Quand la lumière ne s’efface pas…
La fête de ‘Hanouccah nous a accompagnés jour après jour. Nous avons vu grandir sa lumière et sa ténacité à vaincre toujours davantage l’obscurité. Certes, elle vient également à son terme cette semaine, mais auparavant elle aura illuminé notre monde, intérieur comme extérieur, et cela ne laisse jamais inchangé. C’est dire qu’alors que la fête se termine inéluctablement, elle ne nous abandonne pas. Au contraire, nous l’emportons avec nous et elle continue d’éclairer notre chemin, écartant la nuit au-dehors.
Et justement, elle va déboucher sur le 5 Tévèt, la fête des livres… Par les temps qui courent, cela semble hors de propos. L’époque est en effet bien grave, les jours sans doute trop obscurs pour pouvoir accorder une quelconque importance à une telle célébration. Pourtant, elle a bien lieu, comme chaque année à cette date, en ce jour où les livres dérobés dans la bibliothèque du Rabbi, des livres anciens, porteurs de la sagesse du ‘hassidisme, amassés et transmis par le précédent Rabbi, retrouvèrent leur place. Ce jour est, pour cela, fêté avec éclat dans tous les pays du monde. Il faut nous intéresser à tout ce que cela contient.
Les livres dont il est question ici sont précieux d’abord pour le contenu spirituel dont ils sont porteurs et qu’ils incarnent. Ils avaient été soustraits à la bibliothèque du Rabbi, de fait celle du mouvement Loubavitch, évidemment pour leur valeur marchande. Leur retour à leur lieu d’origine est l’affirmation que leur place et leur rang sont essentiellement de l’ordre de l’âme et non de celui du corps. Nous savons que ce qui est vécu comme « la libération des livres » est alors le signal d’un élan renouvelé donné à la diffusion de ces savoirs, de cette sagesse si miraculeusement transmise. Depuis lors, le 5 Tévèt, au-delà de la pure réjouissance, est lié à une coutume : acheter des livres, bien sûr dans l’intention de les utiliser. Et cela replace le livre là d’où il n’aurait jamais dû être écarté, au centre des choses…
On redécouvre ainsi que l’histoire des hommes, et en particulier celle de notre peuple, est centrée autour de lui. Bien sûr, pour chaque Juif, il s’agit moins des livres que du Livre, la Torah. Mais celui-ci est la source de notre vision du monde que tant de livres, justement, développent en milliers de pages. C’est que le mot « livre » évoque si manifestement le mot « vivre » qu’on ne peut pas hésiter à établir un parallèle. En une époque où les nuages s’amoncellent tant, en un temps plutôt voué à l’image qu’à l’écrit, la fête des livres n’est pas qu’une attente rituelle. Peut-être est-ce à présent une nécessité spirituelle autant qu’un impératif moral. Car, il ne faut pas s’y tromper, c’est, au travers des livres, de civilisation et d’humanité qu’il s’agit. Pour lire, étudier, comprendre et enfin savoir, dans un monde à reconstruire. Ne s’agit-il pas toujours de lumière ?
Sur le mont des Oliviers
Le prophète Zacharie (14 : 4), parlant de la venue de Machia’h, déclare : « Et Ses pieds se tiendront en ce jour sur le mont des Oliviers ». « L’huile », qui signifie généralement « huile d’olive », représente traditionnellement la sagesse. Cela fait référence au service de D.ieu fondé sur l’intellect et renforcé par le plaisir qui découle de la compréhension. Les « pieds », inversement, font allusion au service divin fondé sur la soumission à D.ieu. Ainsi le verset cité, « les pieds se tiendront… sur le mont des Oliviers », manifeste la supériorité du service de D.ieu fondé sur la soumission, le don de soi sur celui qui a la compréhension pour base. En effet, le premier est infini alors que le deuxième est limité à la portée de l’intellect humain, aussi grand soit-il. Au temps de Machia’h, l’infini montre sa grandeur.
(d’après Likoutei Si’hot, vol. I, p. 103)
Vayigach
Yehouda s’approche de Yossef pour le supplier de libérer Binyamin, offrant sa propre personne comme esclave à la place de son jeune frère. Devant la loyauté qui anime ses frères les uns à l’égard des autres, Yossef leur révèle son identité. Il leur déclare : « Je suis Yossef. Mon père est-il toujours vivant ? ».
Les frères sont envahis de honte et de remords mais Yossef les console. Il leur dit alors : « Ce n’est pas vous qui m’avez envoyé ici, mais D.ieu. Tout a été ordonné d’En-Haut pour nous sauver de la famine ainsi que toute la région ».
Les frères se précipitent à Canaan avec les nouvelles. Yaakov vient en Égypte avec ses fils et leurs familles, soixante-dix âmes en tout, et retrouve son fils bien-aimé Yossef, après vingt-deux ans de séparation. En chemin, il reçoit la promesse divine : « Ne crains pas de descendre en Égypte ; car Je ferai de toi une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte et il est sûr que Je vous ferai remonter ».
Yossef amasse de la richesse pour l’Égypte en vendant de la nourriture et des grains durant la famine. Le Pharaon donne à la famille de Yaakov la fertile région de Gochen pour qu’elle s’y installe et les Enfants d’Israël prospèrent dans leur exil égyptien.
L’unité
Les noms des différentes sections de la Torah expriment la nature intrinsèque de chacune d'elles, englobant l'intégralité de leur contenu. Ainsi, cette semaine, l'ensemble de la Paracha est caractérisé par le terme « Vayigach », qui se traduit par « Et il s'approcha ». Il est donc essentiel de comprendre comment, bien que cela puisse sembler peu évident, Vayigach inclut tous les événements ultérieurs mentionnés dans cette portion, parmi lesquels : la révélation de Yossef à ses frères ainsi que la descente de Yaakov et de sa famille en Égypte.
La signification générale du terme « Vayigach » est exprimée dans la Haftara, qui illustre l'importance de cette rencontre. Nos Sages expliquent que Yehouda et Yossef étaient tous deux des « rois » représentant différentes approches spirituelles. Leur rencontre symbolise donc une union et une unification de ces diverses perspectives. Par conséquent, la Haftara évoque comment, à l'ère messianique, le royaume de Yossef sera réuni avec celui de Yehouda. Cela marquera le commencement d'une époque où « Je prendrai Israël parmi les nations... et Je ferai d'eux une seule nation... Un roi régnera sur eux ».
Ainsi, Vayigach incarne l'unité du Peuple juif ainsi que celle qui imprègne l’ensemble du monde. Dans cette perspective, Vayigach exprime « le grand principe général de la Torah : ‘Aime ton prochain comme toi-même’ ». Vayigach met en lumière la manière dont cette unité se manifeste non seulement comme un concept spirituel, mais aussi à travers le rassemblement et l'établissement d'une unicité dans ce monde, au niveau des actions concrètes.
Ce concept peut être explicité dans le cadre de la pratique qui consiste, avant la prière, à affirmer : « Je prends sur moi l'accomplissement du commandement 'Aime ton prochain comme toi-même' ». Il ne suffit pas de méditer sur ce concept ; cette déclaration doit être énoncée verbalement. Bien qu’une telle affirmation puisse perturber la concentration et la préparation d'un individu pour la prière, Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi précise expressément dans son Sidour qu'une affirmation concrète doit être formulée. Cette déclaration formulée revêt une importance particulière, car, d'un point de vue spirituel, le concept d'unité du Peuple juif n'a rien de révolutionnaire. Les âmes juives sont « toutes unies à un unique Père. Par conséquent, tout Israël est désigné comme frères en raison de la source de leurs âmes dans le D.ieu unique... Ce sont les corps qui les séparent ».
Cependant, lorsque l'âme s’incarne dans un corps physique, divers facteurs peuvent engendrer une séparation parmi les Juifs. Cela est particulièrement vrai durant la période de l'exil, où les Juifs sont « éparpillés et dispersés parmi les nations ». Néanmoins, même au sein de cette séparation, sur le plan spirituel, les Juifs demeurent unis et partagent un objectif commun : celui d'accomplir la Volonté divine. La Mitsva d’Ahavat Israël (l’amour du prochain) vise à établir et à exprimer cette unité au sein du monde dans son ensemble.
Il est donc impératif de formuler verbalement cette unité. « Le mouvement des lèvres est considéré comme un acte ». Cet acte engendre d'autres actions d'unité, par exemple, la distribution de Tsedaka, effectuée par les autres membres du corps.
Vayigach représente une affirmation significative de l'unité juive, à exprimer dans le cadre de notre monde matériel. Lorsque les Juifs se réunissent ainsi, leur unité a le potentiel d'engendrer des bénédictions supérieures à celles de l'ange Mi’hael.
Ce concept s'applique à notre engagement dans le monde en général. En effet, le monde entier est imprégné d'une Unité divine. La mission de notre service consiste à exprimer cette unité ; chaque création particulière doit faire l'expérience de cette cohésion dans le contexte de notre monde marqué par la séparation et ainsi, révéler son but ultime, qui est l'expression de la gloire de D.ieu.
Sur la base de ce qui précède, il est possible de saisir le lien entre Vayigach et les autres événements évoqués dans la Paracha. L'ensemble de cette section s’articule autour du concept d'unité, commençant par l'unité du Peuple juif et se concluant par l'expression de cette unité à l'échelle mondiale. La rencontre entre Yehouda et Yossef a conduit à une réconciliation entre Yossef et ses frères après des années de séparation. Ce processus a, en retour, constitué la fondation de l'unité du Peuple juif à travers les siècles, laquelle atteindra son expression la plus aboutie durant l'ère messianique.
Le Zohar souligne à cet égard : « le rapprochement d'un monde à un autre monde pour établir une unité entre eux, unissant le monde supérieur avec le monde inférieur ». Lorsque l'unité est instaurée parmi le Peuple juif (pour qui le monde a été créé), cette unité se répercute dans l'ensemble du monde. Ce concept est mis en avant par la Haftara qui décrit l'unité à établir au sein du Peuple juif : « Je ferai de vous une nation unique », puis celle à réaliser dans le monde entier : « Et les nations sauront que Je suis l'Éternel... et l'Éternel régnera sur toute la terre ; en ce jour-là, l'Éternel sera un et Son nom sera Un ».
Ainsi, la Paracha Vayigach décrit l'établissement de Yaakov et de ses descendants dans le pays d'Égypte, considéré moralement comme l'endroit le plus bas sur terre. La Torah qualifie l'Égypte de « nudité de la terre » et les Égyptiens de « plus dépravés des nations ». Leur niveau spirituel était si dégradé que le Pharaon, leur roi, pouvait se considérer comme un dieu, déclarant : « Le fleuve est à moi car je l'ai créé ».
C’est dans cette Égypte que Yaakov et ses fils s'installèrent pour élever cette terre et y révéler l'Unicité de D.ieu, car la révélation ultime de cette unicité se manifeste précisément dans un lieu marqué par la division. Ce potentiel de raffinement découle de Vayigach - unité instaurée entre Yehouda et Yossef.
Il convient également de noter que Yaakov a « envoyé Yehouda devant lui pour montrer le chemin », une action interprétée par nos Sages comme une mission destinée à établir une Yéchiva. Cette initiative a permis de transformer l'Égypte en un lieu dédié à la Torah.
Ces activités ont conduit à Vaye’hi - « Et Yaakov vécut » - que nos Sages interprètent comme signifiant que les meilleures années de sa vie furent vécues en Égypte. Lui et ses fils se consacrèrent à l'étude de la Torah, transformant ainsi les ténèbres égyptiennes en lumière.
Qu’est-ce que le 10 Tévet ?
Le 10 Tévet (cette année vendredi 10 janvier 2025) rappelle le début du siège de Jérusalem par l’empereur babylonien Nabuchodonozor en l’an 3336 (425 ans avant l’ère commune). C’est le premier des quatre jeûnes institués par nos Sages en souvenir de cet événement dramatique qui coûta la vie à des dizaines de milliers de Juifs : comme il est le premier, il est aussi le plus important et peut donc tomber un vendredi, comme c’est le cas cette année. Du fait qu’il est suivi du Chabbat, on allumera les bougies de Chabbat pendant le jeûne (avant 16h 57, en Ile-de-France) et on coupera le jeûne à partir de 17h 59, avec le Kiddouch du vendredi soir, après la prière d’Arvit.
Rabbi Chnéor Zalman explique qu’un jour de jeûne est aussi un jour de « Ete Ratsone », de bienveillance divine. Comme l’obligation de jeûner le 10 Tévet est, à certains égards, plus stricte que pour les autres jeûnes, on peut déduire que la bienveillance divine est aussi plus forte ce jour-là. Donc la Techouva, le retour à D.ieu que doit amener ce jeûne sera aussi d’un niveau plus élevé.
Dans de nombreuses communautés, à la demande de grands Rabbanim, ce jour de jeûne est aussi associé au souvenir des martyrs de la Shoah.
Le jeûne commence cette année à 7h 00 à Paris et se termine à 17h 59.
Des bougies le mercredi ?
On sait que, pour les grandes personnalités, on apprend souvent des anecdotes inconnues jusqu’alors au moment des « Chiva », les sept jours de deuil durant lesquels les proches et les amis viennent consoler les endeuillés et partager avec eux leurs souvenirs du défunt.
Tel a été le cas quand nous avons observé les Chiva après le décès de notre père, Rav Moché Kotlarsky qui a dirigé pendant des dizaines d’années l’ensemble des Chlou’him (émissaires du Rabbi) dispersés dans le monde entier pour répandre les messages de la Torah aux Juifs - où qu’ils se trouvent. Pour cela, il voyageait beaucoup. Mais le temps passé dans les avions, aéroports ou trains ne lui faisait pas oublier un instant sa mission, son but dans la vie et son dévouement absolu au Rabbi. Voici ce que nous a raconté Rav Zalman Korpf qui s’est souvent rendu en Amérique du sud dans les années 80.
« Je crois que c’était en 1985. Je me trouvais alors en Uruguay où j’avais organisé des centres aérés pour enfants juifs pendant les vacances d’été. Après cela, j’avais veillé, en compagnie d’un autre jeune Chalia’h, à garder le contact avec les enfants et leurs parents : ainsi je pourrais les inscrire pour d’autres activités éducatives. Lors de ces visites, je proposai aux pères et grands frères de mettre les Téfilines, je distribuai des bougies de Chabbat aux mamans et aux sœurs.
Un soir, je suis arrivé devant une grande villa, avec une très belle Mezouza à la porte. Mais quand j’ai proposé de la vérifier, il s’est avéré que cet étui si artistique était… vide. Intrigué, j’ai demandé où était le parchemin et on m’a répondu - comme vous l’avez sans doute entendu tant de fois : « Je n’ai pas compris le mode d’emploi, ce papier ne m’intéressait pas et je l’ai jeté… ». Heureusement, nous avions un parchemin cachère que nous avons introduit dans ce bel étui maintenant enfin effectif.
A la fin de la visite, l’homme a sorti de sa poche une photo du Rabbi et nous a demandé si nous le connaissions. Bien sûr, nous avons répondu qu’il s’agissait du Rabbi et que nous étions justement ses émissaires. Satisfait, l’homme tint à nous raconter son histoire. Pendant de nombreuses années, lui et sa femme n’avaient pas eu d’enfants puis mirent enfin au monde une fille il y a quelques années. Mais lors du premier examen médical du nouveau-né, on détecta une malformation : jamais l’enfant ne pourrait voir !
Bien entendu, les parents affolés décidèrent de consulter de plus grands spécialistes, en particulier aux États-Unis. Leur voyage se passa en plusieurs étapes en Amérique du sud comme il était courant à l’époque. Lors d’un de ces voyages, mon père Rav Moché Kotlarsky monta lui aussi dans l’avion et, comme à son habitude, se mit à parler avec les autres passagers. Quand il aborda ce couple venu d’Uruguay, ceux-ci l’informèrent qu’ils étaient eux aussi juifs mais l’homme refusa de mettre les Téfilines, prétextant qu’il ne croyait pas à tout cela. Mon père, Rav Moché continua néanmoins à discuter avec eux, leur demandant quel était le but de leur voyage. Ils racontèrent qu’ils allaient consulter de grands spécialistes et mon père leur conseilla d’aller demander une bénédiction au Rabbi. Une fois de plus, ils déclinèrent poliment sa proposition car « ils ne croyaient pas dans tout cela ». Mon père insista cependant et leur demanda d’écrire au moins une lettre au Rabbi, en leur expliquant comment écrire. Ils écrivirent effectivement une lettre en espagnol, ajoutant leur adresse en haut à gauche de la feuille.
La suite de leur voyage aux États-Unis fut décevante, tous les spécialistes ne purent que confirmer le premier diagnostic : l’enfant ne verrait jamais.
A leur retour en Uruguay, ils trouvèrent évidemment une pile de courrier qui les attendait, pour l’essentiel des factures… Mais une enveloppe attira particulièrement leur attention ; elle contenait une lettre écrite en hébreu, langue qu’ils ne connaissaient pas. Ils apportèrent la lettre à un rabbin libéral de leur quartier pour qu’il la traduise. Il y jeta un coup d’œil, expliqua que c’était des bêtises et jeta la lettre dans la corbeille à papier. Mais le père n’accepta pas cette réponse : indigné, il récupéra la lettre et rappela au rabbin qu’il n’était pas venu lui demander son opinion mais juste une traduction.
Ils se dirigèrent alors vers la demeure d’un rabbin orthodoxe, Rav Berman qui lut la lettre avec attention et émotion : le Rabbi écrivait que si, dans la famille, on allumait les bougies de Chabbat, D.ieu bénirait la maison et la fillette pourrait voir. Rav Berman expliqua comment allumer, les parents rentrèrent chez eux et, le lendemain, déçus, retournèrent chez Rav Berman : la maman avait effectivement allumé des bougies mais rien ne s’était passé…
Il s’avéra que leur excitation avait été si grande qu’ils n’avaient pas compris qu’il fallait attendre le vendredi pour accueillir le Chabbat ! Patient, Rav Berman leur donna deux autres bougies et leur demanda d’attendre vendredi en fin d’après-midi - et non mercredi. Soulagés, les parents promirent de revenir dimanche raconter ce qui se serait passé. Effectivement, dimanche ils racontèrent que la petite fille avait allumé les bougies et, immédiatement après, elle s’était tournée vers son père et avait demandé : Papa ! C’est quoi ce truc qui bouge ? C’était la première fois qu’elle distinguait la lumière ! Les parents ne parvenaient pas à croire dans le miracle qui se déroulait devant leurs yeux ! Leur petite fille voyait !!!
Bien entendu, elle a continué d’allumer les bougies tous les vendredis.
Très ému, le père conclut devant les jeunes gens stupéfaits : ma fille que vous avez connue dans le centre aéré que vous avez organisé, c’est elle qui voit grâce à la bénédiction du Rabbi mais aussi grâce à l’insistance de Rav Kotlarsky ! Bien que j’aie refusé de mettre les Téfilines quand il me l’avait si gentiment proposé dans l’avion, il a continué à s’intéresser à nous et nous a aidés par ses conseils - car c’est cela que le Rabbi voulait de lui - et d’ailleurs de tout Juif ! ».
Rav Israël Kotlarsky - Kfar Chabad N° 2087
traduit par Feiga Lubecki