Semaine 25

  • Chel’ah
Editorial

Un impératif de tous les jours

Au temps où la planète était, pour l’essentiel, dépeuplée et que, sur des espaces immenses, seuls quelques points de civilisation apparaissaient alors que, partout ailleurs, des groupes errants se perdaient sur des étendues sauvages, des hommes firent un rêve. Ils conçurent une idée bouleversante: ce que les pères avaient vécu pouvait être transmis aux enfants. La sagesse, la connaissance n’étaient pas limitées à la durée de vie de l’homme qui en était porteur, elles pouvaient être reçues par ses descendants comme un héritage précieux. Peut-être est-ce ainsi que commença vraiment l’histoire de l’humanité?
En tout état de cause, la connaissance fut d’abord l’apanage d’un cercle restreint. Le savoir était alors instrument de pouvoir, signe d’appartenance à une caste supérieure. Il n’était pas question d’en donner le libre accès à tous. Enfin, un homme, Abraham, fonda une famille qui devint un peuple. Il sut graver, dans la vision du monde qu’il mit en œuvre, une conception différente: le savoir est le compagnon et le soutien de la fidélité et de la pérennité.
Les siècles passèrent. Les Juifs préservèrent cette vision. Aux époques où les hommes ne savaient ni lire ni écrire, ils créèrent des écoles ouvertes à tous. Dans les périodes les plus difficiles de leur histoire, le livre fut toujours à leur côté. Ils savaient qu’il était l’instrument le plus sûr de leur survie. Lorsque les modes de vie changèrent, qu’aux sociétés d’oppression succédèrent celles de l’ouverture, ils ne changèrent pas d’idée. Ils mirent en place des réseaux éducatifs et permirent ainsi que leur culture perdure et se transmette à la génération suivante.
Nous vivons en ce nouveau temps. Conscients de l’importance de l’enjeu, la vie maintenue de tout notre peuple, nous savons que l’éducation juive est un impératif de tous les jours, de chaque instant. Il n’existe peut-être pas de mot plus grand, plus beau et qui porte plus loin que celui d’école. Il incarne un rêve antique dont l’enseignement éternel a fait une réalité d’aujourd’hui et un espoir pour demain. Tous les parents souhaitent partager l’essentiel de la vie avec leur enfant. Partager et transmettre la connaissance, c’est un choix d’éducation, une démarche que chacun doit faire. A l’heure où la légitimité même de la spécificité juive semble remise en cause, en Israël et en Diaspora, c’est littéralement d’un choix de vie qu’il s’agit comme une réponse définitive à tous ceux qui rêvent de voir notre lumière s’éteindre alors qu’elle ne peut que grandir.

Etincelles de Machiah

Une âme générale

L’âme de Machia’h inclura les âmes de tout le peuple juif. C’est ce qui lui permettra de libérer tout Israël de l’exil.
Les Sages enseignent (Ramaz sur Zohar II, 40b) que Machia’h est la “Ye’hida” générale du peuple juif. On sait, en effet, qu’il s’agit là du degré le plus profond de l’âme, son essence. De manière générale, l’âme est constituée de cinq niveaux: Néfech, Roua’h, Nechama, ‘Haya, Ye’hida. Le premier fut incarné par le roi David, le second par le prophète Elie, le troisième par Moïse et le quatrième par Adam. C’est ainsi le Machia’h qui sera investi du cinquième.
Inversement, chaque Juif en possède donc en lui, dès à présent, une étincelle.

(d'après Likouteï Si’hot, vol XX, p. 522) H.N.

Vivre avec la Paracha

Choisir notre mission


La Parchat Chla’h communique un message fondamental : notre peuple, chaque individu et chaque collectivité, a été envoyé en mission.

Un pilier de notre foi
Le Rambam écrit :
«Chacun peut devenir juste comme Moché notre Maître ou impie comme Yerovam… Personne ne l’oblige, ne le met devant un décret ou le force dans l’une de ces deux voies. Mais c’est lui, par sa propre initiative et sa propre pensée, qui se dirige vers le chemin qu’il désire…
Ce principe est un concept fondamental et un pilier [sur lequel reposent] la Torah et ses commandements, comme il est écrit : «Voici, J’ai placé devant toi ce jour la vie [et le bien, la mort et le mal]… c'est-à-dire que le choix est entre tes mains
Tout mortel agit comme il le veut et comme il le peut, que ce soit en bien comme en mal. Le Créateur n’oblige ou ne décrète aucunement que les gens fassent le bien ou le mal. Tout est laissé entre leurs mains».
D.ieu n’a pas créé l’homme pour qu’il soit un automate. Il lui a donné, au contraire, un potentiel unique, le libre arbitre, qui le distingue de toute autre créature vivante. Toutes les autres sont régies par les lois de la nature ou par leurs instincts. Par contre, l’homme a la force de contrôler sa conduite et d’agir selon sa propre initiative.

Deux types de choix
L’exercice de notre libre arbitre réside au cœur de notre service divin. Nous avons la possibilité d’accomplir la volonté de D.ieu ou de l’ignorer, à D.ieu ne plaise, et le défi que nous devons relever est de «choisir» la vie, c’est-à-dire vivre notre vie selon le désir de D.ieu.
Il est, en particulier, attendu de nous deux types de choix positifs :
a. l’obéissance aux Mitsvot de la Torah : D.ieu nous a donné une série d’actes divers à accomplir et d’autres dont nous devons nous abstenir. Parfois l’accomplissement de ces actes ou l’observance des interdictions suscite en nous un combat car en agissant ainsi, nous allons à l’encontre de notre tendance naturelle ou de nos désirs.
Notre liberté de choix nous permet d’avoir le contrôle et de nier tous les obstacles intérieurs qui contrent l’accomplissement de la volonté divine.
b. Former notre caractère en conformité avec la volonté divine même en dehors de tout commandement explicite.
Il existe un domaine entier d’activités auquel on se réfère comme au Rechout «ce qui est permis».
Il ne nous est pas dit quoi faire et quoi ne pas faire. Mais cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas un mode de conduite approprié à toutes les situations, en accord avec l’esprit de ce que D.ieu demande de nous.
Néanmoins, l’initiative est entre nos mains. Nous devons aspirer à découvrir en nous-mêmes la volonté de D.ieu et modeler nos caractères dans cette perspective.
Ces deux élans sont impliqués dans la Michna : «Fais de Sa volonté ta volonté de sorte qu’Il puisse accomplir ta volonté comme si elle était Sa volonté. Mets de côté tes désirs devant Ses désirs de sorte qu’Il puisse mettre de côté les désirs des autres avant les tiens».
Mettre de côté notre volonté pour la Sienne , c’est relever le défi d’abandonner nos propres désirs pour obéir aux commandements de D.ieu.
Faire de Sa volonté la nôtre, c’est relever un plus grand défi encore, c’est former notre caractère pour qu’il reflète et exprime la volonté de D.ieu même dans des situations où le commandement de D.ieu n’est pas spécifique.

Prendre l’initiative
Cette tâche représente une expression plus complète de notre possibilité d’exercer notre libre arbitre.
Le fait que D.ieu nous ait donné un commandement, bien que nous ayons l’option d’y obéir ou non, nous éperonne pour obtempérer car chaque Juif possède en lui un désir naturel de servir D.ieu et de se conformer à Sa volonté.
Bien plus, et à un niveau plus concret, quand la volonté de D.ieu est explicite, le choix est clair mais, dans le cas contraire, l’homme a besoin de s’élever et de se raffiner jusqu’à réaliser ce qui est attendu de lui. Le défi qu’il rencontre et le choix qu’il doit faire ont un impact bien plus profond.

Une nouvelle phase
Cette approche du service divin représente la nouvelle dimension qu’apporte la lecture de la Paracha de cette semaine.
La lecture de Chla’h commence ainsi : Chla’h le’ha «envoie pour toi». Rachi explique que le peuple était venu vers Moché avec la demande d’envoyer des explorateurs pour visiter Erets Israël et Moché avait porté leur requête devant D.ieu.
D.ieu répondit : «cela dépend de toi. Je ne te donne aucun ordre. Si tu le veux, envoie-les».
Cela représente une nouvelle phase dans la relation entre notre peuple et D.ieu.
Auparavant, la Torah avait rapporté les commandements que D.ieu avait donnés à Moché concernant la conduite du peuple.
Elle avait aussi décrit certaines situations, comme par exemple la seconde opportunité pour offrir un sacrifice pascal : les Juifs avaient porté cette requête à Moché qui, à son tour, l’avait relayée à D.ieu.
Mais même lors de ces occasions, D.ieu avait répondu par un commandement explicite. C’est là le premier cas où D.ieu laisse la décision à Moché.

Construire l’édifice de D.ieu
Cette nouvelle approche, où l’initiative est donnée à l’homme, est associée à l’objectif de la mission des explorateurs, l’entrée de notre peuple en Erets Israël. Le but de la vie en Israël est de construire un édifice pour D.ieu dans les réalités de l’expérience quotidienne.
Et plus particulièrement cette résidence doit être entreprise par l’initiative humaine. Si elle avait été établie par une révélation céleste, elle aurait été incomplète. L’homme, comme il existe dans propre contexte et avec la force de créativité qu’il possède, n’aurait pu y être associé.
Quand, par contre, il transforme sa propre volonté et, sur la base de cette métamorphose intérieure, se met à agir sur son environnement, la demeure de D.ieu s’intériorise alors dans son existence.

Faire face à l’échec
Puisque l’accent est mis sur l’initiative de l’homme, il existe une possibilité d’erreur. Le terme même de «libre arbitre» implique que l’on puisse prendre la mauvaise décision.
En fait, dans le récit de la Paracha, non seulement ce potentiel était présent, mais le mauvais choix fut celui des explorateurs. A leur retour, ils suscitèrent la panique dans le peuple juif, ce qui les fit redouter d’entrer en Israël.
Cependant, comme l’indique le récit de la Paracha, cette erreur peut être corrigée par la Techouva, le retour sincère vers D.ieu.
Là encore, c’est l’initiative humaine qui est soulignée. Car la Techouva implique que la personne pénètre dans le cœur de son être et fait jaillir cette force intérieure qui lui permet de rétablir le lien avec D.ieu ébranlé par un comportement impropre.
En fait, par la Techouva, l’homme atteint un niveau supérieur dans son service divin. Comme nous l’enseignent nos Sages : «les Justes parfaits ne peuvent se tenir devant un Baal Techouva».
Néanmoins, la possibilité de Techouva existe même lorsqu’il n’y a pas de péché.
Comme l’affirment nos Sages : «Machia’h motivera les Justes à se tourner vers D.ieu dans la Techouva». Par de tels efforts, le niveau auquel conduit la Techouva n’aurait pu être atteint sans l’étape précédente.
C’est là l’expression ultime de la force d’accomplissement de l’homme : s’engager de sa propre initiative pour atteindre son objectif et se tourner vers D.ieu, animé par le lien incommensurable établi grâce à sa Techouva.

La mission de notre peuple
Les concepts que l’on vient d’aborder sont implicites dans le nom même de la Paracha. Chela’h signifie «envoie», indiquant que chaque personne, et au sens large le peuple juif en tant qu’entité, est envoyée, obligée de quitter son environnement naturel et chargée d’une mission.
Cette mission permet, à la fois pour l’individu et pour la collectivité, d’avancer et d’atteindre un niveau supérieur.
Au sens individuel, cela se réfère à la mission de chaque âme envoyée des royaumes spirituels pour se revêtir du corps et de l’existence matérielle.
C’est «une descente pour une ascension» car l’âme utilisant des entités matérielles dans un but spirituel parvient à un palier supérieur.
Dans un sens plus large, cela se réfère à la mission du peuple Juif de faire de ce monde matériel une résidence pour D.ieu.
« Envoie» de continent en continent : notre peuple a œuvré dans cet objectif depuis des milliers d’années, ajoutant une dimension spirituelle à l’existence du monde par l’intermédiaire de son observance de la Torah et des Mitsvot.
Cet objectif n’est pas un but abstrait. Au contraire, nous sommes au seuil de la Rédemption et nous allons mériter l’accomplissement complet de la promesse de la lecture de notre Torah : «Je les ramènerai et ils connaîtront la terre».

Le Coin de la Halacha

Quelles sont les coutumes liées à un départ en voyage ?

Chacun connaît la prière «Tefilat Hadére’h», la prière du voyageur, que l’on prononce une fois qu’on a quitté la ville : on y demande à D.ieu de protéger le voyageur et de l’aider à atteindre en bonne santé sa destination.
Par ailleurs, il est d’usage de donner (davantage) de Tsedaka (charité) avant le voyage comme il est écrit : «La justice marchera devant lui et il dirigera ses pas dans son chemin» (Tehilim – Psaumes 85. 14).
Il est recommandé de raccompagner un invité : Rabbénou Be’hayé écrit qu’ainsi on achève la Mitsva de l’hospitalité. Rambam écrit que «la récompense pour l’accompagnement du voyageur est supérieure à tout le reste». En l’accompagnant, on le protège, on lui montre le bon chemin, on l’honore et on lui fait comprendre qu’on s’intéresse à lui, même une fois qu’il est parti. On explique aussi qu’ainsi on honore l’aspect divin («Tsélem Elokim») qui est en tout homme. On attire sur lui la Présence divine pour qu’elle l’accompagne et le protège pendant le voyage.
On ne part pas en voyage sans emporter de la nourriture, même si on a commandé des repas cachères. L’étude de la Torah est, elle aussi, une protection pour celui qui voyage : on répétera des paroles de Torah qu’on aura apprises par cœur comme par exemple des Michnayot et des passages du Tanya (livre de base de la ‘Hassidout – écrit au 18ème siècle par Rabbi Chnéour Zalman). On emportera, dans ses bagages à main, des livres ou des fascicules qu’on pourra étudier durant le voyage ou les étapes.
Le Rabbi de Loubavitch a demandé qu’il y ait dans chaque voiture (camion, autobus, train, bateau, avion…) les livres suivants :
- un Sidour (livre de prières)
- un Tehilim (Psaumes)
- un ‘Houmach (Pentateuque)
- un Tanya
- des prospectus de Torah qu’on pourra distribuer aux Juifs qu’on rencontrera en chemin
- une boîte de Tsedaka (charité).

F.L. (d’après Rav Yosef Ginsburgh

De Recit de la Semaine

Sous l’inspiration du moment

Je n’ai pas à m’excuser de mon admiration pour les ‘Hassidim, en particulier ceux du mouvement Loubavitch : sans se lasser, ils vont à la rencontre des autres Juifs et accueillent chacun chaleureusement, quels que soient leur éducation ou leur mode de vie. De plus, ils ne demandent rien en retour.
Suis-je d’accord avec tous les détails de leur façon de vivre ou de leur philosophie ? Non, bien sûr mais tout de même… D’ailleurs, c’est un des sujets de conversation préférés dans ma communauté de Greenville – si peu Loubavitch – dans laquelle je suis considéré comme acquis à ce mouvement.
Leur dernier Rabbi, Rabbi Mena’hem Mendel Schneerson, est considéré par la plupart de ses ‘Hassidim comme irremplaçable. Le considèrent-ils comme un faiseur de miracles ? Sans doute ; en tous cas, il avait une influence quasiment cosmique.
Deux ans avant son départ de ce monde, le Rabbi est devenu «mon sauveur» personnel. En seulement trente secondes d’entrevue, il m’avait offert son aide au moment le plus critique de mon existence. Les quelques mots qu’il m’avait adressés – je le réalise maintenant – ont, de fait, marqué le début de ma re-naissance spirituelle et émotionnelle et m’ont empêché de commettre l’irréparable, c’est-à-dire le suicide…
C’était… il y a si longtemps ! Mais j’ai vécu récemment une expérience assez spéciale avec le Rabbi : il y a quelques mois, j’ai passé une semaine à New York pour mon travail. «Par hasard», le chauffeur du taxi qui devait m’amener à l’aéroport était un jeune Loubavitch. Dès qu’il aperçut la Kippa sur ma tête, il me demanda si j’avais déjà visité le Ohel, l’endroit où est enterré le Rabbi. Je répondis que non mais que, si la circulation me le permettait, je serais très heureux de m’y rendre. Sachant que des milliers de gens de par le monde viennent se recueillir en cet endroit et me souvenant que son conseil m’avait sauvé la vie treize ans plus tôt, j’estimais que c’était bien le moindre effort que je pouvais faire.
En arrivant au Ohel, mon guide, chauffeur de taxi, me suggéra d’écrire un «Pane» (acrostiche de «Pidyone Néfech», «une lettre pour le rachat de l’âme») pour le lire et le déposer ensuite auprès de la tombe du Rabbi.
Je me dis que cela ne pouvait pas me faire du mal. Donc je priais pour la paix entre les peuples et la protection de ma famille.
Puis je demandai quelque chose d’autre : trois ans auparavant, j’avais eu un problème dans ma communauté de Greenville, avec des circonstances désagréables. Certains fidèles s’étaient sentis vexés et laissés de côté. Petit à petit, quelques-uns m’avaient pardonné et nous avions repris des relations amicales. Mais d’autres continuaient à m’en vouloir, en particulier les Goldberg (j’ai changé leurs noms) : nous avions été très liés à l’époque mais depuis, ils refusaient de nous parler et ignoraient tous nos efforts pour rétablir la paix entre nous, que ce soit une carte de bonne année à Roch Hachana, l’envoi de Michloa’h Manot à Pourim, nos invitations à passer Chabbat avec nous et les e-mails que j’envoyais chaque vendredi après-midi pour souhaiter Chabbat Chalom.
Je priais, dans mon «Pane», pour la réconciliation avec tous les fidèles et en particulier avec les Goldberg. Je le lis auprès du tombeau puis le déposai, selon la coutume, avec tous les papiers laissés là par des milliers d’autres Juifs.
Il était déjà 18h. Je me lavai les mains rituellement (comme il est de coutume quand on sort d’un cimetière), pris un café avec des biscuits (quelle merveilleuse hospitalité !) puis mon chauffeur me conduisit à toute vitesse à l’aéroport. Une fois que mes bagages furent enregistrés, je téléphonai à mon épouse Linda pour lui confirmer que l’avion partirait à l’heure.
«Tu ne devineras jamais qui vient de me téléphoner, me dit-elle triomphalement : les Goldberg !»
Stupéfait mais heureux, je lui demandai quelle en avait été la raison.
«Rien de particulier, dit-elle, ils voulaient juste dire bonjour !»
«Te souviens-tu à quelle heure ils ont appelé ?»
«C’était à peu près à 18h 05 !»

* * *

Comprenez-moi ! A part le soulagement légitime que j’ai ressenti, je n’ai l’intention de convaincre personne : ni à vous forcer à croire aux miracles ni à déduire que le Rabbi a des pouvoirs surnaturels ni que j’ai mérité une intercession divine.
Non, je n’ai qu’une idée : c’est de faire comprendre qu’on ne sait jamais. Nous espérons, mais nous ne savons jamais. Nous sommes si souvent étonnés… Le soleil peut jaillir de l’abîme…
Un détour inopiné par le Ohel ? Une coïncidence ? Non, je ne le crois pas !

Marc Wilson – Greenville S.C.
www.marcmusing.com
The Charlotte Observer – Le’haïm
Traduit par Feiga Lubecki