Passer l'été en paix
Le Rabbi indiqua une fois à des institutrices qu’elles devaient, avant la fête de fin d’année, demander à leurs élèves de donner une pièce à la Tsedaka avant la fête et une autre après la fête, en leur expliquant : «Un Juif ne veut ni ne peut être séparé de D.ieu !».
Passer l’été en paix, physiquement et mentalement, signifie déjà ne pas avancer le moment des vacances, donc fréquenter l’école même les derniers jours de classe…
Une période unique dans l’année
Par ailleurs, il convient de se rappeler que les vacances ne sont pas une période de liberté mais de repos. C’est une période unique dans l’année où on peut mieux prier, prendre du temps pour étudier la Torah…
On encouragera les enfants à se rendre régulièrement à la synagogue pour prier avec la communauté : bien sûr, on veillera à leur apprendre à bien s’y comporter.
Que faut-il rappeler aux enfants ?
- On révisera avec les enfants les lois concernant le respect du Chabbat, les bénédictions, le respect des parents, l’interdiction du vol et du mensonge : en effet, l’expérience prouve que ces lois sont particulièrement cruciales pendant les vacances. De plus, on encouragera les enfants à utiliser tout leur temps libre à étudier, en tout endroit et à influencer leurs camarades pour qu’ils agissent de même.
- On veillera, avant les vacances, à rappeler aux enfants (garçons et filles) l’importance de la Tsniout (pudeur, retenue) aussi bien dans le domaine vestimentaire que dans la parole et le comportement. Dans la rue, l’enfant ne courra pas dans tous les sens, ne criera pas et ne se fera pas remarquer par une conduite désagréable.
Étude
- On les encouragera à apprendre par-cœur des passages de la Torah : les Douze Versets et Paroles de nos Sages, des Michnayot, des passages du Tanya et autres. Ainsi, ils contribueront à la purification spirituelle de l’air ambiant et se procureront un bagage qui les accompagnera toute la vie. De plus, cela leur donnera de quoi réfléchir dans les moments libres (évitant ainsi par la suite des pensées futiles ou même négatives).
- Puisqu’on est libéré des heures d’études ‘Hol (profane) pendant les vacances, on peut augmenter la quantité d’études Kodech, dans une atmosphère plus calme et plus propice à la concentration.
- On organisera des groupes d’étude de la Michna, de la lecture des Tehilim (Psaumes), de réunions le Chabbat après-midi (Messibot Chabbat)... Les enfants y seront encouragés avec des concours, des friandises et des systèmes de points avec de petits cadeaux. Les enfants eux-mêmes pourront animer ces réunions pour les plus petits.
Garder contact
- Les paroles échangées avec un maître durant une promenade ou un jeu en plein air ont souvent plus d’impact que celles prononcées en classe durant l’année. Le professeur gardera donc le contact avec ses élèves même pendant les vacances. Il veillera néanmoins à préserver sa dignité tout en participant à ces activités à l’extérieur afin de continuer à donner l’exemple d’une vie de Torah en toutes circonstances.
(d’après Rav Yosef Hartman – Ketsad Ne’hanè’h eth Yaldenou)