Quand le renouveau frappe à notre porte
L’écologie est devenue incontestablement une idée « tendance ». Déclinée politiquement, socialement, elle est aujourd’hui un élément incontournable de la conscience moderne. De tous côtés monte la clameur : « Notre planète est fragile, elle constitue un système global, ne le mettons pas en déséquilibre ». Une telle préoccupation, toute récente soit-elle dans les sociétés occidentales, possède une légitimité incontestable. Dans la vision juive, le monde n’est-il pas ce lieu que D.ieu a confié à l’homme « pour le travailler et le garder », faisant ainsi de ce dernier le couronnement – et le responsable – de l’ensemble de la création ? C’est dire que la planète nous aurait été confiée comme « en gestion » et non « en pleine-propriété »… Et voici que revient le 15 du mois de Chevat, Tou Bichevat, le « nouvel an des arbres ».
Et, avec lui, réapparaît la traditionnelle question : pourquoi l’homme devrait-il marquer, de quelque manière que ce soit, un « nouvel an des arbres » ? Si une telle célébration a le moindre sens, ne revient-il pas aux arbres – et à eux seuls – de s’en souvenir ? Il y a ici une idée qu’il nous faut retrouver. Si l’homme est invité au « nouvel an des arbres », c’est aussi parce que cette date n’est pas qu’une fête du végétal. La création est véritablement un ensemble global et elle le manifeste dans l’harmonie générale qui caractérise l’univers. Quant à l’homme, il est sans doute l’élément essentiel de cette globalité car il en est le maître, le guide et l’inspirateur. En d’autres termes, c’est lui qui lui donne sens. Le jour de Tou Bichevat résonne ainsi comme celui où notre sort s’inscrit dans un espace plus grand. Pour cela, il élargit l’horizon de notre conscience et donne au champ de notre connaissance un arrière-plan plus profond.
Cela veut dire également que la célébration de Tou Bichevat ne peut se limiter à la consommation de fruits ou à la plantation d’arbres, même si ces démarches ont toute leur importance. C’est d’avenir et de développement global qu’il est question ici. A la croissance de l’arbre doit répondre le progrès – personnel et collectif – de l’homme. A la renaissance en devenir de la nature doit correspondre le ressourcement spirituel de chacun. L’arbre constitue une image familière. Ses racines, son tronc, ses branches, les fruits qu’ils portent sont la métaphore parfaite de l’homme qui se dresse fermement parce que ses propres « racines » sont fortes et que, grâce à la subsistance qu’elles lui apportent, il peut s’élancer vers le ciel et donner les fruits qui embelliront lui-même et le monde. Pour une harmonie tant attendue, éternelle.
Un amour sans raison
Le Temple a été détruit du fait d’une haine imméritée (Traité du Talmud Yoma 9b). Aussi, cela doit être réparé par un amour gratuit, c’est-à-dire un amour éprouvé pour chaque Juif sans aucune raison, même pour ceux qui n’en semblent pas être dignes.
C’est là le sens profond de l’enseignement de nos Sages (Targoum Yonatan sur Chemot 4:13) : « Pin’has est Elie (le prophète) ». Pin’has, en effet, représente la paix et l’unité comme en témoigne la promesse de D.ieu : « Je lui accorde Mon alliance de paix ». Or, c’est cette unité qui amènera le prophète Elie, l’annonciateur de la Délivrance.
(d’après Likoutei Si’hot, vol. II, p. 598)
Bechala’h
A peine a-t-il permis aux Enfants d’Israël de quitter l’Egypte que le pharaon se lance à leur poursuite pour les obliger à revenir. Le peuple hébreu se trouve pris au piège, entre les armées égyptiennes et la mer. D.ieu dit à Moché de lever son bâton au-dessus de l’eau et la mer s’ouvre pour permettre au Peuple juif de passer puis elle se referme sur les assaillants égyptiens. Les Enfants d’Israël entonnent un chant de louange et de gratitude à l’égard de D.ieu.
Dans le désert, le peuple souffre de faim et de soif et se plaint sans cesse à Moché et Aharon. D.ieu adoucit miraculeusement les eaux amères de Mara et par la suite, Moché fait jaillir de l’eau d’un rocher, en le frappant de son bâton. Grâce à son mérite, la Manne tombe des Cieux, chaque matin avant l’aube, et des cailles apparaissent, chaque soir, dans le camp d’Israël.
Les Enfants d’Israël reçoivent l’instruction de ramasser, chaque vendredi, une double portion de la Manne, puisqu’elle ne tombera pas le Chabbat, décrété par D.ieu comme jour de repos. Certains désobéissent, veulent en ramasser le septième jour mais n’en trouvent pas. Aharon préserve une petite quantité de Manne dans une fiole, comme témoignage pour les générations futures.
A Refidim, le peuple est attaqué par Amalek qui est vaincu grâce aux prières de Moché et une armée levée par Yehochoua.
L’essence de Yossef
La nation juive naissante vient de quitter l’Égypte en peuple libre. Dans la description du voyage qui les mène hors de l’Égypte, la Torah mentionne ce qui semble être un détail de moindre importance :
« Moché emporta les ossements de Yossef avec lui, parce qu’il [Yossef] avait fait jurer ses frères en ces termes : ‘D.ieu se rappellera de façon certaine de vous et vous transporterez mes ossements d’ici avec vous.’ »
Pourquoi ce détail est-il souligné ici ?
Le Midrach nous éclaire en appliquant le verset, cité dans Les Proverbes : « un cœur sage prend les Mitsvot », à Moché qui s’occupa personnellement des ossements de Yossef.
Les commentateurs s’étonnent de ce qualificatif de « sage » employé pour définir l’implication de Moché dans cette Mitsva particulière. De quelle sagesse s’agit-il ici ? S’il y avait une qualité à souligner, sa piété, sa dévotion aux Mitsvot, son souci de la dignité de Yossef auraient été, semble-t-il, des termes plus adéquats. En quoi cette Mitsva était-elle un témoignage de sa sagesse ?
Les ossements et l’essence
Pour mieux comprendre la signification du fait que Moché s’occupa de transporter les ossements de Yossef, dans le contexte de l’Exode, il nous faut d’abord porter notre attention sur le mot hébreu pour « ossements » - « Atsamot ». Selon l’ouvrage de la Cabale « Megalé Amoukot », ce même mot peut avoir une autre signification : « l’essence ». Ainsi les termes « atsmot Yossef », que l’on traduit couramment par « les ossements de Yossef » peuvent être rendus par « l’essence de Yossef ». Moché ne transporta pas seulement les restes physiques de Yossef mais par cet acte, il emportait également l’essence de Yossef.
Qu’est-ce que l’essence de Yossef ?
S’il fallait décrire Yossef, les récits de la Torah, éclairés par la lumière de la Torah orale, préservée dans le Talmud, le Midrach et le Zohar, nous offrent une multitude de caractéristiques. Yossef était un enfant précoce, un brillant érudit, le préféré de son père, haï par ses frères, travailleur, beau (à l’extérieur et à l’intérieur), esclave, chef de l’administration pénitentiaire, tous ces traits émanant de sa profonde force morale et de son courage, de sa compassion, son intuition, son comportement noble, étant un dirigeant qui pardonne et qui nourrit.
Mais quelle était l’essence de Yossef ?
Le nom de Yossef
Le nom de Yossef reflétait son essence, parce que c’est dans notre nom hébreu que se trouve la source même de notre existence. La Torah nous dit que D.ieu créa le monde par Sa parole divine. Les forces de la création sont donc les lettres hébraïques. Chaque lettre représente une énergie divine qui possède des forces créatrices. Le nom hébreu exprime donc la force vitale de la personne ainsi nommée.
Que signifie le nom « Yossef » ?
La Torah explique que lorsque Ra’hel donna naissance à Yossef, son premier enfant après de longues années d’attente, elle l’appela « Yossef », déclarant : « Que D.ieu ajoute [Yossef] un autre fils pour moi ».
En d’autres termes, Yossef représente le désir d’augmenter le nombre d’enfants de la famille. Toute sa vie évoque le fait de faire grandir le Peuple juif.
Mais il y a encore plus que simplement augmenter quantitativement le nombre des Juifs. Le texte ne dit pas simplement : « Que D.ieu ajoute un fils ». Il insère le mot « autre », « un autre fils ». Le Tséma’h Tsédèk (le troisième Rabbi de ‘Habad) tire de ce mot additionnel la conclusion que le nom de Yossef, et donc son essence, sont liés à l’idéal de Yossef : celui de quelqu’un qui prend « un autre », c’est-à-dire une personne juive qui (s’) est exclue, qui se trouve en dehors du cercle du Peuple juif et la transforme en « fils », la fait pénétrer à l’intérieur du cercle.
L’essence de Yossef constitue un accroissement qualitatif. Non seulement essayons-nous d’augmenter notre nombre mais l’essor le plus grand se produit lorsque nous approchons un Juif qui nous semble perdu et que nous le ramenons parmi nous, dans le domaine de la sainteté.
Quand Moché prépara donc les Juifs pour le long périple qui les attendait dans le désert, comme cela est mentionné dans le verset précédent : « Moché conduisit le peuple le long d’une route tortueuse dans le désert… », il avait besoin de s’armer des qualités de Yossef, de son aptitude à transformer les situations les plus menaçantes et les défis les plus intimidants en « fils ».
Le voyage du Peuple juif à travers le désert s’applique à notre propre expérience en exil. Le désert est un lieu de mauvais augure et hostile, métaphore qui convient fort bien à l’exil. Nous avons besoin de prendre avec nous l’essence de Yossef et de ramener parmi nous chaque Juif, en lui apportant la lumière et la chaleur des Mitsvot, quel que soit l’itinéraire qu’il a emprunté.
Le Yossef d’aujourd’hui
Le Rabbi précédent (Rabbi Yossef Its’hak Schneersohn, de mémoire bénie, le sixième dirigeant du mouvement ‘Habad) était l’héritier contemporain du Yossef de notre tradition. Il fut un pionnier du mouvement consistant à chercher à atteindre chaque Juif dans son intériorité la plus profonde et révéler que « la superficialité » et le statut étranger de ce Juif n’est que cela : « superficiel », extérieur. A l’intérieur, réside une âme et un cœur juifs, réceptifs et chaleureux : un fils.
Nous pouvons dès lors comprendre pourquoi le Midrach se réfère à Moché, transportant les ossements de Yossef d’Égypte, comme possédant une forme de sagesse et non comme pratiquant simplement un acte de piété.
La définition de « sagesse », selon le Talmud, indique quelqu’un qui est capable de voir ce que le futur apportera : « Qui est sage ? Celui qui voit le futur ».
Moché, sachant que le Peuple juif devrait traverser un long et douloureux exil, symbolisé par son voyage dans le désert, les y prépara en emportant l’essence de Yossef.
Quel que lointain et long soit cet exil, quelle que soit la distance à laquelle un Juif peut s’éloigner, Moché et tous les dirigeants juifs de chaque génération personnifient les traits de caractère de Yossef : se soucier de ces âmes perdues et les ramener chez elles pour qu’aucun Juif ne soit laissé derrière, quand le Machia’h nous sortira de l’exil.
Qu’est-ce que Tou Bichevat ?
Jeudi 25 janvier 2024, c’est Tou Bichevat, le Roch Hachana, le nouvel an des arbres.
On ne récite pas la prière de Ta’hanoun (supplications).
Mercredi soir 24 janvier et jeudi 25 janvier, on consomme de nombreux fruits, en particulier ceux qui représentent la fierté de la Terre Sainte, qui sont cités dans le verset de la Torah : « blé, orge, raisin, figue, grenade, olive et datte ». On s’efforcera également de manger des caroubes ainsi que des fruits nouveaux que l’on n’a pas encore consommés cette année. On veillera à réciter les bénédictions adéquates avant et après manger. On profitera de cette belle occasion pour tenir des réunions joyeuses et productives sur le plan des bonnes résolutions.
On aura soin de prélever les différentes dîmes (Trouma et Maassère) sur les fruits provenant d’Israël.
La Torah compare l’homme à un arbre des champs : lui aussi est supposé produire des fruits, c’est-à-dire des Mitsvot, des bonnes actions. De même que le fruit peut produire des arbres qui produiront des fruits, de même nos Mitsvot entraînent d’autres Mitsvot, encouragent d’autres Juifs à assumer leur judaïsme, à retrouver leurs racines et à s’enraciner dans un sol riche d’étude de la Torah et de pratique des Mitsvot. C’est ainsi que le Peuple juif se perpétue, se développe et produira d’autres fruits.
A Tou Bichevat, nous mangeons des fruits, nous « produisons » des fruits, nous plantons des graines de bonnes actions.
Prier en direction de Jérusalem…
Dans le « camp de réfugiés » d’El Burej, au centre de la bande de Gaza, lundi 13 Tévet (25 décembre 2023). Le soleil va bientôt se coucher et Malkiel ben Yossef décide de profiter d’une courte pause pour prier Min’ha.
Malkiel a 35 ans, il habite dans le village d’Otniel ; il est marié, père de six enfants, entrepreneur et ingénieur de son métier. Le Chabbat de Sim’hat Torah (7 octobre 2023), il a été appelé en urgence, comme des milliers d’autres anciens soldats, mobilisé pour remplir son devoir de réserviste. Il fait partie du bataillon 450 qui forme entre autres les parachutistes.
« Après quelques semaines d’entraînement et de préparation, nous sommes entrés dans la bande de Gaza début novembre. Nous avons participé à de nombreux combats, nous sommes entrés dans les maisons et autres bâtiments de Shédjaya, dans l’université du quartier de Rimal et d’autres. Les quantités d’armes et de munitions que nous avons trouvées dans les écoles, les mosquées et autres hôpitaux sont absolument effrayantes.
Un matin, nous sommes entrés dans le camp (en fait des maisons) d’El Burej mais la progression fut très lente à cause de nombreux obstacles intentionnellement placés par les terroristes sur notre route. Au bout de quelques heures, nous avons reçu la permission d’avancer plus à l’intérieur, ce que nous avons fait. Mais, à un moment donné, nous nous sommes à nouveau arrêtés. J’ai levé les yeux au ciel et j’ai remarqué que le soleil se couchait : il était temps de prier Min’ha. Y étais-je obligé ? Il semble que non car la guerre que nous menons est absolument vitale et surpasse toute autre considération. Cependant, j’étais heureux de pouvoir prier, pour mes camarades mais aussi pour tout le Peuple juif - et aussi garder un semblant de vie normale. Je me suis levé, je suis allé dans un coin, près d’un arbre. D’instinct, je me suis tourné vers Jérusalem comme le demande le Code de Lois Juives. Je priai debout, en gardant les yeux ouverts : nous sommes en situation de guerre et, bien entendu, si l’ordre d’avancer était donné, j’avais décidé que je continuerais de prier tout en marchant.
J’avais à peine commencé la Amida, juste après la bénédiction Maguen Avraham (dans laquelle on remercie D.ieu Qui a protégé Avraham et continue de protéger ses descendants) que je remarquai du mouvement à 10 ou 15 mètres de moi… Il faut comprendre que, dans cet endroit, tout un groupe de soldats était déjà passé, des bulldozers et des tanks avaient déjà aplani le sol : c’était un endroit propre et vide, personne n’y avait remarqué quoi que ce soit. Ici et là, il y avait des gravats, sans doute les restes d’une cabane d’agriculteur.
Ce n’est que parce que je me tenais debout, en direction de Jérusalem, les yeux bien ouverts que j’ai pu remarquer ce mouvement insolite : si j’étais resté assis, je n’aurais rien vu !
Tout en me demandant s’il s’agissait peut-être d’un animal, je sursautai : c’était bien un terroriste qui sortait de terre, armé d’un RPG. Il regardait vers l’ouest : il avait certainement l’intention de lancer un missile en direction du tank ou du bâtiment où étaient rassemblés de nombreux soldats !
A cette seconde, j’ai poussé un cri et j’ai tiré sans m’arrêter en sa direction. Mes camarades qui étaient assis non loin de là ont immédiatement compris la situation et se sont mis à tirer eux aussi. Le terroriste avait entendu mon cri et s’était tourné vers moi mais nous avons été plus rapides que lui et il fut tué sur place. Après cela, notre commandant a jeté une grenade à l’intérieur du puits d’où il était sorti afin de s’assurer qu’aucun autre terroriste n’en sortirait vivant. De notre point de vue, l’incident était terminé.
Mais ceci avait démontré qu’il restait un puits menant à un tunnel que l’armée n’avait pas encore découvert. Par la suite, un colonel des services de renseignements nous a appris que celui que nous avions éliminé faisait partie d’une escouade de quatre terroristes. Nous avions déjà quitté l’endroit et je ne suis pas certain de la suite qui a été donnée à cet incident. Je sais que les ingénieurs des forces combattantes se sont occupés du tunnel et ont découvert encore deux autres puits, grâce à l’apparition du terroriste que j’avais repéré.
Dans notre bataillon, il y a toutes sortes de soldats, pratiquants ou non mais tous ont été impressionnés par ce qui était arrivé. Certains soldats ont, d’eux-mêmes, demandé à prier Min’ha bien qu’ils en soient dispensés du point de vue de la stricte Hala’ha. Cette histoire s’est rapidement répandue dans les autres régiments au point que même ceux qui n’avaient pas l’habitude de prier ont demandé de s’en acquitter pendant les pauses.
Pour terminer, je tiens à rappeler le souvenir d’un camarade, Maor Lavi – que son sang soit vengé. Originaire du village de Soussia, il est tombé dans les combats de Gaza, laissant derrière lui une femme et quatre fillettes. Au cours des combats, le septième jour de ‘Hanoucca, Maor avait découvert dans la maison d’un terroriste une Hanoukia, un chandelier probablement volé par celui-ci lors du pogrome du 7 octobre dans un des villages proches de Gaza. Soucieux de rendre l’objet trouvé à son juste propriétaire, Maor avait écrit sur les réseaux sociaux : « Il y a juste une semaine, le 7ème jour de ‘Hanoucca, nous avons pénétré dans les maisons des terroristes. Dans un de ces « bâtiments actifs » comme nous les décrivons en langage militaire, nous avons effectivement trouvé sous un lit des armes, des uniformes, des munitions, des drapeaux d’organisations terroristes etc. Parmi les gravats, cette ‘Hanoukia brillait dans l’armoire à côté du lit ; j’ai l’intime conviction qu’elle a été volée lors du « Chabat noir ». Bien entendu, nous nous en sommes servis pour allumer les bougies du 7ème et du 8ème soir, à Gaza. Si quelqu’un pouvait me donner un indice quant à son juste propriétaire, je serais si heureux de pouvoir la lui rendre ! ».
Maor avait publié une photo en espérant de tout son cœur mériter de pouvoir accomplir la Mitsva de rendre un objet perdu (ou plutôt volé) à son propriétaire. Malheureusement, il est tombé pour la défense de notre pays et nous nous souviendrons toujours de lui. Que son mérite protège tout le peuple juif !»
Mena’hem Shaïkevitz – Si’hat Hachavoua 1932
Traduit par Feiga Lubecki