Pour préserver le bonheur, le bien être, l'unité de votre famille, respectez les lois de la pureté familiale

Le mariage et la vie du couple sont traités très minutieusement par la tradition juive. Force est de constater le nombre quasiment insignifiant de divorces dans les foyers qui observent ces lois. Sans aucun doute, on peut en conclure que leur respect développe et approfondit l'harmonie, l'amour vrai entre l'épouse, le mari, leurs enfants.

La connaissance des détails des lois de la pureté familiale demande cependant une étude attentive. Dans ce domaine aussi, les représentants du Beth Loubavitch vous aideront si vous le voulez.

Les lois de la pureté familiale sont d'application tres complexe. Leurs principes généraux vous sont donnés ci-dessous mais rien ne saurait remplacer leur étude concrète avec une personne les maîtrisant parfaitement.

Bien sûr, vous pouvez, à cet effet, prendre contact avec le Beth Loubavitch.

1. LA PERIODE D'ABSTINENCE

Dès le début des règles, ou dès qu'elle a observé un écoulement de sang, la femme devint "Nidah". Dès ce moment, le couple doit s'abstenir de tout contact physique et de tout ce qui pourrait mener à ce contact (ne pas dormir dans le même lit, etc.). Ils ne reprendront la vie commune qu'après qu'elle se sera trempée dans un Mikvé (bain rituel) cachère.

Attention : la seule immersion dans un Mikvé n'est pas suffisante. Pour qu'elle soit valable, les préparatifs exposés ci·dessous sont impératifs.

2. L'INTERRUPTION DE PURETÉ

A partir du cinquième jour des règles · et non pas avant · la femme doit procéder à un examen interne appelé "Interruption de Pureté". Si, par exemple, ses règles se sont déclarées un jeudi dans la journée, elle s'examinera le lundi suivant en fin d'après·midi.

Cette inspection ne peut se faire qu'après l'arrêt définitif de l'écoulement sanguin, l'après midi, peu avant le coucher du soleil, à l'heure où l'on allume les bougies de Chabbat. Pour cela, il lui faudra, tout d'abord, se laver soigneusement la région corporelle intéressée puis prendre un morceau de tissu blanc et souple, préalablement lavé, l'entourer autour du doigt et l'introduire en elle le plus profondément possible et le tourner dans tous les sens, le retirer ensuite et l'examiner à la lumière du jour pour voir s'il est entièrement propre, dépourvu de toute trace dé sang.

Ceci fait, la femme introduit profondément en elle, avant le coucher du soleil, un autre morceau de tissu su qu'elle maintiendra en elle jusqu'à l'ap· n des étoiles. Elle examinera ce morceau de tissu su "témoin" le lendemain matin, à la lumière du jour, pour voir s'il est resté totalement dépourvu de tache.

Si l'une des deux phases de cet examen laisse apparaître une tache, il conviendra de le recommencer complètement, dans les mêmes formes, le lendemain.

3. LES SEPT JOURS DE NETTETÉ

Si l'examen d'interruption de Pureté précédemment décrit donne des résultats positifs, aucune trace de souillure n'ayant été constatée, la femme renouvellera par la suite ces inspections interne deux fois par jour, le matin et le soir, avant le coucher du soleil, pendant sept jours consécutifs. (II sera inutile, cependant, de maintenir le morceau de tissu "témoin" longtemps en elle; il lui suffira de le retirer et de l'examiner immédiatement après l'avoir introduit).S'il lui est difficile d'agir de la sorte, elle s'examinera, le premier et le septième Jour de Netteté, d'une manière parfaite. Pendant les autres jours intermédiaires, un examen sommaire suffira.

4. L'IMMERSION

La nuit qui fait suite aux sept Jours de Netteté (cette nuit tombe toujours le même jour de la semaine que celui de l'Interruption de Pureté), après un bain soigneux et tous autres préparatifs nécessaires afin que le corps soit bien net et qu'aucune impureté ne vienne gêner le contact de l'eau, elle prendra son bain rituel dans un Mikvé cachère.

Les relations entre époux pourront, alors, reprendre.

Attention : ni la douche, ni la baignoire ne procurent la pureté indispensable. Seule l'immersion dans un Mikvé peut le faire.

5. LES JOURS DE SÉPARATION

Pendant la période où la femme n'est pas Niddah, où les contacts physiques entre époux sont donc permis, il existe cependant trois séries de jours où ces contacts seront interdits:

A. Le Trentième jour : le trentième jour à partir du premier jour où elle a observé l'écoulement, celui·ci y étant inclus. Pour le déterminer, compter quatre semaines à partir du premier jour de l'écoulement. Le Trentième Jour sera le lendemain du jour obtenu.Ainsi, si elle a observé l'écoulement un mercredi, le Trentième Jour sera le jeudi, quatre semaines plus tard.

B. Le Jour du Mois : la même date du mois juif que celle du premier jour où la femme a observé un écoulement de sang, un mois plus tard. Ainsi, si elle a observé un écoulement le 3 Kislev, le 3 Tévet sera le Jour du Mois.
Si elle constate que la date est la même chaque mois, elle consultera un Rabbin pour effectuer ce calcul.

C. Yom Haflaguah : l'intervalle entre le jour de l'Interruption de Pureté et le premier jour de l'écoulement suivant reporté sur le mois qui suit.

Ce jour étant délicat à déterminer, et des explications plus détaillées dépassant le cadre de ce feuillet, il conviendra de faire appel à une personne compétente qui vous aidera à faire ce calcul.

Chacun de ces jours, la femme devra procéder à un examen interne identique à ceux des sept Jours de Netteté.