Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
3 Adar 5785 / 03.03.2025
Lois relatives à l’impureté des aliments : Chapitre Douze
1. Toutes les règles concernant l’aptitude [des aliments à contracter l’impureté] ont été transmises par tradition orale. Par tradition orale, ils [les sages] ont appris que ce qui est dit : « mais si de l’eau (venait) à être posée sur une graine », [la loi est la même] qu’il s’agisse de l’eau ou des sept autres liquides, à condition qu’il [le liquide] tombe dessus avec l’approbation du propriétaire, et après qu’il [le produit] soit détaché du sol, puisqu’il est évident qu’il n’y a pas de graine sur laquelle de l’eau n’est pas tombée quand elle était attachée [au sol] ; le verset « mais si de l’eau (venait) à être posée » ne fait référence qu’après que les aliments aient été arrachés et le liquide détaché [du sol].
2. Tout liquide qui tombe sur un aliment avec l’approbation du propriétaire au départ [quand il commence à tomber], bien qu’il ne l’approuve plus à la fin [c'est-à-dire que cela est contraire à sa volonté], ou qui est approuvé à la fin mais non au début rend apte [l’aliment à contracter l’impureté]. S’il tombe sans l’approbation [du propriétaire], il ne rend pas apte [à contracter l’impureté]. Même s’il [le propriétaire] mélange ses fruits [avec de l’eau] du fait du danger ou du fait de la nécessité, alors qu’il ne désire pas qu’ils [les fruits] sont mélangés [avec de l’eau], ils ne sont pas rendus aptes [à contracter l’impureté]. Quel est le cas ? S’il trempe ses légumes dans l’eau du fait des voleurs, ou s’il met ses fruits [dans un sac] sur le courant d’une rivière pour les emmener avec lui, ils ne sont pas aptes [à contracter l’impureté].
3. Un liquide détaché du sol contre le gré [du propriétaire] ne rend pas apte [à contracter l’impureté]. C’est pourquoi, si un homme, des récipients ou des fruits sont humectés par un liquide qui s’est détaché avec l’approbation [du propriétaire], bien que des aliments soient en contact avec ce liquide avec son approbation, ils ne deviennent pas aptes [à contracter l’impureté], parce que cette eau a été détachée sans son approbation, comme si elle était encore dans le sol et ne rendait pas apte [à contracter l’impureté]. Si l’eau [qui est] sur l’homme, sur les récipient ou sur les fruits a été détachée [du sol] avec l’approbation [du propriétaire], et que ceux-ci touchent intentionnellement des aliments, ils deviennent aptes [à contracter l’impureté]. Quel est le cas ? Celui qui renverse une coupe contre le mur pour qu’elle soit rincée [par l’eau de pluie], l’eau qui est sur [la coupe] rend apte [à contracter l’impureté]. Et s’il y pose des fruits, ils deviennent aptes [à contracter l’impureté], parce qu’elle [l’eau] a été délibérément détachée dans le récipient. S’il l’a retourné [et mis contre le mur] pour ne pas que le mur s’abîme, l’eau qui est dessus n’est pas considérée comme détachée intentionnellement, et c’est pourquoi, s’il y met des aliments, ils ne deviennent pas aptes [à contracter l’impureté]. S’il a l’intention de rincer le mur, si c’est le mur d’une maison, elle rend apte [à contracter l’impureté], car toute chose détachée [en l’occurrence, le mur, fait à base de terre], puis, attachée est considérée comme détachée ; par conséquent, l’eau qui est sur le mur de cette maison est considérée comme de l’eau dans les récipients [qui a été puisée intentionnellement]. Et si c’est la paroi d’une grotte qui n’est pas une construction, mais est une partie du sol, l’eau qui est dessus [sur la paroi] n’est pas considérée comme détachée du sol.
4. Celui qui se penche pour boire, l’eau qui monte sur sa moustache et sur sa bouche est [considérée comme] détachée intentionnellement, car il est évident que celui qui boit reçoit de l’eau sur sa bouche et sur ses lèvres, et étant donné qu’il a bu intentionnellement, elle [l’eau] est [considérée comme] détachée [du sol] avec son approbation. Par contre, l’eau qui monte sur son nez, sur sa barbe ou sur sa tête n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation.
5. Celui qui remplit une jarre [d’eau suspendue à une corde attachée autour de son cou, c'est-à-dire sa partie étroite], l’eau qui monte sur sa paroi extérieure ainsi que sur la corde enroulée autour de son « cou » et la partie de la corde nécessaire [pour la porter] est [considérée comme] détachée avec approbation, et l’eau qui est sur la partie de la corde qui n’est pas nécessaire [pour porter la jarre] n’est pas [considérée comme] détachée avec approbation, c’est pourquoi, elle ne rend pas apte [à contracter l’impureté].
6. Celui qui reçoit de l’eau de pluie, même s’il est un père d’impureté, l’eau qui est sur lui, bien qu’elle soit descendue de haut en bas, est pure, à condition qu’il s’en débarrasse de toutes ses forces [en un instant]. Toutefois, si elle s’égoutte [lentement] et coule quand il s’en sépare, elle contracte l’impureté. Quand elle est pure, elle ne rend pas [les aliments] aptes [à contracter l’impureté], parce qu’elle n’est pas venue sur lui avec son approbation. Mais s’il se secoue, elle est [considérée comme] approuvée [par lui, parce qu’il désire s’en séparer et elle rend apte les aliments]. S’il se tient en dessous d’un conduit [d’eau] pour se refroidir ou pour se rincer, elle [l’eau est détachée avec] son approbation. Et s’il est impur, l’eau qui le recouvre est impure.
7. [Dans le cas d’]une jarre qui est remplie de fruits, et l’eau du toit tombe à l’intérieur, il verse l’eau qui est dessus, et elle ne rend pas [les fruits] aptes [à contracter l’impureté], bien qu’il approuve sa présence jusqu’à ce qu’il verse l’eau.
8. Un pétrin dans lequel tombe l’eau du toit, l’eau qui est éclaboussée et qui déborde n’est pas [considérée comme] détachée avec l’approbation [du propriétaire]. S’il le prend [le pétrin] pour le renverser, l’eau qu’il contient n’est pas [n’est pas considérée comme] souhaitée [par le propriétaire]. S’il a posé [le pétrin] pour recueillir l’eau du toit, [l’eau] éclaboussée et [l’eau] qui a débordé ne sont pas [considérées comme] venues avec l’approbation [du propriétaire], et s’il le prend [le pétrin] pour verser [l’eau], elle [cette eau] rend apte [à contracter l’impureté], car étant donné qu’il ne l’a pas versée à sa place, [cela montre qu’]il l’a recueillie intentionnellement.
9. Celui qui immerge ou qui lave ses vêtements dans une grotte, l’eau qui est sur ses mains [quand il les retire est considérée comme détachée avec] son approbation [parce qu’il est impossible de laver ou d’immerger un vêtement sans se mouiller les mains], et [l’eau qui est] sur ses pieds n’est pas considérée comme détachée avec son approbation.
10. Si des fruits tombent dans l’eau et qu’il étend ses mains pour les prendre, ils [les fruits] ne deviennent pas aptes [à contracter l’impureté]. Et s’il a l’intention de se rincer les mains, ils deviennent aptes [à contracter l’impureté] par l’eau qu’il a sur les mains, parce que l’eau qui est sur ses mains et sur les fruits [du fait de ses mains] est considérée comme détachée avec son approbation.
11. Celui qui met intentionnellement ses fruits dans de l’eau, si c’est de l’eau qui est dans le sol, ils [les fruits] ne deviennent pas aptes [à contracter l’impureté] tant qu’ils sont dans l’eau]. S’il les sort [de l’eau], ils deviennent aptes [à contracter l’impureté] par l’eau qui est sur eux ou qui est sur ses mains, parce qu’elle [cette eau] a été détachée avec son approbation. Comment cela s'applique-t-il ? S’il y a un radis rond ou un navet dans [l’eau d’]une grotte, une [femme] nidda peut l’y rincer et il est pur. Si elle le sort un tant soit peu de l’eau, il devient impur par son contact.
12. Un panier qui est rempli de lupin et posé à l’intérieur d’un bain rituel, un individu impur peut étendre sa main et y prendre le lupin, et celui-ci est pur, parce qu’il n’a pas été rendu apte [à contracter l’impureté], car il l’a pris de l’intérieur [du panier] et n’est pas intéressé par l’eau qui est dessus. S’il le remonte [tout le panier] de l’eau, le [lupin] qui est en contact avec le panier est impur [car le panier devient impur par contact avec l’individu impur et rend impur le lupin], parce qu’il [le lupin] est devenu apte [à contracter l’impureté] par l’eau qui est à l’intérieur du panier, puisqu’elle a été détachée avec son intention, et le reste du lupin qui est dans le panier est pur.
2. Tout liquide qui tombe sur un aliment avec l’approbation du propriétaire au départ [quand il commence à tomber], bien qu’il ne l’approuve plus à la fin [c'est-à-dire que cela est contraire à sa volonté], ou qui est approuvé à la fin mais non au début rend apte [l’aliment à contracter l’impureté]. S’il tombe sans l’approbation [du propriétaire], il ne rend pas apte [à contracter l’impureté]. Même s’il [le propriétaire] mélange ses fruits [avec de l’eau] du fait du danger ou du fait de la nécessité, alors qu’il ne désire pas qu’ils [les fruits] sont mélangés [avec de l’eau], ils ne sont pas rendus aptes [à contracter l’impureté]. Quel est le cas ? S’il trempe ses légumes dans l’eau du fait des voleurs, ou s’il met ses fruits [dans un sac] sur le courant d’une rivière pour les emmener avec lui, ils ne sont pas aptes [à contracter l’impureté].
3. Un liquide détaché du sol contre le gré [du propriétaire] ne rend pas apte [à contracter l’impureté]. C’est pourquoi, si un homme, des récipients ou des fruits sont humectés par un liquide qui s’est détaché avec l’approbation [du propriétaire], bien que des aliments soient en contact avec ce liquide avec son approbation, ils ne deviennent pas aptes [à contracter l’impureté], parce que cette eau a été détachée sans son approbation, comme si elle était encore dans le sol et ne rendait pas apte [à contracter l’impureté]. Si l’eau [qui est] sur l’homme, sur les récipient ou sur les fruits a été détachée [du sol] avec l’approbation [du propriétaire], et que ceux-ci touchent intentionnellement des aliments, ils deviennent aptes [à contracter l’impureté]. Quel est le cas ? Celui qui renverse une coupe contre le mur pour qu’elle soit rincée [par l’eau de pluie], l’eau qui est sur [la coupe] rend apte [à contracter l’impureté]. Et s’il y pose des fruits, ils deviennent aptes [à contracter l’impureté], parce qu’elle [l’eau] a été délibérément détachée dans le récipient. S’il l’a retourné [et mis contre le mur] pour ne pas que le mur s’abîme, l’eau qui est dessus n’est pas considérée comme détachée intentionnellement, et c’est pourquoi, s’il y met des aliments, ils ne deviennent pas aptes [à contracter l’impureté]. S’il a l’intention de rincer le mur, si c’est le mur d’une maison, elle rend apte [à contracter l’impureté], car toute chose détachée [en l’occurrence, le mur, fait à base de terre], puis, attachée est considérée comme détachée ; par conséquent, l’eau qui est sur le mur de cette maison est considérée comme de l’eau dans les récipients [qui a été puisée intentionnellement]. Et si c’est la paroi d’une grotte qui n’est pas une construction, mais est une partie du sol, l’eau qui est dessus [sur la paroi] n’est pas considérée comme détachée du sol.
4. Celui qui se penche pour boire, l’eau qui monte sur sa moustache et sur sa bouche est [considérée comme] détachée intentionnellement, car il est évident que celui qui boit reçoit de l’eau sur sa bouche et sur ses lèvres, et étant donné qu’il a bu intentionnellement, elle [l’eau] est [considérée comme] détachée [du sol] avec son approbation. Par contre, l’eau qui monte sur son nez, sur sa barbe ou sur sa tête n’est pas [considérée comme] détachée avec son approbation.
5. Celui qui remplit une jarre [d’eau suspendue à une corde attachée autour de son cou, c'est-à-dire sa partie étroite], l’eau qui monte sur sa paroi extérieure ainsi que sur la corde enroulée autour de son « cou » et la partie de la corde nécessaire [pour la porter] est [considérée comme] détachée avec approbation, et l’eau qui est sur la partie de la corde qui n’est pas nécessaire [pour porter la jarre] n’est pas [considérée comme] détachée avec approbation, c’est pourquoi, elle ne rend pas apte [à contracter l’impureté].
6. Celui qui reçoit de l’eau de pluie, même s’il est un père d’impureté, l’eau qui est sur lui, bien qu’elle soit descendue de haut en bas, est pure, à condition qu’il s’en débarrasse de toutes ses forces [en un instant]. Toutefois, si elle s’égoutte [lentement] et coule quand il s’en sépare, elle contracte l’impureté. Quand elle est pure, elle ne rend pas [les aliments] aptes [à contracter l’impureté], parce qu’elle n’est pas venue sur lui avec son approbation. Mais s’il se secoue, elle est [considérée comme] approuvée [par lui, parce qu’il désire s’en séparer et elle rend apte les aliments]. S’il se tient en dessous d’un conduit [d’eau] pour se refroidir ou pour se rincer, elle [l’eau est détachée avec] son approbation. Et s’il est impur, l’eau qui le recouvre est impure.
7. [Dans le cas d’]une jarre qui est remplie de fruits, et l’eau du toit tombe à l’intérieur, il verse l’eau qui est dessus, et elle ne rend pas [les fruits] aptes [à contracter l’impureté], bien qu’il approuve sa présence jusqu’à ce qu’il verse l’eau.
8. Un pétrin dans lequel tombe l’eau du toit, l’eau qui est éclaboussée et qui déborde n’est pas [considérée comme] détachée avec l’approbation [du propriétaire]. S’il le prend [le pétrin] pour le renverser, l’eau qu’il contient n’est pas [n’est pas considérée comme] souhaitée [par le propriétaire]. S’il a posé [le pétrin] pour recueillir l’eau du toit, [l’eau] éclaboussée et [l’eau] qui a débordé ne sont pas [considérées comme] venues avec l’approbation [du propriétaire], et s’il le prend [le pétrin] pour verser [l’eau], elle [cette eau] rend apte [à contracter l’impureté], car étant donné qu’il ne l’a pas versée à sa place, [cela montre qu’]il l’a recueillie intentionnellement.
9. Celui qui immerge ou qui lave ses vêtements dans une grotte, l’eau qui est sur ses mains [quand il les retire est considérée comme détachée avec] son approbation [parce qu’il est impossible de laver ou d’immerger un vêtement sans se mouiller les mains], et [l’eau qui est] sur ses pieds n’est pas considérée comme détachée avec son approbation.
10. Si des fruits tombent dans l’eau et qu’il étend ses mains pour les prendre, ils [les fruits] ne deviennent pas aptes [à contracter l’impureté]. Et s’il a l’intention de se rincer les mains, ils deviennent aptes [à contracter l’impureté] par l’eau qu’il a sur les mains, parce que l’eau qui est sur ses mains et sur les fruits [du fait de ses mains] est considérée comme détachée avec son approbation.
11. Celui qui met intentionnellement ses fruits dans de l’eau, si c’est de l’eau qui est dans le sol, ils [les fruits] ne deviennent pas aptes [à contracter l’impureté] tant qu’ils sont dans l’eau]. S’il les sort [de l’eau], ils deviennent aptes [à contracter l’impureté] par l’eau qui est sur eux ou qui est sur ses mains, parce qu’elle [cette eau] a été détachée avec son approbation. Comment cela s'applique-t-il ? S’il y a un radis rond ou un navet dans [l’eau d’]une grotte, une [femme] nidda peut l’y rincer et il est pur. Si elle le sort un tant soit peu de l’eau, il devient impur par son contact.
12. Un panier qui est rempli de lupin et posé à l’intérieur d’un bain rituel, un individu impur peut étendre sa main et y prendre le lupin, et celui-ci est pur, parce qu’il n’a pas été rendu apte [à contracter l’impureté], car il l’a pris de l’intérieur [du panier] et n’est pas intéressé par l’eau qui est dessus. S’il le remonte [tout le panier] de l’eau, le [lupin] qui est en contact avec le panier est impur [car le panier devient impur par contact avec l’individu impur et rend impur le lupin], parce qu’il [le lupin] est devenu apte [à contracter l’impureté] par l’eau qui est à l’intérieur du panier, puisqu’elle a été détachée avec son intention, et le reste du lupin qui est dans le panier est pur.