Samedi, 14 mars 2020

  • Ki Tissa
Editorial

 Le combat du bonheur

Nous nous y sommes ardemment préparés, elle est là : la fête de Pourim emplit l’univers dès le début de cette semaine. Hâtons-nous de relever qu’elle ne se limite pas à ses jours de célébration mais qu’elle illumine bien toute la semaine et sans doute largement au-delà. Cela précisé, comment vit-on Pourim ? Cette fête est évidemment liée à des circonstances historiques précises : l’exil du peuple juif à Babylone après la destruction du premier Temple, la situation à la cour d’Assuérus, les jeux de pouvoir etc. Il y a là tant d’éléments spécifiques qu’on ne peut que se demander quelle peut être notre relation avec de tels événements. Et pourtant la fête de Pourim est si ancrée dans la conscience juive qu’elle retentit comme la joie indépassable qui entraîne chacun dans un bonheur sans limites.

Peut-être est-ce justement ce caractère qui la rend si précieuse ? Nous vivons, comme nos ancêtres à Babylone, en un temps d’exil où le Temple ne se dresse pas sur sa colline à Jérusalem et où notre sort paraît dépendre de facteurs hors de notre portée. Nous vivons aussi un temps d’inquiétude plus ou moins justifiée et la crainte du lendemain prend parfois des aspects qu’on a peine à contenir. Voici donc que nous ressentons avec une intensité nouvelle une certaine instabilité des choses. Et même si nous vivons généralement dans des conditions matérielles dont nos ancêtres ne pouvaient même pas rêver, ce sentiment d’instabilité, d’incertitude crée une sorte d’inconfort au quotidien. Et Pourim arrive. Et la fête fait monter en nous la grande symphonie de l’espérance et de la confiance.

Car il y a ici un véritable combat à mener en soi-même et dans la société où nous nous trouvons. Pourim nous dit que les drames annoncés ne se réalisent que si on les laisse se développer. La fête nous rappelle que regarder le monde positivement est une manière essentielle de lui apporter la guérison essentielle qu’il attend, qu’elle soit matérielle ou morale. Dans ce combat, chacun est un acteur que nul ne peut remplacer. Il nous faut être ces porteurs de foi et d’enthousiasme que rien n’arrête, pas même les soucis du temps ou les perspectives moins satisfaisantes. Il en a toujours été ainsi, l’avenir est entre nos mains. Comme Morde’haï le fit au temps historique de Pourim, il nous appartient de lui donner sa direction : celle de la vie et de la joie. Un combat qui nous dépasse ? Certainement pas, Pourim est passé par là !

Etincelles de Machiah

 L’abandon et les retrouvailles

Un verset enseigne (Isaïe 54 : 7) : « Un petit instant Je t’ai abandonné et avec une grande miséricorde, Je te rassemblerai ».  C’est ainsi que D.ieu décrit Son attitude pendant l’exil et lors de la venue de Machia’h. Nous observons que notre peuple a enduré des souffrances innombrables pendant le « petit instant » d’abandon. Comme elle sera donc merveilleuse la « grande miséricorde » qui y mettra fin !

Vivre avec la Paracha

 Ki Tissa

Chaque membre du Peuple juif reçoit l’injonction d’apporter la contribution précise d’un demi-Chékel d’argent pour le Sanctuaire. Des instructions sont également données concernant la fabrication du bassin d’eau du Sanctuaire, de l’huile d’onction et des encens. Les artisans « au cœur sage », Betsalel et Aholiav sont chargés de la construction du Sanctuaire et une fois encore le peuple reçoit le commandement d’observer le Chabbat.

Moché ne redescend pas du Mont Sinaï quand le Peuple l’attend et celui-ci fabrique un veau d’or et l’adore. D.ieu propose alors de détruire cette nation pécheresse mais Moché intercède en sa faveur. Il descend de la montagne, portant les Tables de la Loi sur lesquelles sont gravés les Dix Commandements. Quand il voit le peuple danser autour de son idole, il brise les Tables, détruit le veau d’or et fait mettre à mort les principaux instigateurs. Il retourne alors vers D.ieu pour Lui dire : « Si Tu ne leur pardonnes pas, efface-moi du livre que Tu as écrit ».

D.ieu pardonne mais dit que le résultat de ce péché sera ressenti pendant de nombreuses générations. Au début, D.ieu propose de leur envoyer Son ange mais Moché insiste pour que D.ieu Lui-même accompagne Son peuple vers la Terre Promise.

Moché prépare de nouvelles Tables et une fois de plus, grimpe sur la montagne où D.ieu écrit de nouvelles Tables de l’Alliance. Sur la montagne, Moché perçoit également une vision des « treize attribut de miséricorde ». A son retour, le visage de Moché irradie d’une telle lumière qu’il doit le cacher derrière un voile qu’il n’enlève que pour parler à D.ieu et enseigner Ses lois au peuple.

Les débris intellectuels

« D.ieu dit à Moché : ‘Taille-toi deux Tables de pierre semblables aux premières ; et J’inscrirai sur ces Tables les paroles qui étaient sur les premières que tu as brisées’ » (Chemot 34 :1)

« Taille-toi » : [D.ieu] lui montra une carrière de saphir sous sa tente, et lui dit : « les débris seront à toi. » C’est ainsi que Moché devint très riche.

Les premières Tables, sur lesquelles les Dix Commandements avaient été initialement écrits, étaient faites « par la Main de D.ieu ». Elles furent brisées par Moché quand le peuple servit un veau d’or, violant l’alliance avec D.ieu, comme elle figurait précisément sur les Tables de la Loi. Le peuple se repentit et D.ieu accepta de donner à nouveau la Torah à Israël. Cette fois-ci, en revanche, D.ieu ordonna à Moché de fabriquer lui-même les Tables. L’inscription serait à nouveau faite par la Main divine mais les Tables elles-mêmes seraient de fabrication humaine, taillées par Moché.

Dans sa première « édition », la Torah était complètement d’origine divine : non seulement son contenu mais également son support. Dans la même perspective, le contenu des deux premières Tables consistait en une communication de la Sagesse divine claire et concise.

Si nous n’avions pas erré, en adorant le veau d’or, notre étude de la Torah serait dépourvue des discussions, débats et tergiversations qu’elle connaît aujourd’hui.

Dans les secondes Tables, D.ieu inscrivit Sa sagesse sur un support créé par l’homme. En conséquence, la Sagesse divine nous est désormais seulement accessible par l’outil limité et déficient qu’est l’esprit humain.

Le Divin et l’humain dans la Torah

Pour s’exprimer en d’autres termes, disons que les premières Tables n’incorporaient que « la Torah Écrite », la révélation de D.ieu à l’homme, alors que les secondes Tables demandaient l’ajout de « la Torah Orale », le système d’interprétation transmis à travers les générations, sans lequel la Torah Écrite serait pour nous un livre ésotérique. Suite à la brisure des premières Tables, notre quête de la sagesse divine serpente et s’entortille dans le labyrinthe de la logique talmudique, retardée par les faux départs, les propositions réfutées, les nuances ambigües et le raisonnement sinueux qui caractérisent l’étude de l’homme.

Et pourtant, avec les secondes Tables, nous acquîmes une dimension de la Torah que les premières n’auraient pu nous donner. Selon les mots du Midrach : « D.ieu dit à Moché : ‘Ne regrette pas les premières Tables qui ne contenaient que les Dix Commandements. Dans les secondes Tables, Je te donne également la Hala’ha, le Midrach et la Aggadah’. »

Dans la même veine, le Talmud déclare : « Si Israël n’avait pas péché avec le veau d’or, il n’aurait reçu que les cinq livres de Moché et le livre de Yehochoua. Pourquoi ? Parce que, comme le déclare le verset (Ecclésiastes 1 :18) : ‘Beaucoup de sagesse vient par beaucoup de chagrin.’ »

En effet, le labeur dans l’étude de la Torah fait gagner une profondeur de la connaissance qu’une étude tranquille ne peut apporter.

Un enthousiasme émerge à l’égard d’une vérité qui naît de la réfutation de contre-vérités qu’une révélation, la plus limpide soit-elle, ne pourrait susciter.

La régression causée par le péché d’Israël et la brisure des premières Tables nous donnèrent le potentiel de parvenir à une reconnaissance de la Sagesse divine plus profonde que celle qui aurait dérivé d’une Torah supra humaine.

Le profit dans les débris

C’est là que réside la signification profonde de l’enrichissement de Moché par les « débris » des secondes Tables, comme cela est relaté dans le Talmud et cité dans le commentaire de Rachi sur la Torah. La Torah nous dit que D.ieu commanda à Moché : « Taille-toi deux Tables dans la pierre », pour remplacer celles qui avaient été brisées à cause du péché du Peuple Juif. Les mots « taille-toi », « Pessol Le’ha », en hébreu, peuvent aussi être interprétés comme signifiant : « les débris (Pessolèt) seront à toi ». Comme ces Tables étaient taillées dans du saphir massif, ces « débris » devinrent pour Moché une grande source de richesse.

Quand les étudiants de la Torah passent de nombreuses heures à la poursuite d’un raisonnement pour finalement le rejeter, ou quand ils dépensent de l’énergie et de la sagacité dans un débat dans lequel ils sont défaits par leurs condisciples, cela peut paraître un gâchis malheureux. Combien auraient-ils préféré voir directement la vérité, s’ils avaient la capacité d’absorber directement la Lumière divine, sans avoir recours aux circonvolutions de l’intellect humain !

Mais le « gâchis », les « débris » des secondes Tables, dit D.ieu à Moché, est Mon cadeau pour toi. C’est le dividende du processus douloureux de la repentance, du sursaut après le péché et l’échec et de l’élan vers un engagement pour Moi, plus profond. Chéris-le car il va te servir de source de grandes richesses spirituelles.

Le Coin de la Halacha

 Qu’est-ce que le ‘Hamets ?

Durant Pessa’h, on ne doit ni posséder ni consommer du ‘Hamets. Il faudra donc, avant le mercredi 8 avril 2020 à 11h30*, arrêter de manger tout aliment à base de céréale fermentée comme par exemple, le pain, les céréales, les pâtes, les gâteaux et certains alcools et on brûlera le 'Hamets avant 12h30*.

Concernant les médicaments et les produits d’hygiène, on consultera les listes éditées à cette occasion par les organismes compétents en la matière.

C’est pourquoi on a coutume de bien nettoyer la maison, le magasin, le bureau, la voiture etc… avant Pessa’h, afin d’éliminer toutes les miettes.

Pour éviter de posséder, même involontairement du ‘Hamets à Pessa’h, on remplira une procuration de vente, qu’on remettra à un rabbin compétent. Celui-ci se chargera alors de vendre tout le ‘Hamets à un non-Juif. Cette procuration de vente peut être apportée au rabbin ou lui être envoyée par courrier, fax ou Internet et devra lui parvenir au plus tard la veille de Pessa’h, cette année mardi 7 avril 2020.

Il n’est pas nécessaire d’avoir terminé tout son ménage pour dresser la liste de ce qu’on envisage de vendre.

Durant tout Pessa’h, on mettra de côté dans des placards fermés à clé tout le ‘Hamets et la vaisselle ‘Hamets que l’on n’utilisera pas durant Pessa’h mais qu’on pourra « récupérer » une heure après la fête qui se termine le jeudi 16 avril 2020 à 21h35*.

(*horaires valables pour l’Ile-de-France)

Le Recit de la Semaine

 Pourim à ‘Hanouccah…

Quand Khomeini arriva au pouvoir en 1976 en Iran, le monde occidental ne savait que penser de sa révolution. Mais bien vite, la nature mystérieuse de son gouvernement fit place à un danger bien réel : les quelques cinquante employés de l’ambassade américaine à Téhéran furent retenus en otages – en violation flagrante de toutes les règles internationales garantissant leur sécurité et leur immunité diplomatique. Aux États-Unis, l’incertitude régnait : que voulait Khomeini ? Il ne formulait aucune demande !

Le département d’Etat (le Ministère des affaires étrangères américain) pensait que le tyran voulait de l’argent en échange des otages. Le Pentagone (le Ministère de la défense) supposait qu’il lui fallait des armes. Mais, quoi qu’on fît, il n’y avait pas de réponse et nul ne savait comment dénouer la crise. Chacun avait des idées mais personne n’avait de renseignements précis.

Le secrétaire général de l’ONU de l’époque décida de se rendre à Téhéran pour éclaircir le mystère : après tout, il était un homme important et pensait ne rien risquer ! N’importe quel gouvernement assurerait sa sécurité. Mais quand il prit un taxi à sa sortie de l’aéroport, ce véhicule fut attaqué par une foule hurlant des slogans hostiles : il fut obligé de rebrousser chemin et de reprendre l’avion pour New York – sans avoir pu faire avancer la situation. Quand il arriva sain et sauf à son bureau, il ne put qu’avouer : « Il n’y a rien à faire ! Ce n’est pas une situation logique ! Leur unique motivation est : ils nous haïssent, nous les Occidentaux et les Américains en particulier ! ».

L’ONU demanda alors à Khomeini si des hommes de religion pourraient rendre visite aux otages. Il accepta. Les fonctionnaires trouvèrent des prêtres qui acceptèrent d’aller rendre visite aux otages. Mais comme il y avait aussi deux otages juifs, on pensa aussi à envoyer un rabbin. Bien entendu, il n’était pas question d’envoyer un rabbin américain et on demanda donc à un rabbin résidant au Mexique s’il accepterait la mission – tout en précisant que, vu les méthodes de voyous en usage en Iran, nul ne pourrait garantir qu’il ne deviendrait pas lui aussi un otage ! Rav Hershberg demanda à réfléchir ; il prit l’avion pour New York et obtint un rendez-vous avec le Rabbi de Loubavitch. Pendant plus de deux heures, ils discutèrent et le Rabbi l’encouragea à accepter la mission. Quand Rav Hershberg s’apprêta à quitter le bureau, le Rabbi ajouta : « N’oubliez pas d’emporter une Menorah, le chandelier de ‘Hanouccah ! ». Or, on était en plein été… Il comprit qu’il y avait là quelque chose d’étrange. Il rappela l’ONU pour signifier qu’il était d’accord de partir mais on lui apprit que Khomeini avait changé d’avis et que toute l’opération était annulée.

Quand arriva la fin du mois de décembre, l’ONU revint à la charge, rappelant au tyran que les otages avaient besoin d’encouragement spirituel au moment de leurs fêtes et, cette fois, ce fut accepté. Contacté, Rav Hershberg comprit pourquoi le Rabbi lui avait demandé d’emporter une Menorah et se rendit à Téhéran en compagnie de deux prêtres. On les amena à l’ambassade – on était le 4ème soir de ‘Hanouccah – et ils purent parler librement avec les otages : bien entendu, ils se doutaient que la salle était truffée de micros et de caméras et se contentèrent d’échanger des paroles sans importance. Dans un coin de la salle, Rav Hershberg sortit sa Menorah, expliqua aux deux otages juifs que le Rabbi avait pensé à eux. Les trois hommes allumèrent la Menorah, entonnèrent des chants traditionnels et, bien vite, toute la communauté juive de Téhéran apprit qu’à l’ambassade américaine, des Juifs avaient allumé le chandelier de ‘Hanouccah et étaient encore en vie ! Il y avait donc de l’espoir…

Le vendredi suivant, la prière musulmane réunit un million de gens dans les rues de Téhéran, un million ! C’était une des rares fois où le peuple allait prier avec son leader : une gigantesque estrade fut érigée devant le palais pour Khomeini qui était encore très populaire et sa famille, une autre pour les dignitaires et une autre pour les visiteurs. Tous priaient et, à un certain moment, toute l’assemblée se prosterna : un million de gens se prosternèrent en même temps. Tous sauf un : Rav Hershberg. Il resta droit, figé à sa place. Bien vite, la police l’entoura et lui signifia rudement que Khomeini lui-même voulait savoir pourquoi il ne s’était pas prosterné lui aussi. Il répliqua qu’il était juif et n’avait le droit de se prosterner que devant D.ieu. De plus, les gens priaient dans une langue qu’il ne comprenait pas et il n’avait donc voulu prendre aucun risque. Dix minutes plus tard, le fils de Khomeini lui dit que son père souhaitait lui parler. On peut imaginer ce que ressentait alors le rabbin. Mais l’homme le plus puissant d’Iran le salua et exprima – par l’intermédiaire d’un traducteur – combien il avait apprécié son honnêteté car ce rabbin ne s’était pas conduit comme les autres et ne l’avait pas considéré comme un être stupide qu’on peut et qu’on doit flatter. Rav Hershberg en profita pour demander un rendez-vous qui fut fixé au lundi suivant dans la villa du gouvernant.

Le vendredi soir, Rav Hershberg décida de se rendre à la synagogue dirigée par Rav Ezra’hia. Tous les Juifs en furent informés (par des moyens détournés) et la rue était pleine de gens qui voulaient voir de leurs propres yeux l’homme qui, tel le Morde’haï de la Meguila, ne s’était pas prosterné, qui avait allumé une Menorah et qui était encore vivant. La rue était si pleine qu’il eut du mal à se frayer un chemin dans la foule. Finalement, après la prière, il monta au 2ème étage de la synagogue et s’adressa aux gens massés dans la rue pour les encourager à rester fidèles à leur identité juive.

Lundi, Rav Hershberg se rendit chez Khomeini et ils discutèrent de tout, vraiment de tout, durant des heures et des heures. Rav Hershberg expliqua par exemple que le symbole du Maguen David, l’étoile à six branches qui était brodée entre autres sur le rouleau de la Torah et sur son sac en velours contenant ses Téfilines faisait partie de la tradition juive depuis des siècles et n’était pas spécifique de l’emblème de l’Etat d’Israël. Khomeini ne le savait pas et émit immédiatement un décret « à publier dans toutes les provinces de l’empire » (selon les termes de la Meguila…) permettant à tous les Juifs de porter des sacs de Téfilines avec l’étoile de David.

Des mois plus tard, la guerre éclata entre l’Iran et l’Irak. Le couvre-feu fut proclamé et nul n’avait le droit de sortir de chez soi la nuit – sous peine de mort. Ceci posait un problème pour les Juifs qui devaient se rendre encore dans la nuit aux prières des Seli’hot. Rav Ezra’hia envoya un message à Khomeini qui proclama que tout Juif dans la rue, la nuit, qui porterait un sac de Téfilines avec une étoile de David ne devrait pas être inquiété !

« Mais Morde’haï ne s’inclinait pas et ne se prosternait pas ! » rapporte la Meguila, le rouleau d’Esther qu’on lit à Pourim.

Si vous vous dressez fièrement et ne vous prosternez pas – fièrement mais sans arrogance – si vous respectez vos valeurs, alors même le tyran qui fait trembler le monde entier vous respectera !

Ce qui est intéressant à propos de cette histoire, c’est que ce fut la seule fois dans l’histoire que Pourim tomba à ‘Hanouccah, et, qui plus est, dans la capitale de l’ancienne Perse…

Rav Manis Friedman – Minnesota (Minneapolis)

Traduit par Feiga Lubecki