Samedi, 12 novembre 2022

  • Vayéra
Editorial

 Rendre le monde plus beau

Le mois de ‘Hechvan déroule ses jours, ses semaines. Cela a été dit : il nous a ramené dans le temps du quotidien après les expériences spirituelles prodigieuses du mois de Tichri. Ce déroulement immuable, qui coïncide avec le retour des couleurs de l’automne soulève régulièrement des sentiments mêlés. Il y a, bien sûr, la sensation d’avoir un moment de repos bien mérité, comme une oasis de calme entre les célébrations de Tichri et les lumières de ‘Hanoucca, mais, en même temps, cette sorte de nostalgie d’un temps privilégié qui nous étreint avec plus ou moins de force. Alors, comment vivre Mar ‘Hechvan avec la profondeur requise et, sans doute, l’enthousiasme qui lui correspond ?

Peut-être est-ce justement en une telle occasion que se révèle une partie de qu’il faut bien appeler le génie du judaïsme. Car la mission confiée par D.ieu à chacun ne se limite pas à Le servir au cours des grandes cérémonies qui jalonnent l’année ou dans le cadre des rites solennels prescrits. Bien au contraire, il s’agit de s’unir à Lui par nos actes de tous les jours, ceux qui forment le tissu de la vie. L’enjeu est d’importance : si notre lien avec notre Créateur était cantonné à ces courts instants que sont ceux de la prière ou de la pratique d’un commandement, la vie juive ne constituerait qu’une partie très réduite de notre vécu alors que, pure expression de la Volonté Divine, elle doit en être l’essence même et donc l’imprégner totalement.

Voici le mois de ‘Hechvan et son absence concrète de fête, le voici avec ses connotations de rentrée, de retour au monde, et un chemin nous est alors montré. C’est celui où l’attachement à D.ieu et à Ses commandements ne renvoie plus à des moments d’exception, même si, en leur temps, ces derniers ont paru indépassables. C’est la période où il passe par la multitude des choses qui font matériellement la vie. Ainsi, notre relation avec Lui prend un aspect constant, rien ne peut nous en détacher. Pour reprendre la formule d’un verset : nous apprenons à Le connaître « dans tous nos chemins », autrement quoi que nous fassions. C’est dire que toute action, même profane, devient, à présent, une manière d’accomplir Son service. C’est dire aussi que l’existence humaine prend toute sa profondeur, pour un monde de Bien.

Etincelles de Machiah

 Il est temps d’être joyeux !

Dans l’un des psaumes qui traitent du retour final des exilés en Israël, il est écrit (126: 2-3) : « Alors ils diront parmi les nations: ‘D.ieu a fait de grandes choses pour ceux-ci’. D.ieu a fait de grandes choses pour nous ; nous étions joyeux ».

Un des Maîtres polonais a commenté ces mots de la façon suivante :

« Alors ils diront parmi les nations » : quand Machia’h viendra, les nations du monde diront, « D. ieu a fait de grandes choses pour ceux-ci » : D.ieu a fait des merveilles pour le Peuple juif.

Nous répondrons à ces propos :

« D.ieu a certes fait de grandes choses pour nous ».

Quelle en est la raison ? « Nous étions joyeux ! »

(d’après un commentaire du Rabbi de Loubavitch)

Vivre avec la Paracha

 Vayéra

Délaissant la Présence Divine venue lui rendre visite, trois jours après sa circoncision, Avraham se précipite pour accueillir trois invités. Ils ne sont autres que trois anges à l’apparence humaine. L’un annonce que dans un an, Sarah, encore stérile, mettra au monde un enfant. Sarah en rit. Avraham plaide pour la survie de la ville impie de Sodome dont un autre ange lui a annoncé la destruction.

Deux des trois anges se rendent à Sodome pour sauver Loth, le neveu d’Avraham, et sa famille. La femme de Loth est transformée en pilier de sel pour avoir enfreint l’interdiction de regarder en arrière la ville en feu.

Les deux filles de Loth (pensant qu’elles et leur père sont les seuls survivants dans le monde entier) l’enivrent et elles tombent enceintes. Les deux fils qui naîtront de cet épisode seront les ancêtres des nations de Moav et d’Amon

Sarah est prise en otage par Avimélé’h mais il la libère après les avertissements divins qui lui sont apparus en rêve.

Yits’hak (« il rira ») naît et est circoncis à huit jours. Avraham a cent ans et Sarah quatre-vingt-dix ans.

Hagar et Ichmaël sont bannis de chez Avraham et errent dans le désert. D.ieu entend le cri du jeune garçon mourant et lui sauve la vie en montrant un puits à sa mère.

D.ieu teste le dévouement d’Avraham en lui commandant de sacrifier son fils sur le Mont Moriah (le Mont du temple), à Jérusalem. Yits’hak est lié et placé sur l’autel et Avraham lève son couteau. Une voix se fait alors entendre du Ciel et lui ordonne d’arrêter. Un bélier, emprisonné par ses cornes dans des buissons, est offert à la place.

Avraham apprend la naissance d’une fille, Rivkah, chez son neveu Bethouël.

Vision et Révélation

La Paracha Vayéra, mot signifiant en hébreu « révélation », commence en statuant que : « D.ieu Se révéla à lui [Avraham] dans les plaines de Mamré… » Le Zohar note qu’avant sa circoncision, Avraham ne pouvait rencontrer D.ieu que « Bama’hazé », mot araméen pour « vision ». Après sa circoncision, il atteignit une telle élévation spirituelle que D.ieu Se révéla directement à lui : « Vayéra ».

Il est donc clair que c’est l’acte de la circoncision qui suscita ce changement radical dans la personne d’Avraham de telle sorte qu’il fut capable de voir D.ieu. Quel est donc l’aspect de la circoncision qui permit cette transformation ?

La différence dans la qualité spirituelle qui fut celle d’Avraham avant la circoncision et celle d’après pourra se comprendre en s’intéressant à l’explication qu’apporte la ‘Hassidout concernant la différence entre l’hébreu et les autres langues, comparée à la différence entre les pierres et les briques.

La distinction élémentaire entre ces deux matériaux réside dans le fait que les pierres sont une création céleste alors que les briques sont fabriquées par les hommes. La même disparité se retrouve dans les langues et dans les lettres et les mots qui « construisent » une langue.

Les lettres hébraïques, les lettres de la Torah, sont d’origine céleste, semblables aux pierres, car la Torah elle-même est d’origine divine. En revanche, les lettres et les mots des autres langues sont similaires aux briques car ils sont totalement fabriqués : des hommes se réunissent et s’accordent sur l’idée qu’un certain mot aura un certain sens.

L’on comprendra alors la distinction entre Avraham d’avant et d’après sa circoncision dans la même démarche.

Avant que D.ieu n’ordonne à Avraham de pratiquer la Mitsva de la circoncision, tout son service était exclusivement issu de sa propre motivation, sans injonction, et donc sans la force d’En-Haut. En tant que telle, son observance était donc forcément limitée car une créature humaine ne peut parvenir qu’à une élévation délimitée.

Une fois qu’il reçut le commandement de se circoncire, Avraham fut doté d’En-Haut d’une aptitude à s’unir avec le Tout-Puissant, par l’intermédiaire de l’accomplissement d’un commandement Divin sans limite. C’est cela qui lui permit d’atteindre une élévation infiniment supérieure.

Mais cela va encore plus loin. L’exécution de la Mitsva de la circoncision eut aussi pour effet d’annuler complètement la personne d’Avraham et ainsi de l’unir complètement à D.ieu. En effet, le commandement de la circoncision possède une qualité que ne possède aucune autre Mitsva : elle s’accomplit sur le corps même de l’individu de sorte que l’être physique lui-même est rendu conscient de son annulation et de son unification avec D.ieu.

C’est ainsi que le niveau du service d’Avraham, avant qu’il ne soit circoncis, était similaire aux « briques », exécutées par la main de l’homme, et donc forcément limité. Ce n’est qu’après avoir agi en réponse à l’injonction de se circoncire que son service se hissa au niveau des « pierres », accompli par la Force Divine et donc investi d’une puissance illimitée.

Et c’est également la raison pour laquelle au niveau d’Avraham, avant sa circoncision, D.ieu ne pouvait se présenter à lui que « Bema’hazé », sous forme de vision, car il était similaire aux briques fabriquées par les hommes. Par contre, avec la circoncision, Avraham put atteindre « Vayéra », la révélation, semblable aux « pierres » qui viennent des Cieux.

Avant qu’il ne soit circoncis, c’est-à-dire avant qu’il n’atteigne une unité totale avec la Divinité, Avraham ne pouvait voir D.ieu qu’à travers le voile d’une vision. Mais après avoir accompli la Mitsva, il fut capable d’avoir une révélation de Son Essence, claire et dans un état de lucidité.

Étant donné que « les agissements de nos Patriarches servent de leçon pour leurs descendants », nous pouvons tirer un enseignement de tout ce qui précède.

Tout comme Avraham était incapable d’atteindre les niveaux supérieurs avant d’avoir accompli la Mitsva de la circoncision, nous devons également savoir que nous ne devons jamais nous satisfaire de notre niveau présent, dans notre service spirituel. Nous devons sans cesse tenter d’atteindre une étape supérieure. Et quand bien même nous appréhendons la Divinité, il se peut que cela ne soit qu’au niveau d’une « vision ».

Mais par ailleurs, nous sommes assurés que lorsque nous servons D.ieu avec le meilleur de nous-mêmes et de nos forces, nous recevons le degré de révélation le plus élevé, jusqu’à atteindre la révélation suprême de « Vayéra ».

Une hypocrisie sincère

Le Talmud explique qu’outre le fait d’offrir l’hospitalité aux voyageurs du désert, l’auberge d’Avraham servait également de centre pour la dissémination de la vérité du D.ieu unique dans un monde païen. Quand les invités d’Avraham souhaitaient le bénir pour sa générosité, il leur disait : « Est-ce moi qui vous ai donné cette nourriture ? Vous devriez remercier, louer et bénir Celui Qui a créé le monde par Sa parole ! »

Et à l’égard de ceux qui refusaient, malgré tout, de reconnaître D.ieu comme leur Créateur et Bienfaiteur, Avraham employait une méthode moins aimable. Le Midrach relate qu’il leur demandait alors de payer la nourriture qu’ils avaient consommée. « Combien te dois-je ? » demandait l’hôte. « Une jarre de vin vaut un fourlin ». Quand la personne protestait devant ce prix exorbitant, Avraham rétorquait : « Qui vous fournit du vin au milieu du désert ? Qui vous donne du pain dans le désert ? » Quand l’invité se rendait compte qu’il se trouvait dans une situation embarrassante, conclut le Midrach, il cédait et proclamait : « Que soit béni le D.ieu du monde dont nous avons mangé la subsistance. »

L’on peut s’interroger, à juste titre, sur la valeur d’une telle proclamation soutirée par la force. Ne s’agit-il pas exclusivement de paroles vides de toute conviction quant au D.ieu unique et au désir de Le remercier de Sa bienfaisance ?

La perspective de l’intérieur

Cependant, Avraham avait une vision de l’humanité dans laquelle chaque parole, chaque pensée et chaque acte positif avaient de la valeur, aussi hypocrites qu’ils aient pu paraître aux yeux d’un œil possédant moins de discernement.

Quand il observait ses invités, il ne voyait pas en eux des païens, des idolâtres ou des fétichistes qui « adoraient la poussière sous leurs pieds. » Il voyait en eux des créatures de D.ieu, des hommes et des femmes qui avaient été créés à l’image de D.ieu et qui possédaient le potentiel, inhérent à l’essence de leur être, de reconnaître leur Créateur et de Le servir.

La plupart du temps, une parole bienveillante ou une main aidante faisaient jaillir de la lumière dans ce potentiel. Mais il arrivait que pour une âme, extrêmement accrochée aux influences négatives et d’un caractère corrompu, une pression supplémentaire soit nécessaire pour briser cette résistance à un acte Divin. (Bien sûr, tout usage d’une telle « pression » doit être conforme aux injonctions de la Torah dont « les voies sont de douceur et les chemins de paix », comme dans le cas de la demande de paiement parfaitement légitime d’Avraham.)

Avraham avait compris qu’aucune reconnaissance de D.ieu par l’homme ne peut être « hypocrite ». Bien au contraire : c’est la croyance et le comportement du païen qui représentent l’hypocrisie suprême car il s’agit là d’une déviance de sa nature essentielle et de sa volonté profonde.

Le Coin de la Halacha

 Comment encourager les enfants à l’amour du prochain ?

Un des grands principes de la Torah est le commandement d’aimer son prochain comme soi-même. Il convient d’encourager les enfants et de les habituer à respecter cette Mitsva dès leur plus jeune âge. Voici quelques suggestions pratiques dans ce domaine :

- On emmènera les enfants rendre visite aux pensionnaires des maisons de retraite, des instituts spécialisés pour personnes handicapées… afin qu’ils apprennent à les aider et à amener le sourire sur leurs visages. Les enfants chanteront, danseront devant ces personnes, leur raconteront leur quotidien et leur tiendront la main.

- Avant ou pendant les fêtes juives, les enfants distribueront les objets de culte ou les aliments typiques de la fête aux enfants et autres malades hospitalisés.

- On habituera les enfants - même tout petits - à mettre chaque jour une ou plusieurs pièces à la Tsedaka (boîte de charité) et donc à lutter contre leur tendance à tout garder pour eux.

- Les élèves seront encouragés à guider les nouveaux élèves de leur classe et à les intégrer – surtout s’ils ne parlent pas encore la langue du pays.

- Les anniversaires seront l’occasion de renforcer la cohésion des élèves entre eux et de souhaiter à chacun santé et réussite.

 (d’après Kétsad Ne'hanè'h Eth Yeladénou - Rav Yossef Hartman)

Le Recit de la Semaine

 18 Brit Mila aux Caraïbes

Chaque année, en été, en tant qu’étudiant de la Yechiva Loubavitch centrale de New York, je participai au programme initié par le Merkos L’Inyonei Chinuch pour renforcer l’éducation juive dans le monde.

En 1959, je fus envoyé dans les îles Caraïbes avec mon ami Israël ‘Haïm Lazar : Aruba, Curaçao, Trinidad, Barbade, Porto Rico, Haïti, la République Dominicaine et, finalement la Jamaïque.

Deux jours avant le 9 Av, nous avons mentionné que nous espérions pouvoir prier ce jour-là avec un Minyan (une communauté d’au moins dix Juifs). On nous conseilla alors de nous rendre à Barbade : même s’il n’y avait là-bas que douze familles répertoriées, il s’agissait d’une communauté très soudée et nous avons donc pris l’avion pour Barbade le lendemain.

A l’époque, quand on arrivait dans un endroit pareil, on ignorait ce que l’on trouverait, à qui on pourrait s’adresser, s’il y avait une synagogue ou une communauté organisée. Cependant, nous avions été interviewés par le journal Trinidad Guardian, un peu l’équivalent du New York Times des Caraïbes et les lecteurs étaient donc avertis de notre arrivée.

Quand nous avons atterri à Barbade, un homme nous accueillit à l’aéroport avec un message : « Mon maître m’a envoyé vous chercher pour vous amener chez lui ». Cet accueil nous enchanta et nous sommes donc arrivés chez un homme qui se mit à nous parler en yiddish : « J’ai lu dans le journal que vous êtes des émissaires du Rabbi de Loubavitch pour renforcer le judaïsme. Je m’appelle Arié Leib Speisman, je suis né à Lublin. En 1936, j’ai compris qu’il valait mieux quitter l’Europe, je suis arrivé ici, je me suis marié avec une jeune fille de la famille Altman (d’ailleurs la plupart des Juifs ici sont relayés à cette famille d’une manière ou d’une autre…). Je ne mets pas les Téfilines, je ne mange pas cachère… Demandez au Rabbi de prier pour moi : le Rabbi peut me sortir de la boue…

Cette nuit-là, toute la communauté s’est réunie et nous avons pu prier avec Minyan. Les gens étaient heureux de pouvoir acheter les livres sur le judaïsme que nous avions apportés. Quelques mois plus tard, suite à notre suggestion, M. Speisman partit à New York pour s’entretenir avec le Rabbi qui, d’ailleurs, demanda qu’il soit appelé en deuxième position pour la lecture de la Torah puisqu’il était un Lévi. Par la suite, de retour à Barbade, il entretint une correspondance avec le Rabbi et incorpora de plus en plus l’observance du judaïsme dans sa vie.

L’été suivant, je suis retourné en Amérique du sud, cette fois avec mon ami ‘Haïm Sweid mais je voulus d’abord marquer une étape à Barbade. Là, nous avons appris que plusieurs garçons n’avaient pas été circoncis. Je proposai de faire venir des Etats-Unis un Mohel expérimenté pour procéder à ces Brit Milot, sous la supervision de Rav Zalman Shimon Dvorkin de Crown Heights. Tous approuvèrent cette idée. Je téléphonai alors à Rav Hodakov (directeur du Merkos) qui transmis le plein accord du Rabbi. Rav Dvorkin se vit même confier le petit Séfer Torah personnel du Rabbi afin de pouvoir s’acquitter de sa lecture pendant son séjour sur place. C’est dans la maison de M. Speisman que dix-huit Brit Milot ont été célébrées, dans une joie et un soulagement indescriptibles - pour les enfants comme pour leurs parents.

Ensuite, ‘Haïm et moi avons continué notre tournée en Amérique du sud mais, à notre arrivée au Chili, nous avons reçu un télégramme de Rav Hodakov : « Sweid retourne à New York ; Bogomilsky voyage à Barbade ».

De fait, il s’avéra que la communauté avait écrit au Rabbi : « Vous avez confirmé l’identité juive de nos enfants ; maintenant nous avons besoin de quelqu’un pour les éduquer dans le judaïsme ! ». Il me fallait donc enseigner sur place un maximum de Torah à ces enfants - ce qui m’occupa jusqu’à Roch Hachana. Avant mon retour, M. Speisman me confia une somme d’argent, équivalente à la valeur numérique du nom du Rabbi « à condition que je la lui remette personnellement ». C’était en fait un don pour « acheter » un des versets récités traditionnellement à Sim’hat Torah.

Cependant, Rav Hodakov refusa de me laisser entrer dans le bureau du Rabbi (qui, traditionnellement, ne recevait personne en cette période de l’année) et je me résignai à nommer Rav Hodakov comme mon émissaire pour remettre cet argent. Mais on ne peut pas « tricher » pour ainsi dire avec le Rabbi qui refusa de prendre l’argent de la main de Rav Hodakov et qui demanda expressément que ce soit moi qui le lui remette.

Pendant la lecture des versets à Sim’hat Torah, le Rabbi annonça solennellement que l’un d’entre eux serait dédié aux 18 enfants qui avaient « eu la Brit Mila dans un endroit éloigné » et il me demanda même de citer tous leurs noms si je m’en souvenais.

L’histoire ne s’arrêta pas là. Durant les quelques semaines où j’avais enseigné la Torah à Barbade, j’avais encouragé un jeune garçon (le fils d’Aharon Karp, un donateur chaleureux et passionné par le judaïsme) à partir étudier dans une Yechiva à New York. Les petits-enfants de ce M. Karp sont eux-mêmes devenus des Chlou’him (émissaires) du Rabbi un peu partout dans le monde.

Rav Shmuel Pesach Bogomilsky - JEM

Traduit par Feiga Lubecki