il soit entièrement blanc avec les quatre apparences de blancet les quatre [apparence de patoukh [teinte rouge mélangée au blanc], toutes [ces apparences] sont associées, pour ce qui est de le déclarer pur comme de le déclarer impur, comme nous l’avons expliqué.
3. S’il a une bahérète de la taille d’une fève, dans laquelle se trouve de la chair saine de la taille d’une lentille, et [son état d’affection lépreuse] est confirmé du fait de la chair saine, et l’affection lépreuse gagne tout son corps, puis, la chair saine disparaît, ou la chair saine disparaît en premier lieu et l’affection lépreuse gagne ensuite tout son corps, il est pur, même s’il présente des poils blancs. S’il présente de la chair saine, il est impur, ainsi qu’il est dit ; « et le jour où il apparaît de la chair saine, il sera impur », et ce, à condition qu’elle [la chair saine] ait une surface d’une lentille sur une lentille ou plus. S’il y a une bahérète à l’intérieur de laquelle des poils blancs et que [l’affection lépreuse] est confirmée par ces poils blancs, puis qu’elle s’étend à tout son corps, bien que ces poils blancs soient restés, il est pur, ainsi qu’il est dit : « et le jour où il apparaît de la chair saine, il sera impur » ; une personne devenue entièrement blanche contracte l’impureté par la chair saine après [que son statut] ait été confirmé ou après avoir été enfermé[e], et ne contracte pas l’impureté par des poils blancs. Si on confirme [son état d’impureté] par une expansion [de la bahérète], puis, qu’elle s’étend à tout son corps, il est pur. Et si de la chair saine est visible, il est impur.
4. Même les extrémités des membres qui ne contractent pas l’impureté par de la chair saine au milieu de la bahérète, contractent l’impureté et empêchent [la purification par] le fait qu’il devient entièrement blanc. Comment cela s'applique-t-il ? Un [homme ayant une affection lépreuse qui a été] confirmé[e] ou enfermé, dont tout le corps est devenu blanc par l’affection lépreuse, à l’exception d’une surface de la taille d’une lentille de chair saine, même à l’extrémité de l’un des membres, [son statut de lépreux] est confirmé. S’il prend sur tout son corps une apparence d’affection lépreuse, à l’exception [d’une surface égale à] la taille d’une lentille, même à l’extrémité de l’un des membres, où s’est présenté une affection cutanée blanche terne, son impureté est confirmée, ainsi qu’il est dit : « et que l’affection lépreuse recouvre » ; [il faut que ce soit l’affection lépreuse qui recouvre son corps,] non une affection cutanée blanche terne. Même s’il y a une partie de la chair de [cette surface de] la taille d’une lentille est de la chair saine et une partie une affection cutanée blanche terne, cela est un signe d’impureté. S’il prend sur tout son corps une apparence d’affection lépreuse et est déclaré pur, puis, sa chair reprend l’apparence d’une affection cutanée blanche terne, il est pur jusqu’à ce qu’apparaisse de la chair saine, ainsi qu’il est dit : « et le jour où il apparaît de la chair saine » ; non une affection cutanée blanche terne. Si [après qu’il soit devenu entièrement blanc et pur,] une surface de la taille d’une lentille [de sa peau] devient en partie de la chair saine et en partie une affection cutanée blanche terne, cela n’est pas un signe d’impureté, et il reste pur.
5. Toute personne impure dont l’affection lépreuse s’est étendue sur tout le corps est pure. Quand la taille d’une lentille de chair saine se découvre, elle devient impure. Si elle est de nouveau couverte par l’affection lépreuse, elle est pure. Si elle se découvre de nouveau, elle devient impure, même [si ce processus se produit] cent fois. Si la chair saine commence et continue à se découvrir, de sorte que l’affection lépreuse est diminuée, elle est impure jusqu’à ce que l’affection lépreuse devienne inférieure à la taille d’une fève.
6. Tout[e région du corps] susceptible de contracter l’impureté par la plaie de bahérète empêche [la purification] par la transformation de tout[e la peau] en blanc. Et tout[e région du corps] qui n’est pas susceptible de contracter l’impureté par la plaie de bahérète n’empêche pas [sa purification]. Comment cela s'applique-t-il ? Si elle [la bahérète] s’étend à tout son corps, mais non à sa tête, à sa barbe, a une inflammation ou une brûlure vives, ou s’il reste moins de la taille d’une lentille de chair saine à côté de l’inflammation ou de la brûlure vives ou [à côté] de la tête ou de la barbe, il est pur. Si la tête et la barbe perdent ensuite tous leurs cheveux et poils, et de même, si l’inflammation et la brûlure redeviennent normales et cicatrisent, il est impur jusqu’à ce que l’affection lépreuse s’étendent à ces régions [du corps], parce qu’elles sont susceptibles [de contracter l’impureté] par une bahérète. S’il y a deux bahérète, l’une qui a un signe d’impureté et l’autre qui est pure, et celle qui est pure s’étend vers celle qui est impure, puis, sur tout le corps, il est pur, parce que son impureté était confirmée [cf. § 2], bien que ce soit la [bahérète] pure qui s’est étendue. Plus encore, même si l’une est sur sa lèvre supérieure et l’autre sur sa lèvre inférieure, ou sur des deux doigts ou sur les deux paupières de ses yeux, et lorsqu’elles sont juxtaposées l’une à l’autre, les deux bahérète paraissent en être une seule, étant donné qu’elle s’étend à tout [le corps], il est pur.
7. Certains obtiennent un bénéfice de montrer leur plaie [de lèpre] au cohen en la montrant tôt sans tarder, et d’autres sont perdants en la montrant. Comment cela s'applique-t-il ? Une personne [dont l’affection lépreuse] était confirmée et dont disparaissent les signes d’impureté et elle [l’affection lépreuse] s’étend à tout son corps avant qu’elle ait le temps de la montrer au cohen, elle est pure. Et si elle l’avait montré avant au cohen et qu’il l’avait déclarée pure avant qu’elle s’étende [sur tout le corps] et qu’elle s’était étendue après qu’il l’ait déclarée pure, elle aurait [vu son affection lépreuse être] confirmée, comme nous l’avons expliqué. Si elle a une bahérète et qu’il n’y a aucun [signe d’impureté], et qu’elle s’étend sur tout son corps avant qu’elle ait le temps de la montrer au cohen, elle est impure et doit être enfermée. Et si elle l’avait montrée avant au cohen, et qu’il l’avait enfermée avant qu’elle s’étende [sur tout son corps] et qu’elle s’était étendue durant la période d’enfermement, elle aurait été pure, comme nous l’avons expliqué.