Tout ustensile de cuisine en verre ou en métal qu’on a acheté à un non-Juif doit être trempé dans un Mikvé (bain rituel spécialement réservé à cet usage).
On ne peut pas s’en servir – même une seule fois – tant qu’il n’a pas été trempé au Mikvé. Cependant l’aliment qui aurait été introduit – par erreur – dans un ustensile non trempé ne devient pas «Taref» (interdit) et peut donc être consommé.
De nombreuses entreprises appartiennent maintenant – du fait de la mondialisation – à différentes personnes. Comme il est possible que des Juifs fassent partie des propriétaires, il conviendrait alors de tremper la vaisselle au Mikvé sans prononcer la bénédiction.
On trempera au Mikvé non seulement la vaisselle de table (assiette, verres, couverts…) mais aussi les marmites, plaques du four et l’électroménager. Bien entendu, on ne trempera pas le bloc moteur et on se renseignera auprès d’une autorité rabbinique pour les cas complexes (friteuse électrique etc…).
Un garçon âgé de plus de treize ans et une fille âgée de plus de douze ans peuvent procéder à la Tevilat Kélim (trempage de la vaisselle dans un Mikvé).
On enlèvera au préalable toutes les étiquettes, traces de colle ou de rouille etc… Tout l’ustensile doit être trempé dans l’eau du Mikvé en une seule fois.
Avant de tremper l’ustensile, on prononce la bénédiction : «Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidechanou Bémitsvotav Vetsivanou Al Tevilat Kéli (ou Kélim s’il y en a plusieurs)»,.«Béni sois-Tu Eternel notre D.ieu Roi du monde qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonné de tremper la vaisselle ».
On peut tremper au Mikvé de la vaisselle – cachère – qui a déjà servi à condition qu’elle soit parfaitement propre (ce qui est difficile pour les casseroles qui gardent souvent des traces de graisse ou de rouille).
F. L. (d’après Rav Yossef Ginsburgh)