Editorial
Quand le passé parle à notre tempsQui était donc Avraham ? Posée de cette façon, la question a quelque chose de provocateur. Elle se pose pourtant avec insistance alors que le cycle de lecture de la Torah nous montre de nouveau le Patriarche dans sa geste éternelle: la découverte de D.ieu, le choix du départ et le début de notre vision du monde.
Qui était cet Avraham qui défia le monde de son temps, qui refusa la conformité à la pensée idolâtre dominante et préféra avoir raison seul plutôt que de plier devant le monarque, la société et les usages ? La réponse appartient aux commentateurs, nul ne doute qu’au fil des siècles de la réflexion juive, ils ont su la développer avec constance, rigueur et grandeur. Mais la question ne résonne-t-elle pas puissamment aux oreilles contemporaines ?
Nous vivons, en effet, une époque inquiète. Les repères qui orientaient la vie de nos sociétés, les valeurs qui l’animaient ont, sous les assauts du siècle, perdu peu à peu de leur solidité. Les idées, qui avaient servi de points d’ancrage à des générations entières, qui avaient structuré l’identité de millions d’hommes et de femmes, sont apparues comme esseulées. Mais comment construire et se construire sans une telle solide charpente ? Comment regarder l’autre avec justesse quand on ne sait plus de quoi est fait son propre regard ? Sans doute existe-t-il de nombreuses solutions capables de s’opposer à un tel processus. Cependant, le risque existe de se saisir de la plus simple et de la plus rapide, de substituer à la richesse de valeurs communes et assumées la simple homogénéisation des comportements et des modes de vie. Comme si l’uniformité obligée était une réponse au changement du monde. Comme si la musique du temps n’était pas plus belle lorsque, de tous côtés, montent en harmonie des notes différentes.
Certes, c’est là un chemin difficile et étroit car, bien vite, la différence peut se transformer en indifférence voire en hostilité. Bien vite, si l’on n’y prend garde, l’harmonie est alors remise en cause et, de la cacophonie, naît le désordre des cœurs et des esprits. Abraham nous montre justement la voie. Choisissant la différence, il fut condamné à mort par le tyran. Echappant miraculeusement à ce sort, il s’installe en un lieu où l’oppression ne peut l’atteindre et là, il ouvre son monde à tous. Justesse et fidélité comme des synonymes d’ouverture et de liberté, n’est-ce pas ainsi que tous les hommes avancent ?
Etincelles de Machiah
Elie l’annonciateurLes prophètes ont annoncé que la venue de Machia’h sera précédée de celle du prophète Elie. C’est ainsi que nous lisons (Malachie 3:23) : “Voici que Je vous envoie Elie le prophète avant que vienne le jour de D.ieu grand et redoutable”. Une question se pose : quel est le rapport particulier entre Elie et cet événement ? Pourquoi est-ce précisément lui qui a été chargé de ce rôle d’annonciateur ?
On sait que le prophète Elie, selon le texte biblique, lorsque vint le moment de sa mort, quitta ce monde avec son corps. Les commentateurs expliquent ce prodige : Elie s’était tant spiritualisé au cours de sa vie physique que son corps pouvait entrer avec lui dans le domaine du spirituel. C’est précisément là le lien avec le temps de Machia’h. Dans cette nouvelle époque, le monde sera parvenu au plus haut de la spiritualisation et du raffinement au point que (Isaïe 40 :5) “toute chair verra que la bouche de D.ieu a parlé”. C’est ce niveau infini qu’Elie incarnait déjà en son temps.
(d’après Likouteï Si’hot, vol. II, p.610)
Vivre avec la Paracha
Vayéra : le sacrifice de Yits’hakLe fondateur du mouvement ‘hassidique, Rabbi Chnéour Zalman, raconta un jour:
“A Mézéritch il était extrêmement difficile d’être accepté comme disciple de notre Maître, Rabbi DovBer. Il y avait un groupe de ‘Hassidim qui n’ayant pu avoir le mérite d’étudier directement auprès de notre Maître, désiraient toutefois servir ses élèves: leur apporter de l’eau pour qu’ils se lavent les mains à leur réveil, balayer le sol de la salle d’étude, allumer les fourneaux au cours des mois d’hiver, etc. Ils étaient connus sous le nom d’“approvisionneurs de fourneaux”.
Une nuit d’hiver, alors que j’étais étendu sur un banc dans la salle d’étude, j’entendis une conversation entre trois de ces jeunes gens. “En quoi l’épreuve de la Akédah ( sacrifice) de Yits’hak était-elle particulière?”, demanda le premier. “Si D.ieu s’était révélé à moi et m’avait demandé de sacrifier mon fils unique, n’aurais-je pas obéi?”
Répondant à sa propre question, il ajouta: “Si D.ieu me demandait de sacrifier mon fils unique, je repousserai mon geste pendant un moment, pour le garder auprès de moi encore quelques jours. La grandeur d’Avraham réside dans le fait qu’il se leva de bon matin, pour accomplir immédiatement la volonté de D.ieu.”
Le second jeune homme déclara quant à lui: “Si D.ieu me demandait de sacrifier mon fils unique, moi non plus je ne perdrais pas un instant pour accomplir Son commandement. Mais je le ferais avec un cœur lourd. La grandeur d’Avraham réside dans le fait qu’il se rendit vers le lieu de sacrifice avec le cœur joyeux d’avoir l’occasion d’accomplir la volonté de D.ieu”.
Le troisième s’exprima alors: “Moi aussi j’aurais accompli la volonté de D.ieu avec joie. Je pense que la particularité d’Avraham réside dans sa réaction quand il découvrit que tout cela n’était qu’une épreuve. Quand D.ieu lui demanda: “Ne touche pas à l’enfant, ne lui fais rien”, Avraham fut envahi par la joie, non parce que son fils unique n’allait pas mourir mais parce qu’il lui était donné l’occasion d’accomplir un nouveau commandement de D.ieu”.
Rabbi Chnéour Zalman conclut: “Pensez-vous que cela n’était qu’une simple conversation ? Chacun d’entre eux décrivait le degré de sacrifice que lui-même avait atteint dans son service de D.ieu”.
Cette question particulière, ce qui différencie le sacrifice de Yits’hak des innombrables autres exemples de martyres humains et de sacrifices de soi, est soulevée par la plupart des commentateurs et exégètes de la Torah.
Ce “le sacrifice de Yits’hak” en est venu à représenter le summum de la dévotion envers D.ieu. Chaque matin, avant nos prières, nous lisons le récit que fait la Torah de la Akédah et puis nous disons: “Maître de l’univers! Tout comme Avraham, notre père, supprima sa compassion pour son fils unique pour faire Ta volonté d’un cœur entier, que Ta compassion supprime Ta colère contre nous et que Ta Miséricorde l’emporte sur Tes attributs de stricte justice.”
Et lors de Roch Hachanah, quand le monde tremble dans le jugement devant D.ieu, nous évoquons le sacrifice de Yits’hak en faisant résonner la corne de bélier (qui nous rappelle le bélier qui remplaça Yits’hak comme offrande) comme pour dire: “si nous n’avons d’autres mérites, rappelle-Toi des actions d’Avraham. Rappelle-toi comment le premier Juif attacha toutes les générations à venir dans une alliance de sacrifice de soi avec Toi”.
Apparemment, l’épreuve suprême pour la foi d’une personne est sa volonté à sacrifier sa vie même. Mais qu’y avait-il de si spécial dans le sacrifice d’Avraham? N’y a-t-il pas eu d’innombrables milliers de Juifs qui ont donné leur vie plutôt que de renoncer à leur alliance avec le Tout Puissant?
On peut peut-être expliquer qu’accepter de sacrifier son enfant est une plus grande démonstration de foi que donner sa propre vie. Mais en cela également, Avraham ne fut pas le seul. A de nombreuses occasions, les Juifs, à travers les générations, ont encouragé leurs enfants à aller vers la mort plutôt que de violer leur foi. L’histoire de ‘Hannah et ses sept fils est caractéristique. Les voyant torturés à mort plutôt que d’accepter de s’incliner devant une idole grecque, elle proclama: “Mes enfants! Rendez-vous chez Avraham votre père et dites-lui qu’il a offert une offrande sur l’autel et que moi j’en ai offertes sept…”
Plus encore, alors qu’Avraham fut préparé à sacrifier son fils, dans les milliers d’Akédot ( sacrifices) de notre histoire, des Juifs ont renoncé à leur vie et à la vie de leur famille toute entière. Et contrairement à ce qu’Il avait fait pour Avraham, D.ieu ne s’était pas adressé directement à eux pour demander leur sacrifice ; leur acte était basé sur leur propre conviction et la force de leur engagement pour un D.ieu invisible et souvent insaisissable. Et bon nombre donnèrent leur vie plutôt que de transgresser même un aspect mineur de leur foi, même dans des cas où la Torah ne demandait pas de le faire.
Néanmoins, comme l’écrit Abrabanel dans son commentaire sur la Genèse, c’est le sacrifice de Yist’hak “qui est pour toujours sur nos lèvres dans nos prières… Car en lui réside toute la force d’Israël et son mérite devant Son Père Céleste…” Pourquoi? Et qu’en est-il de tous les autres qui ont fait le sacrifice ultime pour montrer leur loyauté à D.ieu ?
Les maîtres ‘hassidiques expliquent ce sacrifice par une métaphore.
Un jour, il existait un désert inexploré. Pas un homme, pas un véhicule ne l’avaient pénétré, pas une carte ne décrivait son terrain inculte. Mais un jour un homme accomplit l’impossible, il traça une voie dans cette terre imprenable.
Et beaucoup suivirent son chemin. C’était encore un voyage des plus difficiles mais ils pouvaient consulter ses plans et suivre ses traces. Au fil des années, d’autres firent le voyage sous des conditions encore plus difficiles que ceux qui avaient imité le pionnier. Alors qu’il avait cheminé en plein jour, ils trébuchèrent dans le noir de la nuit ; alors qu’il n’avait que sa détermination pour compagnon, ils firent le voyage sous le poids de charges pesantes. Mais tous lui étaient redevables. Tous savaient que c’était à lui, le premier qu’ils devaient leur force et la capacité d’accomplir ce périple.
Avraham fut le pionnier du sacrifice de soi et il s’agit là du premier exemple dans toute l’histoire.
Il avait une mission pour laquelle il sacrifia tout.
Pendant de nombreuses années, il avait souffert du fait qu’il n’y avait aucun héritier à sa mission, que son travail d’apporter au monde le monothéisme s’arrêterait avec lui. Et vint la promesse divine et miraculeusement à l’âge de cent ans, il eut un fils qui devait être le relais de la mission divine.
Et puis D.ieu lui demanda de détruire tout cela.
Quand il le lia sur l’autel, il ne servait pas alors une certaine cause (contrairement à tous les martyrs de l’histoire universelle). En fait, cela allait même à l’encontre de tout ce qu’il avait fait et enseigné, tout ce pourquoi il avait sacrifié sa vie. Il ne pouvait voir de raison, de but à cet acte. Il ne le faisait que pour une seule et unique raison: D.ieu le lui avait ordonné. Il fit l’impossible. Il se sacrifia pour quelque chose dont il ne saisissait rien. Et s’il ne l’avait pas fait, aucun acte de sacrifice (avant ou après celui-là) n’aurait pu être envisageable. Mais quand il lia son fils unique sur l’autel, une voix divine proclama: “Maintenant Je sais que la volonté de D.ieu domine même tes instincts premiers. Maintenant Je sais que toutes tes actions sont par essence conduites par le désir de servir ton Créateur”.
Ainsi, lorsque nous parlons de la Akédah, nous parlons également des centaines de milliers de martyrs qui moururent en suivant la voie tracée par Avraham. Leurs sacrifices, grands ou insignifiants, extraordinaires ou quotidiens peuvent sembler émerger de leurs croyances et aspirations personnelles mais c’est plus que cela.
Car Avraham transmit à ses descendants l’essence de leur judaïsme: au cœur de chaque être humain ne réside pas seulement le moi mais l’engagement pour le Créateur. Et finalement chacun de nos choix n’est que l’expression de cette “étincelle de divinité” qui réside en chacun de nous.
Le Coin de la Halacha
Qu’est-ce que les Tsitsit ?Les Tsitsit sont des fils accrochés de manière rituelle (avec cinq nœuds particuliers) aux quatre coins d’un vêtement couvrant le corps du petit garçon et de l’homme.
En effet, il est écrit: “Qu’ils se fassent pour eux des fils aux coins de leurs vêtements” (Nombres 15 – 38). Ce commandement ne s’applique qu’aux vêtements qui recouvrent le torse et le dos et qui ont quatre coins carrés. C’est pourquoi, dans certaines communautés, on préfère arrondir au moins un coin des manteaux, vestons etc… afin de ne pas être obligé d’y attacher des “Tsitsit”.
De fait, il est d’usage d’habituer le petit garçon, dès l’âge de trois ans, à porter un vêtement de coton (ou si possible de laine) sur lequel on aura attaché des Tsitsit. On lui apprendra à en prendre soin et à prononcer la bénédiction chaque matin: “Barou’h Ata Ado-nay Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Al Mitsvat Tsitsit”. “Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous as sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonné le commandement des Tsitsit”.
On vérifiera chaque jour que les nœuds et les fils ne sont pas abîmés et sont toujours cachères.
Le vêtement qui porte ces “Tsitsit” est appelé “Talit”. On porte le “Talit Katane” (petit Talit) sous la chemise, au dessus-d’un maillot de corps, en laissant éventuellement dépasser les fils afin d’accomplir ce qui est écrit : “Et vous le verrez et vous souviendrez de tous les commandements”. Les hommes mariés (ou, dans certaines communautés les garçons à partir de la Bar Mitsva – 13 ans) portent le “Talit Gadol”, le grand Talit qui recouvre tout le corps au moment de la prière du matin.
Les femmes et les filles sont dispensées de ce commandement.
Il est d’usage que la fiancée offre un Talit Gadol à son futur mari.
F. L. (d’après Rav Ginzburg)
De Recit de la Semaine
La Mila qui sauveC’était un ‘Hassid expert dans un domaine bien spécifique : l’accomplissement de la Brit Mila, la circoncision des bébés juifs à l’âge de huit jours. Son honnêteté et sa sagesse étaient reconnues par tous au point que le roi lui-même le prit à son service et lui confia le ministère des finances. Sa loyauté sans faille était reconnue par le roi qui lui laissait accès à ses activités et ses possessions les plus secrètes. Bien entendu, ceci éveilla la jalousie d’un autre ministre qui se demandait comment évincer ce rival si estimé par le monarque.
Le ‘Hassid avait un serviteur en qui il plaçait sa confiance la plus absolue. Il lui confiait même parfois la clé de la pièce où le roi rangeait ses documents secrets. Le ministre jaloux décida d’acheter la complicité de cet homme. Il lui donna plusieurs centaines de pièces d’or pour qu’il lui rapporte des documents ultra-confidentiels.
Un jour, alors que ce ministre discutait avec le roi, il mentionna “ en passant ” des informations pourtant “top-secret” dont il n’aurait pas dû être informé.
“D’où connais-tu ce détail pourtant secret?” demanda le roi, furieux.
“C’est le Juif qui me l’a raconté!” répliqua “innocemment” le ministre. En son for intérieur, il jubilait déjà car il avait remarqué que le visage du roi avait changé : il réalisait que le ministre juif l’avait apparemment trahi et il le paierait chèrement.
Le même jour, le roi fit appeler le ‘Hassid et lui tendit une lettre: “Cette lettre doit être remise par toi, mon plus fidèle collaborateur, au général qui effectue des manœuvres à huit heures de trajet d’ici. Je t’en prie, remet-lui cette lettre en mains propres”.
Le ‘Hassid, accompagné de son “fidèle” serviteur se mit immédiatement en route. Ce qu’il ignorait, c’était le contenu de la lettre: “Le porteur de cette lettre doit être immédiatement exécuté. Vous devez ignorer ses protestations d’innocence et vous devez le tuer sans discuter avec lui”.
Alors qu’ils n’étaient encore qu’à mi-chemin, le soleil se coucha et les deux hommes s’arrêtèrent dans un petit village. Un Juif reconnut le ‘Hassid et courut à sa rencontre: “Chalom Alé’hem ! dit-il. Quelle chance! Quelle Providence divine! Vous arrivez vraiment comme envoyé par D.ieu ! Mon fils a aujourd’hui huit jours et le “Mohel” qui devait procéder à sa circoncision n’est pas encore arrivé et apparemment, ne viendra plus. Je vous en supplie! Accomplissez pour nous cette importante Mitsva en son temps, aujourd’hui!”
Le ‘Hassid partit voir l’enfant. La jeune mère le supplia également de rester et il accepta de circoncire le bébé. Mais il restait le problème de la lettre: le ‘Hassid demanda donc à son serviteur de la porter lui-même au général, en lui recommandant de prendre bien soin de la remettre personnellement, ce qu’il fit.
Le ‘Hassid procéda à la circoncision puis participa au repas de la fête, réexamina l’enfant et, comme la cicatrisation se passait bien, il décida de reprendre la route et arriva au campement du général. Celui-ci l’accueillit avec tous les honneurs car il savait combien le roi l’appréciait: “Pourquoi vous êtes-vous fatigué à venir jusqu’ici? J’ai bien reçu la lettre et, suivant ses instructions, j’ai immédiatement exécuté l’homme qui me l’avait apportée!”
Surpris, le ‘Hassid l’écouta bouche bée: il réalisa qu’il venait d’échapper miraculeusement à la mort. Le général continua: “J’ai des détails intéressants à vous raconter car votre serviteur a avoué tous ses forfaits avant que je ne le mette à mort. Il vous avait trahi, vous et le roi! Il a reconnu avoir reçu des pots-de-vin de l’autre ministre: celui-ci l’avait grassement rémunéré pour qu’il lui procure les documents confidentiels du roi”.
Le ‘Hassid comprit alors tout ce qui s’était passé. Le ministre l’avait faussement dénoncé devant le roi qui, estimant qu’il était un traître, l’avait condamné à la peine capitale.
Le ‘Hassid retourna dans la capitale et se fit annoncer au roi. Très surpris qu’il fût encore vivant, celui-ci lui demanda ce qui s’était passé. Posément et franchement, le ‘Hassid reconstitua alors tout le complot ourdi par l’autre ministre qui avait obtenu frauduleusement les documents confidentiels. Immédiatement, le roi dépêcha ses gardes qui se saisirent de ce ministre criminel et l’amenèrent, enchaîné, au palais. Le même jour, après avoir reconnu ses forfaits, il fut exécuté.
Le ‘Hassid avait regagné la confiance du souverain qui lui confia des responsabilités encore plus importantes. Le nom de D.ieu avait été sanctifié et honoré et le ‘Hassid remercia D.ieu de l’avoir sauvé grâce à la Mitsva de la Brit Mila.
Traduit par Feiga Lubecki