Samedi, 30 mars 2024

  • Tsav
Editorial

 Jusqu’à la libération ultime

La fête de Pourim est là pour marquer profondément notre conscience. Elle ne fait pas que nous donner à évoquer et peut-être revivre des événements anciens. Elle nous dit que la liberté est une histoire qui chante à nos oreilles de génération en génération et que c’est là notre sort ultime. Et pourtant, une fois estompées les lumières de la fête et leur éclat qui réjouit l’âme, que reste-t-il de cette aspiration ? Ne sommes-nous pas trop rapidement engloutis par le monde qui se presse au seuil de notre existence, prêt à envahir cœur et esprit ? En ce moment du calendrier, il convient de ne pas l’oublier : on ne renonce jamais à la liberté ! Plus encore, on la cultive et la développe.

C’est ainsi que, de la libération de Pourim, nous passons à celle de Pessa’h. Certes, ces deux épisodes de notre histoire se déroulent en des temps et des lieux bien différents et de nombreux siècles les séparent. Mais la liberté est ainsi faite qu’elle ne limite pas à une zone temporelle ou spatiale. Elle est la compagne éternelle de celui qui en choisit le chemin avec constance. Car tel est le défi de l’homme et son aventure : se libérer de toutes les entraves en assumant ce qu’il est vraiment, la créature de D.ieu placée dans ce monde pour en faire Sa demeure en y accomplissant Sa volonté. Aussi nous passons d’une liberté à une autre, pénétrés du sentiment de cette avancée et conscients que cela nous conduit d’accomplissement en accomplissement jusqu’au sommet.

Justement, comme en écho à cette élévation, nous terminons cette semaine le cycle annuel de l’étude de Rambam-Maïmonide, Michné Torah ou Sefer Hamitsvot. Et l’événement ne concerne pas que les érudits ! En effet, cela fait quarante-trois ans que cette étude a commencé à l’appel du Rabbi de Loubavitch et, année après année, sa diffusion s’étend encore. Elle est aujourd’hui disponible y compris en français et littéralement accessible à tous. Quand on se souvient que ces textes renferment l’ensemble des lois de la Torah, selon les paroles mêmes du Rambam, on perçoit à quel point les étudier est libérateur pour chacun. Un tel lien, réel et profond, avec la Torah est de nature à briser toutes les chaînes, y compris celles qui avaient pu résister à nos efforts jusqu’ici. Etre libre, au sens plein du terme, n’est plus un rêve. C’est là un processus attendu depuis bien longtemps, pour enfin parvenir à la libération majeure : la venue de Machia’h.

Etincelles de Machiah

 Lever les yeux

A propos du verset des Psaumes (121:1)« Je lève mes yeux vers les montagnes», le Midrach (Tan’houma, fin de Parchat Toledot) enseigne : « C’est Machia’h fils de David ». Quelles sont les implications d’une telle affirmation ?

Le but ultime de l’exil est qu’intervienne enfin l’élévation apportée par la Délivrance future. C’est cette élévation qu’exprime la première partie du verset cité : « Je lève mes yeux ». Aussi, même dans la situation où s’applique la suite du verset – « D’où viendra mon aide ? » – du fait de l’obscurité redoublée régnant en fin d’exil, non seulement on n’en est pas impressionné mais on exprime constamment la plus grande joie. Les mots introductifs du verset : « Chir Hamaalot – Cantique » soulignent la réalité et la présence de cette allégresse permanente.

 (d’après Likoutei Si’hot, vol. XX, p.127)

Vivre avec la Paracha

 Tsav

D.ieu instruit Moché de commander à Aharon et ses fils leurs devoirs et leurs droits en tant que Cohanim (« prêtres ») qui offrent les korbanot (sacrifices animaux et alimentaires) dans le Sanctuaire.

Le feu sur l’autel doit brûler constamment. On y incinère entièrement les différents sacrifices animaux et alimentaires.

Les Cohanim consomment la viande de certains sacrifices animaux et ce qui reste de l’offrande alimentaire. L’offrande de paix est mangée par celui qui l’a apportée, à l’exception de parties spécifiques, données au Cohen. La viande sainte des offrandes doit être consommée par des personnes en état de pureté rituelle, dans l’endroit saint qui leur a été désigné et à un moment spécifique.

Aharon et ses fils restent dans l’antre du Sanctuaire pendant sept jours, au cours desquels Moché les initie à la prêtrise.

Ce Chabbat s’appelle aussi Chabbat Para, le Chabbat qui suit Pourim et tombe cette année le 20 Adar Chéni. Chacun de ces trois éléments nous enseigne une leçon différente et le fait qu’ils soient rassemblés en un Chabbat nous livre un quatrième enseignement.

Attardons-nous sur certains d’entre eux.

Nos Sages déclarent que : « Celui qui travaille Érèv Chabbat (la veille de Chabbat) mangera Chabbat. » La « veille de Chabbat » ne se limite pas au vendredi mais se réfère à la semaine entière. Dans ce contexte, le travail d’ « un jour méritoire » comme l’est Pourim est différent du travail d’un jour de semaine ordinaire. Ainsi, le fait de « manger » Chabbat après Pourim est aussi différent.

Tout comme la préparation de Chabbat effectuée à Pourim est supérieure à celle d’un jour ordinaire, la manière dont Chabbat élève Pourim est supérieure à celle par laquelle il élève les autres jours. Chabbat ajoute du plaisir à tous les jours de la semaine précédente. Par conséquent, le Chabbat qui suit Pourim, jour où les Juifs « accomplirent ce qu’ils avaient précédemment accepté », c’est-à-dire qu’ils se dévouèrent à la Torah avec un nouvel engagement, ajoute du plaisir à ce service, élevant donc cet engagement à un niveau supérieur.

Ainsi ce Chabbat met-il l’accent sur engagement plus profond à la Torah. Au Mont Sinaï, « D.ieu tint une montagne au-dessus d’eux ». Ils acceptèrent donc la Torah en prononçant : Naassé Vénichma (« nous ferons puis nous écouterons »). A Pourim, ils atteignirent un niveau encore supérieur d’engagement car alors « ils accomplirent » la Torah. Ce niveau est donc à son tour encore plus élevé et renforce le Chabbat qui suit.

La leçon que nous pouvons tirer du 20 Adar est la suivante : le traité Taanit relate que le 20 Adar, ‘Honi HaMe’aguel pria pour la pluie. Le Midrach explique que sévissait une terrible sécheresse et que les gens vinrent auprès de ‘Honi HaMe’aguel pour lui demander de prier pour la pluie. Il pria mais aucune pluie ne tomba. Que fit-il alors ? Il traça un cercle (sur le sol) se plaça à l’intérieur et déclara : « Maître de l’Univers, je jure par Ton Grand Nom que je ne bougerai pas de là jusqu’à ce que Tu aies pitié de Tes enfants ».

Nous voyons de cette histoire que le 20 Adar souligne la qualité et l’importance de la prière.

C’est pourquoi, Rabbi Yehouda dont « le métier était la Torah », complètement immergé dans la Torah, priait une fois tous les trente jours. De la même façon, Rabbi Chimon bar Yo’haï, représentant le paroxysme de l’étude de la Torah, décrivait son service par les termes : « avec un nœud je suis lié à D.ieu ». Dans la même veine, Rabbi Chnéor Zalman écrit dans son Chou’han Arou’h que les premiers ‘Hassidim priaient « neuf heures par jour ». Ils ne se souciaient pas de négliger l’étude de la Torah parce qu’ils liaient leur esprit au Maître de l’Univers, dans la crainte, l’amour puissant et un lien véritable, au point de transcender leur existence physique. Et cette Mitsva est plus grande encore que celle de l’étude de la Torah.

La Mitsva de la prière est intrinsèquement liée à Chabbat, comme l’écrit Rabbi Chnéor Zalman dans le Siddour : « Tout comme Chabbat est lié à la Torah, comme l’affirme le Talmud, « la Torah a été donnée un Chabbat », elle est aussi liée à la prière. C’est pourquoi nos Sages ont déclaré que : « avec difficulté, ils ont permis l’étude de la Torah le Chabbat ». Car le Chabbat doit être consacré à la prière pleine de dévotion.

Une leçon concrète découle de ce qui précède : nous devons augmenter notre étude de la Torah et notre service de la prière. Bien que nous soyons après Pourim et toujours « les esclaves d’A’hachvéroch », et bien que nous soyons encore vulnérables à l’impureté causée par un corps défunt et que nous ne puissions être purifiés par les cendres de la Vache Rousse, nous pouvons malgré tout nous impliquer complètement dans l’étude de la Torah et la prière. Nous devons l’étudier avec diligence et désir, travailler pour la saisir, la comprendre et ainsi devenir Un avec la Torah que nous étudions. Notre « âme animale » elle-même doit la comprendre.

Cependant, en guise de préparation à une telle étude, nous devons établir une relation avec D.ieu par le biais de la prière. Cela nous permettra, de prendre conscience, au beau milieu de notre étude, du « Donneur de la Torah ». Nous parviendrons alors au niveau de la « crainte de D.ieu », permis par la prière. Puisque nous avons reçu l’aptitude à accomplir ce service, il ne fait aucun doute que chacun de nous a la possibilité de le mener à bien. De surcroît, si nous n’utilisons pas ces forces, nous dérangeons tout l’ordre du monde. « D.ieu n’a rien créé qui soit en vain ». Il nous a donné ces forces pour que nous puissions les utiliser. C’est ainsi que dès lors que nous décidons de le faire, nous sommes capables de réussir. Et ce succès précipitera la venue du Machia’h qui « combattra les guerres de D.ieu et sera victorieux », nous délivrera et nous conduira vers notre terre. […]

Comme cela a été mentionné plus tôt, le 20 Adar est la date de la prière de ‘Honi HaMe’aguel. La ‘Hassidout s’attarde sur la différence entre la prière de ‘Honi pour la pluie et le comportement de Rabbi Chimon bar Yo’haï. Le Zohar (troisième partie) relate qu’alors que le monde souffrait d’une terrible sécheresse, les élèves de Rabbi Chimon lui demandèrent d’essayer de faire venir la pluie. Il prononça un discours sur le verset « Combien il est bon et agréable que des frères s’assoient ensemble » et la pluie tomba. Rabbi Chimon avait été capable de faire venir la pluie par le biais de la Torah alors que ‘Honi HaMe’aguel l’obtint par la prière.

La ‘Hassidout explique qu’il y a un avantage dans le service de la Torah car pour faire venir la pluie, ‘Honi dut recourir à un long processus. Tout d’abord, il pria et aucune pluie ne tomba. Ensuite, il traça un cercle, se mit au milieu et déclara : « Maître du monde, Tes enfants se sont tournés vers moi. Je jure par Ton Grand Nom que je ne bougerai pas de là jusqu’à ce que Tu aies pitié de Tes enfants. »

La pluie commença à descendre, légèrement ». Il continua en demandant une pluie abondante. Alors la pluie tomba « agressivement ». Chaque goutte pesait au moins un loug (340 grammes). Il pria alors pour « une pluie de volonté, de bénédiction et de générosité » (sinon le monde aurait été détruit) et apporta un sacrifice. C’est seulement alors que la pluie tomba comme il le fallait.

Le Talmud rapporte que Rabbi Chimon be Chata’h dit à ‘Honi qu’il aurait dû être excommunié à cause de son entêtement mais « Que puis-je te faire ? Voici que tu as supplié D.ieu et qu’Il a accompli ta volonté comme lorsqu’un fils invoque son père et qu’il accomplit sa volonté ». Il continua son explication par une parabole. « Un fils demanda à son père : ‘Emmène-moi me laver dans l’eau chaude car j’ai froid, donne-moi des noix, des amandes, des abricots et des grenades.’ Et le père les lui donna ».

Nous pouvons en déduire l’importance de la prière. […]

A l’époque de ‘Honi HaMe’aguel, une grande partie du mois d’Adar s’était écoulée et la pluie n’était pas tombée. Ils avaient labouré, semé etc. mais puisqu’il n’y avait pas d’eau, ils ne pouvaient rien récolter. Il en va de même aujourd’hui : si nous avons consacré du temps à l’étude de la Torah et à la diffusion des Mitsvot et que pourtant, nous n’avons pas vu les fruits de notre labeur, nous devons suivre l’exemple de ‘Honi Hame’aguel et nous consacrer à la prière. Et si, au départ, nos prières ne rencontrent pas le succès attendu, nous devons prier encore, montrant une détermination semblable à celle de ‘Honi HaMe’aguel. D.ieu répondra alors à nos prières. Plus encore, les bénédictions viendront alors en un moment et en une minute. Les bénédictions qui jaillissent de la Torah prennent du temps à se matérialiser car nos efforts dans l’étude de la Torah dépendent du temps, de la profondeur de l’étude et de la méditation. Cependant, les bénédictions qui viennent par la prière surgissent immédiatement car par la prière, le lien avec D.ieu s’établit en un moment. (Dans certaines circonstances, toutefois, cela prend du temps. Cela est comparable à la Techouvah qui ne prend qu’un moment mais dont la préparation a duré plus longtemps.)

Le livre des Tehilim (Les Psaumes) déclare que D.ieu « adressa Ses paroles à Yaakov, Ses statuts et ses ordonnances à Israël ». Tout comme D.ieu nous ordonne de prier d’une manière qui dépasse toutes les limites, ainsi Ses prières vont au-delà des limites et sont, par nature, infinies. Elles apporteront donc la Rédemption messianique et la Révélation du troisième Temple, rapidement et de nos jours.

Le Coin de la Halacha

 Qu’est-ce que la Matsa Chmourah ?

En hébreu, « Chmourah » signifie « gardée » et ce terme décrit parfaitement ce qu’est cette Matsa. La farine utilisée pour sa fabrication est gardée, protégée de tout contact avec de l’eau, depuis le moment de la moisson. En effet, si elle venait à être mouillée, elle pourrait lever et devenir impropre à la consommation pendant Pessa’h.

Ces Matsot sont rondes, pétries à la main et ressemblent à celles que les enfants d’Israël consommèrent lorsqu’ils quittèrent l’Egypte. Elles sont cuites en moins de dix-huit minutes sous stricte surveillance rabbinique, afin de s’assurer qu’elles ne puissent en aucune façon augmenter de volume et devenir levain pendant la fabrication. La Matsa Chmourah doit être utilisée pendant les deux nuits du Séder, c’est-à-dire lundi soir 22 avril et mardi soir 23 avril 2024, en particulier pour les trois Matsot posées sur le plateau. Chaque convive à la table du Séder mangera de la Matsa Chmourah. Certains ont la coutume d’en consommer pendant toute la fête.

Le Zohar appelle la Matsa Chmourah : l’aliment de la Foi et l’aliment de la Guérison.

Il n’est pas nécessaire d’avoir terminé son ménage de Pessa’h pour acheter les Matsot ; il suffira de les stocker à l’abri de tout ‘Hamets et de toute humidité.

(d’après Chéva’h Hamoadim – Rav Shmuel Hurwitz)

Le Recit de la Semaine

 La maison du mensonge

J’ai été nommé ambassadeur d’Israël aux Nations Unies en 1984.

Peu après mon arrivée à New York, on m’informa qu’un visiteur souhaitait me parler ; il prétendait qu’il me connaissait. On le fit entrer : c’était un ‘Hassid, avec barbe, costume sombre, chapeau…

- Je vous connais ?

- Bibi, bien sûr que tu me connais ! Je suis Chmarya !

Chmarya avait été un membre du mouvement (laïc, très à gauche) Hachomèr Hatsaïr. Il avait été un de mes très bons soldats, j’avais été son commandant. Nous nous étions perdus de vue ces dernières années…

- Comme tu le vois, je suis devenu Loubavitch. Le Rabbi veut te parler…

- Le Rabbi veut me parler ? Ok, allons-y !

- Eh… Ce n’est pas si simple !

On était la veille de Sim’hat Torah :

- Nous irons demain soir ! annonça Chmarya.

- D’accord. 19h, 20h ?

- Non ! Minuit !

Nous sommes arrivés devant la fameuse adresse, 770 Eastern Parkway, à Brooklyn. Combien de personnes cette synagogue peut-elle contenir ? Au moins 1000. Mais il y en avait bien 4000 ! Dans cette mer humaine, je fus tiré par Chmarya et amené vers une estrade, petite, de la taille de mes bras étendus. Et il y avait un petit livre sur la table face au mur.

- Attends ici ! m’ordonna Chmarya.

- Ici ?

- Oui, assied-toi sur l’estrade.

Soudain une porte s’ouvrit. On ne pouvait voir personne. Le Rabbi était un géant spirituel mais pas de grande stature. On put assister au miracle de la mer rouge, soudain un passage s’était créé spontanément pour le laisser passer dans cette foule. Le Rabbi arriva, se dirigea vers le livre et se mit à lire, le dos tourné à la foule. C’est alors que Chmarya me poussa du coude :

- Maintenant !

- Maintenant quoi ?

- Va maintenant vers le Rabbi !

Mon soldat me donnait des ordres, à moi, son commandant… La vie nous réserve parfois des bouleversements…

J’ai pensé : Bon, je ne suis pas à Rome mais quand on est à Loubavitchland, on agit comme…

Donc j’ai joué des coudes.

Je me suis approché du Rabbi, j’ai essayé d’attirer son attention mais sans succès. J’ai tapé sur son épaule et il a tourné la tête vers moi. En anglais j’ai annoncé :

- Rabbi, je suis venu vous voir…

- Juste me voir, reprit-il, pas me parler ?

Nous avons parlé. Il parlait hébreu, un hébreu parfait avec un lourd accent ashkénaze mais un hébreu parfait.

Nous avons parlé cinq minutes, dix minutes et les ‘Hassidim devenaient très agités.

Quinze minutes, vingt minutes et le bruit montait de la foule…

Trente minutes, trente-cinq. Je me demandai si ma sécurité physique était assurée…

Au bout de quarante minutes, il s’arrêta. Il avait dit ce qu’il avait à dire.

Il se tourna vers l’assemblée et les ‘Hassidim commencèrent à chanter et danser. Puis il arriva quelque chose que je n’oublierai jamais de ma vie. Le Rabbi et son beau-frère – je crois qu’ils approchaient tous les deux des 80 ans – chacun tenant un Séfer Torah, un rouleau de la Torah, se dirigèrent vers le centre de la salle, entourés par tous les ‘Hassidim. La lumière brillait depuis le plafond sur ces deux Juifs barbus dansant dans un cercle de lumière avec la Torah. Je sentis la puissance des générations, la force de nos traditions, de notre foi et de notre peuple.

Le Rabbi m’a transmis beaucoup d’idées ce soir-là. Mais surtout ceci :

- Vous allez entrer dans une maison de mensonges (c’est ainsi qu’il appelait une « certaine institution » - l’ONU). Souvenez-vous que dans une salle d’obscurité parfaite, si vous allumez une petite lumière, cette lumière précieuse sera vue de loin, par tout un chacun. Votre mission est d’allumer une bougie pour la vérité et pour le peuple juif.

C’est effectivement ce que j’ai essayé de faire depuis.

Et c’est ce qui est demandé de chacun de nous.

D’après un discours

retranscrit sur chabad.org

24 septembre 2009

Benjamin Netanyahou

Traduit par Feiga Lubecki

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