Semaine 45

  • Toledot
Editorial
Quand la vie foisonne

La marque caractéristique de la vie est, sans doute, le mouvement ou, plus largement, la croissance. Ainsi, l’arbre mort a perdu définitivement toute capacité de développement et ne peut plus que tendre vers le ciel ses branches désespérées. En revanche, vivant, il ne cesse de grandir. Il s’élance ainsi toujours à la conquête de l’espace qu’il n’a pas encore atteint, certain de parvenir au but fixé au terme de l’effort. La vie est ainsi faite : elle construit, jour après jour, des lendemains plus beaux, plus chatoyants, meilleurs.
Cette semaine, se déroule à New York, comme chaque année, le Congrès International des Chlou’him, ces émissaires du Rabbi aux quatre coins du monde qui, d’Alaska en Afrique du Sud et de Chine en Uruguay en passant par l’Europe et l’Océanie, donnent fierté et enthousiasme à la vie juive. Tout a été dit sur leur dynamisme, leur amour de l’autre, leur cœur ouvert à tous et leur volonté d’agir. Tout a été dit également sur la force qui les anime et qui leur permet, dans des circonstances parfois difficiles, alors qu’ils se trouvent loin de tous les centres de la vie communautaire, de poursuivre leur œuvre sans relâche. Cette force porte un nom : l’enseignement du Rabbi. Celui-ci les accompagne, ils le portent en cœur et en tête et il guide tous leurs pas.
Lorsque les Chlou’him se réunissent ainsi, c’est l’heure du bilan et des résolutions, au-delà de l’enrichissant échange d’expériences. C’est alors que chacun se rend compte que, pendant l’année écoulée, le grand arbre a encore grandi, que de nouveaux Chlou’him sont déjà à pied d’œuvre et que le monde continue de changer sous leur impulsion. Les racines bien ancrées dans l’enseignement qui les nourrit, ils continuent leur avancée. Peut-être déjà le ciel est-il à leur portée…
Décidément, la vie est grande, belle et puissante et les lendemains de bonheur à notre porte. Pas à pas, les Chlou’him en ouvrent le chemin. C’est là leur objectif ultime : la venue de Machia’h. Bonne réussite au Congrès !
Etincelles de Machiah
En son temps ou en hâte

Le Talmud (Sanhédrin 98a) enseigne : “Il est écrit (Isaïe 60 :22) ‘en son temps’ (Machia’h viendra au moment fixé – ndt) mais il est aussi écrit ‘en hâte’. S’ils ne le méritent pas, il viendra en son temps”. Il convient d’analyser ces deux possibilités.
Si du fait de leur retour à D.ieu et de leurs bonnes actions, les Juifs méritent la Délivrance, ils auront alors totalement séparé le bien du mal de l’univers entier. Pour cette raisontout aura été accompli et le Machia’h viendra avant “la fin” annoncée par l’ange au prophète Daniel (12 :9).
Si les actions faites par les Juifs ne leur donnent pas ce mérite, cela signifie qu’ils continuent de “nourrir” l’impureté dans ce monde. Ainsi, la Délivrance ne peut en être que retardée. Cependant, le Machia’h finira par arriver car le Mal doit disparaître comme il est dit (Ezechiel 36 :26) : “Je retirerai le cœur de pierre de votre chair”.
(d’après Chaareï Ora, p.87)
Vivre avec la Paracha
Toledot

Le personnage de la Paracha Toledot est Its’hak, l’héritier et le successeur d’Avraham. Its’hak était l’enfant d’Avraham et de Sarah, né dans leur vieillesse et attendu pendant des dizaines d’années. C’est sur ce fils qu’ils mettaient tous leurs espoirs pour qu’il continue l’œuvre de leur vie, de sorte que leur dessein de faire du monde une résidence pour D.ieu aboutisse. Ils firent de grands sacrifices pour l’élever convenablement pour le rôle qu’il devait jouer et lui organisèrent un mariage qui lui permettrait à son tour de perpétuer leur héritage et leur vision.

Une apparente passivité
Et pourtant, l’image que nous présente la Torah semble par de nombreux aspects à l’antithèse de tout ce que nous savons d’Avraham. En réalité, Its’hak n’est pas moins dévoué dans l’accomplissement de la volonté divine qu’Avraham. Il est même prêt à sacrifier sa vie sans hésitation, à la demande de D.ieu. Mais dans le récit que fait la Torah de la vie d’Its’hak, nous ne voyons pas d’expansion des grands projets de son père pour éduquer l’humanité, pas de nouvelles branches dans l’entreprise familiale. Contrairement à Avraham, Its’hak ne mène pas de grandes batailles, se mêle à peine aux affaires du monde, ne quitte jamais les confins de la Terre Sainte et ne prend pas d’épouses ou de servantes pour agrandir sa famille au-delà des deux enfants qui lui sont nés de son unique femme. Il semble se satisfaire de mener une vie passive ; il ne semble pas affecté par les événements et les activités initiés autour de lui. En fait, sa vie est si dépourvue d’activité que, bien qu’il soit celui des Patriarches qui ait vécu le plus longtemps, il n’est le protagoniste que d’une seule Paracha (Avraham et Sarah avaient fait l’objet de trois Parachiot et Yaakov sera le centre de six !). La seule et unique entreprise que relate la Torah concernant Its’hak est qu’il creuse des puits. Est-ce donc cela le seul accomplissement dont est capable l’héritier unique d’Avraham ?

Un cours préparé
Cependant, la Torah n’évoque à aucun moment, que quiconque, que ce soit Avraham ou D.ieu Lui-même, n’ait été insatisfait de l’apparente passivité d’Its’hak. Il semble y avoir une compréhension tacite que ce que fait Its’hak est bien ce qu’il est sensé faire. Calmement et sans fanfare, il continue l’œuvre de son père, n’imitant pas le comportement de ce dernier mais passant à l’étape suivante, à un niveau plus élevé.
Its’hak avait compris (et vraisemblablement Avraham aussi) que le travail d’Avraham, aussi révolutionnaire et nécessaire fût-il, ne pouvait avoir qu’un impact limité. La méthode de son père pour disséminer la conscience Divine consistait à englober tout le monde, à atteindre la plus grande audience possible en ne demandant rien de ses auditeurs. C’était réellement la seule manière de réussir dans la diffusion de son message puisque le monde n’était pas encore intéressé par ce qu’il avait à dire. Le fait de stipuler des conditions aurait inutilement limité son influence. Le désavantage de son approche était qu’elle ne pouvait susciter de changement durable chez ceux qui n’avaient à s’impliquer en rien.
Quand nous lisons le sujet et les consignes de ce que l’on attend de nous avant d’entendre un cours, nous en absorbons mieux le contenu que si le sujet nous est entièrement inconnu.
De la même façon, Avraham a pu inspirer son public mais puisqu’il ne leur demandait pas de «devoirs», c'est-à-dire de suivre ses enseignements en se raffinant davantage, ses auditeurs ne pouvaient atteindre des niveaux de conscience de la Divinité plus hauts que ceux qu’il avait lui-même exposés. Cela ne minimise en rien l’impact extraordinaire des efforts d’Avraham, il influença des milliers de personnes et entraîna dans son sillon de nombreux adeptes. Mais ces masses étaient entièrement nourries par son inspiration, son charisme et son exemple personnel. Mais quand elles n’étaient plus en sa présence et reprenaient leur propre vie, leur enthousiasme faiblissait.

Du bas vers le haut
Its’hak sentit donc que cette approche, qui avait produit le succès extraordinaire de son père, causait paradoxalement une menace pour sa perpétuation. Il prit conscience du fait que, pour assurer la continuité de cette entreprise, sa propre discipline, sa rigueur, sa droiture et le respect de normes (gvourah) devraient désormais compléter l’amour altruiste de son père (‘hessed) tout comme le particularisme de sa mère avait complété l’universalisme de son père (voir la Sidra de la semaine dernière).
Il introduisit dans le programme d’Avraham l’idéal de raffinement de soi, l’encouragement du disciple à assumer la responsabilité de préparer spirituellement le cours avant d’entendre la leçon du maître. Là où la démarche d’Avraham avait été comme « du haut vers le bas », c'est-à-dire d’apporter la Divinité vers le bas, jusqu’aux couches les plus basses de l’humanité, l’approche d’Its’hak peut être considérée comme «du bas vers le haut», élevant les gens pour qu’ils puissent intégrer sans cesse de nouveaux degrés de conscience Divine dans leur vie.

Creuser des puits
C’est précisément ce message que communiqua Its’hak au monde en creusant des puits. Contrairement au fait de remplir un puits en y apportant de l’eau venue d’ailleurs, creuser un puits révèle une source d’eau existante mais cachée par des couches et des couches de terre. Si le message d’Avraham au monde avait été «venez, vivifiez vos esprits blasés et insensés avec les eaux rafraichissantes de la conscience divine», celui d’Its’hak était : «maintenant que vous avez été vivifiés, cherchez votre propre source d’eau. Creusez, enlevez toute la poussière, débarrassez-vous de la saleté encombrant votre vie et vous révélerez, à l’intérieur de vous-même, une source de conscience divine qui servira à étancher votre soif spirituelle, durant toute votre vie».
C’est en ce sens qu’Its’hak représentait le parfait modèle pour l’humanité. Nous le voyons méditer dans un champ, évitant des conflits superficiels avec ses voisins, aspirant constamment à se raffiner et toujours tourné vers lui-même. De cette façon, il pouvait atteindre une perfection spirituelle si intense que, couplée avec ses succès matériels, elle attirait instinctivement les autres à lui. Sa spiritualité charismatique, gagnait même sur les forces dirigeantes qui l’avaient auparavant banni de leur pays, par jalousie.

La leçon
La leçon que nous pouvons tirer de la vie d’Its’hak est qu’alors qu’il est vrai que nous devons imiter le travail ‘Avraham et faire connaître D.ieu aussi largement que possible, nous devons en même temps ne pas négliger notre propre développement spirituel. Réussir à disséminer la conscience de D.ieu dépend de notre propre progrès spirituel car nous ne pouvons inspirer autrui si nos propres sources spirituelles ont tari. Bien au contraire, plus notre environnement sent que nous accordons du sérieux au développement spirituel, plus il est emporté par notre ferveur.
Comme nous le verrons, la véritable synthèse d’Avraham et Its’hak fut réalisée dans la vie et l’approche de Yaakov, fils d’Its’hak. Néanmoins, l’intensité particulière de l’approche d’Its’hak la rend essentielle dans la vision prophétique des temps messianiques. Jusqu’à la venue du Machia’h, nous sommes, tout comme Avraham, requis par la Torah d’apporter activement son message au monde laïc. Dans les temps messianiques, par contre, l’intensité spirituelle émanant du Temple s’exprimera et attirera l’humanité entière. Tout comme Its’hak n’eut pas besoin de quitter la Terre Sainte, le Peuple Juif attirera par son charisme spirituel le monde non juif qui affluera vers Jérusalem pour étudier la Sagesse Divine et ainsi le monde entier deviendra la Demeure de D.ieu.
Le Coin de la Halacha
Qu’est-ce que le Roch ‘Hodech ?

Le premier jour du mois juif est appelé Roch ‘Hodech («La tête du mois»). Quand un mois compte trente jours, le dernier jour est également appelé Roch ‘Hodech.
Ce(s) jour(s)-là, on offrait un sacrifice supplémentaire dans le Temple. C’est pourquoi nos Sages ont institué une prière «supplémentaire», appelée Moussaf, qui est récitée après la lecture de la Torah.
On rajoute également le passage «Yaalé Veyavo» («Que montent nos prières…») dans la «Amida» (prière silencieuse) et le Birkat Hamazone après le repas.
Comme Roch ‘Hodech est une «petite fête», on ajoute la récitation du demi-Hallel (les Psaumes 113 à 118) ainsi que le Psaume 104.
Rachi et Tossefot mentionnent que les femmes et les filles ont la coutume d’éviter d’effectuer certains travaux comme la lessive, la couture, le repassage. En effet, comme les femmes refusèrent de donner leurs bijoux en or pour le péché du veau d’or, D.ieu les récompensa en leur accordant une petite fête pour elles spécialement.
Par ailleurs, selon les enseignements de la Kabbala, les femmes ont une relation particulière avec la lune et elles ont donc des raisons de célébrer l’apparition de la nouvelle lune.
Dans certaines communautés, les femmes ont pris l’habitude de se réunir en l’honneur de Roch ‘Hodech pour un cours de Torah qui leur permet de se préparer spirituellement pour le mois à venir.
Certaines en profitent pour se partager la lecture du livre de Tehilim (Psaumes).
Nombreux sont ceux qui participent à un repas un peu plus copieux que d’habitude en l’honneur de Roch ‘Hodech et s’efforcent de manger du pain afin de réciter le «Birkat Hamazone» avec le passage «Yaalé Veyavo».
Le Chabbat précédant Roch ‘Hodech, les ‘Hassidim ont la coutume de réciter tout le livre de Tehilim avant la prière du matin puis de participer après la prière à une réunion ‘hassidique.

F. L. (d’après Rav Moché Goldman et ‘Hanna Weisberg – www.chabad.org)
De Recit de la Semaine
Enigme en Norvège

Rav Shaul Wilhelm s’est installé à Oslo avec son épouse et ses enfants afin d’y apporter un souffle nouveau de judaïsme. Petit à petit, il parvient à nouer un contact avec les étudiants, les familles, les touristes, les hommes d’affaires… Le froid s’est installé dans ce pays non seulement dans les conditions météo mais aussi dans les relations humaines et il y est parfois bien difficile de persuader les Juifs de se rapprocher de leur héritage religieux. Avec tact et patience, Rav Wilhelm raconte, explique, propose et aide, dans tous les domaines : il représente vraiment l’adresse pour tout ce qui a trait au judaïsme dans ce pays nordique.
La Norvège a cette particularité d’être assez proche du Pôle nord. En été, le soleil ne se couche presque pas !
Un jour, un non-Juif demanda à Rav Wilhelm de l’accompagner pour procéder à la visite d’une usine de traitement des poissons afin d’en certifier la cacherout : cette usine était située au nord du pays.
«J’ai pris mon Talit et mes Téfilines et me suis dirigé vers l’aéroport. Un autre Juif nous accompagnait et, tout naturellement, je lui ai proposé de mettre les Téfilines. Il a refusé très fermement. Le non-Juif qui avait écouté notre conversation tenta de s’interposer et demanda de quoi il s’agissait. Je lui ai expliqué que c’était un commandement écrit dans la Torah. Alors il se tourna vers le Juif et déclara : «Je ne comprends pas ! S’il est écrit dans votre Torah que vous devez mettre les Téfilines, pourquoi ne le faites-vous pas ?» Mais le Juif était têtu et pria sèchement le non-Juif de ne pas se mêler de ce qui ne le regardait pas.
Une fois que nous sommes arrivés à destination, nous avons inspecté l’usine, nous avons apporté les modifications nécessaires pour apposer notre tampon de cacherout puis nous sommes sortis pour admirer le paysage. Il était 22 heures. Dans cette petite ville, de nombreux touristes venaient admirer le coucher du soleil interminable puis son lever quelques dizaines de minutes plus tard. Au centre de la ville, se trouvait un pont qui enjambait un fjord absolument magnifique. Ce n’est qu’à une heure du matin que le soleil «s’enfonçait dans l’eau» pour en «ressortir triomphalement» exactement soixante secondes plus tard et reprendre sa course vers l’ouest. C’est un spectacle à vous couper le souffle.
Alors que nous nous promenions, une voiture s’arrêta à côté de nous avec un crissement de freins impressionnant.
- Que faites-vous ici ? demanda l’un des passagers.
- Et vous, que faites-vous ici ? demandai-je, puisqu’il convient de répondre à une question par une autre question.
- Je possède un restaurant réputé dans cette ville, je vous invite à venir y boire un verre ! Il s’y trouve d’autres Juifs, venez !
Je suggérai à l’Israélien qui m’accompagnait de s’y rendre ; quant à moi, je remontai à toute vitesse dans ma chambre d’hôtel pour y prendre mes Téfilines. Vous me direz qu’il était déjà 22h 30 mais on pouvait encore mettre les Téfilines puisque le soleil ne se couchait que deux heures plus tard !
Quand je suis arrivé au restaurant, je proposai au propriétaire de mettre les Téfilines. Il était étonné : «Et pourquoi donc ? Je les ai déjà mis !»
- Ah bon ? Quand les avez-vous mis ?
- C’est évident, voyons : il y a 32 ans, quand j’ai fait ma Bar Mitsva ! Ah, il faut les mettre chaque jour ? Ok, d’accord, je suis juif et fier de l’être et je mettrai les Téfilines au centre de mon restaurant, devant tous les clients !
Effectivement, il se leva, me laissa lui mettre les Téfilines sur le bras puis la tête, récita la bénédiction puis le Chema Israël tout en versant des larmes comme s’il se trouvait à la synagogue pour la prière de Neïla, le moment le plus solennel de Yom Kippour…
Le Juif qui m’avait accompagné fut très impressionné et je lui proposai alors à nouveau de mettre les Téfilines. Il répondit que lui aussi était un Juif fier et il promit que le soir même, à une heure du matin, quand tous les touristes viendraient admirer les merveilles de la nature du haut du pont qui enjambant le fjord, il mettrait les Téfilines aux yeux de tous ! C’est ce qu’il fit.
Un quart d’heure après s’être couché, le soleil réapparut, timide d’abord puis dans toute sa splendeur.
Je proposai alors à mon invité de mettre à nouveau les Téfilines !
- Monsieur le rabbin ! On voit que vous êtes vraiment fatigué ! Je les ai mis il y a à peine un quart d’heure !
- Non, je ne suis pas fou ! Mais nous avons commencé une nouvelle journée, donc la Mitsva se présente à nouveau !
- Je comprends ! D’accord, je les remets à l’instant même !
C’est ainsi qu’un Juif qui n’avait plus mis les Téfilines depuis des dizaines d’années eut le mérite de les remettre deux fois en l’espace d’un quart d’heure !
Ce genre d’histoires ne peut arriver qu’en Norvège !
Pour conclure, Rav Wilhelm raconte qu’un Juif dit une fois au Rabbi de Loubavitch que son Rabbi avait dernièrement étudié la conclusion du traité ‘Haguiga et s’était demandé comment un Juif qui est considéré comme un méchant peut-il être «rempli de Mitsvot comme la grenade est remplie de grains».
Le Rabbi de Loubavitch avait souri et remarqué : «Moi aussi j’ai conclu dernièrement l’étude du traité ‘Haguiga et je me suis demandé : «Comment un juif qui est rempli de Mitsvot comme la grenade est remplie de graines peut-il être considéré comme un méchant !»
Tel est le message du Rabbi ! Les Juifs sont remplis de Mitsvot comme une grenade et ne peuvent être considérés comme des pêcheurs. Il suffit de gratter un peu l’écorce de la grenade et on verra alors les nombreux grains qu’il contient.
C’est pour cela que Rav Wilhelm est arrivé dans ce pays nordique, c’est pour cela qu’il y reste, c’est certainement pour cela, estime-t-il, qu’il s’est remis d’une grave maladie, c’est pour cela qu’il restera jusqu’à ce que la nuit soit aussi claire que le jour – et pas seulement en été dans les pays nordiques mais quand «la terre sera remplie de la connaissance de D.ieu comme l’eau recouvre la mer !»
En attendant, bienvenue au Beth ‘Habad d’Oslo !

Mena’hem ben Ychaïe
« Hamodia » 14 Nissan 5769
traduit par Feiga Lubecki