Semaine 7

  • Yitro
Editorial
La vie, la puissance et l’action

Le 22 Chevat, qui tombe ce Chabbat, est une de ces dates qui laissent une marque ineffaçable dans les cœurs, les esprits et les âmes et à plus d’un titre. C’est d’abord le jour où la Rabbanit Haya Mouchka, l’épouse du Rabbi, quitta ce monde. Depuis lors, son message résonne de manière puissante. Il est celui, dans toute sa grandeur, de la femme juive qui sait éclairer, de sa lumière intérieure et profonde, tout ce qui l’entoure. Il est aussi ce message d’une exigence essentielle qui s’exprime dans l’affirmation solennellement prononcée par la Rabbanit en réponse à une question sur la propriété de la bibliothèque constituée par son père, le précédent Rabbi de Loubavitch : “Le Rabbi et ses livres appartiennent aux Hassidim !” Dans ces mots tiennent, à la fois, une vision du monde, une manière de vivre et une volonté d’agir. Ils signifient que le chemin est toujours ouvert devant nous et qu’un guide nous précède.
Il n’est donc que légitime que les Chlou’hot, les femmes qui, aux côtés de leur mari, partagent avec tous les Juifs la connaissance et la pratique du judaïsme aux quatre coins du monde, aient choisi cette date pour se réunir. En effet, c’est ce Chabbat que se déroule à New-York le congrès international des Chlou’hot.
Une telle réunion n’est pas qu’un rituel bien réglé, au déroulement prévisible, sans surprise. Elle est la rencontre d’énergies sans pareilles qui, toute l’année, ont exprimé leur puissance dans l’action. Elle est le lieu d’échanges où des histoires personnelles racontent la vie de tout notre peuple dans tous ses lieux de résidence. Elle est surtout un espace et un temps de lumière où chacune des participantes apporte sa part, où chacune se sait détentrice du message de la Rabbanit Haya Mouchka.
On sait que personne ne sort inchangé d’un tel congrès et que les résultats seront à la hauteur de ses promesses. On ne sort pas non plus inchangé d’un tel jour. Le 22 Chevat est une lumière pour la vie. A suivre pour pleinement vivre.
Etincelles de Machiah
La raison de l'attente

Dans le Michné Torah (Hil'hot Mela'him, chap. 12, Hala'ha 4), Maïmonide décrit la réponse par laquelle les Sages ont, de tous temps, tant désiré la venue de Machia'h. Il précise alors : "Ils ne l'ont désiré que pour être libres pour se consacrer à la Torah".
Cette formulation permet de comprendre un enseignement important : pour les Sages, la nouvelle ère n'est pas une simple récompense pour l'œuvre spirituelle accomplie pendant la période de l'exil. Bien au contraire, elle est la poursuite et l'aboutissement de ce long effort. C'est ainsi que la seule raison réelle de l'attente impatiente et ardente de Machia'h est la volonté d'atteindre alors une telle perfection et non de recevoir la récompense pour des actes passés.
Ce désir est, dès lors, un élément indissociable de l'effort présent.
(d'après Séfer Hasi'hot 5748, vol.I, p. 80)
Vivre avec la Paracha
Yitro: le jour où rien ne se passa


[Le 1er Sivan,] Moché ne dit rien du tout au Peuple Juif car ils étaient fatigués du voyage.
Talmud, Chabbat 86b

Le premier jour du mois de Sivan, en l'an 2448 depuis la Création (1313 avant l'ère vulgaire), six semaines après l'Exode, le Peuple d'Israël arriva au Mont Sinaï. Six jours plus tard, la nation entière se tenait au pied de la montagne lorsque D.ieu Se révéla à elle et lui donna la Torah. Depuis lors, nous célébrons la fête de Chavouoth (6-7 Sivan) comme "le temps du Don de notre Torah".

Le dix-neuvième chapitre du livre de Chemot décrit la dernière semaine de préparation pour la Révélation sinaïtique. Analysant le récit de la Torah, le Talmud ( Chabbat 86b-8a) établit la chronique des événements de ces six jours, du 1er au 6 Sivan:

1er Sivan: Moché ne dit rien du tout au Peuple Juif puisqu'ils étaient fatigués du voyage.

2 Sivan: A l'aube, Moché monta sur le Mont Sinaï. Il en rapporta le message suivant: "Vous avez vu ce que J'ai fait à l'Egypte et la façon dont Je vous ai portés sur les ailes des aigles et vous ai conduits vers Moi. Maintenant si vous écoutez Ma voix et gardez Mon alliance, vous serez Mon trésor choisi parmi les nations, car toute la terre est Mienne. Vous serez pour Moi un royaume de prêtres et une nation sainte" (Chemot 19:4-6).

3 Sivan: D.ieu commanda à Moché d'entourer le Mont Sinaï d'une barrière, marquant ainsi les limites où chacun devrait se tenir lorsque D.ieu Se révèlerait sur la montagne et donnerait la Torah. Les Cohanim (prêtres) pourraient s'approcher davantage que le reste du peuple, Aharon pourrait être encore plus près que les Cohanim et Moché seul serait enjoint par D.ieu de monter sur la montagne(ibid verset 12).

4 Sivan: Le Peuple Juif reçu l’ordre de se purifier et de se sanctifier en préparation au Don de la Torah, en interrompant toute intimité conjugale et en s'immergeant dans un Mikvé ( verset 14).

5 Sivan: Moché construisit un autel au pied de la montagne et scella l'alliance entre D.ieu et Israël. Le Peuple entier proclama: "Naassé venichma", -tout ce que D.ieu commande, nous le ferons et l'entendrons (comprendrons)- (Chemot 24: 4-8).

6 Sivan: Le Don de la Torah. "Quand vint le matin, il y eut du tonnerre et des éclairs et un épais nuage sur la montagne...Le son du Chofar retentit, de plus en plus fort...D.ieu descendit sur le Mont Sinaï...et prononça les paroles suivantes en ces termes: "Je suis l'Eternel ton D.ieu Qui t'ai fait sortir d'Egypte..." (Chemot 19:16-20:2).

Un blanc mystérieux

La révélation de Sinaï fut le point culminant et l'accomplissement de l'Exode. De nombreux mois auparavant, également à Sinaï, lorsque D.ieu était apparu à Moché dans un buisson ardent et lui avait commandé de sortir le Peuple Juif d'Egypte, Il avait dit: "C'est là le signe que Je t'ai envoyé: quand tu sortiras cette nation d'Egypte, vous servirez D.ieu sur cette montagne" (ibid, 3:12).

Ainsi depuis le jour de la sortie d'Egypte, le Peuple d'Israël comptait littéralement les jours qui les rapprochaient du jour où ils se rassembleraient pour "servir D.ieu sur cette montagne" et recevraient la vérité des vérités. Jusqu'à ce jour, nous reproduisons leur compte de quarante-neuf jours par notre propre "supputation de l'Omer".

A la lumière de ce qui précède, les événements, ou plutôt l'absence d'événement du 1er Sivan est extrêmement difficile à comprendre. Après six semaines d'impatience et de préparation pour le grand jour, tout devait-il s'arrêter parce que le peuple Juif était fatigué de son voyage? Est-il possible que le jour même où ils arrivèrent au Mont Sinaï, ils ne firent rien du tout en préparation du Don de la Torah?

Le silence de l'esprit juif

Mais regardons de plus près ce que nous dit la Torah des actions du Peuple Juif en ce 1er Sivan:
Le troisième mois de l'Exode des Enfants d'Israël de la terre d'Egypte, en ce jour, ils arrivèrent dans le désert du Sinaï. Ils voyagèrent de Rephidim et arrivèrent au désert du Sinaï et campèrent dans le désert; et Israël campa là, devant la montagne. ( Chemot 19:1-2)

Dans son commentaire de ces versets, Rachi note l'utilisation grammaticale inhabituelle du singulier vayi'han: "et il campa" (plutôt que vaya'hanou: "et ils campèrent") pour parler de tout le Peuple Juif. Rachi explique que la Torah désire nous informer qu'"ils campèrent comme un seul homme, avec un seul cœur, contrairement à tous les autres campements marqués par le désaccord et les querelles".

En fait nous trouvons de nombreuses occurrences de discordes, voire de rébellions, au cours des voyages d'Israël dans le désert. Et pourtant était-ce si terrible que cela? Tous les autres campements ( il y en eut 42 en tout) furent-ils marqués par des querelles et Sinaï fut-il la seule exception pacifique?

Mais les dissensions et les discordes qui caractérisaient les campements juifs doivent être comprises dans un autre sens qu'exclusivement négatives. En effet, les différences d'opinions n'émergent pas nécessairement de l'égocentrisme et de l'animosité; elles peuvent aussi provenir d'une quête sincère de la vérité et du désir d'accomplir pleinement son potentiel individuel. En fait, quand elles ne sont pas corrompues par l'amour-propre, les dissensions et les divergences d'opinion peuvent s'avérer constructives et productives.

Néanmoins ce qui était acceptable et même désirable dans les 41 autres campements était intolérable au Sinaï. Car une part importante de nos préparatifs pour recevoir la Torah était et reste l'éradication absolue de toutes différences de points de vue et de compréhension.

La raison peut en être mieux saisie en examinant la différence entre l'étude de la Torah avant Sinaï et après le Don de la Torah. Auparavant, la Torah était déjà étudiée par nos ancêtres: Chem, le fils de Noa'h, dirigeait une académie de Torah avec son arrière-petit-fils Eber, dans laquelle Avraham, Yits'hak et Yaakov étudièrent; les trois patriarches eux-mêmes établirent également des yechivot. Et tout au long de l'exil égyptien, la tribu de Lévi (qui n'était pas asservie) s'adonnait à l'étude de la.

Cela signifie qu'au Sinaï, contrairement à ce qui est parfois la perception commune, ne nous fut pas donnés un code de lois ou un corpus de sagesse qui était complètement inconnu auparavant. Ce qui se passa fut qu'ils furent les réceptacles d'une révélation qui transforma complètement la nature de notre relation avec la Torah.
Avant Sinaï, l'intellect humain était l'outil qui permettait d'accéder à la Torah. La sagesse divine avait été exprimée en mots et idées accessibles à l'esprit humain et l'esprit humain œuvrait pour les appréhender et les digérer, dans la mesure de ses capacités. Mais au Sinaï, D.ieu nous donna Sa Torah. Toute entière. Il choisit de nous donner l'ensemble de Sa sagesse, quelles que soient les limites de notre intellect. A ce moment-là, Moché et le plus simple des Juifs étaient égaux.

Pour préparer ce don divin de la Torah à Sinaï, le Peuple Juif devait faire abnégation des différentes aptitudes et facultés intellectuelles individuelles. Il devait faire la transition d'une appréhension active de la Torah à une réception passive d'un don d'En Haut.

Ainsi le 1er Sivan, jour où ils arrivèrent au Sinaï, fut-il loin d'être un jour sans événement. Bien au contraire, ce fut un jour de préparation intense, impliquant une activité jamais vue: établir un camp qui était celui d'"un seul homme avec un seul cœur"; non seulement atteindre un consensus dans l'action ( " comme un seul homme") mais abandonner également l' approche individuelle, les perspectives et les intuitions personnelles pour une réceptivité sans égocentrisme ( "un seul cœur"), pré-requis essentiel dans le don divin de la Torah.

Le retour au moi
A la suite du grand jour sans événement du 1er Sivan vinrent cinq jours d'activité de préparation intense pour Sinaï.

Initialement l'individualité humaine constitue un empêchement pour recevoir l'essence infinie de la connaissance divine. Mais une fois que nous nous sommes ouverts pour recevoir la Torah de D.ieu, nous pouvons réactiver nos facultés individuelles pour absorber et assimiler ce que nous avons reçu.
Une fois encore, les différences vont émerger. Moché, Aharon, les prêtres et l'ensemble du peuple verront chacun leurs frontières clairement délimitées. Car chacun doit maintenant prendre l'essence de la Torah, qu'il a reçue de manière égale, et l'appliquer dans sa propre vie, avec les outils de sa propre connaissance et de sa propre expérience.
Le Coin de la Halacha
Pourquoi la perruque est-elle préférable au foulard ou au chapeau pour couvrir les cheveux d’une femme mariée ?

Dès son mariage, une femme juive doit se couvrir tous les cheveux en tout endroit (pas seulement à la synagogue) et à tout moment (pas seulement Chabbat) et ceci, même après un veuvage ou un divorce.
Selon tous les décisionnaires, et pas seulement selon le Zohar, aucun cheveu ne doit dépasser, que ce soit à la maison ou au-dehors. La Guemara affirme que Kim’hit a mérité que ses sept fils soient des Cohanim Guedolim, des grands-prêtres, grâce au fait que même les murs de sa maison n’ont jamais vu ses cheveux. (Le Rabbi de Loubavitch ajoute que, si jamais une femme disait vouloir se contenter d’avoir des fils simplement « Cohen » et non « Cohen Gadol », qu’elle sache que si une femme la possibilité d’élever des enfants pour qu’ils soient Cohen Gadol, c’est la preuve que telle est sa mission et, si elle ne fait pas tous les efforts dans ce sens, elle ne remplit pas son rôle et elle n’accomplit pas la volonté du Créateur).
Le meilleur moyen de couvrir ses cheveux, tout le temps, est de porter la perruque.
Il est évident que le foulard, même s’il est mis correctement, a tendance à glisser et à découvrir les cheveux ; même celle qui se promet de faire attention est obligée de remarquer que, effectivement, le foulard glisse et, même si elle veille à le remettre en place, elle sera restée quelques instants avec des cheveux découverts.
Quant au chapeau, 1) souvent il ne recouvre pas tous les cheveux
2) il a également tendance à glisser, ce qui oblige la femme à toujours rajuster sa coiffe.
Le fait qu’une perruque embellisse la femme qui la porte n’est pas contraire à la Torah : en effet, il est recommandé à une femme de plaire à son mari et, d’autre part, d’influencer les autres femmes à respecter les lois de la Torah en soignant son apparence extérieure.

F. L. (d’après Rav Chalom Dovber Halevy Wolpo)
De Recit de la Semaine
Un cadeau pour le mariage

Il régnait une canicule épouvantable cet été 1989. Le jeune ‘Hassid de Loubavitch ne semblait vraiment pas assorti à ce quartier de Manhattan East Village où des jeunes gens – disons : modernes – n’avaient pas l’habitude de croiser un rabbin avec une longue barbe, un manteau et un chapeau noirs…
Et pourtant, le ‘Hassid était déterminé. Il avait promis au président d’une communauté juive du sud de la Californie de retrouver sa fille, une adolescente qui avait fugué : « Sara est à New York, c’est tout ce que nous savons d’elle. Je vous en prie, retrouvez-la ! » avait-il supplié.
Comment retrouver une jeune fille parmi plus de dix millions d’habitants ? Mission impossible ? Pas pour un Loubavitch. Avec beaucoup d’effort et aussi beaucoup de chance – d’assistance divine – il finit par trouver quelqu’un à qui la photo de Sara disait quelque chose. Et le ‘Hassid retrouva Sara : il l’invita chez lui pour Chabbat. Elle vint et revint, de nombreuses fois et retrouva doucement le chemin vers le judaïsme.
Puis elle rencontra un jeune Israélien qui redécouvrait également ce que signifie le judaïsme.
« C’est vous qui allez nous marier ! » dit Sara au rabbin.
Le père de la mariée était vraiment très heureux de la tournure des événements. Mais le père du jeune homme l’était moins. Il avait survécu à la Shoah. Malgré son éducation orthodoxe dans la maison de ses parents, issus d’une longue liguée de rabbins – il avait rejeté le judaïsme après les terribles années qu’il avait vécues dans les camps. Il avait élevé ses enfants dans une éthique humaniste, tout à fait dépourvue de spiritualité ou de notion de D.ieu.
Le père avait fait promettre à son fils qu’il ne lui demanderait pas de réciter une bénédiction quelconque ou une prière durant la cérémonie ou durant le repas. Ce n’est qu’à cette condition qu’il accepterait de venir au mariage.
Le matin du mariage, le ‘Hassid envoya un message au Rabbi de Loubavitch pour l’informer de la cérémonie et pour demander une bénédiction pour les jeunes mariés.
En recevant cette lettre, le Rabbi la plaça dans un sac où se trouvaient déjà des centaines d’autres lettres qu’il s’apprêtait à lire à haute voix au « Ohel », devant la tombe de son beau-père, le précédent Rabbi de Loubavitch au cimetière Montefiore de Queens.
Juste après avoir lu cette lettre, le Rabbi écrivit quelques mots sur un papier et demanda à son secrétaire de le transmettre immédiatement au jeune rabbin qui eut la surprise de lire que ce jour où le jeune couple avait choisi de se marier était le 14 Kislev : le même jour, en 1928, le Rabbi avait épousé la défunte Rabbanit ‘Haya Mouchka. Dans cette lettre, le Rabbi expliquait que le grand-père du marié avait été rabbin à Varsovie et avait assisté à ce mariage. Il avait d’ailleurs offert un livre qu’il avait rédigé. Le Rabbi demandait donc au ‘Hassid de se rendre dans son bureau, d’y retrouver le livre et de l’emporter avec lui lors de la cérémonie ce soir-là.
Bien sûr, le ‘Hassid, très ému et surpris, se dépêcha de prendre le livre avant de se rendre au mariage. Quand il arriva, la mariée lui demanda de prononcer un discours. Il décida alors d’expliquer tout ce qui était arrivé ce jour-là, de raconter l’histoire du livre qu’il tenait à la main.
Il conclut que par la présence du livre offert au Rabbi par le grand-père du marié, l’ancien rabbin de Varsovie était spirituellement présent au mariage de son petit-fils, un petit-fils qui lui donnait certainement beaucoup de satisfaction là où se trouvait maintenant son âme.
En entendant ces mots, le père du marié se leva brusquement et quitta la pièce. Le rabbin partit à sa recherche et le retrouva quelques minutes plus tard, en larmes, près d’une cabine téléphonique dans le hall de l’hôtel.
« Monsieur le rabbin, dit-il en tentant de calmer ses larmes, quand j’étais enfant, mon père m’amenait au ‘Héder, à l’école juive où j’aimais étudier. Mais j’ai tout oublié. J’ai voulu oublier. Je me suis forcé à oublier. Maintenant je vois que mon père n’a jamais douté de moi, que même au ciel, il pense à moi et bénit mon fils. Pouvez-vous me prendre par la main et m’enseigner tout à nouveau ? »
Ainsi se termine ou recommence l’histoire d’une âme juive qui avait oublié, qui pensait avoir oublié, qui avait voulu oublier jusqu’à ce que le Rabbi lui fasse se souvenir. Un cadeau de mariage offert des dizaines d’années auparavant avait eu des conséquences incalculables. Le mérite d’un grand-père planait sur le jeune couple et avait sauvé un père qui, maintenant, se souvenait. Un grand-père pouvait maintenant contempler fièrement ses descendants, redevenus fidèles à la chaîne de la tradition.
Mazal Tov.

Fay Kranz Greene
traduit par Feiga Lubecki