Partageons ou revivons une soirée d’émotion. C’était le mercredi 17 février 2016 et 2000 personnes se pressaient au gala de soutien au Beth Loubavitch.
C’est devenu, au fil des années, un événement communautaire attendu et sa réussite n’est pas une surprise.Chacun connaît l’effort que cette institution fait constamment pour répondre à toutes les demandes, être présente partout où elle est nécessaire sans jamais rechercher autre chose que la satisfaction des besoins qui s’expriment et aussi, bien souvent, de ceux qui ne s’expriment pas mais que l’on pressent si forts.
Chacun sait aussi que tous les fonds si généreusement donnés par les participants à cette soirée seront exclusivement consacrés à maintenir, poursuivre et développer toutes les actions, anciennes et nouvelles, et que les idées novatrices ne manquent jamais. L’amour de l’autre, celui du judaïsme, les directives du Rabbi ont décidément construit pour toujours une motivation inébranlable à l’action.
Pourtant, décrire ce gala en ces termes est loin d’en dire toute la réalité.Cette année, il a été, une fois de plus, une fête bien plus qu’un devoir communautaire. Il a été cette fête où on rencontre bien des amis, que l’on connaît ou qu’on voit pour la première fois mais qu’on sait profondément être proches de soi. Il a été cette fête où on sent, avec une certitude aussi difficile à comprendre qu’à décrire, que l’on est chez soi et qu’on n’aurait voulu, pour rien au monde, ne pas être absent. Il a été ce moment de chaleur et d’amitié, de douceur et de responsabilité assumée, d’enthousiasme et de sérénité – comme un temps hors ou au-dessus du temps.
Au lendemain d’un tel gala, que reste-t-il ? D’abord la volonté et les moyens d’agir. Mais aussi et surtout, pour chacun, tant d’images et, peut-être, tant de fierté. C’est le sentiment concret de faire partie d’un peuple unique qui est apparu ici. Cela ne s’oublie pas. Merci à tous.
Voir le film diffusé lors de la soirée
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- Publication : 6 février 2014