A l’heure des « vacances »
C’est une phrase du Talmud pleine de sagesse : « Tu t’en vas pour la ville, conduis-toi selon ses habitudes. » On ne saurait mieux dire à quel point les usages sociaux tiennent une large place dans la vie quotidienne de chacun. C’est donc là chose bien naturelle. Mais voici que nous vivons une époque où la période en cours est ressentie comme une sorte d’interruption. Tout ce qui constitue habituellement la trame des jours semble se distendre : le travail, l’école, l’activité de manière générale. Osons le mot : on appelle cela les « vacances ». C’est là un concept étonnant. Pendant l’année écoulée, nous avons bien souvent mené une course effrénée. Nous nous sommes parfois plaints de ne pas avoir assez de temps pour réaliser ce qui devait l’être et, brutalement, tout doit s’arrêter. Comme s’il était évident qu’au milieu du plus grand tumulte le silence se fasse tout à coup. Est-ce du reste un hasard si le mot « vacances » s’apparente étymologiquement à « vacuité – vide » ?
Pourtant, pour nous qui vivons aussi sur ce rythme général, n’y a-t-il pas ici quelque chose d’autre qui émerge ? Car, si ce temps de vacances est bien celui où les contraintes du monde se relâchent, n’est-ce pas aussi pour que nous puissions jouir d’un authentique espace de liberté ? Certes, physiquement, nous ressentons sans doute le besoin d’un arrêt de ce type. Mais, spirituellement, le besoin n’est-il pas encore plus criant ? Il est clair qu’il nous faut reconstituer nos forces. Mais cela n’implique-t-il pas de rendre à l’âme toute sa vigueur ? Reste à définir comment.
Du temps pour sa famille, pour soi, pour ses aspirations les meilleurs, pour se soucier de ceux qui nous entourent : c’est tout cela qui s’offre à nous. Et puis du temps pour regarder autant en soi qu’autour de soi, du temps pour réfléchir, se souvenir, prendre conscience. Bien solennel tout cela pour des vacances ? Et si, justement, la conscience et la connaissance étaient joyeuses ? Et si la joie du savoir l’emportait sur bien des choses. Le soleil éclaire le monde mais c’est l’âme et l’esprit qui nous guident, le judaïsme pour chacun de nous. Alors, que ces vacances ne soient pas justement « vides ». Il nous revient de leur apporter le sens qui peut leur faire défaut. Des vacances ? Oui, bien sûr, celles d’hommes véritablement libres qui savent s’y ressourcer.
Une révélation infinie
Quand le Machia’h arrivera, tous les justes, les patriarches et Moïse reviendront de là où ils se trouvent, au plus haut du Gan Eden. Ils ressusciteront alors dans des corps matériels. Pourtant, puisque, spirituellement, ils connaissent déjà les plus grandes élévations, à quoi bon tout cela ?
C’est que, à ce moment, la révélation de D.ieu dans le monde, sera infiniment supérieure à ce qu’il en apparaît au Gan Eden.
(D’après Likoutei Torah Bamidbar p. 49a)
Vaet’hanane
La Paracha Vaét’hanane est toujours lue le Chabbat qui suit le jeûne de Ticha BeAv, jour-anniversaire de la tragédie de la destruction des premier et second Temples de Jérusalem, de la révolte de Kora’h, de l’exil d’Espagne et de nombreux autres graves événements de notre histoire.
L’on raconte qu’un grand Rabbi, Rabbi Avraham Yehochoua Hechel d’Apt rencontra un jour son ami, Rabbi Israël de Roughin. Rabbi Yehochoua observa que Rabbi Israël avait pleuré. Il lui demanda la raison de ses larmes.
- Je pleure, répondit Rabbi Israël, à cause des terribles souffrances que subit le Peuple Juif et des terribles souffrances qu’il devra subir dans le futur.
- Ne t’inquiète pas, répondit Rabbi Yechochoua, d’un ton apaisant. Nous avons reçu l’assurance que les Juifs n’endureront pas des souffrances qu’ils n’ont pas la force de supporter.
- C’est justement pour cela que je pleure. Les Juifs ont tant de patience et de tolérance qu’ils semblent capables de tolérer les formes les plus cruelles de souffrances.
La Paracha commence par la supplique de Moché pour entrer en Terre d’Israël. Nos Sages relatent que Moché pria 515 fois pour entrer en Terre Sainte. Il est évident que Moché ne se souciait pas de voir ou de goûter les fruits du pays. Il voulait y entrer parce que c’était «la Terre Sainte». Mais pourquoi était-ce si important pour lui ? Après tout, lors de trois occasions, il avait passé quarante jours, seul avec D.ieu sur le Mont Sinaï. Quelle expérience spirituelle pouvait-elle dépasser celle-là ? Que pouvait lui apporter le fait de pénétrer en Terre d’Israël ?
Nos Sages expliquent que Moché voulait entrer en Terre Sainte pour accomplir les mitsvot, les commandements de D.ieu. L’accomplissement d’un grand nombre d’entre elles est relatif à la Terre Sainte, ses récoltes, etc. En dehors d’Israël, l’on ne peut observer ces injonctions.
Cependant, Moché avait reçu la Torah toute entière, y compris les lois concernant ces commandements. Il savait et comprenait chacune de leurs dimensions et bien plus que la façon de les observer : leur signification spirituelle. Que pouvait donc lui apporter de plus leur simple observance concrète ?
Pour répondre à ces questions, il nous faut comprendre l’importance du respect des mitsvot, dans un sens cosmique. Certaines religions considèrent la méditation, la prière et l’étude comme le but ultime des efforts humains. Car ces actes élèvent l’homme au-dessus de son statut physique et de sa dimension matérielle pour le connecter avec le spirituel. Elles considèrent que l’observance d’actes rituels sert à maintenir un lien entre la religion et les gens simples, incapables de s’impliquer dans les activités spirituelles évoquées plus haut. Ou bien elles les envisagent comme moyens de créer un certain climat. Après tout, les activités que nous accomplissons influencent notre pensée et en se lançant dans différentes actions, il nous est plus facile d’atteindre différents états de méditation.
Le Judaïsme a sur le sujet une perspective différente.
Il faut accomplir les mitsvot, parce que D.ieu désire que nous les accomplissions. Pourquoi ? Nous ne le savons pas et nous n’avons pas besoin de le savoir. Nous savons qu’Il désire leur observance et que c’est une raison suffisante pour nous motiver à les observer.
La prière, la méditation et l’étude élèvent une personne au-dessus de la matérialité, mais seulement dans une certaine mesure. Après tout, ces activités dépendent de notre esprit et de nos émotions. Or, nos pensées et nos sentiments ne peuvent dépasser le niveau d’un mortel. C’est la raison pour laquelle nos Sages avancent qu’avant le Don de la Torah, il y avait un décret qui séparait le monde et D.ieu, parce que notre esprit et notre cœur ne pouvaient L’atteindre par eux-mêmes.
Comment donc pouvons-nous L’atteindre ? En faisant ce qu’Il dit. Le mot mitsva partage une racine étymologique avec le mot tsavta, qui signifie «lien». Parfois, l’observance des mitsvot peut susciter en nous des pensées et des sentiments et parfois non. Mais tout cela est immatériel. L’essence profonde des choses est qu’en accomplissant une mitsva, nous nous lions à D.ieu comme Il existe, dans Ses propres termes.
Cela va encore bien plus loin. Les mitsvot représentent de notre part un «service» car elles étendent ce lien au monde matériel, en englobant ces objets concrets avec lesquels la mitsva est observée. Quand un juif donne une pièce à la charité, tout comme lorsqu’il accomplit n’importe quelle mitsva avec un objet matériel, il établit un lien entre cet objet et la Sainteté de D.ieu.
C’est ce type de lien auquel aspirait Moché. Et c’est pour cette raison qu’il pria D.ieu de lui permettre d’entrer en Terre d’Israël pour qu’il puisse y observer les mitsvot.
Perspectives
Certains commentateurs expliquent que l’intention de Moché était encore plus profonde car il était homme à ne jamais penser à entreprendre des accomplissements spirituels individuels. Il était totalement et absolument dévoué à son peuple. Pourquoi donc désirait-il pénétrer en Terre Sainte ?
Parce qu’étant celui qui avait guidé le Peuple Juif vers sa terre, il se serait révélé comme le Machia’h et toutes les épreuves, toutes les tribulations qui ont accablé le Peuple juif, depuis lors, auraient été évitées.
Pourquoi donc ses prières ne furent-elles pas exaucées ? On peut avancer, à un premier niveau, que le Peuple Juif n’était pas méritant. Leurs péchés et leur manque de foi en D.ieu, tout au long des quarante années d’errance dans le désert, avaient affecté leur statut spirituel et ils n’étaient pas prêts pour recevoir le Machia’h.
Mais à un niveau plus profond, ce n’est pas en guise de punition que la venue de Machia’h fut retardée. La raison en est que le monde n’avait pas encore été assez raffiné pour le recevoir. Si la prière de Moché avait été acceptée, la venue de Machia’h se serait produite contre la nature du monde et cela serait allé à l’encontre du but lui-même de la Rédemption Ultime. Car il ne s’agira pas simplement d’une Révélation de la Divinité dans Ses termes mais également du raffinement de ce monde matériel et de l’intériorisation de cette Révélation. Le monde n’était pas prêt à cela à l’époque de Moché. Tel est le but des milliers d’années de service divin qui ont suivi : préparer le monde et lui permettre d’intérioriser les révélations de l’Ere Messianique.
Comment se prépare-t-on à un voyage ?
Avant de partir en voyage, il est nécessaire de se munir Tseda Ladérè’h, de provisions pour la route et pour le séjour – si on n’est pas sûr de trouver des aliments cachères à l’arrivée. Même si la compagnie d’aviation s’engage à fournir des repas cachères, il est nécessaire d’emporter à manger et à boire pour le voyage car il n’est pas rare que se produise un « oubli » ou que le voyage soit plus long que prévu. Il est aussi conseillé d’emporter un Kéli, un récipient grâce auquel on pourra se laver les mains rituellement avant de manger du pain.
Tseda Ladérè’h, ce sont aussi les provisions « spirituelles » : ainsi on emportera ses Téfilines et son Talit et on ne comptera pas sur ceux des autres. D’ailleurs on garde Talit et surtout Téfilines avec soi dans l’avion et on ne les met pas dans les valises qui seront dans la soute à bagages, de crainte de perdre les valises. Le Rabbi recommandait d’introduire d’abord le Talit et les Téfilines dans les bagages et, éventuellement, de les en sortir pour les mettre dans un autre sac mais c’est par eux qu’il faut commencer. Dans le sac qu’on gardera avec soi en permanence, on mettra (de façon respectueuse) des livres de prières, des Psaumes, des livres d’étude de la Torah, une boîte de Tsedaka (charité) : tous ces objets représentent une protection et une garantie de succès (et devraient d’ailleurs toujours être disponibles dans une voiture). On emportera également des brochures de Torah et des guides pour les Mitsvot qu’on pourra distribuer en cours de route à des Juifs désireux d’en apprendre davantage.
On a la coutume de donner de l’argent à celui qui part en voyage afin qu’il le donne à une cause charitable quand il arrive : ainsi il est considéré comme Chalia’h Mitsvah, un émissaire à qui rien de fâcheux ne devrait arriver. Il est recommandé de donner la Tsedaka avant de partir.
(d’après Rav Shmuel Bistritzky – Hamitsvaïm Kehil’hatam)
Y a-t-il un Cohen dans la ville ?
J’ai passé une semaine et demie à chercher. Non pas ma recherche habituelle d’un dixième homme pour le Minyane. Non. Je recherchai un Cohen. Nous avons plusieurs personnes qui s’appellent Cohen dans notre communauté mais, malheureusement, ce ne sont pas de vrais Cohen. Et j’avais besoin d’un vrai Cohen. Le dernier délai était le lundi matin 19 Tamouz (6 juillet 2015) et, si je n’en trouvais pas d’ici là, une grande Mitsva serait repoussée à bien plus tard !
J’essayais avec tous les Cohen vivant dans un rayon de milliers de kilomètres d’ici. Je finis même par m’intéresser à des Cohen qui viendraient spécialement d’Israël. Tous étaient prêts à m’aider, à modifier leurs emplois du temps, à acheter un ticket, à vérifier la date de leur passeport… Mais comme pour se jouer de mes efforts, aucun n’était vraiment disponible : l’un se trouvait à l’étranger, l’autre devait assister à un événement important, le troisième ne trouvait pas de billet d’avion… et moi, je ne savais plus quoi faire.
Un des Cohen me fit remarquer – soi-disant avec humour : «Il est écrit que c’est le père qui amène l’enfant au Cohen et pas le contraire !» comme pour signifier : «Pourquoi t’angoisser tellement ? Tu trouveras encore une autre occasion de racheter cet enfant à un Cohen et, après tout, celui qui a tout essayé mais n’a pas réussi, est quitte de son obligation, n’est-ce pas ?»
Oui, c’est vrai, il avait raison mais il me semble que pour cet enfant, c’est une toute autre histoire !
Quand elle était arrivée chez moi un beau jour en me demandant de lui trouver un mari juif, j’étais resté hébété. Dans mon esprit, je me répétai la formule : «Béni soit Celui qui écoute les prières !».
Peu de temps auparavant, la mère de cette jeune fille m’avait contacté, elle craignait que sa fille n’épouse un non-Juif. Plus elle avait essayé de l’en dissuader, de lui expliquer l’importance d’établir un foyer juif, plus elle avait senti qu’elle s’adressait à un mur ! Depuis quelque temps, la mère s’était rapprochée du judaïsme et son fils l’avait suivi. Mais son mari et sa fille de 19 ans restaient en arrière, obstinément. Tous deux appréciaient très peu les changements intervenus dans la famille, d’habitude unie et paisible. La maman s’était résolue à prier de tout son cœur pour que D.ieu ouvre les yeux de sa fille et qu’elle ne s’embarque pas dans un chemin dangereux. Elle lisait chaque jour le chapitre de Tehilim (Psaumes) correspondant à l’âge de sa fille, écrivit au Rabbi et espéra le miracle.
Et voilà que, soudain, la jeune fille se présentait au Beth 'Habad avec une seule requête : qu’on lui trouve un mari juif ! Nous avons cherché fiévreusement, nous avons contacté d’autres Chlou’him (émissaires du Rabbi), nous avons téléphoné à des «marieuses», des directeurs de Yechiva et d’internats… Elle rencontra effectivement plusieurs jeunes gens, chez nous ou dans d’autres villes ; entretemps, elle se rapprocha elle aussi du judaïsme et devint l’une des étudiantes les plus sérieuses et les plus intéressées par ce qu’elle apprenait grâce au programme STARS spécialement conçu pour les jeunes de Russie.
Et un jour, il arriva. Une «marieuse» de Moscou avait fait sa connaissance : ‘Haïm, un homme d’affaires, jeune, sérieux, respectant les Mitsvot principales. Bien vite, tous les deux se trouvèrent de nombreux points communs et, au bout de quelques rencontres, décidèrent de se marier.
Dans la lettre de remerciement qu’ils écrivirent au Rabbi, ils spécifièrent qu’ils acceptaient de prendre sur eux les trois Mitsvot principales de tout foyer juif : la cacherout, le Chabbat et la Pureté Familiale.
A la demande de son fiancé, elle choisit un prénom hébraïque dans une longue liste que nous lui avons proposée : par Hachga’ha Pratit (Providence Divine), on lui donna son nouveau prénom le jeudi 22 Chevat : ‘Haya Mouchka, justement le jour de la Hiloula de la Rabbanite ‘Haya Mouchka de mémoire bénie !
Tout allait bien mais… le jeune homme, ‘Haïm, habitait au Birobidjan, près de la frontière chinoise, vraiment très loin ! Pour voyager de Tioumen où nous habitions jusque là-bas, il fallait prendre l’avion, deux heures et demie jusqu’à Moscou, puis huit heures d’avion jusqu’à Khabarovsk puis deux heures de train pour arriver à cette république autonome, au fin fond de l’Asie, là où Staline, que son nom soit effacé, voulait se débarrasser des Juifs. Elle devait donc partir s’installer là-bas et accepter de vivre si loin de sa famille.
L’année dernière, environ une semaine avant Pourim, nous avons célébré le mariage, le premier mariage juif à Tioumen depuis de très nombreuses années. On peut difficilement imaginer la joie qui brisa toutes les limites.
Depuis, le jeune couple suit fidèlement le programme auquel il s’est engagé et qui n’est pas facile dans leurs conditions : ils achètent uniquement des produits cachères ; pour Chabbat, ils sont invités chez le Chalia’h local, Rav Eli Riss et son épouse Mi’hal. Quant au Mikvé (bain rituel)… c’est chaque mois, un voyage de plusieurs heures jusqu’au Mikvé le plus proche mais ils sont déterminés à observer scrupuleusement ces lois, même si cela implique de réels sacrifices !
A ‘Hanouccah est né leur fils aîné ; la Brit Mila s’est déroulée un Chabbat à Tioumen, le Mohel, Reb Yoel Gelber accepta de passer tout un Chabbat dans notre ville malgré la difficulté. Quant au Pidyone Habène, le rachat du premier-né qui s’effectue normalement au trentième jour, il n’eut pas lieu car la petite famille était déjà retournée au Birobidjan.
Quand j’ai entendu «par hasard» que ‘Haïm et ‘Haya et leur petit Yossef étaient revenus faire une visite aux grands-parents à Tioumen, j’ai commencé à rechercher un Cohen ; voyant que tous mes efforts étaient vains, j’ai eu l’idée de demander à mon neveu, Israël Gotlieb qui dirige une colonie de vacances pour les enfants de Chlou’him s’il ne disposait pas, dans son équipe de moniteurs, d’un Cohen. Eh oui ! Il y avait un Cohen ! Et le directeur de la colonie acceptait de le laisser venir chez nous pour un jour avec deux amis. Et, de plus, ce Cohen tenait à se tremper au Mikvé car il ne se passait pas de jour sans qu’il se trempe au Mikvé ! Je me suis donc engagé à trouver un endroit tranquille où nous pourrions nous tremper dans une rivière proche, bien qu’il fasse encore assez froid. Le père de l’enfant accepta lui aussi d’aller se tremper dans ces conditions.
Ce fut la première fois que nous avons assisté à un Pidyone Habène, au rachat du premier-né à Tioumen ; tandis que la communauté continuait les festivités, le jeune couple était déjà en route vers l’aéroport pour leur long voyage de retour. Je pouvais respirer : à la dernière minute, nous avions réussi à accomplir la Mitsva le mieux possible et, de plus, ce jeune Cohen nous avait encouragés à l’accomplir dans la pureté la plus grande.
Mais après tout, cet enfant né lui aussi grâce au sacrifice de ses parents pour la pureté familiale avait lui aussi bien mérité qu’un Cohen vienne à lui, dans la plus grande pureté. Un Cohen pur, un enfant pur…
« Que viennent ceux qui sont purs et qu’ils s’occupent de sujets purs » !
Rav Yerachmiel Gorelik – Shturem.net
Traduit par Feiga Lubecki