Un anniversaire est toujours une occasion solennelle. Mais il est d’abord le repère qui permet de mesurer les progrès réalisés pendant la période écoulée. C’est ainsi que sa célébration fait sens : elle permet de prendre conscience et, ainsi, de rassembler ses forces pour un départ recommencé. 

Un tel jour est, en soi, significatif. Par tout ce qui souligne l’importance de l’idée d’anniversaire, il porte clairement à conséquences. Nos Sages nous l’enseignent : c’est le moment où « sa puissance spirituelle est dominante ». C’est dire qu’il convient de s’y arrêter et d’y réfléchir un instant. De fait, que d’actions entreprises, que d’accomplissements nouveaux, que de lien avec D.ieu renforcé par l’étude de la Torah et la pratique de ses commandements en cette année ! A toute réussite, il existe une source et à toute œuvre une âme.

Le 25 Adar 1988, pour l'anniversaire de la Rabbanit 'Haya Mouchka , le Rabbi lança une nouvelle campagne, la célébration par chacun de son anniversaire juif, en l'honneur de la Rabbanit. Cette campagne a rendu populaires certaines coutumes d'anniversaires. La campagne vise aussi à encourager chacun, y compris les enfants à organiser une joyeuse réunion avec sa famille et ses amis.

Comment fête-t-on un anniversaire ?

On a l’habitude de fêter son anniversaire juif en organisant une réunion avec ses amis et connaissances. Chacun aura à cœur de souhaiter Mazal Tov à cette occasion et ainsi on augmentera l’unité du peuple juif dans une ambiance chaleureuse.

Le jour de l’anniversaire, on s’isolera un peu, on évoquera ses souvenirs et on veillera à réparer ce qui doit être réparé (Hayom Yom 11 Nissan).

On prendra de bonnes résolutions, aussi bien dans le domaine cultuel que dans ses relations avec les autres.

On étudiera davantage, on prononcera des paroles de Torah. De même on donnera davantage de Tsedaka (charité).

Un homme essaiera d’être appelé à la Torah le Chabbat avant son anniversaire ou le jour même.

À partir du jour de la naissance, on récite le Psaume n°1 pour un nourrisson. Quand il atteint l’âge d’un an, on récite pour lui le chapitre 2. Ainsi, à chaque anniversaire, on récite le Psaume suivant. On le récitera chaque jour. Le jour de son anniversaire, on récitera si possible les cinq livres des Tehilim (Psaumes) ou au moins un de ces cinq livres – en plus des Psaumes qu’on récite chaque jour.

On s’efforce de manger un fruit nouveau le jour de son anniversaire afin de réciter la bénédiction Chéhé’héyanou :

Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Chéhé’héyanou Vekiyemanou Véhigianou Lizmane Hazé.

«Béni sois-Tu, Eternel notre D.ieu Qui nous a fait vivre, exister et parvenir à ce jour-ci».

Pour son troisième anniversaire, on offrira à une petite fille son bougeoir et à un petit garçon un Talit Katane.