Le Talmud affirme qu’il y a trois partenaires dans la création d’un être humain : son père, sa mère et D.ieu.
C’est pourquoi il convient de respecter et d’honorer ses parents de la même manière qu’on respecte et qu’on honore D.ieu.
On manifeste de «la crainte» en ne s’asseyant pas à la place des parents, en se levant quand ils entrent dans la pièce, en s’abstenant de les contredire et en ne les appelant pas par leurs prénoms.
On leur manifeste de «l’honneur» en s’occupant de leurs besoins matériels : en leur procurant à manger, et de quoi s’habiller ; en veillant à ce qu’ils soient pris en charge quand ils ne sont plus capables de le faire eux-mêmes.

Les dépenses doivent être couvertes par les parents, s’ils en ont les moyens, sinon par les enfants. Cependant les enfants ne sont pas obligés de s’endetter pour cela mais ils doivent faire tout leur possible pour rendre la vie des parents plus confortable, sauf si cela provoque la perte de leur emploi.
On parle avec respect de ses parents, même après leur décès.


Fils et filles sont également concernés par cette Mitsva. Cependant une femme mariée en sera exemptée si son mari s’y oppose.
On s’occupe de ses parents avec le sourire et non pas en s’énervant. L’attitude générale est plus importante que la somme d’argent dépensée.
On respecte également le conjoint du parent durant la vie du parent et si possible, même après.


On respecte également ses frères et sœurs plus âgés et, à un degré moindre, ses grands-parents. On accorde aux parents de son conjoint un certain respect, comme pour n’importe quelle personne plus âgée que soi mais pas forcément autant qu’à ses propres parents.
Si on aperçoit un des parents qui s’apprête à transgresser un commandement de la Torah, on ne le lui reprochera pas directement mais on formulera une allusion : «N’est-il pas écrit dans la Torah que… ?»
Celui qui reçoit des ordres contradictoires de son père et de sa mère, doit d’abord obéir à son père. Cependant, si les parents sont divorcés, l’enfant peut décider de lui-même à qui obéir en premier.

F. L. (d’après Raphael Grunfeld – The Jewish Press)

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