Rambam 1 Chapitre
Notons que bon nombre de ces lois ne sont pas la halakha, c'est-à-dire la pratique observée dans les communautés juives. Elles ne sauraient donc en aucun cas être prises comme référence. Veuillez noter également que cette version est un premier essai qui fera l'objet de corrections ultérieures.
25 Chevat 5785 / 02.23.2025
Lois relatives à l’impureté des aliments :Chapitre Cinq
1. Les « manches » des aliments sont les tendres tiges juxtaposées au fruit par lesquelles le fruit est attaché à l’arbre, comme les queues des figues et des poires, et certaines parties de la grappe [de raisins]. Et il en est de même des pépins et des parties semblables qui sont nécessaires au fruit. Les parties qui protègent les aliments sont la peau qui recouvre le fruit et qui le protège. Et de même pour tout ce qui est semblable.
2. Tout ce qui sert de manche et non de protecteur contracte et transmet l’impureté, et n’est pas associé. Et tout ce qui protège, bien qu’il ne serve pas de manche, transmet et contracte l’impureté, et est associé. Et tout ce qui ne protège pas et qui ne sert pas de manche ni ne contracte, ni ne transmet l’impureté, et il est inutile de mentionner qu’il n’est pas associé. Que signifie qu’il [le manche] contracte et transmet l’impureté mais n’est pas associé ? Si une impureté est en contact avec un élément qui sert de manche [à un aliment], tout l’aliment qui est suspendu devient impur. Et si l’impureté est en contact avec l’aliment, le manche devient impur. [Toutefois,] ce manche ne s’associe pas avec l’aliment pour constituer le volume d’un œuf ou la moitié de la taille d’une demi-miche de pain. Mais s’il [l’élément en question] protège [le fruit], il est associé pour constituer le volume d’un œuf ou de la moitié d’une demi-miche de pain.
3. De même que le manche est pris en considération en ce qui concerne la transmission de l’impureté, ainsi, le manche est pris en considération en ce qui concerne l’aptitude [à contracter l’impureté], c'est-à-dire que si le manche devient apte [à contracter l’impureté], tout l’aliment qui y est suspendu devient apte [à contracter l’impureté]. [La règle concernant] le manche s’applique même s’il fait moins que le volume d’une olive, et [la règle de] la partie protectrice s’applique pour moins que le volume d’une fève. Et la partie protectrice qui est partagée n’est pas associée à l’aliment.
4. D’où savons-nous que les parties protectrices des aliments contractent l’impureté avec l’aliment quand elles sont attachées ? Car il est dit : « sur toute graine de graines qui a été plantée » ; de même que les gens utilisent pour la semence des grains de blé avec leurs poils, et des grains d’orge avec leur enveloppe et des lentilles avec leur enveloppe. Et identique est la loi concernant les autres parties protectrices.
5. D’où savons-nous que les « manches » des aliments contractent et transmettent l’impureté quand ils sont attachés aux aliments ? Car il est dit : « elle sera impure pour vous », pour tout ce qui vous est nécessaire [par rapport à cet aliment].
6. [La règle concernant] le manche n’est pas appliqué[e] dans le cas de celui qui fait la vendange [des raisins] pour le pressoir, étant donné qu’il n’a pas besoin du « manche » [du raisin] puisqu’il extrait le jus.
7. [La règle concernant] le manche n’est pas appliqué[e] dans le cas de celui qui moissonne [les épis de blé] pour servir de toit [pour la soucca], parce qu’il n’a pas besoin de manche [il n’a pas besoin que les chaumes soient attachés aux grains de blé].
8. Tous les manches des aliments [c'est-à-dire les épis] qui ont été battus dans l’aire de battage sont purs.
9. Un brin d’une grappe de raisins qui a été dépouillé [de ses raisins] est pur. Et s’il reste un seul grain [de raisin], il est [considéré comme] un manche pour ce grain et est susceptible de contracter l’impureté. Et de même, un brin de palmier qui a été dépouillé [de ses dattes] est pur. S’il reste une seule datte, il est susceptible de contracter l’impureté. Et de même, une tige de graines de légumineuse qui a été dépouillée de ses graines est pure. Et s’il reste une seule graine, elle est susceptible de contracter l’impureté.
10. Une partie protectrice sur une autre partie protectrice n’est jamais prise en considération. Plutôt, seule la partie protectrice qui est proche du fruit est comptée avec lui.
11. Il y a trois peaux dans l’oignon : [la peau] intérieure, qu’elle soit entière ou coupée, est associée [à l’oignon parce qu’elle est mangeable], [la peau] du milieu est associée [en tant que protectrice] si elle est entière, mais non si elle est coupée, [l’écorce] extérieure, quel que soit le cas, est pure.
12. Toutes les écorces sont susceptibles de contracter et de transmettre l’impureté et sont associées [avec le fruit], parce qu’elles servent de parties protectrices. La peau des fèves et du lupin, si on les jette, ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté. Si on les prend pour les consommer, elles sont susceptibles de contracter l’impureté. Et s’il reste du fruit à l’intérieur d’elles, quel que soit le cas, elles sont susceptibles de contracter l’impureté. La peau du concombre, bien qu’il n’y ait rien [de la chair] du concombre à l’intérieur d’elle, est susceptible de contracter l’impureté liée aux aliments. Les grains d’orge, s’ils sont secs, leur enveloppe est associée [avec eux]. Et s’ils sont humides, elle n’est pas associée. Par contre, les grains de blé, qu’elle soit humide ou sèche, leur enveloppe est associée avec eux.
13. Tous les noyaux sont susceptibles de contracter et de transmettre l’impureté et ne sont pas associés [au fruit], à l’exception du noyau de la jeune datte fraîche. Mais [le noyau de] la datte sèche n’est pas associé [au fruit].
14. La membrane qui recouvre le noyau des jeunes dattes fraîches n’est pas associée [au fruit], et [la membrane] qui recouvre [le noyau] d’une datte sèche est associé [au fruit] ; étant donné qu’il est collé au fruit, il est considéré comme le fruit.
15. Une jeune datte fraîche dont le noyau est sorti en partie, toute la partie qui est dans le fruit est associée [au fruit], et la partie sortie [du fruit] n’est pas associée. Et de même, [dans le cas d’]un os qui est recouvert de chair, toute la partie qui est recouverte de chair est associée [à la chair]. S’il y a de la chair d’un côté [de l’os et non de l’autre], seule la partie de l’os qui est en dessous de la chair jusqu’à la partie creuse [de l’os] est associée [à la chair]. Et si l’os n’est pas creux [à l’intérieur], on le considère comme s’il y avait [de l’os une partie égale à] l’épaisseur de l’origan [collée à la chair], et le reste de l’os n’est pas associé. [La raison pour laquelle l’os est associé à la chair est que] les os pour la chair sont considérés comme une partie protectrice.
16. Si un fémur est recouvert de chair, même de la taille d’une fève, cela cause que tout est susceptible de contracter l’impureté.
17. Les noyaux d’olive et de datte, même s’ils ont été bouillis pour être utilisés comme nourriture, ne contractent pas l’impureté.
18. Les graines des caroubes, même si elles sont recueillies pour être utilisées comme nourriture, elles ne contractent pas l’impureté. Si on les cuit pour les utiliser comme nourriture, elles sont susceptibles de contracter l’impureté.
19. Tels sont ceux qui contractent et transmettent l’impureté et qui sont associés [au fruit] : les racines de l’ail, des oignons, et des poireaux lorsqu’elles sont fraîches. Et leur protubérance, qu’elle soit fraîche ou sèche, et la hampe qui est proche de la partie mangeable, les racines de la laitue, du radis rond, du long radis sont associées, mais ses racines fibreuses ne sont pas associées. Les racines de la menthe, de la rue, et les racines des herbes sauvages et des herbes jardinières qui sont arrachées pour être transplantées, et la tige d’un épi de blé et son enveloppe, et les queues des figues fraîches et sèches, les klassim [sorte de fines figues], et les caroubes.
20. Tels sont ceux qui contractent et transmettent l’impureté mais ne sont pas associés [au fruit] : les racines de l’ail, des oignons, et des poireaux lorsqu’elles sont sèches, la hampe qui n’est pas proche de la partie mangeable, et les glumes des épis de blé, qui sont les poils noirs à l’extrémité de l’épi qui ressemblent à une scie, les tiges des poires, des poires sauvages, des coings, et des aubépines, le téfa’h de la tige de la courge qui est proche de la partie mangeable, un téfa’h de la tige de l’artichaut, et de même, un téfa’h de chaque côté de la tige de parkhil, c'est-à-dire la petite branche à laquelle les grappes de raisins sont suspendues, la tige d’une grappe [de raisins], quelle que soit sa taille, la queue [l’extrémité] d’une grappe de raisins qui est dépouillée [des raisins, ceux-ci ne restants que sur la partie supérieure de la grappe], quatre téfa’him du « balai » d’un palmier, le « balai » étant le bois rouge auquel sont suspendues les tiges de dattes, avec les dattes attachées aux tiges. Trois téfa’him de la tige d’un épi de blé [la tige étant la partie inférieure de l’épi], les tiges de tout ce qui est moissonné, trois téfa’him. Et ce qui n’est pas usuellement moissonné, leur tige et leur racine, quelle que soit leur longueur ; tous ceux-ci contractent et transmettent l’impureté, et ne sont pas associées [à la partie mangeable], puisqu’ils sont des « manches » pour les aliments.
21. Tels sont ceux qui ni ne contractent, ni ne transmettent l’impureté, et ne sont pas associés : toutes les autres tiges, les racines des tiges de chou, les pousses de betterave et de navet, qui sont les racines qui restent dans le sol lorsque le chou et le navet sont cueillis, et qui repoussent ensuite, et toutes les racines qui sont usuellement coupées, quand elles sont arrachées avec la partie mangeable. La protubérance d’une grenade est associée [au fruit] mais sa « fleur » [les poils qui poussent autour de la protubérance] ne l’est pas.
22. Si une partie d’une grenade ou d’une pastèque pourrit, ce qui reste n’est pas [considéré comme] attaché à la partie qui a pourri, et ce qui reste de l’écorce [qui n’a pas pourri] n’est pas inclus avec le reste, car sa protection n’a aucun effet. Et de même, s’il est entier de part et d’autre, et pourri au milieu, les côtés ne sont pas [considérés comme] liés et leur écorce n’est pas associée. Les feuilles vertes des légumes [qui sont mangeables ou protègent le fruit] sont associées mais non les [feuilles] blanches [abîmées], parce qu’elles ne sont rien du tout.
2. Tout ce qui sert de manche et non de protecteur contracte et transmet l’impureté, et n’est pas associé. Et tout ce qui protège, bien qu’il ne serve pas de manche, transmet et contracte l’impureté, et est associé. Et tout ce qui ne protège pas et qui ne sert pas de manche ni ne contracte, ni ne transmet l’impureté, et il est inutile de mentionner qu’il n’est pas associé. Que signifie qu’il [le manche] contracte et transmet l’impureté mais n’est pas associé ? Si une impureté est en contact avec un élément qui sert de manche [à un aliment], tout l’aliment qui est suspendu devient impur. Et si l’impureté est en contact avec l’aliment, le manche devient impur. [Toutefois,] ce manche ne s’associe pas avec l’aliment pour constituer le volume d’un œuf ou la moitié de la taille d’une demi-miche de pain. Mais s’il [l’élément en question] protège [le fruit], il est associé pour constituer le volume d’un œuf ou de la moitié d’une demi-miche de pain.
3. De même que le manche est pris en considération en ce qui concerne la transmission de l’impureté, ainsi, le manche est pris en considération en ce qui concerne l’aptitude [à contracter l’impureté], c'est-à-dire que si le manche devient apte [à contracter l’impureté], tout l’aliment qui y est suspendu devient apte [à contracter l’impureté]. [La règle concernant] le manche s’applique même s’il fait moins que le volume d’une olive, et [la règle de] la partie protectrice s’applique pour moins que le volume d’une fève. Et la partie protectrice qui est partagée n’est pas associée à l’aliment.
4. D’où savons-nous que les parties protectrices des aliments contractent l’impureté avec l’aliment quand elles sont attachées ? Car il est dit : « sur toute graine de graines qui a été plantée » ; de même que les gens utilisent pour la semence des grains de blé avec leurs poils, et des grains d’orge avec leur enveloppe et des lentilles avec leur enveloppe. Et identique est la loi concernant les autres parties protectrices.
5. D’où savons-nous que les « manches » des aliments contractent et transmettent l’impureté quand ils sont attachés aux aliments ? Car il est dit : « elle sera impure pour vous », pour tout ce qui vous est nécessaire [par rapport à cet aliment].
6. [La règle concernant] le manche n’est pas appliqué[e] dans le cas de celui qui fait la vendange [des raisins] pour le pressoir, étant donné qu’il n’a pas besoin du « manche » [du raisin] puisqu’il extrait le jus.
7. [La règle concernant] le manche n’est pas appliqué[e] dans le cas de celui qui moissonne [les épis de blé] pour servir de toit [pour la soucca], parce qu’il n’a pas besoin de manche [il n’a pas besoin que les chaumes soient attachés aux grains de blé].
8. Tous les manches des aliments [c'est-à-dire les épis] qui ont été battus dans l’aire de battage sont purs.
9. Un brin d’une grappe de raisins qui a été dépouillé [de ses raisins] est pur. Et s’il reste un seul grain [de raisin], il est [considéré comme] un manche pour ce grain et est susceptible de contracter l’impureté. Et de même, un brin de palmier qui a été dépouillé [de ses dattes] est pur. S’il reste une seule datte, il est susceptible de contracter l’impureté. Et de même, une tige de graines de légumineuse qui a été dépouillée de ses graines est pure. Et s’il reste une seule graine, elle est susceptible de contracter l’impureté.
10. Une partie protectrice sur une autre partie protectrice n’est jamais prise en considération. Plutôt, seule la partie protectrice qui est proche du fruit est comptée avec lui.
11. Il y a trois peaux dans l’oignon : [la peau] intérieure, qu’elle soit entière ou coupée, est associée [à l’oignon parce qu’elle est mangeable], [la peau] du milieu est associée [en tant que protectrice] si elle est entière, mais non si elle est coupée, [l’écorce] extérieure, quel que soit le cas, est pure.
12. Toutes les écorces sont susceptibles de contracter et de transmettre l’impureté et sont associées [avec le fruit], parce qu’elles servent de parties protectrices. La peau des fèves et du lupin, si on les jette, ne sont pas susceptibles de contracter l’impureté. Si on les prend pour les consommer, elles sont susceptibles de contracter l’impureté. Et s’il reste du fruit à l’intérieur d’elles, quel que soit le cas, elles sont susceptibles de contracter l’impureté. La peau du concombre, bien qu’il n’y ait rien [de la chair] du concombre à l’intérieur d’elle, est susceptible de contracter l’impureté liée aux aliments. Les grains d’orge, s’ils sont secs, leur enveloppe est associée [avec eux]. Et s’ils sont humides, elle n’est pas associée. Par contre, les grains de blé, qu’elle soit humide ou sèche, leur enveloppe est associée avec eux.
13. Tous les noyaux sont susceptibles de contracter et de transmettre l’impureté et ne sont pas associés [au fruit], à l’exception du noyau de la jeune datte fraîche. Mais [le noyau de] la datte sèche n’est pas associé [au fruit].
14. La membrane qui recouvre le noyau des jeunes dattes fraîches n’est pas associée [au fruit], et [la membrane] qui recouvre [le noyau] d’une datte sèche est associé [au fruit] ; étant donné qu’il est collé au fruit, il est considéré comme le fruit.
15. Une jeune datte fraîche dont le noyau est sorti en partie, toute la partie qui est dans le fruit est associée [au fruit], et la partie sortie [du fruit] n’est pas associée. Et de même, [dans le cas d’]un os qui est recouvert de chair, toute la partie qui est recouverte de chair est associée [à la chair]. S’il y a de la chair d’un côté [de l’os et non de l’autre], seule la partie de l’os qui est en dessous de la chair jusqu’à la partie creuse [de l’os] est associée [à la chair]. Et si l’os n’est pas creux [à l’intérieur], on le considère comme s’il y avait [de l’os une partie égale à] l’épaisseur de l’origan [collée à la chair], et le reste de l’os n’est pas associé. [La raison pour laquelle l’os est associé à la chair est que] les os pour la chair sont considérés comme une partie protectrice.
16. Si un fémur est recouvert de chair, même de la taille d’une fève, cela cause que tout est susceptible de contracter l’impureté.
17. Les noyaux d’olive et de datte, même s’ils ont été bouillis pour être utilisés comme nourriture, ne contractent pas l’impureté.
18. Les graines des caroubes, même si elles sont recueillies pour être utilisées comme nourriture, elles ne contractent pas l’impureté. Si on les cuit pour les utiliser comme nourriture, elles sont susceptibles de contracter l’impureté.
19. Tels sont ceux qui contractent et transmettent l’impureté et qui sont associés [au fruit] : les racines de l’ail, des oignons, et des poireaux lorsqu’elles sont fraîches. Et leur protubérance, qu’elle soit fraîche ou sèche, et la hampe qui est proche de la partie mangeable, les racines de la laitue, du radis rond, du long radis sont associées, mais ses racines fibreuses ne sont pas associées. Les racines de la menthe, de la rue, et les racines des herbes sauvages et des herbes jardinières qui sont arrachées pour être transplantées, et la tige d’un épi de blé et son enveloppe, et les queues des figues fraîches et sèches, les klassim [sorte de fines figues], et les caroubes.
20. Tels sont ceux qui contractent et transmettent l’impureté mais ne sont pas associés [au fruit] : les racines de l’ail, des oignons, et des poireaux lorsqu’elles sont sèches, la hampe qui n’est pas proche de la partie mangeable, et les glumes des épis de blé, qui sont les poils noirs à l’extrémité de l’épi qui ressemblent à une scie, les tiges des poires, des poires sauvages, des coings, et des aubépines, le téfa’h de la tige de la courge qui est proche de la partie mangeable, un téfa’h de la tige de l’artichaut, et de même, un téfa’h de chaque côté de la tige de parkhil, c'est-à-dire la petite branche à laquelle les grappes de raisins sont suspendues, la tige d’une grappe [de raisins], quelle que soit sa taille, la queue [l’extrémité] d’une grappe de raisins qui est dépouillée [des raisins, ceux-ci ne restants que sur la partie supérieure de la grappe], quatre téfa’him du « balai » d’un palmier, le « balai » étant le bois rouge auquel sont suspendues les tiges de dattes, avec les dattes attachées aux tiges. Trois téfa’him de la tige d’un épi de blé [la tige étant la partie inférieure de l’épi], les tiges de tout ce qui est moissonné, trois téfa’him. Et ce qui n’est pas usuellement moissonné, leur tige et leur racine, quelle que soit leur longueur ; tous ceux-ci contractent et transmettent l’impureté, et ne sont pas associées [à la partie mangeable], puisqu’ils sont des « manches » pour les aliments.
21. Tels sont ceux qui ni ne contractent, ni ne transmettent l’impureté, et ne sont pas associés : toutes les autres tiges, les racines des tiges de chou, les pousses de betterave et de navet, qui sont les racines qui restent dans le sol lorsque le chou et le navet sont cueillis, et qui repoussent ensuite, et toutes les racines qui sont usuellement coupées, quand elles sont arrachées avec la partie mangeable. La protubérance d’une grenade est associée [au fruit] mais sa « fleur » [les poils qui poussent autour de la protubérance] ne l’est pas.
22. Si une partie d’une grenade ou d’une pastèque pourrit, ce qui reste n’est pas [considéré comme] attaché à la partie qui a pourri, et ce qui reste de l’écorce [qui n’a pas pourri] n’est pas inclus avec le reste, car sa protection n’a aucun effet. Et de même, s’il est entier de part et d’autre, et pourri au milieu, les côtés ne sont pas [considérés comme] liés et leur écorce n’est pas associée. Les feuilles vertes des légumes [qui sont mangeables ou protègent le fruit] sont associées mais non les [feuilles] blanches [abîmées], parce qu’elles ne sont rien du tout.