Semaine 23

  • Chel’ah
Editorial

A la découverte du soleil

Nous entrons, peu à peu, dans la période la plus chaude de l’année. Le mois de Tamouz, qui commence cette semaine, est celui où le soleil apparaît dans toute sa puissance. C’est certes là un phénomène climatique analysé de longue date par les spécialistes de la question et qui, s’il rythme notre existence, ne semble pas porter au-delà des simples considérations météorologiques. Pourtant, et c’est un des principes de base de la vision juive du monde, ce que nous observons dans le monde matériel est essentiellement l’écho d’une réalité spirituelle plus profonde qui en est, à la fois, la source et le soutien. En d’autres termes, l’éclat du soleil, même de saison, est aussi l’expression d’un autre niveau. Il faut aller à sa découverte tandis que sa lumière brille.
Pour ce grand et nouveau voyage, un verset des Psaumes nous sert de guide : «Le soleil et son bouclier, c’est l’Eternel D.ieu». Au-delà des interprétations mystiques – nombreuses – de cette phrase étonnante, il faut entendre ici que le soleil et sa lumière sont comme une figure de la lumière Divine qui rayonne sur la création. C’est dire que, lorsque son éclat est plus manifeste, cela doit s’interpréter aussi comme une plus claire et plus sensible présence de D.ieu. Nous voici devant une proposition bouleversante : l’été n’est pas seulement cette période que les sociétés contemporaines semblent avoir irrémédiablement dédiée à un certain culte du corps. Il est ce temps précieux où la lumière plus forte est essentiellement celle du spirituel, du Divin.
L’idée est belle mais quelque chose dérange ici. Face à la vie quotidienne, la vie réelle et concrète des hommes et des femmes de notre temps, une telle vision ne paraît guère avoir de pertinence. Où est son actualité quand, justement, c’est bien autre chose que le plus grand nombre voit dans l’éclat renouvelé du soleil ? S’il est question d’une plus grande présence de D.ieu, comment celle-ci peut-elle rester sans effet notable ? Le Talmud répond à cette interrogation par une observation cruelle de véracité : «L’âne, au plus chaud de Tamouz, a froid». En hébreu, le mot «âne» a une parenté étymologique évidente avec le terme «matériel». C’est ici que le message est important : sachons faire en sorte que la matière ne nous enchaîne pas, qu’elle ne nous fasse pas ressentir le froid quand règne la chaleur et le chaud dans la stérilité des déserts glacés. Regardons le monde tel qu’il est et pour ce qu’il est : une création divine. Notre liberté est à ce prix.

Etincelles de Machiah

Une nouvelle conscience

Le prophète Jérémie (66 : 23), parlant de la venue de Machia’h, déclare : «Toute chair viendra se prosterner devant Moi». Au moment de cette révélation suprême de la Présence Divine, c’est toute l’humanité qui parviendra à un nouveau degré de conscience. En effet, il existe des hommes si éloignés de toute préoccupation spirituelle qu’on ne peut les désigner que comme «chair». Pourtant, même eux auront alors l’inspiration nécessaire pour désirer se prosterner devant D.ieu.
(d’après Likoutei Torah, Zot Habra’ha, p. 97d) H.N.

Vivre avec la Paracha

Chla’h : le rêve impossible
Et Calev fit taire le peuple à l’égard de Moché… (Nombres 13 :30)
Il s’écria en ces termes : « Est-ce là tout ce que le fils d’Amram (Moché) nous a fait ? Celui qui l’entendait parler ainsi était sous l’impression qu’il était sur le point de dénigrer Moché . Comme ils avaient des ressentiments vis-à-vis de Moché à cause des paroles des explorateurs, ils se turent tous en entendant ses critiques. Il ( Calev) dit alors : «N’a-t-il pas ouvert la mer pour nous, n’a-t-il pas fait descendre la manne pour nous et ramassé les cailles pour nous»... (Rachi sur le verset)

N’avez-vous jamais rêvé qu’un jour notre monde pourrait être un lieu meilleur, seulement pour conclure qu’un tel espoir n’est qu’une utopie ? Le concept de «perfection totale» semble être aussi irréel qu’il est idéal. Et pourtant, le Judaïsme enseigne que cet état n’est pas un rêve mais la réalité qui sera celle de l’Ere messianique. Selon les paroles de Maïmonide, «en ce temps, il n’y aura ni famine ni guerre, ni haine ni compétition car le bien se répandra librement et tous les délices seront aussi communs que la poussière». Mieux encore, la Torah nous enseigne que ce sont les efforts cumulés de l’humanité à travers les âges qui, en dernier ressort, développeront cette époque révolutionnaire.
Comment pouvons-nous, nous êtres humains qui reconnaissons l’imperfection du monde et de nous-mêmes, considérer cette mission apparemment impossible à accomplir ?

L’histoire
Le peuple Juif rencontra ce même dilemme il y a plus de 3300 ans. L’Exode d’Egypte avait un peu plus d’un an. D’un seul coup, nous étions devenus une nation. Cinquante jours plus tard, avec la Révélation du Sinaï, nous était confié le mode de vie divin : la Torah. La seule chose qui nous manquait était notre propre terre et au moment où nous campions à Kadech, sur les bords de la terre de Canaan, cela allait devenir une réalité. Et puis la tragédie frappa. Le Peuple Juif, abandonnant sa foi devant les doutes quant à sa force militaire demanda à Moché : «Laisse-nous envoyer des hommes au-devant pour qu’ils explorent pour nous la terre et nous ramènent les renseignements qui nous indiqueront quelle route emprunter et à quelles villes arriver». Après avoir consulté D.ieu, Moché agréa leur requête et douze explorateurs furent envoyés, chacun représentant sa propre tribu.
Quarante jours plus tard, le 8 Av, les explorateurs revinrent de leur mission, portant les produits de la terre et exprimèrent ainsi leur compte rendu :
Nous sommes arrivés dans la terre où tu nous avais envoyés et réellement il y coule du lait et du miel ; voilà ses fruits. Mais le peuple qui réside sur cette terre est fort et ses villes sont fortifiées et très puissantes ; nous y avons également vu des géants. Les Amalécites résident dans le Néguev ; les Hittites, les Jébuséens et les Amorites habitent dans les collines et les Cananéens sont installés au bord de la mer et sur les rives du Jourdain.
C’est à ce point que Calev (le représentant de la tribu de Yehouda), sentant le désastre imminent, s’exclama avec passion : «Montons et occupons la terre, car nous le pouvons !» Tragiquement, son appel tomba dans des oreilles sourdes et le peuple, influencé par le discours négatif qu’il venait d’entendre, fut pris de doutes et ne crut pas en sa possibilité d’entrer dans la terre promise. «Toute la nuit, la nation pleura et se lamenta sur son sort» interpellant Moché et Aharon : «Pourquoi D.ieu nous conduit-Il dans cette terre où nous allons tomber sous le glaive et nos femmes et nos enfants en captivité ? Il vaudrait mieux retourner en Egypte ! »
A cause de son manque de foi et de son refus d’entrer dans le pays, la génération entière (à l’exception de Calev et de Yehochoua) fut jugée non méritante et destinée à terminer sa vie en errance dans le désert, jusqu’à ce que 38 ans plus tard, une nouvelle génération soit préparée pour reprendre le flambeau.
Le Peuple Juif, oubliant les miracles et les merveilles de D.ieu dont il venait d’être le témoin, avait succombé à sa peur de l’inconnu, s’inclinant sous la pression du défi qu’il devait relever pour conquérir une terre inconnue.
Quel message Calev transmettait-il et quel en est l’impact pour nous dans la manière de surmonter les défis que nous affrontons aujourd’hui ?

La réclamation
En fait, les explorateurs (en dehors de Calev et Yehochoua) ne désiraient pas entrer en terre de Canaan. Ils produisirent trois arguments pour soutenir leur opinion.
«Le peuple qui réside dans cette terre est fort, ses villes sont fortifiées et très puissantes.» Cette accusation, la première et la plus logique, estimait que la mission de conquérir les nations de la terre était tout simplement trop difficile, en un mot, irréaliste. Ils entamèrent donc leur propagande par l’appel à la peur, insinuant qu’il était impossible de l’emporter sur la terre et ses habitants.
«Les Amalécites habitent dans le Néguev.» Le premier argument n’était toutefois pas suffisant pour un peuple dont la foi en D.ieu était innée et qui, avec l’assurance de D.ieu, ne douterait pas de sa possibilité de réussir. Il était donc nécessaire d’émettre une opinion encore plus effrayante, qui toucherait inévitablement son but : ils n’étaient pas suffisamment méritants pour le miracle de D.ieu. Le fait même qu’ils aient demandé des explorateurs prouvait à lui seul qu’ils n’avaient pas une foi complète en D.ieu et en leur mérite. Il y avait un précédent historique : justement leur bataille féroce contre Amalek et les Amalécites, résultat de leurs doutes.
«Les Hittites, les Jébuséens et les Emorites dans les montagnes et les Cananéens au bord de la mer et sur les rives du Jourdain.» La nécessité de cet argument émergeait de la faiblesse de leur réclamation précédente, car D.ieu avait accepté la requête du peuple, prouvant par là que l’envoi de ces espions n’était pas contraire à la Volonté Divine. Les explorateurs apportèrent donc leur argument final : bien qu’on leur eût promis le succès dans la conquête de la terre, qui disait que D.ieu se lèverait contre les nations rencontrées avant d’arriver aux frontières de la terre ?

Le reproche
Comme l’explique Rachi, Calev répondit aux autres explorateurs en citant au préalable trois miracles où Moché avait servi d’intermédiaire. Il avait moins l’intention de montrer la possibilité d’un miracle que de répondre à leur défi, point par point :
«Vous prétendez que cette tâche est trop difficile, commença Calev. Rappelez-vous votre peur lorsque vous étiez coincés entre la mer et l’armée de Pharaon qui arrivait ! Avez-vous oublié l’espoir qui courut dans vos veines lorsque vous regardiez un adversaire puis l’autre, effrayés que ce qui avait paru une réalité ne se trouve soudain en péril ? Et vous souvenez-vous de la joie extraordinaire que vous avez ressentie quand vous avez été témoins de la délivrance de Sa main puissante, quand Il ouvrit la mer pour nous, noyant vos anciens dominateurs ? Vous rappelez-vous la façon dont l’obstacle insurmontable s’évanouit si rapidement ?
Vous prétendez également ne pas mériter les miracles de D.ieu ! Vous oubliez vite votre demande de viande qui vous fut immédiatement accordée malgré la légèreté de vos intentions.
Et bien plus, continua Calev, regardez la Manne qui nous est donnée chaque jour. Bien que nous ne soyons pas établis en Terre Sainte et que nous ne fassions que traverser le désert, le Tout Puissant nous inonde néanmoins de Sa bénédiction ! Comment pouvez-vous entretenir l’idée que D.ieu n’apportera pas la délivrance sur la route de notre future patrie ?»
Alors, les explorateurs et tout le peuple restèrent silencieux, reconnaissant la justesse du discours de Calev. Hélas, tragiquement, ils choisirent de ne pas se repentir, préférant s’entêter dans leur erreur.

Plus près de chez soi
Maintenant comme alors, une mission doit être accomplie, un but doit être atteint juste devant nous. Nous, le peuple juif, avons été chargés de changer le monde, d’en perfectionner chaque partie tour à tour. Et ce processus commence en raffinant notre propre caractère. Nous pouvons refuser d’accepter cette mission, prétextant que c’est trop difficile, que nous sommes trop faibles, qu’il y a des obstacles insurmontables. Ou bien nous pouvons choisir de relever ce défi, tirant la force des paroles de Calev qui résonnent encore à nos oreilles, nous encourageant à aller de l’avant, nous disant que le succès n’est pas seulement une possibilité mais une assurance. Le choix est entre nos mains comme alors. Mais nous avons une supériorité : la possibilité de tirer des leçons de notre histoire, ce qui nous assurera que jamais plus nous ne répéterons les erreurs désastreuses du passé. Ne laissons pas échapper cette extraordinaire occasion. Relevons le défi et triomphons !

Le Coin de la Halacha

Comment perpétuer la mémoire d’un être cher ?

Le judaïsme prescrit plusieurs actions pour perpétuer la mémoire d’un parent disparu :
- Le (ou les) fils récite le Kaddich à chaque prière de la journée durant onze mois. S’il n’y a pas de fils ou que le fils ne peut pas réciter le Kaddich régulièrement, on demande à une autre personne de le faire, éventuellement contre rémunération. Dans le Kaddich, il n’y a aucune mention de la mort ou de la peine. C’est une sanctification du Nom de D.ieu, une façon de reconnaître que tout ce que fait D.ieu est pour le bien. Réciter le Kaddich rajoute aux mérites du défunt, le sauve des accusations et fait monter son âme de degré en degré jusqu’au Jardin d’Eden.
- Pendant l’année de deuil, on laisse en permanence une bougie allumée.
- On étudie (seul ou en se partageant l’étude) des Michnayot et, si possible, tout le Talmud.
- On donnera généreusement la Tsédaka (charité) à la mémoire du disparu.
- On publiera ou on aidera à la publication et à la propagation de livres saints, on donnera des livres d’étude de la Torah à des bibliothèques, des synagogues et des écoles juives.
- Si possible, on fera écrire, ou on écrira, un rouleau de la Torah qu’on offrira à une synagogue dans laquelle il n’y en a pas encore. Quand on lira dans ce rouleau de la Torah, toutes les bénédictions et les Kaddichim récités seront considérés comme un mérite supplémentaire pour l’âme du défunt.

F. L. (d’après Rav Yossef Guinzbourg)

De Recit de la Semaine

Dimanche, rue des Rosiers…

Mes parents étaient des Juifs traditionalistes. Bien sûr, ils me rappelaient de temps en temps que j’étais juif mais cela ne signifiait pas grand chose pour moi. Nous nous rendions à la synagogue pour les fêtes et célébrions le Séder le soir de Pessa’h ainsi que le jeûne de Yom Kippour. Mais pour moi, ce n’était que des formalités religieuses, familiales, sans réelle profondeur spirituelle.
Un dimanche, alors que je me promenais dans le fameux quartier du «Pletzel», rue des Rosiers à Paris, un jeune ‘Hassid me demanda si j’étais juif. Bien sûr, je répondis par l’affirmative. Il me proposa alors de mettre les Téfilines ; je refusai en haussant les épaules et je continuai ma route.
De nature, je suis plutôt curieux. Mes collègues à l’Université prétendent que la phrase que j’utilise le plus souvent est : «Prouvez-le !» Mais la proposition du jeune homme m’avait intrigué. Au fond, que signifiait cette identité juive ? Quel était l’intérêt de pratiquer ces quelques rites qu’on m’avait enseignés s’ils n’avaient aucune signification profonde ? Soudain, je me demandai pourquoi moi, un intellectuel évolué, je continuai à participer à des cérémonies religieuses qui n’avaient aucun sens, à part le respect que je devais à mes parents.
Plus le temps passait, plus cette question de l’identité juive me tracassait. J’éprouvais véritablement une crise morale qui affectait ma vie de tous les jours. J’achetai de nombreux livres, je me renseignai à droite et à gauche mais sans trouver de réponses satisfaisantes.
Quelques mois plus tard, au printemps 1983, je retournai «par hasard» rue des Rosiers. Cette fois-ci, les Loubavitch disposaient d’un petit stand avec un magnétophone mais avec une seule cassette : celle-ci n’arrêtait pas de diffuser un chant ‘hassidique joyeux sur un verset des Psaumes (je sus plus tard que c’était le Psaume correspondant alors à l’âge du Rabbi cette année-là). Bien que mes connaissances en hébreu soient limitées, je finis par «enregistrer» dans ma mémoire les quatre mots du refrain : «Kouma Elokim, Chafta Haarets…» («lève-toi, Eternel, juge la terre…»).
De loin, j’observai assez longtemps ce qui se passait autour de ce stand. Les jeunes gens en charge s’appliquaient : ils étaient sérieux et sincères, animés d’une foi joyeuse. Je m’approchai de l’un d’entre eux, âgé d’environ vingt ans et il me proposa, en toute simplicité, des cours de ‘Hassidout. Mais l’idée ne m’enthousiasmait pas : «Si D.ieu existe, je veux y ‘parvenir’ par ma propre démarche et non parce que quelqu’un m’en aurait persuadé !» Pas découragé pour autant, le jeune homme qui continuait de mettre les Téfilines aux passants, me parla du Rabbi et me conseilla de lui écrire : «Il comprend le français et saura répondre à vos questions» ajouta-t-il en me tendant un papier avec l’adresse du Rabbi.
Je pris sa suggestion au sérieux et écrivis, quelques jours plus tard, une lettre longue et détaillée. Je mentionnai les questions qui m’avaient tracassé ces derniers mois depuis ma première rencontre avec les jeunes ‘Hassidim, rue des Rosiers. Je mentionnai mes doutes – si cartésiens et si typiquement français – quant à l’existence de D.ieu et à la nécessité de pratiquer des rites religieux. Je conclus en souhaitant que le Rabbi me procure une réponse toute intellectuelle qui apaiserait mes angoisses. J’envoyai la lettre et me sentis déjà un peu mieux.
Tous les jours, je guettais la réponse du Rabbi dans ma boîte aux lettres. Mais elle tardait et j’en étais fort déçu. Trois mois passèrent et je finis par me persuader qu’il n’y aurait pas de réponse.
Un matin – je sus plus tard que c’était le 13 Elloul 1983 – je me réveillai en pleine forme, contrairement à mon habitude ces derniers temps. A peine levé, je me mis à chanter et, tout étonné, je remarquai que les paroles n’étaient autres que «Kouma Elokim, Chafta Haarets…». Je n’étais plus assailli par mes propres questions et, tout en me rendant à mon travail, je continuai de chanter. De fait, j’avais tout simplement envie de prier et c’était les seuls mots que j’avais enregistrés en hébreu dans ma mémoire… Instinctivement je sus que ma vie ne serait plus la même…
Le même jour, je me procurai de la nourriture cachère et j’achetai le «Kitsour Choul’hane Arou’h» afin d’apprendre sérieusement les lois de la vie juive. Quelques jours plus tard, j’achetai des Téfilines et me promis de les mettre chaque jour. En rentrant chez moi, j’ouvris la boîte aux lettres : une lettre de Brooklyn ! Le Rabbi m’avait répondu, justement le 13 Elloul !
Le plus curieux, c’est que justement le Rabbi ne me répondait pas sur un mode intellectuel, bien que je sache que de nombreux livres contiennent les lettres qu’il a envoyées à différentes personnes à propos de leurs doutes sur la foi en D.ieu. Non, le Rabbi m’écrivait très brièvement : 1) il lirait ma lettre auprès du tombeau de son beau-père, le Rabbi précédent, ce que j’interprétai comme le fait que mes questions relevaient davantage de ma santé mentale - et donc du domaine de la prière - que de la discussion intellectuelle.
2) il m’assurait que je trouverai la réponse à mes questions grâce à la pratique scrupuleuse des Mitsvot.
Par la suite, les circonstances m’ont amené à fréquenter plutôt une Yechiva «lithuanienne», mais il est évident que c’est le Rabbi qui m’a ramené vers le judaïsme.
Quand je pense qu’autrement, je serais devenu un professeur d’université assimilé de plus…
Grâce au Rabbi, je suis maintenant à la tête d’une famille nombreuse et mes enfants étudient la Torah qu’ils vivent intensément et sincèrement.

Raconté par A. S.
Kfar Chabad
traduit par Feiga Lubeck

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