S’ouvrir aux vacances authentiques
Cela semble une évidence tant l’idée a été répétée : le calendrier juif rythme littéralement notre vie. Il fait se succéder les jours comme autant de raisons de mieux vivre, leur donne le couronnement du Chabbat comme un espace privilégié de sérénité et de sainteté, des fêtes comme des réceptacles nouveaux d’une lumière Divine précieuse. C’est bien ce calendrier qui est notre éternelle référence. Et pourtant, au long des âges, nous avons aussi appris à suivre les rythmes de la société, ceux que scandent d’autres mois dont les noms murmurent d’autres histoires. Ils sont pourtant également là, ancrés sinon dans notre conscience du moins dans notre appréhension du monde.
C’est ainsi que la période actuelle ne peut que nous rappeler la venue prochaine de l’été, de cette pause instaurée par l’usage qui voit se ralentir l’activité et enfin donner à tous cette liberté tant espérée. Cela s’appelle les vacances et le mot lui-même renvoie à la notion de vide à combler. Elles concernent petits et grands et contribuent largement à poser les bases de l’année qui continuera à leur suite.
C’est dire que les choisir dépasse largement la simple découverte d’un lieu et d’une activité aptes à satisfaire le plus grand nombre. Les choisir, c’est définir l’utilisation que l’on fera de ce temps où tout, ou presque, semble permis. Ainsi, comme souvent, le choix se résume finalement en deux termes : oublier ou garder conscience. L’oubli est toujours temporaire et ne porte pas en lui les réponses qui permettraient d’avancer. La conscience emmène aussi loin qu’on le désire. Alors, avant que tout cela commence vraiment, avant qu’on se laisse entraîner par la norme sociale, il faut sans doute prendre le temps d’y réfléchir.
Il n’est pas question ici de « sacrifice », simplement de retrouver ce que l’on est. La liberté permet tant de choses et apporte tant qu’il faut savoir ne pas s’en priver. Les enfants voient s’ouvrir des centres aérés au si beau nom : « Gan Israël ». Les adultes découvrent une offre qui s’élargit chaque année où « vacances » rime précisément avec « conscience », des vacances où le culte du corps n’est pas la seule voie. Le temps de tous les possibles va bientôt commencer. Aujourd’hui, le meilleur est à notre portée. Il suffit de le choisir. Peut-être est-ce là le plus difficile mais l’être humain n’est-il pas capable de transformer et le monde et lui-même ? Incontestablement, l’œuvre en vaut la peine.
« Y croire… Attendre sa venue »
On relève que Maïmonide, dans le Michné Torah (Hil’hot Mela’him, chap. 11), souligne la nécessité d’une double démarche en ce qui concerne notre rapport avec la venue de Machia’h : « Y croire… Attendre sa venue ». Cette juxtaposition de deux impératifs dont le contenu est pourtant si proche doit être analysée. En effet, il ne s’agit pas là d’une simple répétition qui aurait pour but, par exemple, d’insister sur l’importance de l’idée.
En fait, il y a bien ici la mise en lumière de deux nécessités parallèles. Cela signifie que, de même que l’obligation de croire dans le Machia’h est constante, ainsi celle d’attendre sa venue ne l’est pas moins.
(d’après Likoutei Si’hot vol XXVIII, p. 131)
Vaet’hanane
Moché dit aux Enfants d’Israël que D.ieu ne lui a pas permis d’entrer en Terre Sainte et qu’il ne pourra contempler que du haut d’une montagne. Il poursuit la répétition de la Torah, évoquant les événements sans précédent qui se sont produits depuis la sortie d’Egypte. Il prédit que des générations futures se détourneront de D.ieu, pratiqueront l’idolâtrie, perdues parmi les nations, mais qu’elles reviendront à D.ieu et à Ses commandements.
La Paracha inclut les Dix Commandements, le Chema Israël, les Mitsvot de l’amour du prochain, de l’étude de la Torah, des Téfilines et des Mézouzot.
Une voix sans écho
Le Midrach offre trois interprétations de la phrase : « une voix forte et incessante » qui décrit la parole de D.ieu lors du don des Dix Commandements.
- a) La voix de D.ieu se divisait en sept voix qui à leur tour se subdivisaient jusqu’à ce que (les Dix Commandements fussent entendus) dans les soixante-dix langues du monde.
- b) La voix continua à résonner et c’est de cette même voix que les Prophètes et les Sages des générations futures dérivèrent leurs prophéties et leurs perspectives.
- c) Contrairement aux voix naturelles, cette voix ne renvoyait pas d’écho.
Les deux premières interprétations indiquent clairement la grandeur du Don de la Torah démontrant que la voix de D.ieu ne se limitait pas à la Langue Sainte ou au temps spécifique de la Révélation mais qu’elle se prolongeait dans d’autres langues et dans les générations suivantes. Cependant, le fait que la voix de D.ieu n’eût pas d’écho ne semble pas évoquer sa grandeur. Bien au contraire, cela pourrait indiquer une certaine faiblesse.
Ainsi, une explication apparaît nécessaire car D.ieu n’accomplit pas de miracle en vain. Puisque d’ordinaire une voix renvoie un écho, le fait qu’ici ce ne fut pas le cas, d’autant plus que c’était une voix puissante, requiert un détournement de l’ordre naturel. Pour quelle raison ?
Les commentateurs apportent une explication à la nécessité de ce miracle : quand on entend un écho, il se peut que l’on pense qu’il s’agit là d’une seconde voix. Plutôt que de donner la possibilité de cette erreur d’interprétation, D.ieu empêcha que la voix prononçant les Dix Commandements ne soit répercutée par un écho.
Cependant, cette interprétation est insuffisante. Car il est clair qu’un écho est lié à son point d’origine ; il contient le même ton et les mêmes mots. Quand la voix prononçant les Dix Commandements parvint simultanément des quatre directions, les Juifs ne se trompèrent pas. S’il en est ainsi, il est fort probable qu’ils ne commettraient pas non plus d’erreur concernant l’écho car il est évident pour n’importe quel témoin qu’un écho n’est qu’une copie.
Quel enseignement pouvons-nous tirer du fait que la voix proclamant les Dix Commandements ne renvoyait aucun écho ?
Quand D.ieu parle à l’homme
Les Dix Commandements commencent par le mot Ano’hi, que nos Sages interprètent comme l’acrostiche de la phrase araméenne, Ana Nafchi Katvit Yehavit, « J’écris et Je Me donne » ; en d’autres termes : D.ieu S’investit Lui-même dans les Dix Commandements.
Cela va même encore plus loin. Quand Il donne ces Commandements, Il parle individuellement à chaque Juif. Cela est indiqué par l’emploi du singulier : Elo-hé’ha (« ton D.ieu »).
Et plus encore, cela ne concerne pas seulement les Juifs qui se tenaient au pied du Mont Sinaï, mais tous les Juifs, de tous temps. Comme l’affirment nos Sages : « chaque âme juive, y compris celles qui vivaient précédemment et celles qui vivront ultérieurement, étaient présentes lors du Don de la Torah. Chaque Juif entendit D.ieu lui dire : « Je suis l’Eternel ton D.ieu. C’est comme s’Il donnait toute Son essence à chaque Juif individuellement ».
Nous ne devons pas nous imaginer que cette relation se confine à l’époque des Dix Commandements car elle se perpétue par les Prophètes et les Sages de chaque génération. En effet, leurs paroles n’étaient pas prononcées de leur propre initiative mais « c’était l’esprit de D.ieu qui parlait à travers eux et Sa parole était sur leur langue ».
Il ne faudrait s’égarer et penser que les enseignements des Prophètes et des Sages n’ont aucun rapport avec l’expérience sinaïtique et sont semblables aux commandements adressés à nos Patriarches, avant le Don de la Torah. Ce n’est pas le cas. D.ieu s’est « incorporé » Lui-même dans ces enseignements, au même titre que dans les Dix Commandements.
De la même façon, tout comme les Dix Commandements, ces enseignements qui suivirent servent d’instruction pour chaque Juif. Chacun se doit de les observer non seulement parce qu’ils furent adressés à notre peuple en tant qu’entité mais parce qu’ils lui sont destinés, à lui personnellement. C’est ce qu’implique le lien qu’établissent nos Maîtres entre la voix incessante de D.ieu et les enseignements des Prophètes et des Sages. Leurs enseignements sont une expression de la voix de Sinaï. Là encore, D.ieu parle à chaque Juif en particulier.
Le fait qu’un précepte ne fût révélé qu’une fois que le Prophète ou le Sage en parlent pose un problème car « jusqu’alors la permission n’était pas accordée à (cette) prophétie ». En effet, il y a un temps approprié à chaque dessein. Chaque concept de la Torah a un temps adéquat où la voix entendue au Sinaï se révèle.
La même idée s’applique en ce qui concerne l’interprétation selon laquelle la voix de D.ieu résonna dans soixante-dix langues. L’humanité, dans son ensemble, est obligée d’observer sept lois universelles. Le Peuple juif se doit d'influencer l’humanité à observer ces sept lois.
Pour insister sur l’idée que ces sept lois universelles font partie intégrante de l’expérience sinaïtique, nos Sages expliquent que la voix de D.ieu se fit entendre dans toutes les soixante-dix langues. Comme le statue le Rambam (Maimonide) tous les non Juifs doivent observer ces lois parce qu’elles furent ordonnées par D.ieu et transmises par l’intermédiaire de Moché et non parce qu’elles coïncident avec ce que dicte la pensée des hommes.
Pour que le talon entende
Toutes les révélations de l’Ere de Machia’h dépendent de notre service divin d’aujourd’hui. Tout comme les créatures humaines sont divisées en quatre catégories : la matière inanimée, le règne végétal, le règne animal et les humains, ces quatre catégories elles-mêmes se manifestent dans chaque être humain. Cela nous renvoie à l’époque du Don de la Torah où la voix de D.ieu entra dans toute existence matérielle.
Le matériel et le spirituel sont deux opposés et le spirituel ne peut pas d’ordinaire pénétrer dans le matériel. Cependant, au moment du Don de la Torah cette exclusion mutuelle fut suspendue.
Cela démontre la grandeur de la voix de D.ieu. Elle est totalement illimitée, issue d’un niveau où il n’y a pas de différences entre le matériel et le spirituel, ce qui lui permet de les joindre.
Quand la Torah pénètre chaque aspect de l’être humain, elle y est retenue et même ses dimensions inanimées s’en trouvent imprégnées avec un effet durable. Cela l’affecte même lorsqu’il se livre à des activités séculières, matérielles. Il devient alors évident que cet homme a étudié la Torah et que sa sagesse se reflète dans tout ce qu’il fait. Cela lui permet de « connaître D.ieu dans toutes (Ses) voies » et de faire de ce monde une résidence pour Lui.
Qu’est-ce que Tefilat Hadérèkh, la prière du voyageur ?
- Quiconque entreprend « un long voyage » (de plus de 4 km environ en-dehors des zones habitées) doit réciter Tefilat Hadérèkh, car tout voyage implique un danger.
- Quel que soit le moyen de locomotion employé (même pour une longue promenade à pied), on récite Tefilat Hadérèkh.
- Certains ajoutent des versets ou même des chapitres entiers avant ou après Tefilat Hadérèkh mais l’essentiel reste la prière elle-même avec la bénédiction qui la conclut.
- Il est préférable – si c’est possible – de s’arrêter et de rester debout pour réciter Tefilat Hadérèkh. Certains préfèrent manger ou boire avant Tefilat Hadérèkh afin de la connecter avec une autre bénédiction.
- Il est recommandé, avant de partir en voyage, de donner de l’argent à la Tsedaka (charité). De plus, il est bon de confier à la personne qui part en voyage une somme à remettre à la Tsédaka une fois arrivé à destination : ainsi le voyageur est considéré comme « un émissaire pour une Mitsva » à qui il ne devrait rien arriver de fâcheux. Si personne ne lui confie de l’argent, le voyageur peut réserver de l’argent en s’engageant (Bli Néder – sans en faire le vœu) à le remettre à la Tsédaka en mémoire de Rabbi Meir Baal Haness.
- On ne part pas en voyage sans emporter à manger – même si on a commandé un repas cachère – et un Kéli (récipient) pour se laver les mains rituellement. On pose dans sa valise, avant tout autre objet, son Talit et ses Téfilines (quitte à les mettre dans un autre sac par la suite).
- Le Rabbi de Loubavitch recommandait de toujours emporter (en particulier dans sa voiture) un Siddour (livre de prière), un ‘Houmach (Bible), un Tehilim (Psaumes), un Tanya et une boîte de Tsédaka.
- Rabbi Yehouda Ha’hassid écrivait qu’on ne cire pas ses chaussures le jour du voyage et on évite de retourner dans la maison une fois qu’on l’a quittée.
Bloqués au Kazakhstan
Le pilote et le copilote de l’appareil El Al procédèrent à toutes les vérifications d’usage avant le décollage. Dans la cabine se trouvaient aussi le chef de vol ainsi que son fils qui, après avoir achevé ses études secondaires, s’apprêtait à rejoindre Tsahal, l’armée israélienne. C’était un appareil de fret et l’équipage avait donc la permission d’embarquer un membre de la famille, ce qui expliquait la présence de ce jeune homme curieux qui aimait voyager.
Le décollage d’un aéroport en Asie du sud-est s’était passé normalement. Quelques heures plus tard, l’avion se posa pour procéder à un réapprovisionnement à Alma Ata, l’ancienne capitale du Kazakhstan avant de redécoller pour Israël. L’équipage attendit patiemment mais un mécanicien annonça, ennuyé : « Il y a un problème… La porte… ». Intrigué, le chef de vol inspecta la porte et confirma qu’il y avait un problème. Mais ce problème était si rare qu’aucune solution n’était proposée dans le manuel ! Cela signifiait que tout l’équipage serait bloqué à Alma Ata « pour un certain temps »… Les pilotes prirent leurs effets personnels et partirent se relaxer dans l’hôtel de l’aéroport en attendant qu’on trouve une solution. Mais un autre problème surgit alors : tous avaient des visas pour le Kazakhstan - sauf le fils du chef de vol et il ne pouvait donc pas quitter l’aéroport. Le père et le fils passèrent des heures au téléphone, suppliant un fonctionnaire puis un autre jusqu’à ce qu’ils parvinrent à contacter un membre du Consulat israélien qui se porta garant et obtint un visa provisoire pour le jeune homme.
Le père et le fils purent enfin regagner une chambre d’hôtel. Ils étaient épuisés mais le garçon eut encore la force de réagir : « Il faut prévenir Maman ! ».
A l’époque, les appels internationaux n’étaient ni simples ni bon marché. Mais il était évident qu’il fallait prévenir Maman.
Or, Maman avait entamé un processus de retour au judaïsme : elle fréquentait chaque semaine dans son village un cours de Torah et de ‘Hassidout donné par une dame venue spécialement de Kfar ‘Habad. Son mari (le chef de vol) respectait son enthousiasme naissant mais n’entendait pas, lui, changer de style de vie. Quand il informa son épouse du retard imprévu, elle laissa échapper un grognement de frustration mais s’écria soudain :
- Incroyable ! C’est sûrement un signe du Ciel ! Nous sommes aujourd’hui le 20 Mena’hem Av et c’est le jour de la Hiloula (anniversaire de décès) de Rabbi Lévi Its’hak Schneerson !
Un grand Kabbaliste qui a été persécuté puis exilé par les Soviétiques et qui a été enterré en 1944 justement à Alma Ata ! Et c’était le père du Rabbi de Loubavitch !
- Et que veux-tu que cela me fasse ? reprit le chef de vol d’une voix lasse, nullement touché par son enthousiasme et peu enclin à entendre parler de Providence Divine et de cimetière.
- Mais voyons ! Tu ne réalises pas la chance que tu as ! Tu dois absolument te rendre près de sa tombe et prier pour tout ce dont nous avons tous besoin !
- Pas question ! s’emporta-t-il. Nous sommes à bout de force ! Et, énervé, il raccrocha.
Il devait retourner à l’aéroport pour superviser l’avancement des réparations. Et les nouvelles n’étaient pas bonnes. Après de nombreux coups de téléphone avec les bureaux d’El Al en Israël, les experts conclurent que le plus sûr était d’envoyer une nouvelle porte depuis Tel-Aviv. Chaque heure de retard coûtait énormément d’argent et amoindrissait la crédibilité de la compagnie vis-à-vis de ses clients. Il fallait donc envoyer un avion pratiquement vide, avec quelques techniciens spécialisés, juste pour apporter et installer la porte. Tous les membres de l’équipage accueillirent la nouvelle avec des soupirs désespérés et essayèrent de calculer combien de temps ils seraient encore bloqués. Soudain, le chef de vol annonça une autre nouvelle :
- Mon fils et moi nous allons profiter de ce contretemps pour prier près du tombeau de Rabbi Lévi Its’hak, le père du Rabbi de Loubavitch. Qui veut nous accompagner ?
Il était certain qu’ils hausseraient tous les épaules avec un sourire amusé. Mais le pilote se leva immédiatement :
- Ma mère était très attachée au mouvement Loubavitch ; chaque fois que je lui annonce que je ferai escale à Alma Ata, elle me supplie d’aller me recueillir là-bas. Elle sera très contente de savoir qu’enfin j’ai visité ce tombeau !
Le co-pilote se leva aussi, estimant que cela ne pouvait pas faire de mal et autant utiliser ce temps précieux de manière utile. Finalement, presque tous les membres d’équipage se joignirent à eux. Au consulat israélien, personne ne savait comment les aider à concrétiser leur plan jusqu’à ce que quelqu’un leur transmette le numéro de téléphone du Chalia’h du Rabbi sur place. Celui-ci les invita à le rejoindre dans son Beth ‘Habad, leur offrit à manger et à boire, les aida à mettre les Téfilines et leur distribua des livres de Tehilim (Psaumes). Il les accompagna au cimetière, leur montra la tombe ; émus, ils murmurèrent quelques Psaumes et prières, récitèrent le Kaddich puisqu’avec quelques Juifs locaux, ils étaient dix hommes et avaient Minyane. En partant, ils reconnurent unanimement que cela avait constitué une expérience émouvante et très spéciale.
Le chef de vol téléphona à sa femme, il savait qu’elle serait très heureuse de leur initiative. Effectivement, elle ne cacha pas sa joie et affirma que, certainement maintenant qu’ils avaient tous prié près de la tombe du père du Rabbi, la porte serait réparée très rapidement. Elle ne le vit évidemment pas hausser les épaules, avec un sourire devant sa naïveté : « Ma pauvre ! Si tu savais combien ce problème de porte est compliqué ! ». Mais elle insista :
- Je n’y connais peut-être rien en mécanique aérienne mais je suis persuadée que si ce rare problème vous est arrivé justement à Alma Ata le jour de la Hiloula, c’est pour que vous alliez prier auprès de la tombe du Tsaddik ! Maintenant, il n’y a plus de raison pour que vous soyez bloqués au Kazakhstan et vous allez pouvoir repartir bientôt !
« Encore des foutaises et du bourrage de crâne » soupira silencieusement le chef de vol.
Mais elle avait raison. A peine étaient-ils retournés à leur hôtel qu’on les avertit que la porte était déjà arrivée et avait été réparée beaucoup plus vite que prévu !
Au moment du décollage pour Tel-Aviv, le père sourit à son fils : « Ta mère ne s’y connaît peut-être pas dans les problèmes d’avion mais je dois admettre qu’elle s’y connaît en ce qui concerne la Providence Divine ! ».
Sichat Hachavoua N° 1335
Traduit par Feiga Lubecki