Un Cohen est un descendant – par son père – d’Aharon, le frère de Moché, (Moïse). Aharon a été choisi par D.ieu pour procéder au service dans le Temple de Jérusalem. Ce privilège s’accompagne de droits et de devoirs :
- l’interdiction de se rendre impur au contact d’un mort et donc l’interdiction d’entrer dans un cimetière. Cette règle ne concerne évidemment pas l’enterrement des parents, de l’épouse, de frères et de sœurs non mariées.
A cause de cette interdiction, le Cohen devra se renseigner auprès d’une autorité rabbinique compétente avant, par exemple, d’entreprendre des études de médecine et avant de prendre l’avion (qui pourrait transporter des dépouilles).
- l’interdiction d’épouser une femme divorcée ou convertie. (Les enfants issus d’un tel mariage interdit ne seraient plus Cohen).
- le Cohen est appelé en premier pour la lecture de la Torah en public ; c’est aussi lui qui est appelé à prononcer le «Zimoun», l’invitation à réciter le Birkat Hamazone après le repas.
On évite de demander des services à un Cohen qu’on doit respecter et auquel on doit accorder honneur et préséance.
- le Cohen est appelé à bénir l’assistance à la synagogue : en Israël, tous les jours et en dehors d’Israël, les jours de grande fête. Par ailleurs, il est appelé à bénir les mariés sous la ‘Houpa (le dais nuptial).
- le Cohen est celui à qui on rachète (pour cinq pièces de véritable argent) le garçon premier-né d’une famille qui ne compte ni des Cohanim ni des Léviim. Cette cérémonie se déroule au cours d’un repas, quand le bébé a atteint trente jours (ou plus tard, si cela n’a pas été fait à temps). A la fin de la cérémonie, le Cohen bénit l’enfant.
Quand Machia’h viendra, de nombreuses autres lois s’appliqueront au Cohen, en particulier les lois des sacrifices, les lois de la ‘Halla et autres prélèvements agricoles.
F. L. (d’après le Kitsour Choul’hane Arou’h)