Une histoire de racines
La semaine s’ouvre avec le 15 Chevat, le «nouvel an des arbres», et cela lui donne une couleur très particulière, comme une joie encore retenue ou une impression de prochain renouveau. Bien sûr, les traditions qui accompagnent ce jour – la consommation de fruits etc. – y sont pour quelque chose. Toutefois, sans doute faut-il aller plus loin. Car une question s’impose avec toute la forme que lui confère son aspect rituel : en quoi sommes-nous concernés par cette célébration étonnante ? De fait, un «nouvel an» pour les arbres est, en soi, une idée qui a de quoi surprendre mais en faire, de plus, un jour marqué par les hommes soulève encore davantage d’interrogations.
En un temps où la préoccupation écologique est largement partagée, se soucier du sort des arbres est certainement louable. Cependant, il faut aller au-delà et d’autant plus que le 15 Chevat souligne aussi une sorte de communauté de destin entre l’homme et l’arbre, renvoyant au verset : «Car l’homme est un arbre des champs». Alors, où est donc ce point de jonction entre l’espèce humaine et un végétal ? Peut-être simplement dans ce qui fait sa structure. Relevons que l’arbre est majestueux par la noblesse et la puissance de son tronc, comme un élan vers le ciel. Remarquons encore qu’il porte en lui sa pérennité au travers de ses fruits qui, à leur tour, produiront d’autres arbres. Et tout cela dépend d’un élément que nous ne voyons pas : ses racines. Profondément enfouies dans la terre, elles lui apportent tout ce dont il a besoin pour vivre et assurent son équilibre. Toute son existence est soumise à leur vitalité. Si elles venaient à disparaître, il ne pourrait que subir un sort identique même si, dans l’instant d’avant, il semblait invincible et éternel.
Et si la leçon du 15 Chevat concernait, en premier lieu, les racines ? Car celles-ci sont aussi nécessaires à l’homme qu’à l’arbre. Nos racines nous maintiennent fermes face aux plus fortes bourrasques. Même quand la tempête paraît se lever dans nos sociétés oublieuses et promptes à faire que les éléments se déchaînent, nos racines préservent notre présent comme elles assurent l’avenir. Plongées au plus profond de notre histoire et pour tout dire de notre âme, elles sont les garantes de notre vie. Préservons-les donc avec amour et attention. Elles sont irremplaçables et, si nous les oubliions, nous ne serions plus nous-mêmes.
Souviens-toi du jour « qui sera entièrement Chabbat »
A propos du verset (Ex. 20:8) «souviens-toi du jour du Chabbat pour le sanctifier», Rachi commente : «Souviens-toi constamment du Chabbat ; si tu trouves quelque chose de beau, réserve-le au Chabbat.» Cela signifie que l’obligation de se souvenir de ce jour existe toute la semaine, à chaque instant.
L’époque de la Délivrance est également dénommée «Chabbat» car ce sera alors un temps de repos et de sérénité. C’est dire que nous devons nous en souvenir constamment comme on le fait pour le Chabbat hebdomadaire. En d’autres termes, comme on se prépare au Chabbat tous les jours de la semaine, ainsi devons-nous nous préparer à la Délivrance à chaque instant que dure encore notre exil.
Extrait d’une Si’ha du 11 Sivan 5744
Yitro
Résumé
Le beau-père de Moché, Yitro, entend parler des miracles extraordinaires qu’a accomplis D.ieu pour le Peuple d’Israël. Il se rend de Midian au camp d’Israël, accompagné de la femme de Moché et de leurs deux fils. Yitro conseille à Moché de désigner une hiérarchie constituée de magistrats et de juges pour l’aider dans la tâche de gouvernance et de justice pour le peuple.
Les Enfants d’Israël établissent leur campement face au Mont Sinaï où il leur est dit que D.ieu les a choisis pour être Son «royaume de prêtres» et «une nation sainte». Le peuple répond en proclamant : «Tout ce que D.ieu a dit, nous le ferons».
Le sixième jour du troisième mois (Sivan), sept semaines après l’Exode, la nation d’Israël dans son intégralité s’assemble au pied du Mont Sinaï. D.ieu descend sur la montagne dans le tonnerre, les éclairs, des tourbillons de fumée et le son du Choffar. Il commande à Moché de monter.
D.ieu proclame les Dix Commandements, enjoignant le Peuple d’Israël de croire en D.ieu, de ne pas servir d’idoles ou de prononcer le Nom de D.ieu en vain, de garder le Chabbat, d’honorer les parents, de ne pas tuer, de ne pas commettre d’adultère, de ne pas voler et de ne pas porter de faux témoignages ou de jalouser la maison d’autrui. Le peuple s’adresse à Moché en criant que la révélation est trop intense pour qu’ils puissent la supporter, le suppliant de recevoir, lui, la Torah de D.ieu et de la leur transmettre.
Les Dix Commandements sont rapportés deux fois dans la Torah : une fois dans la Paracha de cette semaine, Yitro, et une fois dans Vaét’hanane. Puisque les Dix Commandements constituent la pierre angulaire de toute la Torah et incluent toute la Torah, il est évident que le fait qu’ils soient répétés nous communique des leçons essentielles concernant la Torah en tant qu’entité.
Les différences fondamentales entre le récit des Dix Commandements dans Yitro et celui de la Paracha Vaét’hanane réside dans le fait que Yitro relate de quelle manière les Dix Commandements furent donnés par D.ieu alors que dans Vaét’hanane, il s’agit de la description que fait Moché du Don de la Torah. Ce sont «les paroles de Moché» et non la parole directe de D.ieu.
Cette différence reflète deux dimensions essentielles de la Torah. D’une part, la Torah est «la volonté de D.ieu et la sagesse de D.ieu», «la Torah et le Saint Béni soit-Il ne font qu’Un». Dans cette perspective, la Torah est un «trésor caché», au-delà de la compréhension humaine.
Mais en même temps, «la Torah a voyagé et est descendue à travers des niveaux secrets, étape après étape, à travers tout l’enchaînement du cosmos spirituel jusqu’à s’habiller dans des entités matérielles et les choses de ce monde». Ce processus a atteint sa pleine expression, au Don de la Torah lorsqu’elle fut remise aux Juifs, tels qu’ils évoluent dans leur vie matérielle ordinaire. Depuis lors, «la Torah n’est pas dans les cieux» mais elle est entre les mains du Peuple juif. Après le Don de la Torah, les Juifs doivent l’étudier, tels qu’ils existent, «des âmes dans des corps» et c’est sur la base de leur compréhension que se décide la Loi Juive. De même, par leur observance des Mitsvot, peuvent-ils transformer le monde en une demeure pour D.ieu.
Ces deux dimensions doivent se retrouver dans la manière dont chaque Juif étudie la Torah. La conscience que la Torah transcende la connaissance humaine conduit au Bitoul, l’annulation de soi. Dans son sens le plus entier, ce Bitoul se reflète dans le verset «ma langue répétera Tes paroles» comme signifiant : «la Torah est ‘Tes paroles ‘et ma langue ne fait que simplement répéter ce que Tu as dit». C’est dans ce contexte que l’on peut également interpréter le verset de la Amida: «D.ieu, ouvre mes lèvres et ma bouche récitera Ta louange». Bien que ce soit un homme qui parle, ce qu’il dit est «Ta louange», les paroles de D.ieu et non les siennes propres. «La Présence Divine parle par sa gorge».
C’est sur cette base que nous pouvons comprendre la déclaration de nos Sages selon laquelle si nous étudions la Torah avec la même crainte, la même peur et les mêmes tremblements que ceux que ressentirent les Juifs au Mont Sinaï, l’essence de l’expérience, c’est-à-dire qu’un être limité perçoit la parole de D.ieu, est la même.
Parallèlement, il nous faut également apprécier le fait que la Torah a été donnée à l’homme comme il est, dans notre monde matériel, une âme dans un corps. C’est ainsi que l’homme doit s’efforcer de comprendre la Torah avec son propre intellect et ses propres facultés. Et quand il y parvient, il s’approprie la Torah qu’il étudie. Il reçoit une part d’autorité sur la Torah qu’il a étudiée.
Ces deux mouvements se retrouvent également dans le but ultime de notre étude de la Torah : modeler une résidence pour D.ieu dans les règnes inférieurs. Ici également apparaissent deux dimensions. Tout d’abord, c’est une résidence pour D.ieu, c’est-à-dire un lieu où Il Se révèle totalement, comme une personne se révèle sans retenue, dans sa propre maison. Cela se réfère à la dimension transcendante de la Torah. Parce que «la Torah et D.ieu sont Un», la Torah peut révéler Sa présence dans le monde.
Simultanément, comme nous l’avons mentionné, la Torah a subi un processus de descente, se revêtant dans la matérialité de notre monde. Cela rend possible que cette résidence fasse partie de notre monde ici-bas.
A partir de là, nous pouvons apprécier la signification des deux récits différents du Don des Dix Commandements. La description dans Yitro reflète la parole de D.ieu, donnant aux Juifs le potentiel pour que leur propre étude reflète cette parole.
Ce concept se retrouve dans le verset introduisant les Dix Commandements : «Et D.ieu dit tout ce qui suit pour dire (Lémor)». Les commentateurs relèvent que le mot «Lémor» apparaît fréquemment dans la Torah, avec pour signification que le message communiqué soit transmis aux autres. Cependant, cette approche n’est pas appropriée à notre circonstance puisque le Peuple Juif tout entier était présent ainsi que toutes les âmes du Peuple juif, y compris celles encore à naître.
Ainsi, le sens de ce terme, ici, indique que D.ieu donna aux Juifs la force de dire les paroles de la Torah comme Il les avait dites Lui-même. Ces mots sont «la parole de D.ieu».
Par contre, la description des Dix Commandements dans Vaét’hanane évoque la manière dont ils sont relatés par Moché». Bien qu’il fut un «moyen qui lie» et que «la Présence Divine parlait par sa gorge», cela représente néanmoins un niveau inférieur. Mais cela signifie aussi qu’un Juif, comme Moché, peut être un moyen pour exprimer la parole de D.ieu.
Ainsi les deux récits du Don des Dix Commandements peuvent être entrevus comme deux étapes d’un processus unique. Le récit de Yitro montre le potentiel de la révélation de l’essence de D.ieu. Quant à Vaét’hanane, il révèle comment cet aspect essentiel de la Divinité s’intériorise dans Moché, dans le Peuple Juif, dans le monde en général. Et c’est ainsi que cette révélation concerne notre service divin, en tous lieux et en tous temps.
Quelques conseils du Rabbi sur l’éducation (suite)
- Révisez souvent ce que vous avez étudié. Non seulement vous vous en souviendrez mieux mais, de plus, vous le comprendrez mieux. «Plus on s’occupe de mots de Torah, plus on en dérive du plaisir» (fin du traité Bra’hot).
- Quand on étudie, on s’efforcera de bien prononcer les mots car «la Torah est une source de vie pour celui qui en prononce les mots avec sa bouche» (Erouvine 13). De plus, celui qui n’étudie qu’en esprit, sans prononcer les mots – alors qu’il a la possibilité de le faire – ne remplit pas complètement l’obligation d’étudier la Torah (Choul’hane Arou’h Harav - Hil’hot Talmud Torah).
- On s’efforcera de bien connaître ce qu’on a appris et de mettre ses connaissances en ordre afin de ne pas bredouiller quand on répond à une question.
- Il est nécessaire de réserver un moment pour l’étude de la Torah – en plus des cours obligatoires à l’école. En effet, la Mitsva d’étudier la Torah consiste d’une part à bien connaître la façon d’accomplir les Mitsvot mais aussi, d’autre part, à l’étudier Lichma, pour la Torah elle-même : «et tu t’y investiras jour et nuit».
- On veillera à toujours prier avec un livre de prières, même si on connaît par cœur le texte. On ne parle à personne et on ne fait même aucun signe depuis le début de la prière, à moins que ce ne soit absolument indispensable.
- On enseignera aux enfants à bien répondre Amen et les autres formules de louange : «Quiconque répond Amen Yehé Chemé Rabba de tout son cœur méritera de voir tous les mauvais décrets pris contre lui annulés» (Chabbat 119).
Rav Yitzchok Ushpol - Perspectives
Traduit par Feiga Lubecki
«Le Bienfait de Vérité»
Le dimanche 24 Adar 1944, les soldats nazis envahirent la Hongrie. A cette époque, ce pays faisait encore figure de havre de paix dans l’Europe mise à feu et à sang. Près d’un million de Juifs y habitaient ou s’y étaient réfugiés. Les Nazis sentaient que le vent tournait contre eux car ils essuyaient de plus en plus de revers militaires devant l’armée russe qui avait reconquis l’Ukraine et se dirigeait vers les Carpates. Mais les Nazis n’étaient pas prêts à lâcher leurs proies : les Juifs innocents et sans défense.
Avec une vitesse et une efficacité monstrueuses, les SS guidés par Eichmann – que son nom soit effacé – éditèrent des décrets, établirent des ghettos et envoyèrent des centaines de trains bondés vers Auschwitz : en trois mois, à raison de dix mille morts par jour !!! Plus de 300 000 Juifs hongrois furent assassinés dans les chambres à gaz.
J’y étais – avec celui qui, par la suite, allait devenir le beau-père de mon fils : le Rabbi de Klausenburg. C’est avec lui que j’ai survécu. Aucun crayon ne peut décrire les visions de cauchemar, avec la vue et l’odeur des crématoires et cette déshumanisation insupportable.
C’est là pourtant que le Rabbi de Klausenburg se révéla surhumain. Comme s’il était au-dessus de ce qui l’entourait bien qu’il soit comme nous soumis aux tortures quotidiennes des coups, du manque d’hygiène, de la faim. Il refusa absolument de manger toute nourriture cuisinée qui, de toute manière, était tout à fait insuffisante. Je me souviens comment il était scrupuleux et répétait des paroles de Torah le Chabbat, pour lui-même comme s’il était devant ses ‘Hassidim à Klausenburg et surtout à l’heure du troisième repas, avant la fin du Chabbat : il couvrait alors sa tête avec sa veste rayée de déporté…
Après des jours de travaux forcés épuisants, j’ai été désigné pour nettoyer les ruines du ghetto de Varsovie : dans le train où on nous avait entassés comme des bestiaux, sans nourriture, j’ai retrouvé le Rabbi de Klausenburg. Durant les trois jours de ce voyage hallucinant, quelqu’un avait trouvé un bol et avait recueilli des gouttes de pluie. Le Rabbi lui demanda ce bol : à notre grand étonnement, il n’en but pas une goutte mais se lava les mains rituellement…
Après Varsovie, nous avons été amenés à Dachau, puis à Mihaldorf en Allemagne. Nous y avons encore passé neuf mois épouvantables.
Le lundi 17 Iyar 1945, on nous avait entassés dans un train qui allait et venait dans un sens puis dans l’autre et qui finit par s’arrêter près du village de Tunzig. Brusquement, les soldats nazis avaient disparu et l’armée américaine nous a libérés.
Le Rabbi de Klausenburg avait perdu dans les camps sa femme et ses onze enfants. Que D.ieu venge leur sang. Et malgré cela, le même jour, il reprit des forces : tremblant de fièvre et de fatigue, alors qu’il n’avait lui-même que la peau sur les os, il décida d’entreprendre ce qu’on appelle dans la tradition juive «le Bienfait de Vérité». Il avait remarqué les nombreux cadavres qui jonchaient le sol autour de Tunzig : nous avions reconnu certains de nos camarades des camps. Le Rabbi se rendit chez le maire du village, en compagnie des officiers américains, pour demander un carré juif dans le petit cimetière. Il avait tracé une séparation de quatre coudées et, sous sa direction, nous avons procédé aux enterrements. Nous étions une quinzaine de survivants et nous avons porté, lavé et enterré nos camarades, conformément à la tradition : à la suite de cela, comme nous, le Rabbi contracta le typhus…
Une vingtaine d’années plus tard, alors que je m’efforçais d’oublier tout cela, j’ai rencontré à Londres Rav Avraham Its’hak Glick qui me parla en termes élogieux du Rabbi de Loubavitch. Je lui demandai de me raconter une anecdote à son sujet et il accepta bien volontiers : «Un jour, j’ai reçu un appel du secrétaire du Rabbi, Rav Hodakov : «Le Rabbi vous propose une mission et si vous l’accomplissez exactement, il vous promet le Monde Futur !». Étonné, je demandai de quoi s’agissait-il. «Voilà : dans un village perdu d’Allemagne (le Rabbi nomma le village), non loin de Munich, se trouve un cimetière communal où sont enterrés des Kedochim, des Juifs tués par les Nazis. A cause de la situation à cette époque, ils ont été enterrés près des non-Juifs, avec une sorte de barrière entre les deux populations. Comme le cimetière s’est agrandi au fil des années, les tombes juives sont entourées de tous les côtés et la barrière a pratiquement disparu. Ces Kedochim sont donc maintenant presque mélangés à leurs tortionnaires… Je vous demande, poursuivait le secrétaire du Rabbi, de vous y rendre immédiatement, d’obtenir les permis nécessaires et d’entourer les tombes juives d’une barrière de béton haute d’au moins deux mètres tout autour. Quand vous aurez fini, le Rabbi demande que vous lui envoyiez des photos de tous les côtés du cimetière !».
A cette époque, continua Rav Glick, je n’étais pas encore un ‘Hassid de Loubavitch comme maintenant et je demandai au secrétaire pourquoi le Rabbi m’avait choisi justement moi. Il répondit que c’était sans doute parce que je connaissais bien la langue allemande et que j’avais des relations étroites avec certains rois et gouvernants européens.
Après une telle promesse du Rabbi, je me suis bien entendu attelé à la tâche : je suis allé en Allemagne, j’ai trouvé le village, j’ai effectué les travaux et j’ai envoyé au Rabbi les photos. Peu de temps après, j’ai reçu un télégramme du Rabbi qui me remerciait pour la mission et les photos et assurait qu’il tiendrait sa promesse.
Alors que Rav Glick racontait son histoire, je suis resté collé à ma chaise : les images me revenaient, mon cœur battait à tout rompre… Rav Glick m’apporta un verre d’eau. J’étais de plus en plus pâle. Je lui demandai le nom du village :
- Tunzig ! répondit-il.
J’ai connu nombre des Kedochim que j’ai enterrés à Tunzig. Aucun d’entre eux n’était un ‘Hassid de Loubavitch mais le Rabbi de Loubavitch qui demeurait à Brooklyn ne pouvait rester serein parce qu’en Allemagne, des Juifs n’étaient pas enterrés de manière parfaite.
Autant que je sache, aucun d’entre nous n’avait jamais raconté cela à qui que ce soit et certainement le Rabbi de Klausenburg lui-même n’avait jamais parlé de Tunzig au Rabbi.
Qui sait ? Ce sont sans doute ces Kedochim qui, depuis le Monde de Vérité, se sont adressés au chef de la génération pour qu’il veille à ce que ce «Bienfait de Vérité» soit accompli du mieux possible…
Rav Moché Weiss zal – Kfar Chabad N° 1636
Traduit par Feiga Lubecki