Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
18 Tévet 5785 / 01.18.2025
Lois relatives à ceux qui contaminent la couche et le siège.
Elles comprennent quatre commandements positifs, dont voici le détail :
a) la loi de l’impureté de la [femme] nidda b) la loi de l’impureté de la [femme] accouchée c) la loi de l’impureté de la [femme] zava d) la loi de l’impureté du zav
Et l'explication de ces commandements se trouve dans les chapitres que voici :
Premier Chapitre
1. Le zav, la [femme] zava, la [femme] nidda, et la [femme] accouchée, chacun de ces quatre [types de personnes] est un des pères d’impureté. Ils contaminent les ustensiles par le contact, et contaminent l’homme par le contact et en le portant, et contaminent la couche, le siège et la selle qui sont en dessous d’eux et leur confèrent le statut de père d’impureté, et contaminent ce qui est porté au-dessus d’eux.
2. La [femme] zava ketana, [la femme] zava guedola, naturellement [sans cause extérieure], ou de manière provoquée, l’[homme] zav qui a eu deux écoulements et [l’homme] zav qui a vu trois [écoulements], l’impureté de toutes ces personnes est la même pour ce qui est de contaminer les autres.
3. Une fille d’un jour peut contracter l’impureté de nidda. Et une [fille] de dix jours [peut contracter l’impureté de] zava. Et une [fille] de trois ans et un jour [zava] contamine celui qui a des rapports avec elle, comme cela sera expliqué.
4. Un garçon d’un jour peut contracter l’impureté de zav. Et les convertis, les esclaves, et les juifs peuvent contracter l’impureté de nidda et de flux [zav ou zava].
5. Un eunuque châtré par un homme et un impuissant congénital sont susceptibles de contracter l’impureté de zav comme les autres personnes en bonne santé.
6. Une femme ne devient pas impure par un [écoulement] blanchâtre, ni un homme par un [écoulement] rougeâtre, mais la femme [devient impure par un écoulement] rougeâtre et l’homme par [un écoulement] blanchâtre.
7. Le toumtoum et l’androgyne, on leur applique les dispositions rigoureuses liées aux hommes et les dispositions rigoureuses liées aux femmes, [c'est-à-dire qu’]ils contractent l’impureté par [un écoulement] blanchâtre, comme l’homme et par un [écoulement] rougeâtre, comme la femme, et leur impureté relève d’un doute, c’est pourquoi, on ne brûle pas de térouma et d’offrandes [qui ont été en contact avec eux], et ils ne sont pas passibles en cas d’impureté du Temple ou des offrandes [c'est-à-dire si, dans cet état d’impureté, ils entrent dans le Temple ou consomment des offrandes], ainsi qu’il est dit : « homme et femme vous renverrez » ; il faut que l’impureté soit avec certitude celle d’un homme ou avec certitude celle d’une femme. Et de même, celui qui touche [son écoulement] blanchâtre et [son écoulement] rougeâtre au même moment [de sorte qu’il est impur avec certitude], n’est pas passible en cas d’impureté du Temple ou des offrandes. S’il [l’androgyne ou le toumtoum] touche lui-même son propre [écoulement] blanchâtre et son propre [écoulement] rougeâtre, il est passible en cas d’entrée dans le Temple.
8. Le sang de la [femme] nidda ou de la [femme] zava, contamine en toute petite quantité, par le contact et en étant porté, ainsi qu’il est dit : « et de celle qui souffre dans son état de nidda, et du zav » ; par tradition orale, ils [les sages] ont appris que ce qui la fait souffrir [le sang] a le même statut qu’elle. Et nous avons déjà expliqué dans le contexte de l’interdiction de la [femme] nidda qu’il y a cinq sortes de sangs impurs chez une femme . Toutefois, si elle constate [un écoulement de] sang vert, il est pur et n’est pas considéré comme sa salive et les autres substances issues de son corps [qui sont impures et confèrent l’impureté], car la salive est sécrétée tandis que celui-là [le sang] coule.
9. Une femme dont l’enfant est né par césarienne, et du sang est sorti par césarienne, ce sang est l’un des pères d’impureté comme le sang de la [femme] nidda, de la [femme] accouchée et de la [femme] zava, car la source [l’utérus], l’endroit même est impur [le sang qui s’y trouve est impur], et la femme est pure jusqu’à ce que du sang sorte par l’utérus.
10. Quand [un morceau de chair de] la source [l’utérus] de la femme se détache et tombe à terre, la femme est impure jusqu’au soir [pour avoir touché de la chair qui est impure]. Et de même, quand deux gouttes de sang blanc limpide sont émises par transpiration de la source, la femme est impure jusqu’au soir, mais elle n’est pas nidda jusqu’à ce qu’elle constate un des cinq types de sangs qui la contaminent.
11. Si elle émet par la transpiration une seule goutte [de sang blanc], la femme est pure, car cela [cette substance] provient de l’extérieur de l’utérus.
12. L’écoulement du zav est l’un des pères d’impureté comme le zav, ainsi qu’il est dit : « son écoulement est impur », et il contamine par le contact et en étant porté, dans une quantité infime. Le premier écoulement du zav ne contamine pas quand il est porté, et est considéré comme un écoulement de matière séminale, pour un adulte comme pour un mineur. Et de même, les couches et les sièges sur lesquels il prend place depuis le moment où il constate le premier écoulement jusqu’au deuxième écoulement sont purs, car il n’est désigné comme zav qu’après le second écoulement, comme nous l’avons expliqué dans les lois sur ceux auxquels il manque l’expiation. S’il constate un [écoulement] long comme deux, n’est impur que celui qui déplace [sans toucher] la dernière goutte [et non celui qui déplace les gouttes précédentes qui sont considérées comme de la matière séminale].
13. Le premier écoulement que constate la personne atteinte d’affection lépreuse communique l’impureté en étant porté, ainsi qu’il est dit : « et tout zav et toute personne rendue impure par un cadavre » ; la personne atteinte d’affection lépreuse, est considérée comme un véritable zav : de même que le véritable zav, son écoulement contamine quand il est porté, ainsi, la personne atteinte d’affection lépreuse, son premier écoulement contamine quand il est porté.
14. La salive du zav, sa matière séminale, et son urine, chacune de ces trois [substances] est un père d’impureté d’après la Thora et contamine dans une quantité infirme par le contact et en étant porté. [La raison en est la suivante :] il est dit, concernant la salive : « et si le zav crache sur celui qui est pur », quant à son urine, et sa matière séminale, il est impossible qu’elles ne contiennent pas des petites gouttes du flux de zav.
15. Le zav, la [femme] accouchée, la [femme] zava, chacun d’eux, sa salive, et son urine est un père d’impureté comme le zav. Et de même, à chaque fois qu’il est question du zav dans ces lois, cela désigne le zav et les autres quatre types de personne.
16. Il y a neuf [catégories de] substances chez le zav : trois d’entre elles sont des pères d’impureté, ce sont : sa salive, sa matière séminale, et son urine, chacun d’eux contamine l’homme et les ustensiles dans une toute petite quantité, comme nous l’avons expliqué. Trois d’entre elles sont des dérivés d’impureté, ce sont : les larmes de ses yeux, le sang d’une blessure, et le lait de la femme, chacune d’elles est considérée comme les liquides impurs qui ne contaminent pas l’homme, mais qui contaminent les ustensiles, comme nous l’avons expliqué, et trois d’entre elles sont pures, ce sont : sa transpiration, les sécrétions putrides, et les excréments, ces trois [substances] du zav et de ses semblables [la zava, la nidda et la femme accouchée] ont, chez les autres hommes [purs], le même statut que chez lui. Ses mucosités [qu’il expectore], sa bave, et la substance qui coule de son nez ont le même statut que le crachat en tous points et sont considérés comme faisant partie [de la catégorie] de la salive. Le sang qui coule de son organe génital et le sang qui coule de sa bouche font partie [de la catégorie du] sang de sa blessure. S’il suce et crache du sang, il [ce sang] contamine comme la salive, car dans le sang qu’il suce, il est impossible qu’il n’y ait pas des gouttes de salive.