Une épouse et son mari se présentèrent un jour devant le Rabbi Israël de Kosnitz (le « Kosnitzer Maggid » 1737-1814).
Il y avait entre eux une dispute si grave qu’ils envisageaient plus d’autre solution que le divorce.
« Ma femme, se plaignit le mari, chaque Shabbat, elle fait un delicieux kugel. J’aime le kugel ! je raffole de ce kugel. Toute la semaine je travaille et je trime en pensant à ce merveilleux kugel. Et elle, cette femme insensée, que fait-elle ? Elle me tourmente chaque chabbat. Je récite le kiddouch. Est-ce que j’ai le droit à on kugel après ça ?
Non ! Elle ne veut pas ! D’abord elle sert le gefilte fish. Et puis la soupe. Et encore le poulet . Et les pommes de terre et deux ou trois autres plats. Alors moi, là, je suis plein, tellement rempli que je peux à peine toucher au kugel quand enfin elle l’apporte. Est-ce qu’elle me laisse un autre choix que le divorce ?
L’épouse quant à elle expliqua sobrement que chez ses parents on avait toujours servi le kugel à ce moment du repas et qu’il n’était pas question de changer.
Et c’est ainsi que le Maggid de Kosnitz décida qu’il y’a désormais deux kugels. L’un qui serait servi après le kiddouch et l’autre après le poulet et les pommes de terre. Le couple partit réconcilié.
Et de ce jour le Maggid eut aussi à sa table, le shabbat, deux kugels. Et le second fut appelé le « kugel du chalom bayit » : « le kugel de la paix au foyer ».
Il y avait entre eux une dispute si grave qu’ils envisageaient plus d’autre solution que le divorce.
« Ma femme, se plaignit le mari, chaque Shabbat, elle fait un delicieux kugel. J’aime le kugel ! je raffole de ce kugel. Toute la semaine je travaille et je trime en pensant à ce merveilleux kugel. Et elle, cette femme insensée, que fait-elle ? Elle me tourmente chaque chabbat. Je récite le kiddouch. Est-ce que j’ai le droit à on kugel après ça ?
Non ! Elle ne veut pas ! D’abord elle sert le gefilte fish. Et puis la soupe. Et encore le poulet . Et les pommes de terre et deux ou trois autres plats. Alors moi, là, je suis plein, tellement rempli que je peux à peine toucher au kugel quand enfin elle l’apporte. Est-ce qu’elle me laisse un autre choix que le divorce ?
L’épouse quant à elle expliqua sobrement que chez ses parents on avait toujours servi le kugel à ce moment du repas et qu’il n’était pas question de changer.
Et c’est ainsi que le Maggid de Kosnitz décida qu’il y’a désormais deux kugels. L’un qui serait servi après le kiddouch et l’autre après le poulet et les pommes de terre. Le couple partit réconcilié.
Et de ce jour le Maggid eut aussi à sa table, le shabbat, deux kugels. Et le second fut appelé le « kugel du chalom bayit » : « le kugel de la paix au foyer ».
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- Publication : 30 novembre -0001