Qu’est-ce qu’un Gema’h, caisse de prêts ?
C’est une plus grande Mitsva de prêter de l’argent que d’en donner.
Il est interdit de demander un intérêt lorsqu’on prête de l’argent à un autre Juif.
Il est particulièrement recommandé de prêter de l’argent à celui qui en a besoin pour éviter la faillite. On peut prêter de l’argent à quelqu’un de riche mais on prêtera de préférence à un pauvre, même si le riche fait partie de la famille.
Chaque communauté mais aussi chaque institution, chaque école et même chaque classe devraient instituer une caisse de prêts afin d’aider ses membres.
La Mitsva de prêter de l’argent n’intervient que si on est sûr de pouvoir récupérer cet argent. Si l’emprunteur est connu comme quelqu’un en qui on ne peut pas avoir confiance, on peut exiger des garants. Si malgré les garants, on a des raisons de se méfier, les administrateurs de la caisse peuvent refuser le prêt car ils sont responsables de sa bonne gestion qui doit être utile à tous ses membres qui en auraient honnêtement besoin. Dans ce cas-là, le responsable ne devrait pas mentir (en prétextant par exemple qu’il ne dispose pas de la somme demandée) mais plutôt remettre à plus tard l’obtention du prêt. Si cela s’avère inefficace, il est permis de mentir plutôt que de risquer des rancœurs et des haines au sein du peuple juif. On préférera prétendre par exemple que l’argent n’est pas disponible pour le moment ou qu’il est nécessaire pour des besoins plus urgents etc.
F. L. (d’après Rav Yosef Ginsburgh)