Et si au lieu de regarder vainement des matches on se faisait notre petite compétition personnelle? Vous n’aimez pas trop le spectacle du football ? Je vous comprends. Les foules vociférant et ces joueurs dont on se demande parfois si leurs pieds n’ont pas monopolisé le maigre capital d’intelligence mis à leur disposition, tout cela, c’est sûr, n’incite guère à s’esbaudir devant les joutes, très lucratives pour quelques uns, organisées autour de ce jeu de baballe.
Comme toujours, un autre regard est cependant possible. Chaussez les lunettes de la ‘hassidout : à défaut d’en aimer davantage le foot, vous y découvrirez de belles métaphores de votre vie et, au-delà, d’utiles enseignements. Je vois bien votre sourire dubitatif. Mieux, je le comprends. Pourtant, même ignorant tout de ce sport et piètre observateur, vous noterez assez vite que l’objet des ardeurs conquérantes des joueurs est ce que, naguère, certains modernes pédagogues avaient appelé un « référentiel bondissant », on n’arrête pas le progrès, et que ma concierge et moi-même nommons un ballon.
Comme vous pouvez aisément le constater, la caractéristique principale d’un ballon de football est d’être sphérique. Or, le Talmud de Jérusalem nous avait déjà enseigné que la Terre l’est aussi. Notre chère vieille planète symbolisée par un ballon ? Pourquoi pas mais poursuivons : ce ballon qu’on s’arrache que s’agit-il d’en faire ? Aussi grande que soit votre ignorance, il ne vous échappera pas longtemps qu’il s’agit pour les joueurs de le propulser au fond de ces cages ouvertes du côté du terrain qu’on appelle des buts. Vous pouvez continuer tout seul de filer la métaphore : quel est notre but ultime sinon faire entrer cet énorme ballon sur lequel nous vivons dans les Portes du Roi ?
C’est à cela que nous œuvrons à chaque fois que nous accomplissons un Commandement divin et c’est ici que la métaphore se révèle utile à une compréhension plus juste de notre situation concrète. L’équipe qui avance vers les buts se voit contrecarrée par une opposition vigoureuse. Mais, sans cette opposition, l’engagement de l’équipe attaquante aurait-il un quelconque sens ? Evidemment non ! Et plus encore, n’est-ce pas la puissance même de l’opposition qui donne toute leur motivation aux attaquants ?
Continuez sans désemparer de les observer ces attaquants : ne voyez-vous pas qu’une condition déterminante de leur succès est leur vivacité, la rapidité de leurs évolutions, la fluidité de leur jeu ?
Agir résolument, progresser avec la vivacité nécessaire pour vaincre l’opposition que chacun porte en soi et dont nous savons qu’elle se fera plus âpre à mesure que nous approcherons du but : c’est le Baal Chem Tov qui nous a enseigné que de tout ce que l’on peut voir, de tout ce que l’on peut entendre, il y a des leçons à tirer pour le service de D.ieu. Alors allez-y ! Prenez de vitesse cet arrière central, ne laissez pas le temps au latéral de revenir vous gêner et tirez ! Peut-être, venant récompenser vos efforts, une voix en vous s’écriera-t-elle : buuuut !!
Comme toujours, un autre regard est cependant possible. Chaussez les lunettes de la ‘hassidout : à défaut d’en aimer davantage le foot, vous y découvrirez de belles métaphores de votre vie et, au-delà, d’utiles enseignements. Je vois bien votre sourire dubitatif. Mieux, je le comprends. Pourtant, même ignorant tout de ce sport et piètre observateur, vous noterez assez vite que l’objet des ardeurs conquérantes des joueurs est ce que, naguère, certains modernes pédagogues avaient appelé un « référentiel bondissant », on n’arrête pas le progrès, et que ma concierge et moi-même nommons un ballon.
Comme vous pouvez aisément le constater, la caractéristique principale d’un ballon de football est d’être sphérique. Or, le Talmud de Jérusalem nous avait déjà enseigné que la Terre l’est aussi. Notre chère vieille planète symbolisée par un ballon ? Pourquoi pas mais poursuivons : ce ballon qu’on s’arrache que s’agit-il d’en faire ? Aussi grande que soit votre ignorance, il ne vous échappera pas longtemps qu’il s’agit pour les joueurs de le propulser au fond de ces cages ouvertes du côté du terrain qu’on appelle des buts. Vous pouvez continuer tout seul de filer la métaphore : quel est notre but ultime sinon faire entrer cet énorme ballon sur lequel nous vivons dans les Portes du Roi ?
C’est à cela que nous œuvrons à chaque fois que nous accomplissons un Commandement divin et c’est ici que la métaphore se révèle utile à une compréhension plus juste de notre situation concrète. L’équipe qui avance vers les buts se voit contrecarrée par une opposition vigoureuse. Mais, sans cette opposition, l’engagement de l’équipe attaquante aurait-il un quelconque sens ? Evidemment non ! Et plus encore, n’est-ce pas la puissance même de l’opposition qui donne toute leur motivation aux attaquants ?
Continuez sans désemparer de les observer ces attaquants : ne voyez-vous pas qu’une condition déterminante de leur succès est leur vivacité, la rapidité de leurs évolutions, la fluidité de leur jeu ?
Agir résolument, progresser avec la vivacité nécessaire pour vaincre l’opposition que chacun porte en soi et dont nous savons qu’elle se fera plus âpre à mesure que nous approcherons du but : c’est le Baal Chem Tov qui nous a enseigné que de tout ce que l’on peut voir, de tout ce que l’on peut entendre, il y a des leçons à tirer pour le service de D.ieu. Alors allez-y ! Prenez de vitesse cet arrière central, ne laissez pas le temps au latéral de revenir vous gêner et tirez ! Peut-être, venant récompenser vos efforts, une voix en vous s’écriera-t-elle : buuuut !!
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- Publication : 30 novembre -0001